EN DIRECT - Attaque à la préfecture de police : les cinq gardes à vue levées dont celle de l'imam Ahmed H.

Publié le 16 octobre 2019 à 12h45, mis à jour le 17 octobre 2019 à 1h17

Source : JT 20h Semaine

HOMMAGE - Mickaël Harpon, un agent administratif de la préfecture de police de Paris, radicalisé, a tué au couteau quatre de ses collègues jeudi 3 octobre, avant d'être abattu. L'enquête se poursuit et des arrestations sont survenues dans l'entourage du tueur. Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

REMISE EN LIBERTÉ


Les cinq personnes placées en garde à vue lundi ont toutes été remises en liberté sans charges retenues contre elles, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

DEUX GARDES À VUE LEVÉES


Deux des cinq gardés à vue, qui avaient été interpellés lundi, ont été remis en liberté, apprend-on ce mercredi de source judiciaire. Parmi eux figure Ahmed H., l'imam controversé de Gonesse qui, vendredi dernier avait été écarté de la mosquée de cette commune du Val d'Oise que fréquentait Mickaël Harpon.

GARDES À VUE PROLONGÉES 


Les gardes à vue des cinq personnes interpellées lundi matin dans le cadre de l'enquête sur l'attaque perpétrée à la préfecture de police de Paris le jeudi 3 octobre ont été prolongées ce jour. 


Les gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures. 

L'IMAM AHMED HILALI PARMI LES 5 INTERPELLÉS


Ahmed Hilali, ancien imam de Sarcelles et Imam de Gonesse aux côtés d'Hassan El Houari jusqu'à vendredi, fait partie des 5 personnes interpellées dans la nuit de dimanche à lundi par la SDAT et la DGSI. 


Dans un communiqué publié ce week-end, le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy indiquait : "Pour ne prendre aucun risque sur la nature des discours qui pourraient être tenus dans la salle de prière et pour apaiser le climat délétère qui règne à l’encontre de la communauté musulmane de Gonesse, l’association musulmane de Gonesse a négocié avec Monsieur Ahmed Hilali avec qui elle est liée par un contrat de travail une rupture conventionnelle. L’imam n’assurera plus les prières quotidiennes à Gonesse et ce dès demain". 

Urgent

ARRESTATIONS


Cinq personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi dans l'entourage de Mickaël Harpon, confirme à LCI une source judiciaire. Ces arrestations et des perquisitions ont eu lieu à Gonesse, Sarcelles et Le Thillay, selon une source proche de l'enquête à l'AFP.

TÉMOIGNAGES

MALVEILLANCE


Déjà connu pour des appels malveillants, le suspect a été arrêté jeudi soir à Gap, dans les Hautes-Alpes. 

PAS DE COMMISSION D'ENQUÊTE AU SÉNAT 


Le président de la Commission des Lois Philippe Bas (LR) a écarté jeudi la création "à ce stade" d'une commission d'enquête au Sénat sur la tuerie à la préfecture de police mais a fait des propositions pour mieux détecter des signes de radicalisation.


"A ce stade, nous n'avons pas décidé de créer au Sénat une nouvelle commission d'enquête", a déclaré Philippe Bas sur BFMTV, après avoir salué "l'exercice de vérité" auquel le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'est livré lors de son audition devant la commission des Lois.


"Nous ne considérons pas qu'il soit, dans l'immédiat, indispensable de créer une commission d'enquête qui risquerait de se voir cantonner dans son travail à des questions qui ne relèveraient ni du secret de la sécurité intérieure et de la défense nationale, ni du secret de l'instruction", a expliqué le sénateur.


"Nous explorons notre espace, comme nous l'avons fait ce matin, en imposant au gouvernement de répondre à des questions pour informer les Français et la représentation nationale", a-t-il ajouté, rappelant que "la délégation parlementaire (au renseignement) va approfondir ses investigations" et que "la justice elle-même est saisie".


Les Républicains ont obtenu mardi la création à l'Assemblée nationale d'une commission d'enquête sur l'attaque.

AUDITION TERMINÉE


La séance devant la commission des lois a été levée il y a quelques minutes. L'audition du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est terminée. 

CASTANER SUR LA MANIFESTATION EN SOUTIEN À MICKAEL HARPON


"on a en face de nous des individus qui portent une parole de haine. AUjourd'hui, on ne peut pas se contenter de penser que c'est une libre expression. C'est condamnable. Ca implique de prendre un risque"


Sur la manifestation d'Hadame Traoré "Il y avait dans ce dossier une dimension juridique et une dimension politique. La dimension juridique, elle est d'analyser  la déclaration qui a été faite. En aucun cas la déclaration de l'individu ne portait sur le soutien à Mickaël Harpon, auteur de l'attaque. Sa déclaration était très administrative, très habile. L'Analyse juridique pourrait conduire à dire : "Il y a un risque d'annulation" même si la notion d'ordre public doit nous protéger de cela.  Ensuite, il y a une décision politique que j'ai prise de considérer que les propos au-delà de la manifestation étaient indignes, insupportables de l'organisateur de cette manifestation. Il était nécessaire de prendre cette décision-là". 

CASTANER SUR L'IMAM AHMED HILALI 



Interrogé sur l'imam de Gonesse, Ahmed HIlali, qui a fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français en 2015 et qui est toujours sur le territoire, imam qualifié de "radicalisé" par certains députés, Christophe Castaner répond : "C'est compliqué car il y a la focalisation sur cette personne dont je ne sais pas au moment où je vous parle s'il y a un quelconque rapport avec l'enquête dont on parle. En cela c'est compliqué. Moi je veux bien que la presse désigne des gens comme responsables, coupables et qu'ensuite on en parle en boucle. Rien n'est établi. J'ai demandé des informations sur le parcours de cette personne qui est entrée en France en 2011 avec un visa de long séjour qui valait titre de séjour et qui était valable jusqu'au 22 septembre 2012 (...) IL s'est marié. Il a eu un titre de séjour dans ce cadre là le 3 juin 2011. Ce titre  a été renouvelée ensuite du 23 octobre 2012 jusqu'au 22 octobre 2013. Il y a une rupture de vie commune. Il y a un certains nombres d'éléments qui ont été portés à connaissance de l'administration qui ont fait qu'à un moment une OQTF car il n'assumait plus les responsabilités par rapport à son enfant, OQTF qui a été suspendue, abrogée, en août 2015 car il a repris sa responsabilité. Il y a eu un renouvellement de titre. Puis il s'est remarié depuis, a eu un enfant. Et une nouvelle carte de séjour a été accordée jusqu'en décembre 2017. En 2018, il a eu un nouveau titre".


"Puis la commission a émis un avis favorable en juin 2019 pour que ce monsieur ait un titre de séjour", poursuit le ministre soulignant toutefois "l'incohérence de parcours" de cet individu. 

NUNEZ SUR LES SIGNALEMENTS 


"Je crois pas que les policiers craignent de faire les signalements en cas de leurs collègues. Ces signalements peuvent être anonymes. Je ne veux pas croire que des policiers aient peur. je pense qu'il y a une grande responsabilité chez eux. Et il y a d'ailleurs un numéro vert qui a été mis en place", souligne Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur.


Le ministre de l'Intérieur insiste par ailleurs que les policiers n'ont pas à passer par les syndicats pour faire les signalements. "Ca n'est pas le rôle des syndicats", estime le ministre.


"Six révocations ont été faites dans la police depuis 2015", rappelle par ailleurs  Christophe Castaner. 

CASTANER 


"Il reste 19 fonctionnaires qui ont fait l'objet d'un signalement. Mais il n'y a pas de signes de radicalisation. Sur les 19 nous avons fait des mutations" rappelle Christophe Castaner. 


"Je ne connais pas aujourd'hui de logiciels qui pourrait faire le criblage et faire le tri sur 5 millions de fonctionnaires", déclare le ministre de l'Intérieur. 

CASTANER 


"Si l'enquête avère qu'il y a des fautes, elles devront être corrigées, sanctionnées au niveau personnel"

CASTANER SUR LA CLÉ USB DE MICKAËL HARPON


"Ca n'est pas caractérisé à l'heure où je vous parle et ça n'est pas exclu" déclare Christophe Castaner au sujet de la liste de noms et adresses de fonctionnaires qui figureraient dans les données de la clé USB retrouvée dans le bureau de Mickaël Harpon à la préfecture de police de Paris. 

NUNEZ 


"Le système de signalement existe et nous nous attachons à son bon fonctionnement sur le territoire national". 

NUNEZ 


"On utilise la procédure disciplinaire en attendant d'avoir un texte. Quand il y a des détections de radicalisation, le cas est traité, analysé. Si la radicalisation est réelle, on utilise toutes nos possibilités, il peut y avoir la procédure disciplinaire ou la mutation" indique Laurent Nuñez. 


Sur le cas de Mickaël Harpon, le secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur insiste : "Il n'y a pas eu de signalement claire et explicite dans cette affaire. Il y a eu des échanges oraux et pas d'écrits. C'est le drame de ce dossier. Sinon, l'IGPN aurait été saisie"

CASTANER : "IL FAUT NOUS RÉARMER"


"Notre société court un risque et il nous faut nous réarmer, il faut réarmer la société", déclare Christophe Castaner au sujet du phénomène de radicalisation et de "l'hydre islamiste". 

