SEPT À HUIT – Nolwenn Leroy : "J'aurais pu me retrouver dans une situation de mal-logement"

par Valérie AKNIN
Publié le 15 janvier 2017 à 19h57, mis à jour le 15 janvier 2017 à 22h17
SEPT À HUIT – Nolwenn Leroy : "J'aurais pu me retrouver dans une situation de mal-logement"

PEOPLE – Nolwenn Leroy revient sur ses débuts dans la chanson, où elle a préféré suivre son instinct que les conseils de son entourage professionnel. Dans Sept à Huit, la chanteuse bretonne revient également sur sa rencontre bouleversante avec l’abbé Pierre, qui l’a amenée à s’engager aux côtés des mal-logés.

Cette vidéo est issue de l’émission Sept à Huit du dimanche 15 janvier 2017 présentée par Harry Roselmack. Lors de son interview, la chanteuse est revenue sur son enfance, ses coups durs et sa vision de l’avenir en France. Elle explique d’abord se sentir en décalage avec la société d’aujourd’hui : "Si on considère qu’être de son époque c’est se répandre sur les réseaux sociaux, alors je ne le suis pas car ce n’est pas forcément ce qui m’anime". Quant à son passage à la "Star Academy", cela l’a totalement dépaysée : "Quand on sort de la fac de droit et du conservatoire et qu’on est propulsé dans un environnement étrange, ce n’est pas naturel, il y a de la violence là-dedans".

J’étais caissière le week-end et à la boulangerie l’été
Nolwenn Leroy

Sur ses coups durs, Nolwenn Leroy raconte pourquoi personne ne croyait en elle et comment elle a réussi à imposer son style musical : "Pour la première fois ce sont les gens qui m’ont amené les médias". Elle se confie aussi sur son enfance : "Ma vie familiale a basculée quand j’étais bien plus jeune et si ma grand-mère n’avait pas été là on aurait pu se retrouver en situation de mal logement". Elle ajoute : "J’étais caissière le week-end et à la boulangerie l’été". 

Sa rencontre avec l’abbé Pierre a été le moment le plus marquant de sa vie : "Le moment où il a pris mes mains dans les siennes, on se sentait seuls au monde et investis d’une mission". Sur sa vision de la politique : "Ma colère c’est de ne pas avoir entendu un seul moment parler du mal logement lors des primaires. C’est un enjeu majeur de la campagne présidentielle".


Valérie AKNIN

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