PARIS - Quatre jours après l'attaque terroriste survenue près des anciens locaux de Charlie Hebdo, l'assaillant présumé est encore en garde à vue ce mardi. Les deux blessés, eux, sont toujours en observation. Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, s'exprime en début d'après-midi. Suivez les dernières informations en direct.
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DARMANIN VEUT EXPULSER LES ÉTRANGERS REPRÉSENTANT UNE "MENACE"
Gérald Darmanin a adressé mardi un courrier aux préfets pour leur demander de "reconduire systématiquement les étrangers" ayant commis des "infractions graves" ou "représentant une menace grave pour l'ordre public", a-t-il indiqué sur Twitter.
"Je vous demande de mettre systématiquement en oeuvre les procédures à même d'interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire", écrit le ministre de l'Intérieur dans ce courrier posté sur son compte Twitter dans lequel il demande aux préfets de lui rendre compte "personnellement" du nombre de reconduites chaque trimestre.
Dans ce courrier, écrit quatre jours après l'attaque au hachoir perpétrée par un ressortissant pakistanais devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, le ministre fait référence aux "évènements survenus récemment" qui "doivent vous inviter à la plus grande vigilance".
J’ai demandé aux préfets d’appliquer strictement la loi et de reconduire systématiquement dans leur pays les étrangers qui, par leurs agissements, constituent une menace grave pour l’ordre public.👇(1/2) pic.twitter.com/Yz9vr3Le7b — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 29, 2020
CE QU'IL FAUT RETENIR DE CETTE CONFÉRENCE DE PRESSE
- L'agression de deux personnes, devant l'ancien immeuble de Charlie Hebdo, le 25 septembre dernier a été extrêmement violente et n'a duré qu'une vingtaine de secondes. Pour préparer son acte, l'auteur présumé a procédé à des repérages, les 18, 22 et 24 septembre dernier, dans la rue Nicolas Appert. En colère après la publication initiale et la republication des caricatures de Mahomet, en Une de Charlie Hebdo, il a décidé de "se révolter", selon ses dires. "En arrivant dans la rue et en apercevant les victimes, il a pensé qu'elles travaillaient pour le journal et a choisi de les attaquer", a expliqué le procureur. Les victimes ont eu pour l'une, 10 jours d'ITT, et l'autre, 3 mois d'ITT et se trouve toujours hospitalisée dans un état grave.
- L'auteur présumé de l'attaque a reconnu s'appeler Zaheer Hassan Mahmoud et être né au Pakistan en 1995 et non en 2002. Sous une autre identité, il a bénéficié de l'aide sociale à l'enfance à son arrivée en France en 2018. Il "était totalement inconnu de l'ensemble des services de renseignement". Il a dit avoir quitté le Pakistan, en mars 2018 et être arrivé en France, en juillet de la même année après être passé par l'Iran, la Turquie et l'Italie. Il s'est intéressé au parti TLP, Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), dont la lutte contre le blasphème est la principale arme politique. Ce sont eux, qui avaient appelé à manifester lors de la republication des caricatures, au Pakistan.
- Sa garde a vue a été levée à 12h35, ce jour. Il est actuellement présenté à un juge, dans le cadre d'une "information judiciaire ouverte des chefs de tentatives d'assassinat, en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteur terroriste à caractère criminel". Cette information s'attachera à établir les circonstances de ce projet et déterminer s'il a pu avoir une aide.
VIDÉO - LA CONFÉRENCE DE PRESSE DU PROCUREUR RICARD
CONFÉRENCE DE PRESSE
Sa garde a vue a été levée à 12h35. Il sera présenté à un juge, cet après midi, dans le cadre d'une "information judiciaire ouverte des chefs de tentatives d'assassinat, en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteur terroriste à caractère criminel". Cette information s'attachera à établir les circonstances de ce projet et déterminer s'il a pu avoir une aide.
CONFÉRENCE DE PRESSE
Ce qu'il a dit : "il a reconnu la matérialité des faits et dit avoir regardé des vidéos du Pakistan, évoquant la publication initiale et la nouvelle publication ainsi que les manifestations dans son pays. En colère, il a décidé de s'en prendre à Charlie Hebdo. Il a fait des recherches et il a identifié l'immeuble, rue Nicolas Appert, sans être informé que le journal avait quitté l'immeuble après les attentats de janvier 2015. Pour préparer son acte, il a procédé à des repérages, les 18, 22 et 24 septembre dernier. Le jour des faits, il a acheté un hachoir, un marteau et des bouteilles de white spirit. Il a fait ces achats seul".
"Son projet était d'entrer dans les locaux du journal, éventuellement, si nécessaire, à l'aide du marteau, ou de les incendier, avec le white spirit. En arrivant dans la rue et en apercevant les victimes, il a pensé qu'elles travaillaient pour le journal et a choisi de les attaquer".
CONFÉRENCE DE PRESSE
Concernant son parcours : "Judiciairement, il n'a jamais été condamné, simplement d'un rappel à la loi pour un port d'armes prohibé. Il a dit avoir quitté le Pakistan, en mars 2018 et être arrivé en France, en juillet après être passé par l'Iran, la Turquie et l'Italie. Il s'est présenté, sous cette fausse identité à l'ASE du Val d'Oise, en tant que mineur non accompagné et a été pris en charge. Entre juillet 2019 et août 2020, sous cette identité, il a fait l'objet en assistance éducative par un juge de Pontoise. Il n'a aucun titre de séjour mais avait rendez-vous le jour des faits pour sa situation administrative".
CONFÉRENCE DE PRESSE
"L'auteur présumé des faits a déclaré s'appeler Hassan Ali, né en août 2002 au Pakistan. Dans son téléphone, une photo de passeport a été découverte, du nom de Zaher Hassan Mahmoud, né le 21 janvier 1995, né également au Pakistan. Après avoir contesté l'authenticité de ce document, il a reconnu qu'il s'agissait de sa véritable identité et être âgé de 25 ans. Il était totalement inconnu des services de renseignements", détaille le procureur Ricard.
