EN DIRECT - Attentat de la basilique de Nice : Brahim A. mis en examen et écroué

Publié le 7 décembre 2020 à 16h00

Source : TF1 Info

TERRORISME - L'auteur de l'attentat de la basilique Notre-Dame de Nice, qui a fait trois victimes le 29 octobre dernier, a été mis en examen ce lundi. Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

Urgent

JUSTICE


Brahim A., l'auteur présumé de l'attentat qui a fait trois morts le 29 octobre dernier dans la basilique Notre-Dame de Nice, a été mis en examen, ce lundi. Ce ressortissant tunisien été mis en examen pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste", "tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste", et "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle".  Il également été placé en détention provisoire, précise le Parquet national antiterroriste.


Gravement blessé lors de son interpellation et testé positif au coronavirus, avait été transféré début novembre d'un hôpital niçois à un hôpital de la région parisienne. Son état de santé s'est amélioré récemment, permettant son interrogatoire par un juge d'instruction antiterroriste et sa mise en examen.

LES POLICIERS HONORÉS


Les trois policiers municipaux qui sont intervenus pour stopper l'assaillant reçoivent la légion d'honneur. Trois autres fonctionnaires reçoivent la médaille de l'ordre national du mérite. 

REVOIR


VIDÉO - L'hommage de Jean Castex aux trois victimes de l'attentat de Nice

Attentat de Nice : l'hommage de Jean CastexSource : TF1 Info

DERNIÈRE GARDE À VUE LEVÉE


La garde à vue d'un mineur de 17 ans, interpellé mercredi après-midi en Seine-Saint-Denis dans l'enquête sur l'attaque dans la basilique de Nice, a été levée sans poursuites à ce stade, indique une source judiciaire à l'AFP. Le mineur avait été soupçonné d'avoir été en contact par messagerie avec Brahim A., l'auteur présumé. Il n'y a actuellement plus personne en garde à vue dans ce dossier.

VICTIMES


La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est remise aux trois victimes par le Premier ministre. 

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VIDÉO - L'hommage de Christian Estrosi aux victimes

Attentat de Nice : l'hommage de Christian EstrosiSource : TF1 Info

"L'ENNEMI, C'EST L'ISLAMISME RADICAL"


Castex : "L'ennemi, nous le connaissons, c'est l'islamisme radical. Un ennemi qui bénéficie de soutiens à l'étranger mais compte, hélas, aussi dans ses rangs des citoyens français. Un ennemi que la République combat sans relâche"

"SOUTIEN A TOUS LES CATHOLIQUES"


Castex : "Si je suis ici ce matin, c'est aussi pour dire mon soutien à l'Eglise de Nice, à l'Eglise de France et à tous les catholiques de notre pays"

"LES CONDOLEANCES DE TOUTE LA NATION"


Jean Castex : "Ces vies, je suis venu ici pour dire qu'elles avaient une valeur incommensurable, celle de toute vie humaine. Je suis venu ici apporter les condoléances de toute la Nation"

CASTEX


Le Premier ministre prend à son tour la parole pour l'hommage. "Jeudi 29 octobre, un homme est entré dans la basilique Notre-Dame pour semer la mort avec une sauvagerie sans nom"

"Nice aura payé un lourd tribut. Je suis venu dire aux Niçois mon émotion, ma compassion et mon indignation. Ces sentiments, toute la Nation les partage"

"NOUS DEVONS ENTRER EN RESISTANCE"


Christian Estrosi : "Ce sont les symboles de notre civilisation, de notre culture, de notre pays qu'ils ont choisi de frapper. Comme pour toute guerre, nous devons entrer en résistance"

"Nous avons besoin, non pas seulement d'un hommage, mais aussi de moyens forts, opérationnels, immédiats pour mettre fin à ces actes barbares"

ESTROSI


Le maire de Nice Christian Estrosi est le premier à prendre la parole pour l'hommage. "Je veux vous dire sous ce ciel niçois que vous aimiez temps, à quel point vous nous manquez."

"Tous les trois ensembles, vous êtes toute la diversité du peuple niçois"

PORTRAITS


Les portraits des trois victimes, Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva, sont portés par les proches et par la Garde républicaine. Les chansons et texte préférés des défunts résonnent : Gilbert Bécaud, Victor Hugo, Gilberto Gil. 

