TENSIONS - Des policiers qui étaient bloqués dans un embouteillage ont été violemment pris à partie par des manifestants ce samedi à Lyon.
Les images témoignent de l’extrême tension de la scène. Des policiers de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Rhône-Alpes qui se trouvaient bloqués dans un embouteillage ont été violemment pris à partie par des manifestants ce samedi à Lyon en marge de la nouvelle journée de mobilisation des Gilets jaunes.
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Alors que de nombreux individus se mettent à lancer des projectiles contre leur véhicule, l’un d’eux montant même sur le capot, les fonctionnaires parviennent à garder leur sang-froid pour sortir de la zone avant que leurs collègues n’arrivent en renfort.
Comme le montre la photo ci-dessus, les vitres du fourgon ont été totalement détruites.
Une "violence insupportable" selon Castaner
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a réagi sur Twitter, voyant dans ces faits une "violence insupportable". "Demain ils seront dans leur commissariat pour enregistrer la plainte d’une femme agressée ou sur le terrain pour porter secours à un commerçant braqué. Leur quotidien : nous protéger. Notre devoir : ne rien laisser passer", a-t-il écrit, concluant son message d'un "STOP" en lettres capitales.
Violence insupportable. Demain ils seront dans leur commissariat pour enregistrer la plainte d’une femme agressée ou sur le terrain pour porter secours à un commerçant braqué. Leur quotidien : nous protéger. Notre devoir : ne rien laisser passer. STOP ! https://t.co/yz7vSh9LNh — Christophe Castaner (@CCastaner) 16 février 2019
Le secrétaire d'Etat Laurent Nuñez a, lui, fait part de son "indéfectible soutien à nos policiers lâchement agressés, alors qu’ils étaient engagés pour nous protéger". "Je les assure de toute ma confiance et de ma solidarité", a-t-il également souligné. "Nous sommes à leurs côtés."
Indéfectible soutien à nos policiers lâchement agressés, alors qu’ils étaient engagés pour nous protéger. Je les assure de toute ma confiance et de ma solidarité. Nous sommes à leurs côtés. https://t.co/ffZh8PbD4s — Laurent Nunez (@NunezLaurent) 16 février 2019
Avec une mobilisation globalement en recul, le quatorzième "acte" des Gilets jaunes, qui a rassemblé 41.500 personnes dans toute la France selon les chiffres de l'Intérieur, a de nouveau été marqué par quelques débordements. Outre des heurts qui ont opposé forces de l'ordre et manifestants à Paris (où le philosophe académicien Alain Finkielkraut a, lui, été la cible d'injures antisémites), Bordeaux ou Toulouse notamment, trois personnes ont été blessées lors du rassemblement à Rouen après avoir été percutées par une voiture.