CONFÉRENCE DE PRESSE
Le procureur de la république antiterroriste, Jean François Ricard : "Il a été interpellé au sein du métro Bastille. Au regard de ces éléments, le parquet antiterroriste s'est saisi. Les constatations ont été réalisées rue Nicolas Appert : dans un sac, deux bouteilles de white spirit ont été retrouvés, des cartes sim, ainsi qu'un billet de train Paris - Annecy du nom de Hassan Ali. Un domicile du Val d'Oise et son domicile actuel ont été perquisitionnés. D'autres personnes ont donc été placées en garde à vue, levées depuis.
Ces derniers temps, il regardait des vidéos du TLP, un groupuscule ayant organisé des manifestations contre les caricatures. "Dans une seconde vidéo, il se présente sous un nom, et évoque les caricatures : "moi le 25 septembre, je vais aller me révolter contre ça (...) Il ne fait allégence à aucun groupe terroriste particulier", assure le procureur antiterroriste.
CONFÉRENCE DE PRESSE
Le procureur de la république antiterroriste, Jean François Ricard explique : "L'enquête a permis de préciser le déroulement : à 11H33, un homme portant des chaussures rouges et un sac a dos passe devant l'entrée de l'immeuble. Deux personnes fumaient une cigarette. Une vingtaine de secondes plus tard, l'individu attaque les deux personnes. Quand les victimes s'enfuyaient, il les a brièvement poursuivi avant de quitter les lieux. L'attaque a duré entre 15 et 20 secondes"
La jeune femme a 10 jours d'ITT et l'autre personne, a trois mois d'ITT.
CONFÉRENCE DE PRESSE
Le procureur de la république antiterroriste, Jean François Ricard démarre sa conférence de presse, en saluant la mémoire des victimes et leurs collègues.
En direct
Le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, tiendra une conférence de presse, ce jour, à 14h.
"LE PRÉSIDENT N'A PAS VOCATION A COMMENTER MAIS À AGIR"
Interpellé sur son absence de réaction publique après l'attaque vendredi à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, Emmanuel Macron a rétorqué : "Le président de la République n'a pas vocation à commenter mais à agir (...) "Il ne faut pas juger l'engagement du président de la République à hauteur de tweets".
Le chef de l'Etat a précisé que "dans les heures qui ont suivi" l'identification des deux personnes blessées dans l'attaque, ses "proches collaborateurs ont pu prendre attache" avec leurs familles. "J'ai ensuite laissé l'enquête se mener et le gouvernement intervenir, je pense que c'est comme ça qu'il fallait faire les choses, mon rôle n'est pas de me précipiter et de participer à toutes les réactions", a-t-il poursuivi.
LE PÈRE DE L'ASSAILLANT PRÉSUMÉ "FIER" DE SON FILS
Contacté par téléphone par l'AFP, le père de l'assaillant présumé de la rue Appert s'est dit "très heureux" et "très fier" des actes de son fils, qui a "protégé l'honneur du Prophète". "Le village tout entier est venu me féliciter", a-t-il assuré depuis le Pakistan.
NOTRE MODE DE VIE EST EN JEU
L'avocat de Charlie Hebdo, Richard Malka, a appelé à lutter contre "l'obscurantisme" suite à l'attaque au hachoir survenue vendredi. "C'est bien plus grand que nous, charlie Hebdo, c'est notre mode de vie qui est en jeu, alerte-t-il. On ne va pas laisser déterminer l'étendue de nos droits par des individus qui prennent des machettes." "Je suis atterré, effondré, comme nous tous, par ce nouvel attentat", ajoute-t-il en marge du procès du journal. Les deux personnes blessées "ont la vie sauve, heureusement." Mais, leur existence "ne sera plus jamais la même", insiste Maître Malka, qui sera l'invité de l'émission de Darius Rochebin sur la chaîne LCI dans la soirée.
"MON ÉQUIPE EST VRAIMENT TRAUMATISÉE"
Sur le plateau de LCI, Paul Moreira revient sur l'attaque dont deux des salariés de l'agence ont été victimes vendredi dernier. Déjà traumatisée par l'attaque de Charlie Hebdo en 2015, l'agence devrait déménager.
UNE NOUVELLE FORME DE TERRORISME
"Ce type est un mélange de terroriste islamiste et de détraqué", lance Paul Moreira, co-directeur de Premières lignes, sur la chaîne LCI en parlant du principal suspect de l'attaque au couteau survenue vendredi devant l'immeuble du journal satirique. "Pour moi, c'est le nouveau terrorisme."
ENQUETE
On fait le point en vidéo.
INCERTITUDE
Alors que le principal suspect de l'attaque au couteau près des anciens locaux de "Charlie Hebdo" vendredi, dit s'appeler Ali H. et être âgé de 18 ans, des papiers d'identité trouvés dans son téléphone sèment le doute.
Il a reconnu ne pas être âgé de 18 ans : qui est vraiment l'auteur présumé de l'attaque à Paris ?
MACRON PRÊT A "RÉINTERROGER CERTAINS DISPOSITIFS"
"La menace terroriste est toujours persistante dans notre pays", a rappelé Emmanuel Macron en Conseil des ministres ce lundi. Le président de la République, qui s'exprimait pour la première fois au sujet de l'attaque au hachoir près des anciens locaux de Charlie Hebdo, qualifie les faits de "très graves." Il se dit prêt à "réinterroger certains dispositifs" à l'issue de l'enquête "si des défaillances sont constatées", rapporte son porte-parole Gabriel Attal. Le chef de l'Etat renouvelle "ses pensées, sa solidarité aux victimes et à leurs proches, sa reconnaissance aux forces de l'ordre et de secours."
GARDES A VUE
Ce dimanche soir, six personnes sont toujours en garde à vue : l'assaillant présumé, trois anciens colocataires de son appartement de Pantin, son petit frère et une connaissance.
LE "HÉROS" QUI A FINI EN GARDE À VUE
L'avocate de Youssef, qui a tenté d'arrêter l'assaillant avant d'être interpellé, raconte à LCI le détail des événements qui ont conduit son client en garde à vue.
