CONFIDENCES - Dans une interview accordée à Thierry Demaizières pour l'émission "7 à 8" diffusée ce dimanche, Virginie Efira se raconte avec pudeur et beaucoup d'humour. Elle revient notamment sur son désir d'être actrice et sur sa vie de couple.
Dans le film Victoria de Justine Triet, présenté durant la Semaine de la Critique à Cannes en mai dernier, Virginie Efira campe le rôle d'une avocate pénaliste un peu dépassée par les évènements après que son ami Vincent a été accusé de tentative de meurtres. Dans la vraie vie, c'est un peu plus calme, fort heureusement.
Dans une interview diffusée ce dimanche 4 septembre dans "7 à 8", l'actrice quadragénaire raconte son désir d'être actrice, son besoin de ne pas entrer dans une case ni de suivre les diktats de la société. Une ligne de conduite qu'elle applique autant à sa carrière qu'à sa vie privée.
"Il faut être ouvert aux choses"
Lorsqu'elle a pris la succession de Benjamin Castaldi à la présentation de la Nouvelle Star, sur M6 en 2006, Virgine Efira savait qu'elle n'y resterait pas forcément des années. Et pour cause, son désir d'être actrice était bien présent. "Enfant, j’avais ce désir d’être connue. Un désir romanesque : je m’imaginais que les actrices, c’étaient les voyages, des histoires d’amour incroyables (...) J'ai pris conscience que l’existence file et que s’il y a des désirs, il faut les affronter un peu. Je manquais d'ambition à la télévision".
Rejetant toute idée de confort, celui dans lequel elle pouvait se sentir lorsqu'elle était animatrice télé, la désormais actrice à 100% l'affirme, "J'aime l'idée de bouger (...) il faut être ouvert aux choses". Une ouverture d'esprit qui lui a plutôt réussi au regard de sa carrière de comédienne.
Un couple un peu atypique dans son quotidien mais heureux
Refusant d'être dans les cases que la société dicte, professionnellement, l'actrice fait de même avec sa vie privée. Hors de question de suivre une idée de couple et de famille digne d'une image d'Epinal. Sa vie amoureuse est assez atypique. Elle est en couple et amoureuse de Mabrouk El Ali, père de sa fille née en mai 2013, mais tous deux font appartements séparés.
"Je suis pour l'idée qu'il y a des choses à inventer, ne pas être obligée de suivre les diktats pré-établis. Je préfère être bien dans un truc qui semblerait pas bien que l’inverse (…) Je dis pas que moi, j’ai trouvé une astuce pour que ça soit toujours formidable. Je trouve qu’inventer, c’est bien", dit-elle. Et de poursuivre, "on habite vraiment très près l'un de l'autre et on a un enfant qui est élevé par son père et sa mère". Il faut s'y faire : Virginie Efira ne fait rien comme tout le monde, mais cela lui réussit plutôt bien.