Est interprété ensuite le Prélude de Bach, suivi de l'allumage de la flamme de la foi, et de la lecture d'un texte de Romain Gary, "Une puissance et une promesse rassurante", par Muriel Mayette-Holtz, directrice du Théâtre national de Nice. 

HOMMAGE NATIONAL AUX VICTIMES


Samedi matin, depuis 10 heures, un hommage national a été rendu à Nice aux trois victimes de l'attentat commis dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption le 29 octobre. 

La cérémonie était organisée sur la colline du Château, haut-lieu du patrimoine niçois, "symbole fort de résistance et de résurrection", selon la municipalité. Un lieu où plusieurs hommages ont déjà été rendus, notamment aux victimes de l'attentat du 14 juillet 2016.

"Je suis venu ici apporter les condoléances de toute la Nation", a déclaré Jean Castex dans son discours d'hommage, apportant le soutien de la République "à tous les catholiques de notre pays". "Notre ennemi, c'est l'islamisme radical", a de nouveau martelé le Premier ministre. 

Il était accompagné du maire de Nice, Christian Estrosi, de Nicolas Sarkozy, Gérard Larcher et de plusieurs ministres dont Eric Dupond-Moretti et Marlène Schiappa. "Comme pour toute guerre, nous devons entrer en résistance", a déclaré Christian Estrosi durant son hommage. 

Les trois victimes, Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva, ont reçu à titre posthume la médaille nationale aux victimes du terrorisme. 

Les trois policiers municipaux qui sont intervenus pour stopper l'assaillant reçoivent la légion d'honneur. Trois autres fonctionnaires reçoivent la médaille de l'ordre national du mérite. 

LE TERRORISTE TRANSFÉRÉ À PARIS


L'auteur de l'attaque mortelle au couteau contre la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption a été transféré en avion vers Paris en début d'après-midi, a constaté un photographe de l'AFP.


L'appareil transportant le terroriste, un Tunisien grièvement blessé lors de son interpellation et également testé positif au Covid-19, était entouré sur le tarmac par plusieurs fourgons de gendarmes, selon ce journaliste. 


Des sources aéroportuaires rapportent que l'avion, à bord duquel ont pris place des policiers du Raid, doit atterrir au Bourget (Seine-Saint-Denis) vers 15H30. L'assaillant présumé doit ensuite être hospitalisé à Paris.

HOMMAGE NATIONAL A NICE SAMEDI


Un hommage national sera rendu samedi à Nice, en présence du Premier ministre Jean Castex, aux trois victimes de l'attaque mortelle au couteau dans la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption fin octobre, a annoncé Matignon vendredi.


Lors de cette cérémonie qui se déroulera "au sommet de la Colline du Château", le chef du gouvernement fera une allocution à 12H10 et aura "un temps d'échange avec les familles des victimes". Il remettra également des décorations aux policiers municipaux de Nice, selon le déroulé prévisionnel de la cérémonie.

LUTTE CONTRE LE TERRORISME


Les contrôles se multiplient à la frontière italienne après l'attentat de Nice.

Lutte contre le terrorisme : les contrôles se multiplient à la frontière italienneSource : JT 13h Semaine

"REFONDER SCHENGEN"


Emmanuel Macron s'est dit "favorable" à une refondation "en profondeur" des règles régissant l'espace Schengen de libre circulation en Europe, lors d'un déplacement à la frontière franco-espagnole.


"J'appelle de mes voeux une refondation de Schengen et un plus grand contrôle", a-t-il ajouté, en précisant qu'il porterait "en ce sens des premières propositions au Conseil" européen de décembre.

CONTRÔLES AUX FRONTIÈRES INTENSIFIÉS 


"Lutter efficacement contre le terrorisme islamiste, c'est lutter également contre des réseaux de trafiquants qui ont un lien avec ces terroristes et qui sont parfois des terroristes eux-mêmes". Emmanuel Macron annonce un doublement des forces contrôlant les frontières de la France, de 2.400 à 4.800, pour lutter contre la menace terroriste, les trafics et l'immigration illégale.