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8 PERSONNES TOUJOURS EN GARDE A VUE
8 personnes - dont l'auteur présumé de l'attaque de la rue Nicolas Appert - sont toujours en garde à vue ce dimanche matin. Les 7 autres personnes sont des membres de l'entourage de l'Ali H. La 9e personne - son ex-colocataire dans un hôtel social du Val d'Oise - a, lui, été relâché.
GÉRALD DARMANIN : "LE GOUVERNEMENT N'A PAS BAISSÉ LA GARDE"
"Nous sommes toujours en guerre contre le terrorisme islamiste (...) Le gouvernement n'a pas baissé la garde", vient de déclarer le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin en déplacement dans un synagogue de Boulogne à l'occasion de la fête de Yom Kippour. "32 attentats ont été déjoués depuis 3 ans", a rappelé le ministre.
MANUEL VALLS
Dans un entretien publié demain matin par Le Parisien, l'ex-Premier ministre appelle à un "sursaut" contre l'islamisme, qu'il considère comme "l'ennemi et le défi de ce début de siècle", après l'attaque survenue hier à Paris.
"C'est toute la société française qui est placée par les djihadistes comme cible prioritaire, et notamment ceux qui incarnent le combat contre l'islam politique. C'est intolérable et cela demande un sursaut", déclare notamment Manuel Valls dans cette interview.
ENQUÊTE
Selon nos informations, l'assaillant présumé a reconnu lors de sa garde à vue avoir fait des repérages jeudi sur les lieux de l’attaque, comme le montrent des images des caméras de vidéosurveillance où le voit regarder le bâtiment et faire des aller-retours, sans rester longtemps sur les lieux.
Selon ses déclarations, Ali H., qui ne parle pas français et pas très bien l'anglais, pensait que les locaux de l'hebdomadaire satirique se trouvaient toujours rue Nicolas Appert après avoir des recherches. Lorsqu’il a attaqué les deux victimes, c’est donc bien Charlie Hebdo qu’il visait, pensant s’en prendre à deux de ses journalistes sans savoir qu’elles appartenaient à une autre société de production. Il avait une bouteille de White-spirit avec lui dans son sac à dos et envisageait de façon hypothétique d’incendier le bâtiment.
Le suspect, qui s’est dit offensé par les caricatures de Mahomet republiées par Charlie, ne parle pas de Daech ni d’Al-Qaïda selon une source proche de l'enquête, il se dit simplement musulman. A ce stade, il semble avoir agi seul. Aucun élément de radicalisation n'a été trouvé par les enquêteurs, ni de revendication ou de lettre d’allégeance. Mais l’enquête se poursuit, avec l’analyse de son matériel électronique et les auditions des huit personnes de son entourage placées également en garde à vue.
"UN COMPORTEMENT HÉROÏQUE"
Un homme présenté initialement comme "le second suspect" a été relâché vendredi soir. Selon son avocate, il a en réalité tenté d'arrêter l'assaillant.
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9 GARDES À VUE
Neuf gardes à vues sont en cours au total dans le cadre de l'attaque de vendredi, indique une source judiciaire à LCI. Parmi les gardés à vue, un jeune homme de 16 ans, le frère cadet du principal suspect Ali H.
"AUCUNE MENACE CONNUE" RUE APPERT
Interpellée par Gérald Darmanin sur le dispositif de sécurité autour de l'ancien siège de Charlie Hebdo, la préfecture de police répond samedi que "l'ancien immeuble de Charlie Hebdo ne faisait l'objet d'aucune menace connue" et que "les sociétés qui y sont actuellement hébergées n'ont fait état d'aucune menace à l'encontre de leurs personnels".
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LES VICTIMES VONT MIEUX
Selon nos informations, les deux personnes grièvement blessées vendredi vont mieux et leur pronostic vital n'est pas engagé. La jeune femme de 27 ans a été opérée par le professeur Laurent Lantieri à l'hôpital Georges Pompidou, dans le 15e arrondissement de Paris. Son collègue, âgé de 30 ans, a également été opéré à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière.
UNE FAILLE DE SÉCURITÉ ?
La rue Nicolas Appert n'était pas sécurisé vendredi au moment de l'attaque. Un défaut de surveillance qui pose question.
"IL ASSUME SON ACTE"
Qui est Ali H. , l'auteur présumé de l'attaque de la rue d'Appert ? Voici plusieurs éléments de réponse.
CASTEX : "LES ENNEMIS DE LA RÉPUBLIQUE NE GAGNERONT PAS"
Le Premier ministre est à la préfecture de police pour saluer l'action des forces de l'ordre et des sapeurs-pompiers mobilisés vendredi durant l'attaque du 11e arrondissement.
"C'est une chaîne de réaction qui a été mise en oeuvre, et chacun aura mesuré la redoutable rapidité et l'efficacité dont vous avez fait preuve", leur a déclaré Jean Castex. "Vous avez fait honneur à la République."
"De nombreux attentats sont régulièrement déjoués", a également déclaré le Premier ministre. "Nous ne découvrons pas la menace. Mais lorsque les événements se produisent malgré tout, la réponse est immédiate. C'est un message très fort. Les ennemis de la République ne gagneront pas."
SUSPECT
Entendu par les enquêteurs, il "assume" ses actes. Qui est Ali H., le principal suspect de l'attaque de vendredi ?
Il aurait agi seul : qui est Ali H., l'auteur présumé de l'attaque à Paris ?
CASTEX ET DARMANIN À LA PRÉFECTURE DE POLICE
Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur se rendent à la préfecture de police pour saluer les représentants des différents services mobilisés durant l'attaque de vendredi, indique-t-on à LCI.
Urgent
LE PRINCIPAL SUSPECT "ASSUME"
L'individu interpellé vendredi, principal suspect dans l'attaque au hachoir dans le 11e arrondissement, "assume son acte", indiquent des sources proches de l'enquête à LCI.
Cet homme, qui se présente comme né au Pakistan et âgé de 18 ans, invoque "le contexte de la republication des caricatures par Charlie Hebdo", ajoute l'une de ces sources.
