CONFESSIONS – Dans le livre "A l'amour, à la vie", le livre de témoignages de Catherine Ceylac, Sandrine Bonnaire a révélé qu'elle avait été victime de violences conjugales au début des années 2000.
Jusqu'ici, elle n'avait jamais osé en parler. La comédienne Sandrine Bonnaire a révélé qu'elle avait été victime de violences conjugales dans les années 2000 dans l'ouvrage "A l'amour, à la vie", écrit par Catherine Ceylac, la présentatrice de "Thé ou Café" sur France 2. D'ordinaire très discrète sur sa vie privée, la comédienne a décidé de lever le voile sur cette histoire d'"amour toxique" qui a duré quatre ans, comme l'explique "Télé Star" qui a lu l'ouvrage dont la sortie est prévue le 23 octobre prochain aux éditions Flammarion.
Au début des années 2000, Sandrine Bonnaire est victime d'une violente agression. Mais ce qu'elle ne dit pas à l'époque c'est que l'homme qui l'a frappée est en réalité son compagnon. "Ça n'allait plus, nous savions que c'était la fin, explique Sandrine Bonnaire. Il s'est installé chez moi, je lui ai demandé de partir. J'ai été sympa, j'ai tout fait pour qu'il s'en aille le plus confortablement possible (...) je me suis portée garante pour qu'il puisse prendre un appartement."
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Il m'a strangulée, je suis tombée dans les pommes, et je me suis réveillée avec une triple fracture de la mâchoire et huit dents cassées
Sandrine Bonnaire
Mais rapidement, les choses se dégradent et l'homme devient de plus en plus dangereux. "Il m'a strangulée, je suis tombée dans les pommes, et je me suis réveillée avec une triple fracture de la mâchoire et huit dents cassées. A l'époque, on a parlé d'agression et je n'ai pas osé dire que c'était un homme que je connaissais. Je n'en revenais pas qu'il ait pu me faire ça. Je n'ai pas porté plainte tout de suite parce que, sur le coup, il m'a dit que j'étais tombée. (…) Je n'y croyais pas vraiment. Mais je n'avais pas non plus envie de croire qu'il m'avait violentée", admet la comédienne de 52 ans.
Sur les conseils du chanteur et comédien Jacques Dutronc et du réalisateur Jean-Pierre Améris avec qui elle tourne "C'est la vie", elle consulte un chirurgien pour se faire opérer de la mâchoire. "A la fin de la consultation, ce médecin m'a certifié que j'avais été frappée, que je n'étais pas tombée. Tout s'est éclairé. J'ai porté plainte", révèle l'actrice qui s'est retrouvée avec deux plaques en titane dans la mâchoire et de longues séances de rééducation. Son agresseur sera condamné à deux ans de prison avec sursis et "une grosse amende". Quant à Sandrine Bonnaire, elle mettra des années à s'en remettre.