JUSTICE - Selon les informations de LCI, d'importantes traces de sang ont été retrouvées un peu partout dans la salle de bain de Jean-Marc Reiser par les enquêteurs. De quoi mettre à mal la version du principal suspect dans la disparition de Sophie Le Tan.
Jean-Marc Reiser a toujours nié son implication dans la disparition de Sophie Le Tan, étudiante strasbourgeoise de 20 ans dont les proches sont sans nouvelle depuis le 7 septembre. Pour expliquer la présence de traces ADN de la jeune femme découvertes dans sa baignoire, il affirme aux enquêteurs qu'après l'avoir rencontrée à la faculté, il lui avait proposé de monter chez lui pour se soigner, alors qu'elle s'était blessée profondément à la main.
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Mais selon les informations de LCI, cette version est mise à mal par les récentes recherches des enquêteurs. Ils ont en effet révélé des traces de sang "en quantité importante" dans la salle du bain du principal suspect.
Le lieu du crime ?
Ces traces pouvant mesurer un demi-mètre de long ont été retrouvées un peu partout dans la pièce, et pas uniquement dans la baignoire. Selon nos informations, les outils techniques de police scientifique ont pu prouver que du sang se trouvait sur les murs, le plafond et les canalisations.
De nouvelles révélations qui laissent penser que la salle de bain de Jean-Marc Reiser pourrait avoir été la scène de crime.