Il affirme ne pas savoir que les deux personnes qu'il a grièvement blessées appartenaient à une entreprise de presse, ayant choisi le lieu par référence à Charlie Hebdo. Il aurait également précisé avoir fait des repérages avant l'attaque, a indiqué une autre source au Parisien.
S'agissant de son identité, toujours incertaines, des demandes de vérification ont été adressées aux autorités pakistaises.
ÉLYSÉE
"L'Elysée a pris contact avec les familles des victimes pour leur faire part de notre total soutien et de notre sympathie", indique l'entourage présidentiel à LCI. "Le président de la République est évidemment tenu informé en temps réel des avancées, comme il l'était hier depuis son bureau au moment de l'attentat", nous précise-t-on.
Urgent
UNE NOUVELLE GARDE À VUE
Voici les dernières informations sur l'enquête en cours ce samedi :
- La garde à vue du deuxième suspect qui avait été interpellé la sortie du métro a été levée dans la nuit de vendredi à samedi. Il a été relâché libre et sans poursuite.Son récit qui "consiste à dire qu'il a été témoin, a poursuivi l'auteur et a ensuite été menacé, a été corroboré par l'enquête" dans cette agression, indique une source judiciaire.
- Outre les cinq personnes de l'entourage de l'auteur présumé de l'attaque interpellées à Pantin, une sixième personne a été placée en garde à vue dans la nuit. Il s'agit de l'ancien colocataire principal de Ali H. lorsque ce dernier habitait dans le Val d'Oise, ce qui porte donc à sept le nombre de garde à vue en cours.
UN QUARTIER SOUS LE CHOC
Les équipes de TF1 se sont rendues après l'attaque dans le quartier de l’ex-siège de Charlie Hebdo, de nouveau meurtri.
VIDÉO
Georges Brenier, spécialiste police-justice de TF1 et LCI, fait le point sur le profil du principal suspect de l'attaque :
PERQUISITIONS EN COURS
Des perquisitions sont actuellement en cours à Pantin au domicile présumé du principal suspect, peut-on voir sur l'antenne de LCI. Plusieurs personnes sont ressorties menottées.
CINQ HOMMES ARRÊTÉS
Cinq hommes, nés entre 1983 et 1996 et tous d'origine pakistanaise, ont été placés en garde à vue vendredi dans l'enquête antiterroriste sur l'attaque au hachoir à Paris, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, a appris l'AFP de source judiciaire.
D'après cette source, ces cinq hommes ont été interpellés à Pantin (Seine-Saint-Denis) par les enquêteurs lors d'une perquisition à l'un des domiciles supposés du principal suspect de cette attaque. Ces cinq gardes à vue s'ajoutent à celle du principal suspect et d'un autre homme, interpellées juste après l'attaque
DARMANIN
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, invité sur France 2, explique que "les choses semblent bien avancées pour confondre l'auteur" qui dit être âgé de 18 ans. Il s'agirait d'un mineur isolé, originaire du Pakistan, arrivé sur le sol français il y a trois ans. Si l'identité de cet individu doit encore être consolidée, "manifestement, il s'agit d'un acte de terrorisme islamiste", explique le locataire de Beauvau qui précise que cet homme n'était pas connu des services de police pour la radicalisation. Il avait bien été arrêté il y a un mois, pour port d'arme, un tournevis, explique le ministre. Un rappel à la loi lui avait été donné.
"VIOLATION DU SECRET DE L'ENQUÊTE"
Le procureur de Paris Rémy Heitz annonce par communiqué avoir ouvert une enquête pour "violation du secret de l'enquête" après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs photos, dont celle d'un homme présenté comme le premier suspect interpellé place de la Bastille. Vêtu d'un survêtement gris, assis sur une chaise, l'homme regarde l'objectif et semble avoir les mains entravées dans le dos.
LE SOUTIEN DE GIUSEPPE CONTE
Sur Twitter, le chef du gouvernement italien est venu apporter son soutien : "Solidarité avec la France face au vil attentat aux alentours des anciens locaux de Charlie Hebdo. Nous sommes proches du peuple français et suivons avec appréhension l'évolution de la situation. L'Italie est aux côtés de ceux qui combattent la violence, sous toutes ses formes", a écrit sur Twitter Giuseppe Conte.
Solidarité avec la France face au vil attentat aux alentours des anciens locaux de #CharlieHebdo . Nous sommes proches du peuple français et suivons avec appréhension l’évolution de la situation. L’Italie est aux côtés de ceux qui combattent la violence, sous toutes ses formes — Giuseppe Conte (@GiuseppeConteIT) September 25, 2020
NOUVEAU TRAUMATISME POUR LES SALARIES DE PREMIÈRES LIGNES
Les deux personnes blessées ce vendredi dans l'attaque survenue rue Nicolas-Appert travaillent pour l'agence de presse Premières Lignes. Bien que l'on ignore pour l'heure si ses locaux étaient visés en particulier, cette dernière était au cœur de l’attentat de "Charlie Hebdo" il y a cinq ans.
Attaque à Paris : nouveau traumatisme pour l'agence Premières lignes, 5 ans après Charlie Hebdo
LA REACTION DE JEAN CASTEX
"Aux familles des victimes, à leurs proches, à leurs collègues, je veux dire la solidarité et le soutien de la Nation. Reconnaissance et gratitude aux forces de sécurité et secours qui sont immédiatement intervenues avec sang-froid, courage et professionnalisme", détaille le Premier ministre, dans un tweet.
Aux familles des victimes, à leurs proches, à leurs collègues, je veux dire la solidarité et le soutien de la Nation. Reconnaissance et gratitude aux forces de sécurité et secours qui sont immédiatement intervenues avec sang-froid, courage et professionnalisme. pic.twitter.com/q7i65O5i11 — Jean Castex (@JeanCASTEX) September 25, 2020
LA RÉACTION DE Me RICHARD, AVOCATE DU FILS DE BERNARD MARIS
L'avocate se dit "bouleversée" et "en colère" mais rappelle que cette attaque n'a pas à intervenir dans le procès qui se tient actuellement.
