La COP25 délocalisée en Espagne, Greta Thunberg cherche une embarcation pour rentrer en Europe

Publié le 1 novembre 2019 à 22h21
La COP25 délocalisée en Espagne, Greta Thunberg cherche une embarcation pour rentrer en Europe
Source : KIRSTY WIGGLESWORTH / POOL / AFP

CHANGEMENT DE PARCOURS – Arrivée sur le continent américain par bateau, Greta Thunberg cherche à revenir en Europe par le même moyen de transport, maintenant que la COP25 a été délocalisée en Espagne.

C’est une difficulté imprévue. En raison de la crise sociale qui secoue le Chili, la COP25 n’aura pas lieu dans le pays d’Amérique du Sud, en décembre prochain. Cette grande réunion internationale sur le climat a été délocalisée en Espagne, a annoncé l'ONU vendredi 1er novembre. Problème, la militante écologiste de 16 ans, Greta Thunberg, est bloquée sur le continent américain, et refuse de prendre l’avion pour rentrer, moyen de transport trop polluant.

Pour qu’elle puisse se rendre à la COP25, programmée du 2 au 13 décembre prochain à Madrid, l’adolescente suédoise cherche donc une embarcation afin de traverser le globe. "J’ai besoin de trouver un moyen de transport pour traverser l’Atlantique en novembre", a tweeté Greta Thunberg. "Si quelqu’un pouvait me trouver un moyen de transport, je serais extrêmement reconnaissante", a-t-elle demandé.

Lutte pour le climat : le portrait de Greta ThunbergSource : 24H PUJADAS, L'info en questions

Une traversée dans le mauvais sens

"Puisque la COP25 a été déplacée de Santiago à Madrid, je vais avoir besoin d’aide. Il s’avère que j’ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens", a-t-elle plaisanté. La Suédoise s’est ensuite excusée de ne pas pouvoir continuer son périple américain. "Je suis désolée de ne pas pouvoir visiter l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale cette fois, j’avais tellement hâte", a-t-elle regretté. "Mais nous sommes dans une situation d’urgence climatique et écologique", a-t-elle rappelé, tout en clamant son "soutien au peuple chilien".

Lors de son voyage aller, celle qui est devenue l’égérie de la lutte contre le réchauffement climatique était partie de Plymouth, en Angleterre. Avec son père, elle avait embarquée à bord d’un voilier de course zéro carbone, skippé par Pierre Casiraghi, fils de la princesse Caroline de Monaco. Arrivée à New-York, elle avait participé au sommet de l’ONU sur le climat, avant de traverser le Canada et les États-Unis.


La rédaction de TF1info

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