CHIFFRES - La bataille judiciaire sur fond d'héritage que se livrent Laeticia Hallyday d'un côté, Laura Smet et David Hallyday de l'autre, devient plus concrète avec les chiffres révélés par Le Figaro ce mardi 28 mai. Au total selon le quotidien, ce sont plus de 24 millions d'euros d'actifs qui ont été gelés l'an dernier par la justice française, qui s'est déclarée ce mardi compétente sur le dossier.
L'affaire sera bien jugée en France. Laeticia Hallyday, Laura Smet et David Hallyday attendaient de savoir ce mardi 28 mai si Johnny Hallyday était résident français ou américain. Et donc si la justice française était compétente pour régler le litige opposant la veuve du chanteur et ses deux aînés à propos de l'héritage du chanteur. La réponse est oui : le Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre a jugé que c'était à la justice française, et non à la justice américaine, de se prononcer sur la succession de la star.
"Si la France est compétente et que les avocats de Laeticia ne font pas appel, on met tout à plat. Elle va devoir faire une déclaration sur l'honneur de son patrimoine. On va calculer la valeur de chaque maison, des droits musicaux... C'est beaucoup de millions", expliquait ce mardi matin sur LCI, avant que la décision de justice ne soit rendue à la mi-journée (à noter que l'avocat de Laeticia a dans la foulée annoncé son intention de faire appel), Lena Lutaud, journaliste au Figaro qui publie les montants exacts des biens au cœur de la bataille judiciaire.
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13,2 millions d'euros pour la maison de Marnes-la-Coquette
Au total, ce sont plus de 24,3 millions d'euros d'actifs qu'a gelés l'an dernier la justice française,. Selon Le Figaro, la villa la Savannah de Marnes-la-Coquette, où s'est éteint Johnny Hallyday, est estimée à 13,2 millions d'euros, tandis que la propriété Jade sur l'île de Saint-Barthélémy, dont Johnny détenait 50%, vaudrait 16 millions d'euros. Le couple Hallyday avait des parts dans deux autres villas à Saint-Barthélémy et était également co-propriétaire de deux maisons à Los Angeles, dont Le Figaro ne connaît pas la valeur.
La justice française a gelé 37,5% des royalties gagnées par Johnny. Les droits d'auteur de la Sacem, de la Spedidam et de l'Adami permettaient au chanteur de toucher 1,53 million d'euros par an. Somme à laquelle s'ajoutent les 4,4 millions d'euros de royalties versées par ses maisons de disque en 2018. Depuis sa mort le 6 décembre 2017, Johnny Hallyday a permis de vendre plus de 3 millions de disques, dont 1,7 million pour son album posthume "Mon pays, c'est l'amour". "Nous avons de quoi faire vivre l'oeuvre de Johnny pendant dix ans", avait indiqué le directeur de son catalogue chez Universal en mars.