CE SOIR DANS 24H SUR LCI
Amélie Carrouer et ses invités se poseront diverses questions ce soir. Voici le sommaire : que sait-on de l’attaque survenue près des anciens locaux de Charlie Hebdo ? Qui sont les suspects ? Où en est la menace terroriste en France ?
Voici les invités :
Philippe Val – Journaliste, ancien directeur de Charlie Hebdo
Roger Marion – L'ancien chef de la division nationale antiterroriste
Eric Delbecque – Expert de sécurité, ancien responsable de la sûreté de Charlie Hebdo après les attentats
René-Georges Querry – Ancien chef de l'unité de coordination de lutte antiterroriste (UCLAT)
ENQUÊTE SUR LE PRINCIPAL SUSPECT
L'auteur principal de l'attaque survenue vendredi près de l'ancien siège de Charlie Hebdo, qui a fait deux blessés, a été interpellé et placé en garde à vue. L'assaillant dit être âgé de 18 ans et d'origine pakistanaise. Voici ce que l'on sait de lui.
Il aurait agi seul : qui est Ali H., l'auteur présumé de l'attaque à Paris ?
CONDAMNATION UNANIME DE CET ACTE
La classe politique, dans son ensemble, a condamné cette attaque, survenue ce matin, à Paris.
RÉACTION DE L'AVOCATE DU FILS DE BERNARD MARIS
Cathy Richard, avocate du fils de Bernard Maris réagit : "Je suis bouleversée et en colère et on se demande quand cela va s'arrêter. Ce qui s'est passé n'a rien à faire dans la salle d'audience. Forcément, quand on entend qu'à cet endroit là, on refait couler le sang, on se dit qu'on est en colère, dans l'incompréhension (...) Cela nous renvoie à ce qu'on a vécu, mais en dehors de la salle d'audience", dit-elle.
LE PRINCIPAL SUSPECT RECONNAIT LES FAITS
Le principal suspect, entendu par les enquêteurs, vient de reconnaître les faits.
TÉMOIGNAGE DE SOUTIEN DES JOURNALISTES DE CHARLIE HEBDO
L'équipe de Charlie Hebdo a apporté vendredi son soutien aux victimes de l'attaque survenue plus tôt dans la matinée près de ses anciens locaux à Paris. Deux de ses "anciens voisins", collaborateurs de l'agence Première Ligne, ont été blessés.
Charlie Hebdo dénonce une "attaque odieuse" et apporte "son soutien" aux victimes
LE SECOND SUSPECT EST AUSSI EN GARDE A VUE
Pour le second suspect, aussi en garde à vue, les enquêteurs cherchent à savoir quels liens entretenaient les deux suspects. Les policiers doivent identifier les individus, clairement. Ils vont remonter leurs parcours, jusqu'aux domiciles, leurs entourages vont aussi être entendus. L'objectif sera de cerner sa personnalité, ses relations et ses motivations.
LA RÉACTION DE FRANCOIS HOLLANDE, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
L'ancien chef de l'Etat a fait part de son émotion, sur son compte Twitter. "J’exprime toute ma solidarité aux victimes et aux familles et mon soutien aux forces de sécurité", dit-il.
Une fois encore c’est la République qui est frappée. Mais comme hier elle saura montrer la force de ses valeurs et la fermeté de sa réponse. J’exprime toute ma solidarité aux victimes et aux familles et mon soutien aux forces de sécurité. pic.twitter.com/UxLSjW3JY1 — François Hollande (@fhollande) September 25, 2020
LA RÉACTION D'ANNE HIDALGO, MAIRE DE PARIS
La maire de Paris apporte son soutien aux victimes, dans un tweet. "À travers ce lieu hautement symbolique, c’est une fois encore la liberté d’expression qui est visée. Nous devons rester vigilants et mobilisés pour défendre ce pilier de notre République et protéger nos citoyens", écrit-elle.
Je condamne avec la plus grande fermeté l’ignoble attaque terroriste survenue devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. Je tiens à apporter tout mon soutien aux victimes, à leurs familles et collègues. Merci aux forces de l’ordre et aux secours mobilisés sur place. — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) September 25, 2020
LE TÉMOIGNAGE DE LUC HERMANN, JOURNALISTE A PREMIERES LIGNES TELEVISIONS
Luc Hermann journaliste et producteur de cette agence de production audiovisuelle et qui avait déjà vécu l'horreur de l'attaque de Charlie Hebdo, raconte la scène. "Les victimes étaient descendues fumer une cigarette dans la rue et ont été attaqué par un assaillant armé d'un très gros couteau et qui a pris la fuite (...) Toute notre équipe a été évacuée dans un théâtre et sont sous le choc. Depuis le début du procès de Charlie Hebdo, cette rue n'était pas protégée et cela interroge très fortement", dit-il.
PRINCIPAL SUSPECT
Selon nos informations, le principal suspect, interpellé place de la Bastille à Paris et actuellement en garde à vue, a déclaré être âgé de 18 ans. Les enquêteurs vérifient son identité. Il serait connu des services de police, pour port d'arme prohibé, toujours selon nos informations.
UNE CELLULE MEDICO PSYCHOLOGIQUE MISE EN PLACE A LA MAIRIE DU XIe
Une cellule d'aide médico-psychologique a été mise en place, par les autorités du 11e arrondissement de Paris. Elle restera en place à la Mairie, tout au long du week-end, annonce le maire, François Vauglin.
La cellule de soutien médico-psychologique est en place à la @Mairiedu11 avec la @CumpParis et @PCParisSeine Elle restera en place à la Mairie ce week-end. #Paris11 https://t.co/uCTnJfBflI — François Vauglin (@FVauglin) September 25, 2020
DÉCLARATION DE JEAN-FRANCOIS RICARD, PROCUREUR AU PARQUET NATIONAL ANTITERRORISTE
Le procureur explique les raisons de la saisine du parquet antiterroriste.
