"Il n'y a aura pas d'enterrement, plutôt mourir" : quand Karl Lagerfeld parlait de ses funérailles

Publié le 19 février 2019 à 12h56, mis à jour le 19 février 2019 à 13h15

Source : Sujet TF1 Info

CASH - Dans son franc-parler habituel, le couturier allemand décédé ce mardi 19 février à l'âge de 85 ans évoquait déjà sa mort dans une interview donnée en avril 2018. "Quelle horreur !", disait-il alors quand on l'interrogeait sur ses obsèques.

Maître de l'anticonformisme, il n'a jamais rien fait comme tout le monde. Alors il n'allait pas commencer une fois son dernier souffle rendu. Karl Lagerfeld, mort ce mardi 19 février, évoquait sans détour l'organisation de ses propres funérailles dans une interview sans filtre donnée à Numéro en avril 2018.  Sa première réaction ? "Quelle horreur !" "Il n'y aura pas d'enterrement. Plutôt mourir", affirmait-il alors qu'on lui demandait s'il préférait une cérémonie à Sidi Bou Saïd comme Azzedine Alaïa ou à la Madeleine, comme Johnny Hallyday.

"Depuis ces sombres histoires de la famille Hallyday, les obsèques à la Madeleine ont tout l'air d'une farce", poursuivait-il. Le couturier allemand avait déjà fait part de ses envies. Et elles le ramenaient évidemment aux deux femmes de sa vie. "J'ai demandé à ce qu'on m'incinère et que l'on disperse mes cendres avec celles de ma mère et celle de Choupette, si elle meurt avant moi", affirmait-il.

Choupette, sa chatte adorée, qui figure parmi les héritiers d'une vaste fortune dont il ne voulait rien dire. "Je ne suis pas Bernard Arnault, je préfère vous le dire tout de suite. Ce n'est pas comme si j'avais 72 milliards d'euros sur mon compte chèques", s'amusait-il. Le patron de LVMH, propriétaire de la marque Fendi dont Karl Lagerfeld était directeur artistique, ne voulait d'ailleurs pas "envisager" la succession du couturier. "Nous n'en parlons jamais, confiait-il au Monde l'été dernier. Le seul cas semblable à celui de Karl, c'est le pape, vous savez".


Delphine DE FREITAS

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