CASTANER 


"Il y a eu des signaux qui ont été perçus comme de faible intensité", indique Christophe Castaner au sujet des signalement faits à l'été 2015 sur Mickaël Harpon qui aurait dit qu sujet des attentats de Charlie Hedbo 'C'est bien fait'. "On n'a pas considéré à ce moment-là que les éléments étaient suffisants". 

CASTANER 


"Rien n'établit qu'il y aurait une organisation collective autour de l'auteur de l'attentat", indique le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

CASTANER 


"Il y a un portefeuille qui n'a jamais dépassé une trentaine de signalements. Plutôt que de s'enfermer dans une seule disposition - la révocation-, notre administration a utilisé tous les moyens pour écarter l'agent. Sur les 40 personnes en tout, une vingtaine nous ont quitté". 

UNE TRENTAINE DE PERSONNES SUIVIES


"Actuellement sont suivies pour radicalisation ne vingtaine de personnes dans la police nationale et une dizaine dans la gendarmerie nationale",  Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur.

CASTANER : "PAS DE LA DÉLATION"


"Il ne s'agit pas de délation, mais d'information sur une personne" qui peut poser question, insiste Christophe Castaner sur les signalements. 

NUNEZ SUR LE SIGNALEMENT ORAL 


"Un signalement oral doit être pris en compte quand il est grave. Le plus important pour nous, c'est que l'information soit prise en compte et qu'elle circule au bon niveau", Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur devant la Commission des lois aux côtés de Christophe Castaner. 

CASTANER SUR LA CLÉ USB


"Nous n'avons pas d'éléments qui nous alerte sur la diffusion d'informations contenues par la clé USB du tueur" indique Christophe Castaner rappelant que la clé avait été retrouvée sur le bureau de Mickaël Harpon et non chez lui, comme l'avait indiqué la presse. 

CASTANER SUR LA CLÉ USB


"Je voudrais pointer la responsabilité morale de ceux qui propagent des rumeurs... (..)J'invite la presse à ne pas porter des rumeurs qui inquiètent inutilement. Tout ce qui est sorti dans la presse me semble éloigner de la vérité".

CASTANER  SUR LES APPELS AUX COMMISSARIATS AVEC DES CHANTS ISLAMISTES


"Plusieurs commissariats ont reçu des enregistrements qui pourraient paraître menaçants. Je mets cela au conditionnel, non pas sur le fait qu'ils ont été reçus mais sur l'interprétation des messages. Le préfet de police a immédiatement porté plainte pour qu'une enquête se déroule et pour que nous puissions comprendre cela. Je vous dirais hélas, c'est un phénomène que nous connaissons... A chaque fois qu'il y a un événement particulier, il y a ce genre d'initiatives totalement abruties qui sont réalisées. On a un service national, le CNAPR (Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation) qui travaille sur les signalements de ce type-là. Il se trouve que chaque fois qu'il y a un événement, il y a une hausse significative des appels téléphoniques et des envois de formulaires. Pour illustrer ce propos, le jeudi 3 octobre, jour de l'attaque, le CNAPR a été appelé à 11 reprises. Durant le week-end il a reçu 23 appels le samedi et le dimanche et le lundi il a reçu 40 appels. Appels que nous instruisons de la même façon de toute façon" Christophe Castaner répondant aux questions posées par Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du Loiret et vice-président de la commission des lois.

CASTANER : "EN 2003 AUCUN SIGNE"


Christophe Castaner rappelle "qu'en 2003, date à laquelle Mickaël Harpon a intégré la préfecture de police de Paris, il n'y avait aucun signe. Les signes sont apparus après".  

CASTANER SUR L'HABILITATION SECRET-DÉFENSE


"Il y a l'ensemble du ministère de l'Intérieur qui font l'objet d'une attention sur les risques de radicalisation. En 2011, il y a eu une révision de l'habilitation secret-défense. Le contexte était différent. En 2011, on décide de rallonger la durée. J'aurais fait la même chose. Le contexte était différent", explique le ministre de l'Intérieur 


"Il peut y avoir à tout moment une alerte, et une nouvelle vérification", précise Christophe Castaner. 


"Personne ne fait de lien entre la religion musulmane et le terrorisme mais cela peut arriver. j'en appelle à l'ensemble de nos acteurs de police d'être eux-mêmes acteurs du signalement", poursuit le ministre 


"Dans le cadre de l'attaque du 3 octobre, ce qui nous est remonté c'est qu'il y a eu des signes de radicalisation qui n'ont pas été remontés au bon niveau (...) Toutefois, ça ne veut pas dire s'il y a des signes qu'il y a radicalisation. Il faut une analyse de ces signes", continue Christophe Castaner. 

CASTANER 


"Il y a eu des failles qui nous ont conduit à constater ce qu'il s'est passé jeudi dernier" Christophe Castaner,  ministre de l'Intérieur, entendu par la Commission des lois au Sénat. 

CASTANER 


" Cette attaque est en soi une défaillance grave. (...) Nous devons comprendre comment un homme a pu se radicaliser au sein même du renseignement, 

juge Christophe Castaner,  ministre de l'Intérieur, entendu par la Commission des lois au Sénat. Comment empêcher que cela se reproduise ?"

"POSER DES QUESTIONS"


"Nous ne recherchons pas ici des responsabilités personnelles mais poser des questions, c'est notre responsabilités" Philippe Bas, sénateur et président de la Commission des Lois s'adressant à Christophe Castaner qui va être entendu dans quelques instants.

CASTANER DEVANT LA COMMISSION DES LOIS 


"Monsieur le ministre, la commission des lois vous auditionne suite à l'attentat terroriste survenu à la préfecture de police jeudi dernier", Philippe Bas, sénateur et président de la Commission des Lois s'adressant à Christophe Castaner qui va être entendu dans quelques instants.


"Cette audition nous a semblé indispensable (...) Les Français seront mieux éclairés après je l'espère sur les circonstances de cette attaque, sur les éventuels dysfonctionnements et les leçons à en tirer". 

CASTANER ATTENDU POUR ÊTRE ENTENDU 



Le ministre de l'Intérieur va être entendu dès 9 heures ce jeudi par la Commission des lois. 

Cette audition portera :

- sur les conditions ayant permis le déroulement d’une attaque criminelle au sein de la préfecture de police,

- sur les éléments relatifs à la radicalisation de l’auteur de cette attaque,

- sur les signes qui auraient pu faire apparaître cette radicalisation dans le cadre professionnel, et sur les conséquences qui en ont été tirées,

- sur les mesures administratives prises ou envisagées à l’égard des individus qui ont contribué à cette radicalisation,

- sur la nature, l’objet et le calendrier des missions d’inspection décidées par les pouvoirs publics, 

- et plus généralement sur les dispositions prises par le Gouvernement, à la lumière notamment des travaux de contrôle parlementaire déjà réalisés, relatifs à la détection des agents radicalisés dans les administrations et aux mesures de protection des services publics contre les risques que représentent ces agents.


"L’audition ne portera ni sur le champ des investigations conduites par le procureur national antiterroriste, qui relèvent de la seule autorité judiciaire, ni sur les faits et décisions relevant du secret de la défense nationale et du secret des procédures et méthodes des services spécialisés de renseignement, dont le contrôle par le Parlement est exercé de manière approfondie par la Délégation parlementaire au renseignement, habilitée par une loi organique à connaître de ces informations classifiées", précise le Sénat dans un communiqué. 

Hassan El houari, Imam principal de la mosquée de GonesseSource : TF1 Info

IMPOSSIBLE QU'Il SE SOIT RADICALISÉ CHEZ NOUS 


"J’étais très surpris depuis jeudi de toutes les informations qui ont été diffusées. Je confirme qu’il n’est pas possible que Mickael Harpon se soit radicalisé chez nous. C’est moi qui tiens le prêche du vendredi. Tous mes prêches sont enregistrés et publiés", déclare ce jeudi matin Hassan El Houari, Imam principal de la mosquée de Gonesse sur le plateau de La matinale de  LCI. 

UN "REGARD VIDE ET DÉTERMINÉ"


Le gardien de la paix qui a tiré à 2 reprises sur l'assaillant de la Préfecture a décrit "un regard vide et déterminé". Lors de son audition, il a indiqué que Mickaël Harpon avait "l'air possédé".  

INFO TF1/LCI


Selon nos informations, une centaine de personnes ont été entendues par les enquêteurs de la brigade criminelle avec l'aide d'autres services tels que la brigade de répression du banditisme.

GONESSE


Un ex-candidat aux européennes appelait à un rassemblement devant le domicile du tueur de la préfecture de police.

CASTANER


Le ministre de l'Intérieur a annoncé que la manifestation de soutien à Mickaël Harpon prévue demain à Gonesse allait être interdite par la préfecture du Val-d'Oise. 

PÉCHENARD

PÉCHENARD

PÉCHENARD

PÉCHENARD

PÉCHENARD

PÉCHENARD


Frédéric Péchenard, ancien directeur général de la police nationale et vice-président LR de la région Ile-de-France, est l'invité de LCI ce matin.

FAUVERGUE


Invité de LCI ce matin, l'ancien patron du RAID et actuel député La République en marche Jean-Michel Fauvergue est revenu sur l'attaque à la préfecture de police de Paris. A propos de la clé USB retrouvée dans le bureau de Mickaël Harpon contenant des vidéos de propagande de l'Etat islamique et les coordonnées de plusieurs de ses collègues, il a déclaré : "Avant de m’inquiéter j’attendrais les résultats de ces investigations. Donc attendons de voir ce qu’il y avait dans cette clé USB."