LES DEUX SUSPECTS ACTUELLEMENT ENTENDUS PAR LES ENQUÊTEURS
Les deux hommes, sont actuellement entendus par les enquêteurs de la direction nationale de la police judiciaire et les enquêteurs de la DGSI.
TÉMOIGNAGE DE PAUL MOREIRA, CO-FONDATEUR DE PREMIERES LIGNES TÉLÉVISION
Paul Moreira, fondateur de la société Premières Lignes Télévision qui emploit les deux victimes de cette attaque : "Les victimes sont dans un état grave. On est pas dans cette dimension là. Le pronostic vital n'est plus engagé mais ils auront des séquelles très importantes. Les lieux n'étaient pas protégés. Cet immeuble était devenu le lieu symbole de la liberté d'expression et donc le lieu à attaquer pour toucher Charlie Hebdo. Si nous avions déménagé, ils auraient gagné. Ça serait bien qu'il faut protéger les journalistes et que c'est une affaire sérieuse (...) On est atteint par ça, psychologiquement."
DÉCLARATION DE JEAN CASTEX
Le Premier Ministre a témoigné de son soutien et sa solidarité aux victimes et leurs collègues de travail.
SOUTIEN DE CHARLIE HEBDO
En plein procès, l'équipe de Charlie Hebdo apporte son soutien à ses anciens voisins et confrères, victimes de l'attaque, survenue ce jour : "Toute l'équipe de Charlie apporte son soutien et sa solidarité à ses anciens voisins et confrères de PLTVfilms et aux personnes touchées par cette odieuse attaque".
Toute l'équipe de Charlie apporte son soutien et sa solidarité à ses anciens voisins et confrères @PLTVfilms et aux personnes touchées par cette odieuse attaque. — Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) September 25, 2020
LE POINT SUR L'ENQUÊTE AU LENDEMAIN DE L'ATTAQUE AU COUTEAU
- Une attaque à l'arme blanche a été perpétrée ce vendredi à proximité immédiate des anciens locaux de Charlie Hebdo, rue Nicolas Appert, à la mi-journée.
- Les deux victimes, prises en charge par les secours, sont dans un état d'urgence absolue mais leur pronostic vital n'est pas engagé.
- Il s'agit "manifestement d'un acte de terrorisme islamiste", a expliqué Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur.
- Un homme a été arrêté peu après les faits. Il a reconnu être l'auteur de l'attaque. Il dit s'appeler Ali H. et être de nationalité pakistanaise. La garde à vue d'un deuxième suspect, interpellé vendredi a été levée samedi. Six autres personnes - toute de l'entourage de l'auteur présumé - sont toujours en garde à vue dont l'un de ses anciens colocataires, interpellé dans la nuit.
- L'équipe de Charlie Hebdo a apporté son soutien aux victimes, alors que le procès de l'attaque de janvier 2015, se tient actuellement. Cathy Richard, avocate du fils de Bernard Maris, s'est dite "bouleversée" mais précise que ces faits n'ont pas à interférer avec le procès actuellement en cours.
Notre sélection d'articles sur le sujet :
>> Ce que l'on sait de ces attaques
>>La stupeur et l'état de choc à l'audience après l'attaque près des anciens locaux de Charlie Hebdo
>> La rue Nicolas Appert, à nouveau plongée dans l'horreur
>> Le témoignage de Paul Moreira, un des responsables de la société Première Ligne, raconte la scène à LCI.
>> Le soutien des journalistes de Charlie Hebdo, aux victimes, leurs "anciens voisins"
>> La classe politique, dans son ensemble, condamne cette attaque
DÉCLARATION DU PATRON DU PARQUET NATIONAL ANTITERRORISTE, JEAN FRANCOIS RICARD
Jean François Ricard explique les raisons de la saisine du parquet antiterroriste : la localisation, le moment de l'attaque, en plein procès et la matérialisation des faits. "L'auteur principal a été arrêté, il est en garde à vue, le second est également en garde à vue. L'enquête se poursuit, elle est confiée à la PJ de Paris et à la DGSI. J'aurais l'occasion de fournir d'autres éléments dans les jours à venir", a-t-il déclaré.
DÉCLARATION DE JEAN CASTEX
"Je me suis rendu, accompagné d'Anne Hidalgo et Gérald Darmanin. J'ai voulu témoigner de ma solidarité envers les victimes et leurs collègues. Les services de secours sont intervenus très rapidement au moment où se déroule le procès des actes indignes contre Charlie Hebdo. Le gouvernement rappelle son attachement indéfectible à la liberté de la presse, d'affirmer à la nation, notre pleine mobilisation".
SOUTIEN DE L'UE
Charles Michel, a affirmé vendredi sur Twitter sa "pleine solidarité avec le peuple français" après l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés à Paris près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
"Toutes mes pensées vont aux victimes de cet acte de violence lâche. La terreur n'a pas de place sur le territoire européen", a twitté M. Michel, qui était Premier ministre de Belgique lors des attentats qui ont frappé Bruxelles le 22 mars 2016.
Nouvelle attaque à l’arme blanche devant les anciens locaux de #CharlieHebdo . Toutes mes pensées vont aux victimes de cet acte de violence lâche. La terreur n’a pas de place sur le territoire européen. Pleine solidarité avec le peuple français dans cette nouvelle épreuve. — Charles Michel (@eucopresident) September 25, 2020
LEVÉE DES MESURES DE PRÉCAUTION
Les mesures de précaution dans les 11e, 3e et 4e arrondissements de Paris sont levées, annonce la Préfecture de police de Paris. Ces mesures visaient notamment à protéger les enfants dans les établissements scolaires.
UN LIEU MARQUE AU FER ROUGE
La rue Nicolas Appert avait déjà été endeuillée, lors de l'attaque de Charlie Hebdo. Cinq ans après, la voilà à nouveau plongée dans l'horreur.
