Deux collègues entendus par les enquêteurs, un fourgon analysé de près, des images de vidéosurveillance en cours d'exploitation... Au lendemain de la mystérieuse disparition d'un convoyeur de fonds à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), l'employé de la société Loomis et les quelques 3 millions d'euros qu'il transportait avec deux autres convoyeurs restent introuvables.
LCI fait le point sur l'enquête.
C'est juste après avoir effectué une livraison à l'agence Western Union au 63, avenue Jean Jaurès lundi matin à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) que le convoyeur a disparu. Ce dernier, qui se trouvait au volant du véhicule, venait de déposer ses deux collègues. Il est ensuite parti avec le fourgon.
Le véhicule a été retrouvé vide, portes ouvertes, 500 mètres plus loin sur la même avenue. Le convoyeur, lui, comme l'argent qui se trouvait dans le fourgon, ont disparu.
Selon une source proche du dossier, le fourgon de la Loomis contenait quelque 3,4 millions d'euros.
Le convoyeur s'est volatilisé avec un peu plus de 3 millions d'euros. L'argent était disposé dans une soixantaine de sacs. On ignore comment l'employé de la Loomis est parvenu à les transporter une fois le fourgon abandonné.
Outre les centaines de billets, le fusil à pompe qui se trouvait dans le camion a également disparu.
Le convoyeur de fonds recherché est âgé de 27 ans. Il était connu, avant ces faits, au fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour "refus d'obtempérer" et "dégradations", des délits qui remontent à 2016.
"De bonne source, le convoyeur disparu était considéré comme 'quelqu’un de bien sous tous rapports'", également bien noté par son employeur", indique Le Parisien.
Contactée par LCI lundi et mardi, la société Loomis n'a pas souhaité faire de commentaire sur son employé ou sur cette affaire.
En fin de journée ce mardi, la Brigade de répression du Banditisme a lancé un appel à témoins pour tenter de retrouver le convoyeur et livré son identité. Le jeune homme s'appelle Adrien Derbez. Il est né le 17 septembre 1991 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône. La police judiciaire précise que "l'individu est susceptible d'être armé et dangereux".
Selon plusieurs sources, la thèse d'un possible braquage, qui n'était pas écartée lundi, semble désormais exclue. "Aucun témoignage ne va dans ce sens", selon une source à LCI. Désormais deux pistes sont privilégiées : soit le convoyeur a agi de son propre chef (avec ou sans complicité), soit il a agi sous la contrainte ou la menace.
Le parquet de Bobigny a ouvert lundi une enquête pour "vol et dégradations", enquête confiée à la Brigade de répression du banditisme de Paris (BRB). Une quarantaine de fonctionnaires sont mobilisés.
La rédaction de LCI
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