"Je crains que ce soit la double peine : d’un côté un assassin au cœur même du service qui tue, et de l’autre un espion de la radicalisation qui va divulguer des informations. Mais essayons de garder notre calme" a-t-il ajouté.

A propos de la quarantaine de policiers radicalisés identifiés dans la police mais toujours en poste, Jean-Michel Fauvergue s'est interrogé. "A-t-on les moyens administratifs de les sortir de la fonction publique ? C’est difficile. Il faut s’organiser, et dans l’avenir il faut s’organiser pour que ça soit fait plus vite."

Enfin, selon lui Christophe Castaner n'a pas fauté et ne doit pas démissionner. "Il y a eu des fautes à l’intérieur d’un service, il n’y a pas de faute personnelle du ministre de l’Intérieur."

Fauvergue sur LCI : "Avant de m'inquiéter, j'attendrais les résultats des investigations" de la clé USBSource : TF1 Info

ENQUÊTE

Meurtres à la préfecture de police de Paris : que contient la fameuse clé USB ?Source : JT 20h Semaine

HOMMAGE

Hommage aux policiers tués à la préfecture de police de Paris : les temps forts de la cérémonieSource : JT 20h Semaine

CE QUE L'ON RETIENT DE L'AUDITION

- Devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, Christophe Castaner s'est défendu à propos de ses premières déclarations polémiques, dans les minutes qui ont suivi l'attaque, sur le profil du tueur. "Qu'ai-je dit ? La vérité des éléments qui étaient connus au moment où je m'exprimais", a-t-il indiqué, rappelant que la radicalisation de l'individu n'avait été confirmée que par la suite.

- Le ministre de l'Intérieur acte une "défaillance grave" dans le processus de signalement qui aurait dû être fait à la préfecture de police. "J'ai donné l'instruction que chaque alerte fasse l'objet d'un signalement", a-t-il assuré.

- "Ma responsabilité est d'être, dans ces moments de tempête, à la tête de ces hommes et de ces femmes", a également déclaré Christophe Castaner, estimant aussi que son rôle était de "protéger" les agents de la préfecture de police

IMAM

VIDEO - Interrogé à propos de l'imam radicalisé de Gonesse avec lequel Mickael Harpon aurait été en contact, Christophe Castaner "ne confirme rien" des informations à son sujet parues dans la presse. En revanche, il donne des éléments sur le parcours de cet imam. "Il a été admis en France le 11 décembre 2014. Début 2015, il a fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), qui n'a pas été exécutée, je ne sais pas pourquoi", indique le ministre.

"Ce que je peux dire c'est [...] qu'il a été décidé de lui attribuer un titre valable parce qu'il a un enfant et qu'il s'est marié. Ce titre est valable jusqu'en avril 2020."

Christophe Castaner ajoute qu'il ne fait "aucun lien" entre cet imam et l'affaire de l'attaque de la préfecture de police

Christophe Castaner à propos de l'imam radicalisé de GonesseSource : TF1 Info

CASTANER

VIDEO - "J'ai dit la vérité", répond Christophe Castaner à Eric Ciotti

Christophe Castaner : "J'ai dit la vérité"Source : TF1 Info

LR 

"Regrettez-vous d'avoir parlé trop vite ?" demande le député LR Eric Ciotti à Christophe Castaner, critiqué pour ses propos tenus juste après l'attaque de la préfecture de police.

"Qu'ai-je dit ? La vérité des éléments qui étaient connus au moment où je m'exprimais", répond Christophe Castaner. "Ensuite, des enquêtes peuvent faire apparaître des faits différents, c'est le cas ici. Je n'ai jamais dit que le risque terroriste était écarté. Le problème n'est pas ce que je dis, mais de savoir comment l'auteur de l'acte est passé entre les mailles du filet"

"Ma responsabilité est d'être, dans ces moments de tempête, à la tête de ces hommes et de ces femmes", ajoute le ministre, qui estime que sa mission est "de passer beaucoup plus de temps à écouter les proches des victimes qu'à écouter [Eric Ciotti] sur les plateaux télé"

CASTANER

"Tous les fonctionnaires sont soumis à une procédure d'habilitation [...] A la préfecture de police, l'habilitation est délivrée par la DRPP" (Direction du renseignement de la préfecture de police), indique Christophe Castaner.

Un certain nombre d'anomalies auraient été constatées" et ce constat a abouti à un "protocole signé en février 2019 qui intégrait les protocoles de la DGSI en matière d'habilitation"


Interrogé sur la question de la radicalisation au sein des forces de l'ordre, il a évoqué "une quarantaine d'individus radicalisés au sein de la police, et suivis par une cellule spécifique au sein de la DGPN".


"Pour tous les cas où le risque de radicalisation a été caractérisé de façon suffisante, ces agents ont été écartés", a-t-il affirmé. "La moitié sont partis. Il reste 19 ou 20 cas qui sont suivis attentivement, sur lesquels les signaux sont des signaux faibles qui ne caractérisent aucune anomalie pénale mais font l'objet d'une attention particulière", a-t-il ajouté. 


Son secrétaire d'Etat Laurent Nuñez a précisé que cette vingtaine de personnes "ne sont pas des individus radicalisés". "Ce sont des individus qui ont présenté un signe qui n'est pas caractéristique d'une radicalisation mais suscite une pression particulière", a-t-il souligné.

INFO TF1/LCI

Selon nos informations, 160 enquêteurs travaillent actuellement sur l'exploitation des données informatiques contenues dans la clé USB de l'assaillant. Ils ont mis en place un logiciel de tri afin de répartir les tâches entre tous ces fonctionnaires, dont une centaine d'agents de la brigade criminelle

ENQUETE

Christophe Castaner : "D'après les informations dont nous disposons, nous n'avons connaissance que d'un signalement informel en 2015. A l'heure où je vous parle, il n'y a aucune trace écrite de ce signalement. Si c'est le cas, c'est un dysfonctionnement sérieux".

"J'ai donné l'instruction que chaque alerte fasse l'objet d'un signalement"

"C'est une défaillance grave qui ne doit pas se reproduire"

DIRECT


Si vous ne pouvez pas suivre l'audition en tête de ce live, cliquez sur le lien ici.

ENQUETE

"Il nous est impossible de faire état devant vous d'informations classifiées", prévient Christophe Castaner.

"Au moment des faits, nous avons tenu à nous rendre sur place. Je sais que certains de mes propos [tenus alors] ont été commentés. J'ai rencontré la hiérarchie des victimes, tous ont mis en avant le comportement apparemment normal de l'agresseur. Dans les heures qui ont suivi, l'enquête a pu avancer, notamment des échanges entre l'assaillant et son épouse[...]"

CASTANER

Début de l'audition de Christophe Castaner et de son secrétaire d'Etat Laurent Nunez devant la commission des lois. "La collègue blessée [lors de l'attaque] est sortie de l'hôpital, elle est en convalescence mais elle va bien", annonce le ministre de l'Intérieur

CASTANER

CEREMONIE

VIDEO - Pourquoi des policiers n'ont-ils pas pu assister à la cérémonie, mardi matin ?

Attaque à la préfecture de police de Paris :pourquoi des policiers n'ont pu assister à la cérémonieSource : TF1 Info

CASTANER

Christophe Castaner sera auditionné à 17h30 par la commission des lois de l'Assemblée nationale. Il sera notamment question des conditions qui ont permis qu'une telle attaque survienne, du profil de l'assaillant, de la question de la détection des individus à risques, et des mesures prises par le gouvernement depuis l'attaque de la préfecture de police.

Le principe de séparation des pouvoirs interdit à la commission de porter sur les champs de l'investigation conduite par le parquet. En outre, plusieurs aspects relevant de la défense nationale ne pourront être abordés

PHILIPPE

Edouard Philippe à l'Assemblée nationale : "Nous avons tous intérêt, la France a intérêt à ce que la vérité des faits soit connue et assumée".

"J'ai demandé vendredi à ce qu'une revue soit engagée dans l'ensemble des services de renseignement pour vérifier, individu par individu, que des signaux faibles n'ont pas [échappé à la vigilance]

HOMMAGE


Les images de l'hommage rendu ce mardi matin aux quatre fonctionnaires tués cinq jours plus tôt lors de l'attaque de la préfecture de police :

Les images de l'hommage aux quatre fonctionnaires tuésSource : TF1 Info

HOMMAGE


"Face au terrorisme islamiste, nous mènerons un combat sans relâche", promet Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron : "Face au terrorisme islamiste, nous mènerons le combat sans relâche"Source : TF1 Info

VIDÉO - La légion d'honneur remise aux quatre policiers tués à titre posthume

Préfecture de police : la Légion d'honneur remise à titre posthume aux quatre victimesSource : TF1 Info

MACRON


"L'Etat se doit d'être exemplaire. De mieux former chacun pour ainsi agir. C'est un changement profond dans l'Etat, dans le pays, consistant à retrouver la sève des valeurs républicains. (...) Ne pas nous habituer, jamais. Trop souvent nous avons parlé, pris des lois et sommes revenus au quotidien. Comme si le quotidien ne pouvait être rejoint par le pire."