Attaque à Paris : cinq ans après, la rue Nicolas Appert de nouveau plongée dans l'horreur
RÉACTION DE ARNAUD LANÇON, FRÈRE DE PHILIPPE LANÇON
Le lieu. L'horaire. Le symbole. Ils ont de nouveau attaqué notre liberté d'expression. Comme le 07/01/215. Soutenir les victimes et à leurs proches. Et faire front face à l'obscurantisme. (Le parquet antiterroriste a été saisi) #CharlieHebdo pic.twitter.com/nTmSjwx9qd — Arnaud Lancon (@arnaud_lancon) September 25, 2020
TÉMOIGNAGE
Une attaque au couteau a eu lieu ce vendredi près des anciens locaux de Charlie Hedbo. Paul Moreira, un des responsables de la société Première Ligne, raconte la scène à LCI.
Attaque au couteau à Paris : "C’est quelqu’un de râblé, avec un hachoir", affirme un journaliste témoin de la scène
EN DIRECT DU PROCÈS CHARLIE HEBDO
Le public, les avocats et les journalistes, qui assistent depuis le 2 septembre au procès des attentats de janvier 2015, ont appris ce vendredi en pleine audience qu'une nouvelle attaque avait été perpétrée à proximité directe des anciens locaux de Charlie Hebdo dans le 11e arrondissement de Paris. Emoi et sidération se sont inscrits à ce moment sur tous les visages.
Procès des attentats de janvier 2015 : état de choc à l'audience après l'attaque près des anciens locaux de Charlie Hebdo
RÉACTION
Charles Michel affirme sa "pleine solidarité avec le peuple français" sur Twitter.
Nouvelle attaque à l’arme blanche devant les anciens locaux de #CharlieHebdo . Toutes mes pensées vont aux victimes de cet acte de violence lâche. La terreur n’a pas de place sur le territoire européen. Pleine solidarité avec le peuple français dans cette nouvelle épreuve. — Charles Michel (@eucopresident) September 25, 2020
TÉMOIGNAGE
"Nous n'avons encore de nouvelles des victimes, Ils sont l'un et l'autre dans deux hôpitaux différents dans Paris, témoigne Luc Hermann, journaliste à Premières Lignes, société de production touchée, sur LCI. "J'étais au deuxième étage, on a tous entendu des cris dans la rue et on s'est tous penchés au fenêtre (...) Tous les deux, un homme et une femme de notre équipe de production, étaient descendus pour prendre une pause cigarette dans la rue, ils discutaient dans l'encadrement de la porte de l'immeuble et ont été attaqués par le même assaillant armé d'un très gros couteau. L'homme a ensuite a pris la fuite."
RÉACTION DE FRANCOIS VAUGLIN
"On a ouvert une cellule d'urgence sur site pour les riverains qui auraient vu l'agression" assure sur LCI le maire du 11 arrondissement de Paris.
JEAN CASTEX ET GÉRALD DARMANIN SUR PLACE
POINT DE VUE D'UN ANCIEN JUGE ANTITERRORISTE
L'éclairage de l'ancien juge anti-terroriste, Jean-Louis Bruguière sur LCI.
GOUVERNEMENT
Le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin doivent se rendre vendredi après-midi sur les lieux d'une attaque à l'arme blanche survenue dans la matinée, près des anciens locaux de Charlie Hebdo, qui a fait deux blessés, a indiqué Matignon.
Deux suspects ont été interpellés, alors que le parquet national antiterroriste a annoncé être saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".
DEUX SUSPECTS ARRÊTÉS
Une deuxième personne a été placée en garde à vue après l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés vendredi près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, selon une source judiciaire.
Un premier suspect avait été interpellé à proximité de la place de la Bastille à Paris, selon la préfecture de police de Paris.
VICTIMES
Deux collaborateurs du magazine de France 2 "Cash Investigation", travaillant pour la société de production Premières Lignes, ont été blessés dans l'attaque à l'arme blanche qui s'est produite vendredi près des anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris.
PRÉCAUTION
Toutes les écoles du IIIe et IVe arrondissements, cinq écoles du XIe se sont barricadées pour mettre à l'abri les enfants, après l'attaque survenue ce vendredi devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
Attaque à l'arme blanche à Paris : des milliers d'élèves confinés, les écoles fermées
SUSPECTS
Deux personnes ont été interpellées, l'une à Bastille, l'autre à proximité des lieux.
PARQUET ANTITERRORISTE
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi vendredi de l'enquête sur l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a-t-il indiqué.
L'enquête de flagrance est ouverte pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a-t-il précisé.
CONFINEMENT
Les écoles, crèches et résidences pour personnes âgées sont confinées provisoirement dans le secteur du boulevard Richard-Lenoir.
⚠️ Les écoles, crèches et résidences pour personnes âgées sont confinées provisoirement dans le secteur du boulevard Richard-Lenoir. Evitez le secteur. #Paris11 #Paris3 #Paris4 — Paris (@Paris) September 25, 2020
METRO
Les stations Bastille, Richard-Lenoir, Breguet Sabin Saint-Sébastien Froissart Chemin Vert et Saint Ambroise sont fermées.
Bonjour Lena, les stations Bastille, Richard-Lenoir, Breguet Sabin Saint-Sébastien Froissart Chemin Vert et Saint Ambroise sont fermées en raison d'une mesure de sécurité, je vous invite à suivre les informations du compte @Beauvau_Alerte et https://t.co/Zth5u48CRS . Chris — Service Client RATP 😷👌 (@ClientsRATP) September 25, 2020
PREMIER SUSPECT ARRÊTÉ, DEUXIÈME EN FUITE
Un suspect a été interpellé, il est en garde à vue, il avait du sang sur les mains. Un deuxième suspect est toujours en fuite.
ENQUÊTE OUVERTE POUR ASSASSINAT
Le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête pour "tentative d'assassinat" après l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a indiqué le procureur de Paris Rémy Heitz.
RÉACTION GOUVERNEMENT
Gérald Darmanin et Jean Castex à la cellule de crise place Beauvau suivent la situation de très près.
ETAT DES LIEUX
Notre journaliste William Molinié, sur place dans le XIe arrondissement, fait le point sur la situation à 13h30
TÉMOIGNAGE
"L'attaquant est reparti par le métro" affirme Paul Moreira, journaliste et directeur de "Premières lignes", dont les locaux se trouvent à l'endroit de l'attaque.
