Ricky Martin ne supporte plus les propos ''racistes'' de Donald Trump

par Judith KORBER
Publié le 30 août 2015 à 20h28

ENGAGEMENT - Le chanteur de "Maria (un, dos, tres)" a publié une lettre contre le milliardaire, candidat républicain à la Maison Blanche, qui a prononcé plusieurs discours très violents contre les immigrés latinos.

Son sang n'a fait qu'un tour. Ricky Martin vient de publier une lettre ouverte pour dénoncer les propos ''racistes'' de Donald Trump, candidat républicain à la Maison Blanche. Ce coup de gueule fait suite à un incident survenu la semaine dernière, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase comme l'a expliqué le chanteur lui-même.

Ricky Martin a, en effet, décidé de réagir après l'expulsion d'un célèbre présentateur de la chaîne hispanique américaine Univision lors d'une conférence de presse de Donald Trump. Alors que Jorge Ramos allait poser une question, le milliardaire américain a décidé que ce n'était pas à son tour et le journaliste a été raccompagné vers la sortie avant de pouvoir revenir dans la salle.

''Le fait qu'un individu comme Donald Trump ait l'audace de continuer à harceler la communauté latino-américaine me fait bouillir le sang. Comment ce personnage peut-il se permettre de faire des commentaires racistes, absurdes et ignorants à propos des Latinos ?'', s'interroge le chanteur de Maria (un, dos, tres) dans cette lettre relayée par Univision.

''Insultes'', ''humiliations'' et ''xénophobie'' au programme

Donald Trump s'est notamment illustré par une tirade contre le Mexique, lors de l'annonce de sa candidature en juin. "Quand le Mexique nous envoie ses gens, ils n'envoient pas les meilleurs éléments. Ils envoient ceux qui posent problème. Ils apportent avec eux la drogue. Ils apportent le crime. Ce sont des violeurs", avait-il déclaré.

A propos de l'incident survenu lors de la conférence de presse, Ricky Martin, qui est d'origine portoricaine, a raconté : ''Le geste de Trump ne me surprend pas, ce qui me surprend c'est que les Hispaniques continuent à accepter les agressions et les accusations de gens, comme lui, qui s'en prennent à notre dignité. Trop, c'est trop.'' Enrique Martin Morales, de son vrai nom, a ensuite rappelé que la campagne de Donald Trump s'articulait autour de discours xénophobes remplis d'''insultes'' et d'''humiliations''.

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Judith KORBER

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