"Faisons bloc sans relâche contre l'islamisme, ses idéologies qui ne reconnaissent ni nos lois, nos droits, notre façon de vivre" a ajouté Emmanuel Macron, qui a dit également vouloir "rassembler tous les Français quelles que soient leurs confessions, leurs convictions". 

"Nous mènerons toujours le combat, et à la fin nous l'emporterons car nous avons cette force d'âme. Nous le faisons pour nos morts, nous le faisons pour nos enfants, nous le faisons au nom de la nation."

MACRON


"Ce n'est en aucun cas un combat contre une religion mais bien contre son dévoiement et ce qui conduit au terrorisme. Attaquer la racine, le terreau sur lequel prospère le terrorisme islamiste est tout aussi vital. (..) C'est un travail de longue haleine, toujours trop lent. Mais nécessaire, dont nous ne céderons rien, bien au contraire."

"Les institutions seules n'y suffiront pas. L'administration seule et les services de l'Etat ne sauraient venir à bout de l'hydre islamiste. C'est la nation toute entière qui doit se mobiliser, agir. Nous n'en viendront à bout que si notre pays se lève pour lutter contre cet islamisme souterrain, qui corrompt les enfants de France. Une société de vigilance, voilà ce qu'il convient de construire. La vigilance, et non le soupçon." 

MACRON


"Face au terrorisme islamiste, nous mènerons le combat sans relâche. 59 attentats ont été déjoués grâce à vous depuis maintenant six ans. Et ce drame n'érode en rien la confiance que j'ai en vous, que la nation place en votre professionnalisme, votre engagement."

MACRON


"Je suis venu parmi vous pour m'incliner devant le sacrifice de vos collègues. (...) Je suis venu parmi vous pour vous assurer que la lumière sera faite, les interrogations levées, les responsabilités établies. La justice passera comme il se doit. Je suis venu parmi vous enfin pour que nous regardions la vérité implacable et en tirions toutes les leçons, pour prendre l'engagement devant vous au nom de l'Etat que de telles dérives se reproduisent. Vos collègues sont tombés sous les coups d'un islam" de dérives. 

MACRON


"Je m'incline au nom de toute la nation devant la douleur des familles et des proches de ceux qui sont tombés" continue le chef de l'Etat, évoquant les maris, femmes, enfants des victimes. "La République sera toujours à vos côtés. Elle l'est dans cette épreuve, elle le sera dans la durée, je m'y engage."

"Je n'oublierai jamais les heures passées à vos côtés jeudi après-midi, quelques heures après le drame" ajoute le Président, évoquant notamment les "remords" et "la solidarité" des membres de la préfecture de police de Paris.

MACRON


"Sept minutes ont suffi pour arracher la vie à quatre des vôtres. Et le tribut aurait été plus lourd encore si un gardien de la paix stagiaire ayant rejoint le métier depuis six jours n'avait fait preuve d'une maîtrise et d'un courage hors norme en neutralisant l'assaillant."

MACRON


Emmanuel Macron prononce un discours en hommage aux quatre victimes de Mickaël Harpon. "Sept minutes. Sept minutes ont suffi à plonger la préfecture de police de Paris dans l'un des drames les plus douloureux de son histoire. Et la France dans la stupeur et l'incompréhension." 

MACRON


Le président de la République s'entretient avec les familles des policiers tués, avant de prononcer un discours.

MACRON


Le président de la République Emmanuel Macron fait son entrée, accompagné du Premier ministre Edouard Philippe.

LÉGION D'HONNEUR


Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner vient de remettre les insignes de chevalier de la légion d'honneur aux quatre victimes à titre posthume.

LÉGION D'HONNEUR


Les cercueils des quatre policiers tués ont fait leur entrée dans la cour de la préfecture de police, recouverts de drapeaux tricolores.

CASTANER


Le ministre de l'Intérieur dirige la première partie de cette cérémonie. La Marseillaise a retenti à son entrée dans la cour de la préfecture de police. Il a ensuite passé en revue les troupes, et doit désormais remettre la légion d'honneur à titre posthume aux quatre policiers tués.

MACRON


Le chef de l'Etat prononcera un discours inspiré du "Clemenceau de 1917".

CASTANER ET NUNEZ


Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d'Etat Laurent Nuñez ont répondu avec "précision" à toutes les questions lors de leur audition devant la délégation parlementaire au renseignement, a indiqué son président Christian Cambon.

Si vous n'arrivez pas à suivre le direct vidéo de l'audition de Christophe Castaner en tête de cet article, cliquez ici.

PROTOCOLE


Tous les collègues des quatre personnes tuées ne peuvent pas assister à la cérémonie d'hommage qui va débuter à la préfecture de police de Paris. En effet, pour préserver leur identité, il faudrait qu'ils portent une cagoule ou quelque chose pour masquer leur visage. Or, le protocole ne le permet pas.

QUI SONT LES VICTIMES ? 

CLÉ USB


Selon les information de LCI, la clé USB contenant des images de propagande de l'Etat islamique et des coordonnées de policiers n'a pas été retrouvée au domicile de Mickaël Harpon, mais dans son bureau.

ENQUÊTE PARLEMENTAIRE


Une commission d'enquête sera mise en place à Assemblée nationale "dès la semaine prochaine", annonce le président de l'hémicycle, Richard Ferrand. "Je vais répondre à Christian Jacob qui portera sa demande au nom de son groupe évidemment favorablement puisque chacun a un droit de tirage" pour la création d'une commission d'enquête une fois par session, a-t-il indiqué sur Cnews. Cette commission se mettra en place "dans la foulée, c'est-à-dire dès la semaine prochaine", a précisé le président de l'Assemblée.

NDIAYE


La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a déclaré ce matin sur France 2 que "s'il y a eu des choses qui auraient dû être faites qui ne l'ont pas été et qui ont amené à la situation qu'on connaît aujourd'hui, évidemment il faudra des sanctions".

RETAILLEAU


Le sénateur de Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau a réagi à l'attentat de la préfecture de police de Paris.

CLÉ USB


Une clé USB retrouvée dans le bureau de Mickaël Harpon par les enquêteurs contiendrait des vidéos de l'Etat islamique et les coordonnées de plusieurs de ses collègues. 

INQUIÉTUDES


Cinq jours après la tuerie de la préfecture de police de Paris, les enquêteurs poursuivent leurs investigations et leurs découvertes. L’une d’elle est inquiétante. Il s’agit d’une clé USB, qui, selon plusieurs sources, contient des vidéos de l’Etat islamique et des données personnelles de collègues de Mickaël Harpon. 

SURVEILLANCE

HOMMAGE AUX VICTIMES


Après la première audition du jour du ministre de l'Intérieur, un hommage sera rendu dans la matinée aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police tués jeudi. Accompagné du Premier ministre Edouard Philippe et des ministres de la Justice Nicole Belloubet et des Armées Florence Parly, Emmanuel Macron prononcera un discours à 11H dans la cour de la préfecture, là même où Mickaël Harpon a été abattu. Auparavant, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner remettra la Légion d'honneur, à titre posthume, aux quatre victimes, dont une femme. Le policier stagiaire qui a tué l'assaillant de 45 ans sera également décoré mais  à une date ultérieure.

CASTANER AUDITIONNÉ


Double audition pour le ministre de l'Intérieur ce mardi : Christophe Castaner sera d'abord entendu à 9H à huis clos par la délégation parlementaire au renseignement à l'Assemblée nationale, puis, dans l'après-midi, par la commission des lois, cette fois devant la presse. La commission des lois du Sénat l'interrogera quant à elle jeudi.

POINT SUR L'ENQUÊTE

EXPLICATIONS


L'agent administratif de la préfecture de police qui a tué quatre de ses collègues était habilité secret défense. Qui sont les agents habilités ? Comment sont-ils autorisés à accéder aux documents classifiés ? Comment sont organisés les contrôles ? 

INQUIÉTUDES


Selon nos informations, une clé USB a été retrouvée à l'appartement de Mickaël Harpon. Celle-ci cristallise l'attention des enquêteurs.


Selon plusieurs de nos confrères, celle-ci contiendrait des vidéos de propagandes de l'organisation terroriste, Daech, ainsi que les coordonnées de nombreux des collègues de Mickaël Harpon.


Pour le moment, LCI n'est pas en mesure de confirmer le contenu de cette clé USB.

Info tf1/lci

AUDITION


Christophe Castaner sera auditionné par la Commission des lois de l'Assemblée nationale mardi à 17h30.

PROGRAMME


Mardi 8 octobre, Emmanuel Macron présidera en présence d'Edouard Philippe, Christophe Castaner, Nicole Belloubet, Florence Parly, et Laurent Nunez une cérémonie d'hommage aux victimes de cette attaque.


Tout d'abord, Christophe Castaner remettra aux quatre victimes de l'attaque la Légion d'honneur, à titre posthume. 


Ensuite, le président de la République prononcera un discours à la préfecture de police.


A l’issue de la cérémonie, le chef de l'État s’entretiendra en privé avec les familles des victimes.

LÉGION D'HONNEUR


Le policier stagiaire qui a tué Michaël Harpon jeudi à la Préfecture de police se verra bientôt décerner la Légion d'honneur, a indiqué lundi l'Elysée.