METRO
La RATP a déclaré avoir "complètement fermé au public" la station de métro Bastille par "mesure de sécurité".
ECOLES CONFINÉES
Des milliers d'élèves, de la crèche au lycée, ont été confinés par précaution dans trois arrondissements du centre de Paris après l'attaque à l'arme blanche qui a fait au moins deux blessés près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo.
PREMIÈRES IMAGES
RÉACTION DU PREMIER MINISTRE
Jean Castex coupe court à sa visite en Seine-Saint-Denis et se rend au centre de crise du ministère de l'Intérieur
ECOLES CONFINÉES
"Des milliers d'élèves", de la crèche au lycée, ont été confinés par précaution dans trois arrondissements du centre de Paris après l'attaque à l'arme blanche qui a fait au moins deux blessés près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo, a indiqué le maire de Paris Centre Ariel Weil.
"Cinq écoles du XIe arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d'élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi", a ajouté le maire de Paris Centre.
SUSPECT INTERPELLÉ
Un "suspect" a été interpellé à proximité de la place de la Bastille à Paris, après l'agression à l'arme blanche qui a fait deux blessés vendredi, près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo.
Cette agression, qui survient en plein procès des attentats meurtriers de janvier 2015, serait le fait d'une seule personne, a précisé la préfecture de police de Paris, qui avait dans un premier temps fait état de deux suspects en fuite et de quatre blessés.
PRÉFECTURE DE POLICE
🔴 ALERTE : Un événement grave a eu lieu à #Paris11 , secteur Richard Lenoir. Les forces de sécurité et de secours sont sur place. Évitez le secteur et suivez les consignes des autorités. D'autres informations sont à venir sur ce compte. pic.twitter.com/5rdEYVzawQ — Ministère de l'Intérieur - Alerte (@Beauvau_Alerte) September 25, 2020
TÉMOIGNAGE
"Des mesures de sécurité drastiques ont été prises", affirme sur LCI Bertrand Nicolas, un journaliste confiné à proximité de l'attaque.
RÉACTION AU PROCÈS CHARLIE
#AttentatsJanvier2015 Ambiance irréelle dans les salles d'audience. Ici tout le monde est sous le choc après avoir appris cette nouvelle attaque. Très difficile de suivre l'échange entre Me Coutant-Peyre et l'enquêteur de la DGSI #CharlieHebdo — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) September 25, 2020
NOUVEAU BILAN
Contrairement aux premières informations, l'attaque a fait deux blessés et non quatre. Elles se trouvent en urgence absolue, mais leur pronostic vital n'est pas engagé. Il n'y a qu'un seul auteur, contre deux indiqué dans un premier temps.
ARRESTATION
Un homme en sang, correspondant au profil de l'agresseur, a été arrêté à Bastille, à une centaine de mètres du lieu de l'attaque.
PREMIERES INFORMATIONS
Ecoutez notre journaliste Alexandra Guillet.
COLIS SUSPECT
Le périmètre élargi établi autour des anciens locaux de Charlie Hebdo concerne également un colis suspect. Le laboratoire central de la Préfecture de police est sur place.
EVITEZ LE SECTEUR
La préfecture de police, qui a bouclé les lieux, appelle à éviter le secteur Richard Lenoir, dans le 11e arrondissement.
Intervention de police en cours secteur Richard Lenoir à #Paris11 . Évitez le secteur. — Préfecture de Police (@prefpolice) September 25, 2020
CASTEX
Le Premier ministre, en déplacement en Seine-St-Denis, vient d'annoncer qu'il rejoignait Gérard Darmanin à la cellule de crise mise en place au ministre de l'Intérieur.
"Un événement grave vient de se produire à Paris. Une attaque par arme blanche a été perpétrée dans le XIe arrondissement, devant l'ancien siège de Charlie Hebdo, faisant quatre blessés, dont semble-t-il deux dans un état grave. Dans ces conditions, je suis obligé de me rendre au centre de crise à Beauvau pour m'assurer de la réalité de la situation et de son évolution", a dit le le chef du gouvernement.
DARMANIN
Le ministre de l'Intérieur, en déplacement en Seine-St-Denis avec Jean Castex et d'autres membres du gouvernement sur le thème de la sécurité, rentre à Place Beauvau pour diriger la cellule de crise consacrée à la situation.
Urgent
CE QUE L'ON SAIT
- Deux personnes ont été blessées ce vendredi en fin de matinée à l'arme blanche à Paris, près des anciens locaux de Charlie Hebdo, dans le 11e arrondissement.
- Les deux blessés sont en état d'urgence absolue, mais leur vie n'est pas en danger.
- L'attaque aurait été perpétrée par deux personnes.
- Un premier suspect a été arrêté, près de la place Bastille. Il est connu des services de police. Un second individu a plus tard été interpellé, dans le secteur de la Bastille.
- Le secteur Richard Lenoir a été bouclé mais les mesures de précaution ont été levées dans l'après midi. Une cellule médico-psychologique a été mis en place par la Mairie du XIe.
- Une cellule de crise a été mise en place au ministère de l'Intérieur. Jean Castex et Gérald Darmanin sont sur place.
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Deux personnes ont été blessées à l'arme blanche à Paris vendredi après une attaque au hachoir de boucher près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo, en plein procès des attentats meurtriers qui l'avaient notamment visé en janvier 2015. Un homme a été arrêté et placé en garde à vue. Il dit être de nationalité pakistanaise et serait arrivé en France il y trois ans.
Il s'agit "manifestement d'un acte de terrorisme islamiste", a indiqué dans la soirée Gerald Darmanin.
Les deux victimes se trouvaient en "urgence absolue" mais leurs jours ne sont pas en danger.
Huit autres personnes ont été interpellées par les enquêteurs qui cherchent à déterminer si le suspect a pu, ou non, bénéficier de complicité. Sept étaient toujours en garde à vue ce dimanche.