TALK-SHOW - Brad Pitt, nouveau Monsieur météo de la télé américaine ? On aurait pu le croire si on se trouvait mercredi 7 juin devant la chaîne Comedy Central. En fait, l'acteur américain, ex-mari d'Angelina Jolie, a fait une apparition surprise de quelques minutes dans l'émission de l'humoriste australien Jim Jefferies pour annoncer le temps qu'il fera dans l'ère post-Trump et il ne sera pas très beau.
Comment dénoncer la décision de Donald Trump de se retirer des accords de Paris sur le climat sans avoir l'air d'en faire des tonnes ? Brad Pitt a peut-être bien trouvé la parade. En guise de grandes déclarations, l'acteur américain a dégainé son arme fatale : l'humour, en se transformant en présentateur météo le temps d'une émission, le fameux "Jim Jefferies Show", diffusé mercredi 7 juin sur la chaîne américaine Comedy Central. Et le secret avait été bien gardé. En forme de teasing, le présentateur avait juste tweeté : "pour avoir un aperçu de l'impact sur le climat, rencontrez le présentateur météo du The Jim Jefferies Show".
To give you all a better idea on the impact of climate change meet The Jim Jefferies Show weatherman. #JefferiesShow pic.twitter.com/mFYf68yv2x pic.twitter.com/cJHlbBJFmT — Jim Jefferies Show (@jefferiesshow) 7 juin 2017
"Il n'y a pas de futur"
Et c'est en Monsieur météo très seventies que Brad Pitt a fait son apparition à l'écran, vétu d'un costume couleur caca d'oie et d'une large cravate marron à motifs. Une intervention qui se voulait rigolote mais pas que... L'acteur, très impliqué dans la cause écologique, avait un message à faire passer à son président. Se projetant dans un futur bien sombre pour la planète, Brad Pitt s'est mis à balayer du bout des doigts une carte du monde toute rouge où le soleil brille à foison, pointant plus précisément l'Afrique et l'Amérique : "Donc les choses vont commencer à se réchauffer dans cette zone ci... et aussi dans cette zone-là", a-t-il lancé. Et lorsque Jim Jefferies lui demanda des prévisions à plus long terme, la réponse fut sans appel : "Il n'y a pas de futur", a répondu l'acteur.
Le sketch de Brad Pitt, fait écho ces derniers jours aux nombreuses réactions courroucées d'autres célébrités américaines après le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Léonardo DiCaprio - très engagé dans la protection de l'environnement -, qui avait donné la réplique à Brad Pitt dans le court-métrage de Martin Scorsese "The Audition", avait réagi sur son compte Twitter, au moment de l'annonce de Donald Trump, en écrivant: "Aujourd’hui notre planète a souffert, il est plus qu’urgent de faire quelque chose pour sauver les accords de Paris".
Today, our planet suffered. It’s more important than ever to take action. #ParisAgreement https://t.co/FSVYRDcGUH — Leonardo DiCaprio (@LeoDiCaprio) 1 juin 2017
Même chose pour Arnold Schwarzenegger mais sur un ton beaucoup plus offensif. L'acteur américain avait publié la semaine dernière une vidéo dans laquelle il s’adressait directement au président des États-Unis : "On se souvient des grands dirigeants. Ceux qui ne font pas marche arrière vers le passé, mais ceux qui foncent vers l'avenir", avait-il asséné.
We remember the great leaders - the great leaders that don't walk backwards into the past but charge forward to the future. https://t.co/HthOP9YLf7 — Arnold (@Schwarzenegger) 2 juin 2017
De son côté, Katy Perry avait "demandé humblement" à Donald Trump de "penser à ses enfants , aux enfants de ses enfants et à tous les autres enfants de la planète qui devront vivre avec les conséquences de sa décision".
. @realDonaldTrump I ask humbly to remember your children, their children & all children will be left to live w/the results of your decision pic.twitter.com/dnYQ2dH4Cz — KATY PERRY (@katyperry) 1 juin 2017
Brad Pitt ne porte pas Donald Trump dans son coeur !
Ce n'est pas la première fois que Brad Pitt s'en prend ouvertement à Donald Trump. En septembre dernier, avant les élections américaines, il avait déclaré au New York Times : "Je n'aurais jamais pensé que le Brexit puisse passer. C'est la même chose pour Donald Trump. J'ai trop de mal à l'imaginer aux commandes du pays. (...) Étant originaire d'Oklahoma, dans le sud du Missouri, qui penche majoritairement vers Trump, j'essaie de le comprendre."