CONSÉQUENCES - Des images satellites diffusées par la Nasa témoigne d'une baisse considérable de la pollution en Chine depuis le début de l'épidémie.
Le nouveau coronavirus, meilleur remède contre le réchauffement climatique ? La question peut se poser, au regard des images diffusées ce weekend par la Nasa. L'agence américaine, cartes à l'appui, montre que la baisse d'activité en Chine en raison des mesures de confinements a fait chuter les niveaux de dioxyde d'azote.
Dans le détail, la Nasa a comparé les taux de ce gaz - émis notamment par les activités industrielles et les véhicules - sur deux périodes, à savoir du 1er au 10 janvier, avant que l'épidémie ne se propage, et du 10 au 25 février. Conclusion ? Ces taux ont fortement chuté, comme le montre cette carte, notamment dans les régions de Pékin, du Hebei, de Shanghai, de Hong Kong, de Chongqing et de Chengdu.
#Coronavid19 #COVID19france On est la plus grande menace pour cette planète. Les images de la NASA montrent la baisse de la pollution atmosphérique sur la Chine à un degré plus bas suite aux restrictions de circulation et la baisse de l'activité industrielle. pic.twitter.com/a0SCi5gLPj — pause_muslim (@MuslimPause) March 1, 2020
Lire aussi
EN DIRECT - Coronavirus : les dernières informations
Lire aussi
Coronavirus : de nouvelles mesures contraignantes mises en place par le gouvernement
"Une baisse spectaculaire"
Autre lieu où la qualité de l'air a été scrutée par l'agence américaine : Wuhan, la ville où tout a commencé. Là aussi, la baisse est significative : du 10 au 25 février 2020, la Nasa a relevé des valeurs inférieures à 125 µmol/m2, alors qu'elles dépassaient 500 µmol/m2 un an auparavant.
An eye opener. NASA pollution monitoring satellites have detected significant decreases in nitrogen dioxide (NO2) over China. A noxious gas emitted by vehicles & industries. Showing a direct relation between Wildlife trade (which is banned now), Health, Economy & Environment. pic.twitter.com/KNxH0nB23e — Parveen Kaswan, IFS (@ParveenKaswan) March 1, 2020
De mémoire de chercheur, ces relevés sont du jamais vu. "C’est la première fois que je constate une baisse aussi spectaculaire sur une zone aussi vaste pour un événement spécifique", a ainsi déclaré Fei Liu, chercheuse sur la qualité de l’air au Goddard Space Flight Center de la Nasa, selon des propos rapportés par la BBC.