   

Âgé de 24 ans, ce gardien de la paix, qui reste anonyme, a demandé que cette décoration lui soit remise "à une date ultérieure" et non mardi, jour de la cérémonie d'hommage aux quatre victimes de l'attaque qui sera présidée par Emmanuel Macron.


Le jeune homme n'était présent à la Préfecture que depuis six jours, quand il s'est retrouvé jeudi à la mi-journée dans la cour face à Mickaël H., qui venait de poignarder quatre collègues dans les locaux. Après plusieurs sommations pour lui demander de se rendre, et voyant qu'il courait dans sa direction en pointant son couteau, il a tiré à deux reprises et l'a tué.

LE PEN


Comme une bonne partie de la droite et de l'extrême droite, Marine Le Pen réclame la démission du ministre de l"Intérieur. "Christophe Castaner devrait tirer les conséquences de cette tragédie dont il est politiquement responsable", a estimé la présidente du Rassemblement national lors d'une conférence de presse à l'occasion du débat sur l'immigration à l'Assemblée. "Nous sommes dans le déni d'Etat et le mensonge d'Etat"

PÉCRESSE


Valérie Pécresse, présidente de la région  Île-de-France, a souhaité lundi, après l'attaque à la préfecture de police de Paris, que la radicalisation soit considérée comme une "incompatibilité  professionnelle" susceptible de déclencher un licenciement. Interrogée sur Europe 1, elle estime que le fait d'être "un radicalisé islamiste (...), qui pense que la loi religieuse est au-dessus de la loi républicaine (...), ne doit pas être compatible avec l'exercice de certaines fonctions".

RÉACTION


Le Conseil français du culte musulman (CFCM)  s'est à nouveau engagé à "œuvrer aux côtés des responsables de lieux de culte" pour "prévenir toute forme de radicalisation", a-t-il affirmé lundi après la tuerie survenue jeudi à la préfecture de police de Paris. 


"Le CFCM dénonce ces actes criminels, commis prétendument au nom de  l'Islam, qui sont inacceptables et insupportables", écrit dans un communiqué Dalil Boubakeur, président par intérim de cette institution.

SIGNALEMENTS AUTOMATIQUES


Eric Diard, député Les Républicains des Bouches-du-Rhône, co-auteur d'un rapport sur la radicalisation dans le service public est revenu pour LCI sur le principe des "signalements automatiques", voulu par Edouard Philippe.


Selon lui, il y a eu "une faille béante" dans la gestion du cas Mickaël H. à partir du moment où "il a quasiment fait l'apologie d'un attentat terroriste". "On était dans un signal très fort (...) il fallait le consigner, lui retirer l'habilitation secret défense et le changer de poste", a estimé le député.

Eric Diard s'est exprimé sur le principe des signalements automatiques pour radicalisationSource : Sujet TF1 Info

ÉLÉMENT


Selon les informations du Point, confirmées à TF1, l'épouse du tueur avait bien envoyé un SMS à une collègue de son mari le matin du drame, "pour l'avertir qu'il n'allait pas bien". Cette collègue aurait alors répondu qu'elle ne l'avait pas vu depuis longtemps.

SÉNAT


Selon un communiqué du Sénat diffusé ce lundi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sera entendu jeudi par la commission des Lois du Sénat, une semaine  après l'attaque qui a fait quatre morts à la préfecture de police. La commission, présidée par le sénateur LR Philippe Bas, s'intéressera aux "conditions ayant permis le déroulement" de cette attaque, aux "éléments relatifs à la radicalisation de (son) auteur" et aux "signes qui auraient pu faire apparaître cette radicalisation dans le cadre professionnel".

LEGENDRE


Interrogé sur LCI ce lundi matin concernant la tuerie survenue jeudi à la préfecture de police de Paris, le patron des députes LREM Gilles Legendre a condamné les réactions de l'opposition de droite, qu'il a accusé d'être "dans la pure instrumentalisation politique".

CASTANER


Par ailleurs, Castaner a indiqué vouloir un "signalement formel, automatique", à chaque alerte. "Je ne peux pas vous garantir qu’il n’a pas utilisé ses accès pour avoir accès à des informations. Pour l’instant, rien ne l’indique, mais ses données ont été saisies dans le cadre de l’enquête judiciaire. Rien ne permet de présumer une cellule organisée" a ajouté le ministre de l'Intérieur.

CASTANER


Invité du Grand Entretien de la Matinale de France Inter ce lundi matin, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est revenu sur le drame survenu jeudi à la préfecture de police de Paris. Selon lui, il s'agit d'un "dysfonctionnement d'Etat", mais pas un "scandale d'Etat".

ENQUÊTE 


Après trois jours de garde à vue, l'épouse de Mickaël H a été remise en liberté dimanche, sans être poursuivie à ce stade. Les précisions de notre journaliste.  

Attaque à la préfecture de police : l'épouse de Mickaël H. remise en libertéSource : TF1 Info

CASTANER 


Alors qu'il doit être auditionné mardi par la commission parlementaire au renseignement sur les "dysfonctionnements" dont il a fait état dimanche sur TF1 quant à la surveillance de Mickaël H., le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sera l'invité de France Inter ce lundi matin, à 8H20.

RADICALISATION


Selon un rapport de service de la préfecture de police de Paris révélé par France Inter, Mickaël H. n’avait pas présenté de comportement jugé "réellement préoccupant" depuis 2013, date de sa dernière habilitation secret-défense.

PROFIL

Dans la même note, il est fait état du fait que Mickaël H. était un employé "bien noté". Il avait fait part, en février 2019, de "frustrations" liées à son handicap, lui qui souffrait de troubles auditifs, qui semblait freiner sa carrière. De quoi le motiver à demander certaines formations, qui n'avaient pas toutes étaient satisfaites.


"Si une difficulté particulière était apparue, depuis 2015, avec le comportement de M. Harpon, je ne doute pas du fait qu'elle aurait été portée facilement à la connaissance de la hiérarchie pour prise en compte. Il n'en a rien été", conclut Françoise Bilancini.

PROFIL

Selon une note de la patronne du service de renseignement de la préfecture, destinée au ministre de l'Intérieur et publiée par France Inter et authentifiée par l'AFP, Mickaël H. n'a pas eu, en dehors de ses déclarations où il avait dit "C'est bien fait" à propos de l'attentat de Charlie Hebdo, de comportement préoccupant qui aurait pu amener à lui retirer son habilitation secre défense.


"J'ai moi-même côtoyé Mickaël H." sans constater la moindre difficulté relationnelle ou professionnelle [...] aucune difficulté notable le concernant ne m'avait été signalée", a poursuivi Françoise Bilancini, alors qu'il avait été fait état de refus de la part de l'agent de serrer la main des femmes de son service.


Les agents en charge de détecter les signes de radicalisation avaient par ailleurs régulièrement pris des nouvelles du comportement de l'informaticien auprès de ses collègues et de son chef, pour qui il n'y avait, relève l'AFP, "aucun souci avec" lui.

GARDE À VUE LEVÉE


La garde à vue de la femme de Mickaël H. à été levée ce soir, a-t-on appris d'une source judiciaire. Elle a été remise en liberté. Elle avait été placée en garde à vue après que les enquêteurs avaient vu qu'elle avait échangé 33 SMS avec son mari le matin du drame. Des échanges dont l'analyse n'ont pas permis aux policiers de relever le moindre élément laissant entendre qu'elle aurait incité son mari à passer à l'acte. Au contraire, selon les informations du Parisien, elle aurait cru que Mickaël H. voulait mettre fin à ses jours.

CASTANER

Christophe Castaner sera auditionné mardi 8 octobre par la délégation parlementaire au renseignement, suite a annoncé son président Christian Cambon à l'AFP. 


"On va essayer de trouver quels sont les dysfonctionnements", a indiqué ce dernier, qui a d'ores et déjà prévenu qu'aucun commentaire ne serait fait des réponses de Christophe Castaner. "Il y a une chaîne de questions intéressantes qui sont : l'habilitation, l'identification des membres qui se sont radicalisés, la sécurité et surtout la question de savoir quels éléments cet agent de maintenance informatique a pu se procurer". Car "il peut les utiliser, les transmettre", a-t-il souligné.


La question de l'habilitation, par exemple, sera également posée, pour déterminer s'il y a une véritable évaluation ou un simple coup de tampon.

BUZYN


Agnès Buzyn a estimé qu'une démission de Christophe Castaner, demandée par certains élus de l'opposition, n'était pas nécessaire.  


"C'est toujours très facile de demander la démission de quelqu'un", a assuré la ministre de la Santé, indiquant que, selon elle, ce qui "compte pour tous les Français c’est de savoir où ont eu lieu les failles". 

PEU DE "SIGNAUX D'ALERTE" DANS LES HÔPITAUX


Interrogée sur les services publics face à la radicalisation sur LCI, Agnès Buzyn a assuré que le "repérage" de tels comportements se fait dans tous les services publics, et notamment la fonction publique hospitalière. La ministre de la Santé a indiqué que pour le moment "nous n'avons pas énormément de signaux d’alerte pour le moment". 


"La surveillance et la vigilance doivent être extrêmes et nous avons les moyens d’agir."

NUNEZ


Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur répond à la question de la nature des informations auxquelles Mickael H. a pu avoir accès : "Nous ne le savons pas encore. Il y en a certaines, c'est impossible : l'affaire Abaoud, par exemple, c'est totalement impossible. Il faudra très vite qu'on éclaircisse ce point. A ce stade, on ne peut pas parler de l'existence d'une cellule." 

