Charente-Maritime : le forcené retranché avec sa famille s'est rendu

FAIT DIVERS - Un homme d'une trentaine d'années, qui retenait sa femme et sa sœur, dans la commune d'Authon, en Charente-Maritime s'est rendu au GIGN. Il refusait de se rendre en prison après une condamnation pour des faits de droits communs.
Un trentenaire armé qui retenait depuis vendredi matin quatre membres de sa famille à son domicile d'Authon-Ebeon (Charente-Maritime), s'est rendu au GIGN puis a été pris en charge par le SAMU, ont annoncé le sous-préfet de Rochefort et le procureur de Saintes, lors d'un point de presse sur place.
L'homme retenait vendredi sa femme, sa sœur et sa fille depuis 1 heure du matin, dans la commune d'Authon, située entre Saintes et Matha, en Charente-Maritime. Les gendarmes ont été alertés par la famille alors que le forcené, suicidaire et dépressif, s'était enfermé chez lui avec une arme, menaçant de se suicider.
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Le forcené s'est rendu au GIGN après avoir déposé son fusil de chasse, et la famille est saine et sauve, a annoncé le sous-préfet Jean-Paul Normand. Dans un premier temps, la gendarmerie avait indiqué que la grand-mère faisait partie des otages. Aussitôt après sa reddition, il a été pris en charge par le SAMU pour établir si son état mental est compatible avec une garde à vue, a précisé le procureur Nicolas Septe.
L'homme était convoqué par les gendarmes qui devaient le conduire en prison pour des faits de droit commun, et refusait de s'y rendre. Le parquet a ouvert une enquête pour "violence volontaire avec arme et mise en danger de la vie d'autrui". Le procureur a précisé ses motivations expliquant qu'il ne voulait pas être envoyé en prison pour purger une peine de trois mois ferme pour vol et recel, des faits commis en 2017.
Négociations ininterrompues
Quelque 70 hommes ont pris part à l'intervention, dont le GIGN arrivé sur les lieux peu avant 16 heures avec un négociateur. L'homme retenait depuis une heure du matin, dans cette petite commune de 400 habitants, à quelque 80 km au sud-est de La Rochelle, les trois femmes et la fillette qui avaient leur liberté d'action dans la maison.
Des négociations, menées dans un premier temps par deux négociateurs de la préfecture, puis par un négociateur du GIGN, n'avaient jamais été rompues, avec le trentenaire qui avait été vu avec une arme. La gendarmerie, alertée par la conjointe du forcené, était en contact permanent avec la famille.
Le groupement de gendarmerie de La Rochelle était sur place avec des unités d'intervention et le GIGN, ainsi que le SAMU et les pompiers, en tout une trentaine de véhicules. Un périmètre de sécurité avait été établi autour du domicile de cet homme, une maison de village mitoyenne dont les voisins avaient été priés de rester confinés chez eux.
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