Cinq de nos centrales nucléaires sont situées dans des zones sismiques. Elles sont particulièrement surveillées. Mais qu'en est-il de leur sécurité ?
La terre a de nouveau tremblé ce mardi 12 novembre. Un séisme de magnitude 3,2 s'est produit dans la région de Strasbourg, mais n'a fait ni blessés ni dégâts majeurs. Les tremblements de terre posent la question de la sécurité de nos centrales nucléaires. Nous en avons 19 dans l'Hexagone, dont 5 construites dans des zones sismiques. Présentent-elles un danger ?
5 centrales particulièrement surveillées
La centrale de Cruas est à l'arrêt depuis lundi, le temps de vérifier qu'il n'y a aucun dommage après le tremblement de terre.
Dans un couloir de la centrale, une machine alerte sur les secousses terrestres à la surface de la terre. Apparemment, les bâtiments n'ont subi aucune fissure. Au sous-sol, sous le réacteur, une centaine de piliers en béton afin de consolider l'édifice.
Ces mesures de précautions sont obligatoires dans les centrales et a fortiori pour celles situées dans des zones sismiques. Au nombre de 19 en France, 5 sont particulièrement surveillées. A l'intérieur de celles-ci, les murs d'enceintes sont consolidés avec du fer, les tuyaux d'alimentation cadenassés, et des moteurs de secours sont à disposition.
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Chaque centrales est censée résister au séisme historiquement le plus puissant jamais enregistré dans la région. Et pour avoir une marge de sécurité, un demi point de magnitude est rajouté.
Mais ces calculs sont complexes, et les données manquent parfois. Parer aux risques sismiques se compte en milliards d'euros. Plusieurs associations pointent un manque chronique d'investissement en la matière.