NUNEZ


Laurent Nunez, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur sur BFM TV,  a également réagi aux appels à la démission venus de l'opposition : "Tout ce que nous avons fait depuis l'élection du président Macron est de renforcer ce qui a été fait en matière de terrorisme. (...) Nous agissons au quotidien pour déjouer les attentats et c'est notre priorité. Sur cette affaire, on nous donne les leçons. (...) Il n'est pas question de démissionner à ce stade. (...) S'il y a eu des dysfonctionnement, il y aura des sanctions", conclue celui qui était le N°2 de la préfecture de police de Paris en 2015.

CASTANER 


Le ministre de l'Intérieur va-t-il démissionner? 

"Non, la question ne se pose pas", répond Christophe Castaner sur TF1. 

CASTANER 


"J'ai échangé le jeudi après-midi avec la hiérarchie et certains collègues. On m'a dit ce qui était dans son rapport administratif. Il n'y avait rien. Sa notation s'améliorait d'ailleurs. Aucun signe n'était apparu dans le dossier administratif de l'individu laissant penser qu'il s'était radicalisé", Christophe Castaner au JT de TF1. 

CASTANER 


"C'est un employé de la préfecture de police depuis 2003. Il sort entre midi et deux pour commettre l'irréparable", Christophe Castaner au JT de TF1. 

CASTANER 


"Cet homme ne s'est pas caché d'être musulman. Mais ce n'est pas parce que l'on est musulman que l'on est terroriste. Ses collègues savaient qu'il était musulman", Christophe Castaner au JT de TF1. 

CASTANER 


"Dans le cas présent, il y a eu un dysfonctionnement (...). S'il y a eu des fautes, nous les corrigerons. Et s'il y a eu des erreurs d'appréciation, il faudra les sanctionner, c'est indispensable", déclare Christophe Castaner au JT de TF1. 

CASTANER


"Dans son dossier administratif, aucun élément sur la radicalisation de Mickaël H. n'apparaît. Il était plutôt bien noté", Christophe Castaner au JT de TF1. 


"Ce qui compte c'est de comprendre. Après les révélations dans la presse, j'ai demandé des explications à la préfecture de police (...) Effectivement, certains des collègues de Mickaël H. auraient fait état en juillet 2015 d'altercations après les attentats de Charlie Hebdo. Mais ces collègues ont décidé de ne pas faire de signalement". 

CASTANER 


"Evidemment il y a eu des failles, car trois hommes et une femme sont décédés", Christophe Castaner au JT de TF1. 

CASTANER 


Christophe Castaner, ministre de l'intérieur, est l'invité ce dimanche du journal télévisé de 13 heures de TF1. Il va répondre aux nombreuses questions qui se posent après l'attaque perpétrée jeudi dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris, au cours de laquelle cinq personnes dont l'assaillant sont décédées. 

REACTION 


Invité du Grand Jury, ce dimanche, Eric Woerth le député LR de l'Oise, dénonce " un scandale d'État". 

CASTANER ENTENDU DANS LES PROCHAINS JOURS


"Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner répondra dans les prochains jours aux questions de la Délégation parlementaire au renseignement", indique une source à LCI. 


"Dans le respect de l’enquête en cours, cette audition visera à faire la lumière sur d’éventuels dysfonctionnements au sein du service de renseignement concerné",  avait indiqué un peu plus tôt ce dimanche la délégation dans un communiqué. 


Cette délégation est composée de 8 députés et sénateurs, tous habilités "Secret Défense" et leurs auditions s'effectuent à huis clos.


Cette audition fait suite à l'attaque perpétrée dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris le jeudi 3 octobre entre 12h51 et 13 heures par Mickaël H., un informaticien de la DRPP. Avant d'être abattu, cet individu radicalisé avait tué quatre membres du personnel de la PP. 

ELLE VEUT ENTENDRE CHRISTOPHE CASTANER

 

La Délégation parlementaire au renseignement (DPR), que préside Christian Cambon (Les Républicains - Val-de-Marne), sénateur, président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, a demandé à auditionner le ministre de l’intérieur Christophe Castaner sur l’attaque à la préfecture de police de Paris. "Dans le respect de l’enquête en cours, cette audition visera à faire la lumière sur d’éventuels dysfonctionnements au sein du service de renseignement concerné", précise-t-elle dans un communiqué. 

 

La Délégation parlementaire au renseignement est commune au Sénat et à l’Assemblée nationale. Elle est composée de quatre députés et de quatre sénateurs, et exerce le contrôle parlementaire de l'action du Gouvernement en matière de renseignement et évalue la politique publique en ce domaine. Ses travaux sont couverts par le secret de la défense nationale.

Lire le dernier rapport d’activité de la DPR

QUESTIONNEMENTS 


Pourquoi l'assaillant n'a-t-il pas été arrêté dès son entrée dans le bâtiment alors qu'il était armé ? Comment sa radicalisation a-t-elle pu échapper à la surveillance ? A quels éléments sensibles avait-il accès dans le cadre de son travail pour la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) ? Autant de questions qui restent aujourd'hui en suspens. On fait le point.

AUDIT DU RENSEIGNEMENT 


Annoncée par Edouard Philippe dans une interview au JDD (voir ci-dessous), la saisine de l'inspection des services de renseignement (ISR) pour une double mission d'audit est précisée par un communiqué de Matignon. "La première mission consistera à vérifier si, au cours des années que l’auteur des faits a passées à la DRPP, en particulier celles qui auraient été concernées par un processus de radicalisation, les outils et procédures de détection et de signalement étaient en place, s’ils ont été convenablement mis en œuvre au regard des éléments perceptibles de cette radicalisation, et s’ils ont donné lieu à des réactions appropriées", indique le texte.


"La seconde mission portera sur l’ensemble des services de renseignement spécialement impliqués dans la lutte contre le terrorisme. Toute situation individuelle le justifiant devra donner lieu à réévaluation. L’ISR supervisera ce processus, vérifiera les outils et les procédures de détection, de signalement et de traitement. Sous réserve des exigences de la protection du secret de la défense nationale, les conclusions de cette mission, et les décisions qui seront prises sur leur base, seront rendues publiques", poursuit Matignon, faisant savoir que les conclusions de ces missions sont attendues pour la fin du mois d’octobre pour la première et pour la fin de l’année pour la seconde.  

INTERVIEW


Sous le feu des critiques de l'opposition, le ministre de l'Intérieur répondra demain aux questions d'Anne-Claire Coudray.

PARCOURS SANGLANT

RÉCAP'

PHILIPPE MAINTIENT SA CONFIANCE À CASTANER


Dans une interview accordée au JDD, le Premier ministre renouvelle sa confiance au ministre de l'Intérieur, vivement critiqué par une partie de l'opposition pour avoir dit que le suspect n'avait "jamais présenté de difficulté comportementale" ni "le moindre signe d'alerte". 


"J'ai toute confiance en Christophe Castaner, qui a fait état de ce qu'il savait au moment où il s'est exprimé", estime Edouard Philippe. "Il est dans le rôle qui est celui du ministre de l'Intérieur dans ce genre de circonstances."


Le chef du gouvernement annonce par ailleurs le lancement de deux missions, confiées à l'inspection générale du renseignement. Une sorte d'audit qui aura lieu d'une part au sein de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), là où travaillait Mickael H., puis dans l'ensemble des services de renseignement associés à la lutte antiterroriste.

MACRON SUR PLACE


Un hommage sera rendu à la préfecture ce mardi en présence d"Emmanuel Macron, annonce l'Elysée. Les détails de cette cérémonie seront dévoilés lundi, précise la présidence. 

VISION "RADICALE" DE L'ISLAM


Selon Jean-François Ricard, l'assaillant avait une "vision radicale" de l'islam. En se basant sur des témoignages, le procureur a avancé que le meurtrier approuvait certaines "exactions commises au nom de cette religion", affichait un souhait "de ne plus avoir certains contacts avec les femmes", justifiait des attentats comme celui de Charlie Hebdo et avait changé d'"habitude vestimentaire".


Des contacts "entre l'auteur des faits et certains individus susceptibles d'appartenir à la mouvance islamiste salafiste" ont également été observés. 

ENQUÊTE


Alors que la garde à vue de la femme de Mickaël H. est toujours en cours, le procureur de la République a pu donner quelques avancées sur l'enquête, dont  le résultat de la lecture des 33 SMS envoyés entre la femme et le meurtrier peu avant le passage à l'acte de ce dernier, entre 11H21 et 11H50 . 


Certains propos étaient à connotation "exclusivement religieuse". S'ils ne sont pas "explicites" sur l'action, ils permettent de "mettre en lumière des éléments tout à fait importants". Parmi ces expressions : "Allahu akbar", ou "suit notre prophète et médite le Coran".

PROFIL


Mickaël H. est né le 18 septembre 1974 en Martinique. Il était affecté d'une surdité consécutive à une méningite.


Il était converti à l'islam depuis une "dizaine d’années" selon Jean-François Ricard, le  procureur de la République antiterroriste. Intégré à la préfecture de police en 2003, son casier judiciaire est vierge, mais il a fait l'objet d’une procédure pour violences conjugales en octobre 2009.

DÉTAILS DU PARCOURS


Jean-François Ricard, le  procureur de la République antiterroriste, a tout d’abord tenu à saluer le "courage", et le "sang-froid" d'un stagiaire de 24 ans, affecté depuis six jours, qui a réussi à "neutraliser l’assaillant" et a mis fin à son "périple meurtrier".


Le procureur a ensuite détaillé le parcours de Mickaël H. 

A 12h18 il a acheté deux "couteaux" dans un magasin de la rue Saint-Jacques. "Un couteau de cuisine métallique et un couteau à huîtres". En en sortant, il a fait un "détour" au cours duquel il a "dissimulé les couteaux qu'il venait d'acheter". Son comportement ne "trahissait aucune fébrilité",a détaillé le procureur. 


Ce "périple meurtrier" a duré "sept minutes". Débuté à 12h53 dans son bureau, où "une scène d’une extrême violence" a eu lieu selon les autopsies, ce parcours l'a mené ensuite dans un local du même étage, avant de le conduire dans les escaliers puis la cour. Une fois au rez-de-chaussée, il a "menacé" une personne qui tentait " en vain de le raisonner" avant de se retrouver à une "douzaine de mètres" d’un stagiaire qui a fait "plusieurs sommations". Ce dernier a neutralisé l’assaillant qui commençait "à courir en pointant son couteau".

RÉACTION POLITIQUE 


La présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen, a dénoncé samedi un "scandale d'Etat" après la tuerie de la préfecture de police de Paris, réclamant à son tour une commission d'enquête parlementaire au vu de "dysfonctionnements lourds" et d'"une menace gravissime". "L'affaire est particulièrement grave. Les dysfonctionnements sont particulièrement sérieux. C'est pourquoi je demande, au nom des députés du Rassemblement National, l'ouverture immédiate d'une Commission d'enquête" sur la tuerie qui a fait cinq morts jeudi, dont l'assaillant, a affirmé Mme Le Pen dans un communiqué.

Le patron des députés Les Républicains Christian Jacob a annoncé samedi à l'AFP qu'il allait demander mardi une "commission d'enquête" à l'Assemblée sur l'attaque à la préfecture de police de Paris, certains parlementaires LR exigeant la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

ECLAIRAGE


Au moment où plusieurs éléments recueillis par les enquêteurs ont conduit à accréditer l'hypothèse d'une radicalisation de Mickaël H., le député LR Eric Diard, co-auteur d'un rapport sur ce phénomène au sein des services publics, revient sur les chiffres qui concernent les forces de l'ordre.

DES CHIFFRES SUR LA RADICALISATIONSource : TF1 Info

POLITIQUE


Christophe Castaner est la cible des critiques, venant de l'opposition. Nicolas Dupong-Aignan, le député de l'Essonne et président de Debout la France (DLF), appelle à son tour à  la démission du ministre de l'Intérieur.

CONFÉRENCE DE PRESSE 


Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste, tiendra une conférence de presse ce samedi 5 octobre 2019 à 16 heures à propos des faits commis le jeudi 3 octobre 2019 dans les locaux de la préfecture de police de Paris.

POLITIQUE


Le député de l'Yonne, Guillaume Larrivé, demande sur Twitter le départ de Christophe Castaner. Le candidat à la présidence des Républicains estime que le ministre de l'Intérieur "n'est pas capable d'assumer sa mission". Plus tôt, Eric Ciotti (LR) demandait pour sa part la convocation d’une commission d’enquête parlementaire. 

VICTIME BLESSÉE


La cinquième personne à laquelle s'est attaqué le suspect hier à la préfecture de police est toujours à l'hôpital, blessée. Le pronostic vital de cette femme n'est pas engagé et son état de santé n'inspire plus d'inquiétude ce vendredi.

DIDIER LALLEMENT


Lors de son allocution, Didier Lallement a écarté l'éventualité d'une défaillance de sécurité à la préfecture de Paris.

ENTOURAGE


Les enquêteurs se penchent actuellement sur les fréquentations du suspect, présentées comme appartenant à la mouvance salafiste, rapporte l'AFP selon des sources concordantes.  

ECHANGES DE SMS 


Des échanges de sms avec son épouse le matin-même semblent être en lien avec le geste perpétré par le suspect, selon nos informations. 


Sa femme est par ailleurs toujours en garde à vue, désormais pour le chef d'association de malfaiteurs terroristes criminelle. Celle-ci pourrait durer jusqu'à 96 heures, conformément au régime pénal spécial de l'enquête terroriste.

ÉLÉMENTS CONCORDANTS


D'après une source proche du dossier, ce sont les derniers éléments de l'enquête, notamment certaines auditions ainsi que les premières exploitations téléphoniques, qui ont justifié la saisine du parquet nationale antiterroriste.

Urgent

LE PARQUET NATIONAL ANTITERRORISTE S'EST SAISI 


Au regard des éléments rassemblés à ce stade des investigations par les enquêteurs de la brigade criminelle, le parquet national antiterroriste s'est saisi, ce soir, de l'enquête ouverte à la suite des faits commis hier à la préfecture de police, indique ce vendredi le parquet de Paris. 


L’enquête de flagrance, jusqu'alors diligentée par le parquet de Paris, a été reprise sous les qualifications d'"assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".  

GARDE À VUE PROLONGÉE


La garde a vue de l'épouse de l'auteur présumé des coups de couteau jeudi dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris a été prolongée ce vendredi, indique le parquet de Paris. 

AUCUNE HYPOTHÈSE EXCLUE 


Le préfet de police de Paris a assuré vendredi n'exclure "aucune hypothèse" au lendemain de l'attaque meurtrière perpétrée jeudi par un agent de la Préfecture de police qui a tué quatre de ses collègues.


"Notre lucidité de policier nous amène à n'exclure strictement aucune hypothèse à ce stade", a déclaré Didier Lallement alors que l'enquête ouverte par le parquet de Paris n'a pour l'heure pas retenu de qualification terroriste. 

LALLEMENT

"Face à ce drame, nous sommes soudés. Nous avons rencontré l'ensemble des personnages, du moins ceux qui étaient présents. Demain seront des journées de manifestation. Les policiers seront là. Touchés au coeur mais debout. Quelle que soit notre peine. Ce qui compte, c'est le service public. L'action déterminée que nous allons montrer."

LALLEMENT

"Au sujet des règles de sécurité à la préfecture de police. J'entends depuis 24 heures un certain nombre de choses inexactes. Dans ce bâtiment se cotoient chaque jour des milliers de personnes : agents, fonctionnaires, administrés qui viennent exercer leurs démarches administratives. L'ensemble de ceux qui sont extérieurs passent sous des portiques de sécurité. Il en est de même pour les prestataires qui viennent y faire des travaux. Personne ne peut accéder à nos locaux sans y satisfaire. Les locaux sont aussi sécurisés. Les personnels ne peuvent accéder à une certaine catégorie de locaux. Mon étage, les locaux de la direction du renseignement, nos salles de crise... 


A l'évidence, nos règles de sécurité ne sont pas en cause. Nos règles visent à nous prémunir des attaques de l'extérieur. Or, là, l'attaque est venue de l'intérieur. C'est la compagnie de garde, qui a cette fonction de veiller aux attaques de l'extérieur, qui a neutralisé l'assaillant."


"C'est un jeune fonctionnaire qui a fait cette neutralisation, qui était là depuis six jours. Cela montre leur excellence et leur sang froid. Le courage et la détermination sont dans l'ensemble des classes d'âge."

LALLEMENT

"Cette tragédie est d'autant plus terrible qu'elle est survenue dans nos locaux et qu'elle a été portée par l'un d'entre nous. Un agent administratif, de catégorie C, un agent d'exécution, parmi nous depuis 2003, qui exerçait des taches informatiques à la direction du renseignement. Il était habilité au secret défense et je ne puis à ce stade que vous confirmer qu'il était en règle avec les obligations inhérentes à ce type d'habilitation. Le reste relève de l'enquête judiciaire et de la responsabilité du procureur de la République. Notre lucidité de policier nous amène à n'exclure aucune hypothèse."

DIDIER LALLEMENT

"J'ai noté les nombreux témoignages qui se sont manifestés. La maire de Paris, les présidents de l'Assemblée et du Sénat. Je mesure dans ces moments combien est dérisoire ce slogan qui prétend que tout le monde déteste la police. J'ai vu hier des autorités, des parlementaires mais aussi de très nombreux citoyens qui ont manifesté leur soutien, leur amour de la police. Nous en avions besoin. Un registre de condoléance sera d'ailleurs ouvert à l'extérieur de nos locaux, rue Lépine."

DIDIER LALLEMENT

"Nous avons été sensibles au soutien que nous avons reçus. Le président, les membres du gouvernement, nous ont assuré de leur soutien, nous ont réconfortés, se sont adressé au personnel encore sous le choc."

DIDIER LALLEMENT

"J'ai immédiatement mis en place une cellule  médico psychologique de manière à permettre aux fonctionnaires de pouvoir s'y rendre. A juste titre, puisqu'au moment où je vous parle, 179 personnes s'y sont rendus. Nous avons été touchés au coeur. Cette cellule se poursuivra tout le week-end, avec une ligne téléphonique dédiée, qui permettra à ceux qui seront là, ou pas, à leur poste, d'y avoir recours."

DIDIER LALLEMENT

Le préfet de police de Paris prend la parole, depuis la place Lépine : "Hier, la préfecture de police a été frappée en son coeur, comme jamais elle ne l'a été dans le passé. Plusieurs des nôtres ont perdu la vie et, bien sûr, dans ces moments, nos pensées vont en leur direction et en direction de leur famille. Je les ai appelées hier soir pour leur faire part de notre solidarité et pour leur assurer qu'ils seraient secourus. Ce sera un engagement permanent", a assuré Didier Lallement.

REACTION

GOUVERNEMENT AU SOUTIEN

Christophe Castaner Laurent Nunez viennent de quitter la préfecture, après avoir assister au moment de recueillement en hommage aux policiers tués lors de l'attaque au couteau du 3 octobre. Les deux ministres n'ont pas souhaité s'exprimer, le patron de Beauvau jugeant "le silence parfois plus éloquent", quand son secrétaire d'Etat, ancien directeur de cabinet de la préfecture de police, est apparu particulièrement meurtri.

ENQUÊTE


Selon France Info, le frère de l’assaillant de la préfecture a été entendu jeudi après-midi en audition libre.

MESSAGE DU PRÉFET DE POLICE 

MOMENT DE RECUEILLEMENT À LA PRÉFECTURE 

MOMENT DE RECUEILLEMENT À LA PRÉFECTURE 

FLEURS, DESSINS ET LIVRE D'OR



Les personnes qui souhaitent rendre hommage aux victimes peuvent apporter des fleurs, dessins et autres témoignages de soutien dès à présent place Louis Lépine, dans le 4e arrondissement où se situe la préfecture de police… Un livre d’or devrait être mis en place aujourd’hui à l’entrée de la préfecture. 

HOMMAGE


Selon nos informations, la cérémonie de recueillement, brève, doit se tenir à 11h00 dans la Cour du 19 août 1944, d'ordinaire dévolue à ce type de cérémonie. 

Un registre va par ailleurs être mis en place en face du palais de justice, place Louis Lépine, afin de permettre à ceux qui le souhaitent d'écrire quelques mots. Des messages en ligne pourront être déposés.

MISE EN GARDE


La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a mis en garde vendredi contre "les élucubrations sur les réseaux sociaux" à propos de l'attaque la veille à la préfecture de police de Paris, soulignant qu'il n'y avait "pas d'indication sur une éventuelle radicalisation" de l'auteur des faits.


Si la piste terroriste, comme toute autre piste, "n'est pas écartée", "il n'y a pas d'indication, contrairement à un certain nombre de fake news qui ont circulé sur les réseaux sociaux, sur une radicalisation éventuelle de l'auteur de ces assassinats donc l'enquête doit se poursuivre", a-t-elle insisté.

GOUVERNEMENT


Selon nos information, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d'Etat Laurent Christophe viennent de quitter l'hôpital militaire de Percy, où ils étaient au chevet de la fonctionnaire blessée jeudi au cours de l'attaque. Ils doivent se rendre dans la matinée à la préfecture de police, où un moment de recueillement est prévu. 

RÉACTION


Invité ce vendredi sur LCI, le patron de la CFDT a réagi à l'attaque.

RÉACTION


Invitée sur franceinfo, la porte-parole du gouvernement, Sibeth N'Diaye, est revenue sur l'attaque. "Nous n’avons pas d’indication sur une éventuelle radicalisation de l'auteur de ces assassinats. (...). Le procureur de Paris et le procureur du parquet antiterroriste sont en lien étroit. C'est à eux de décider de la qualification des faits qui aujourd'hui ne relèvent pas du terrorisme à ce stade des investigations."

POLICE


Selon nos informations, le fonctionnaire de police qui a neutralisé l'assaillant est sorti de l'école il y a peu. "Il a une vingtaine d'années et seulement quelques jours d'expériences dans la police."

Agression au couteau à la préfecture de police de Paris : qui est celui qui a neutralisé l'assaillant ?Source : TF1 Info

POLICE


C'est lui qui a mis fin à l'attaque meurtrière.

ASSAILLANT


Ce que l'on sait de Michael H., l'assaillant responsable de la mort de quatre de ses collègues.

Attaque au couteau à Paris : le troublant profil du suspectSource : TF1 Info

CE QUE L'ON SAIT 


Voici ce que l'on sait de cette attaque au couteau

LE DEROULEMENT DES FAITS

LA PREFECTURE DE POLICE EPROUVEE 

DES FONCTIONNAIRES SOUS LE CHOC 


Sur place, à la Préfecture de police, l'émotion et l'incrédulité sont très vives. Les fonctionnaires avaient besoin de se réconforter, de se retrouver entre eux. 

Attaque de la Préfecture de police de Paris : l'émotion des fonctionnairesSource : JT 20h Semaine

ASSAILLANT


Voici ce que l'on sait de l'assaillant, ce jeudi soir.

VIDEO 


La minute de silence observée à Rodez.

Emmanuel Macron rend hommage aux policiers tués et observe une minute de silenceSource : TF1 Info

DEBAT 


"J'ai souhaité me rendre auprès des agents qui ont eu à subir ce choc (...) Les services de secours ont réagi de manière extraordinaire (...) l'enquête préliminaire a commencé, je ne peux pas vous ne dire plus, à l'heure où je vous parle (...) J'ai passé deux heures avec des personnes remarquables qui nous protègent", déclare Emmanuel Macron, depuis Rodez, où se tient un débat avec des citoyens. 


Le président de la République a déploré "un véritable drame". Le chef de l'Etat a fait observer une minute de silence pour leur rendre hommage au début du débat sur les retraites avec 500 personnes.

Selon une source proche du dossier citée par  l'AFP, l'assaillant s'était converti à l'Islam, il y a 18 mois. 

RAPPEL DES FAITS 


Les faits se sont déroulés entre 12h30 et 13h à l'intérieur de la Préfecture de police de Paris. Muni d'un couteau de cuisine, un homme a attaqué trois policiers, dans deux bureaux au premier étage du bâtiment. Il s'en est ensuite pris, dans un escalier, à deux femmes. Il est ensuite passé par la cour du bâtiment. Là, un policier lui intime l'ordre de lâcher son couteau: il finira par faire usage de son arme de service. L'assaillant a été abattu.

ENQUÊTE 


Selon notre spécialiste, aucune piste n'est écartée par les enquêteurs et le mobile reste à définir. 

HOMMAGE DE LA GENDARMERIE

HOMMAGE


Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner rend hommage aux policiers. 

GARDE A VUE 


La femme du suspect a été placée en garde à vue, indique le parquet de Paris. 

CONSEIL DE PARIS 


Réuni à la mairie de Paris, le Conseil de Paris a appris avec "consternation et effroi", l'agression meurtrière survenue à la préfecture de police, située à quelques dizaines de mètres de l'Hôtel de Ville. 


C'est avec consternation et effroi que nous avons appris les évènements qui se sont produits à quelques mètres de notre hémicycle", a souligné l'élue du MoDem, Maud Gatel, adressant "ses pensées" aux policiers, "partenaires (de la Ville) dans la sécurité des Parisiens".


Les présidents de groupes ont tour à tour pris la parole dans un hémicycle clairsemé, au troisième jour du Conseil de Paris, pour témoigner de leur sympathie à l'égard des policiers dirigés par le préfet de police, Didier Lallement, avec lequel les élus parisiens ont eu un vif échange mercredi.

HEITZ


Le procureur de la République de Paris prend la parole : "Nos premières pensées vont aux victimes. Nous déplorons le décès de quatre personnes. Quatre personnes fonctionnaires de deux directions de la préfecture de police, la direction du renseignement et celle de la sécurité de proximité. Il s'agit de trois hommes et une femme, trois fonctionnaires de police et un agent administratif ont été tués. J'ai ouvert une enquête confiée à la Brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire, des chefs d'homicides volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique et tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique", explique le magistrat. Cette enquête doit permettre de mettre en lumière les motivations de l'auteur présumé des faits.  

CASTANER


"L'ensemble du personnel est particulièrement marqué par cet événement d'une gravité exceptionnelle. L'enquête ne fait que débuter. Je veux avoir une pensée pour les victimes, pour les familles des victimes et je veux avoir une pensée de soutien pour une des victimes blessées qui est actuellement en cours d'opération et les nouvelles sont plutôt rassurantes", déclare Christophe Castaner.   

Quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont été tués par l'un de leurs collègues, le jeudi 3 octobre au sein même de ce bâtiment qui abrite, sur l'île de la Cité, le centre névralgique de la police nationale. L'auteur des faits, un informaticien habilité Secret défense, travaillait depuis 2003 au service technique de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). 

Mickaël Harpon, avant de se lancer dans un périple meurtrier qui a duré sept minutes, "aurait adhéré à une vision radicale de l'islam et était en contact avec des individus de la "mouvance islamiste salafiste". Depuis, ce drame a pris une tournure politique et nombreux sont ceux qui se demandent comment le profil de cet homme de 45 ans n'a pas donné lieu à un signalement. La droite et l'extrême droite réclament la mise en place d'une commission d'enquête à l'Assemblée pour "faire la lumière" sur des "dysfonctionnements" et demandant la démission du ministre de l'Intérieur. Christophe Castaner, sur TF1 ce dimanche, a exclu l'éventualité de démissionner, tout en admettant des "failles". 


La rédaction de TF1info

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