Ce doublement a été décidé "en raison de l'intensification de la menace" après les récents attentats, dont celui de Nice, a expliqué le chef de l'Etat à la frontière franco-espagnole au col du Perthus.

MACRON SUR L'IMMIGRATION


Emmanuel Macron s'est rendu jeudi à la frontière franco-espagnole au col du Perthus, dans les Pyrénées-Orientales, pour un déplacement consacré au "renforcement des contrôles aux frontières", dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine et contre le terrorisme, a indiqué l'Elysée.

ESTROSI


Dans une interview à Nice-Matin à paraître ce jeudi, Christian Estrosi propose de "suspendre pour un certain temps les accords de Schengen", qui permettent de voyager sans contrôle aux frontières dans 26 pays européens. "Nice n'a pas été touchée parce que c'était Nice, mais à cause de sa proximité avec la frontière" italienne, estime le maire de la ville.


L'assaillant, Brahim Aouissaoui, un ressortissant tunisien de 21 ans,  est arrivé clandestinement en Europe par l'île italienne de Lampedusa fin septembre. Et l'enquête a pu déterminer qu'il était arrivé à Nice le mardi 27 octobre, deux jours avant l'attaque.


Christian Estrosi souhaite également que les réfugiés se voient retirer leur statut protecteur "en cas de délit". Et pour lui, "toutes les démarches de droit d'asile doivent être effectuées dans les consulats généraux mutualisés sur le territoire des ressortissants demandeurs d'asile". Autant de propositions qu'il dit porter dans une "démarche" commune avec l'ex-commissaire européen en charge de l'Union de la sécurité, Julian King.

UN MINEUR EN GARDE À VUE


Un jeune homme de 17 ans a été placé en garde à vue ce mercredi. Interpellé en Seine-Saint-Denis, ce mineur est soupçonné d'avoir été en contact par messagerie avec l'assaillant. Quatre autres gardes à vue, entamées mardi, étaient toujours en cours mercredi en début de soirée, tandis qu'un Tunisien de 29 ans, interpellé samedi, a été relâché dans la journée sans poursuite à ce stade. 

CASTEX A NICE SAMEDI


Lors des questions au gouvernement, au Sénat ce mercredi, le Premier ministre a annoncé qu'il se rendrait à Nice samedi.

ETAT DE SANTE DU TERRORISTE


L'état de santé de l'auteur de l'attaque au couteau dans la basilique de Nice s'est dégradé et son pronostic vital est toujours engagé mercredi, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Son audition est donc toujours retardée.


Grièvement blessé par balles jeudi alors qu'il menaçait les policiers dans l'église après l'attaque, et par ailleurs testé positif au coronavirus, il est hospitalisé à Nice et n'a pu être entendu par les enquêteurs. 


Cinq personnes sont toujours en garde à vue mercredi, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

Urgent

ENQUÊTE


Quatre nouvelles personnes ont placées en garde à vue, indique une source judiciaire. Ces quatre hommes ont été interpellés dans le Val-d'Oise, a précisé cette source à l'AFP.


L'un d'eux, âgé de 29 ans, est soupçonné d'avoir été en contact avec l'assaillant tunisien. Les trois autres, âgés de 23 à 45 ans, étaient présents au domicile du premier, a-t-on ajouté de même source.


Jusqu'à ces nouvelles interpellations, six personnes avaient déjà été placées en garde à vue depuis jeudi. Mais toutes ont été relâchées, à l'exception d'un seul suspect, un Tunisien de 29 ans.

GARDE À VUE


Seule une garde à vue est toujours en cours ce lundi après-midi, à savoir celle d'un homme de nationalité tunisienne suspecté d'avoir fait une partie du trajet avec l'assaillant qui, lui, n'a toujours pas pu être auditionné en raison de son état de santé.

DARMANIN BIENTÔT EN TUNISIE


Emmanuel Macron a demandé à Gérald Darmanin de se rendre à Tunis pour discuter de la lutte contre le terrorisme après l'attaque de jeudi à Nice, dont l'auteur présumé est un Tunisien de 21 ans, annonce l'Elysée.


"Le président a demandé au ministre de l'Intérieur de se rendre en Tunisie la semaine prochaine pour une rencontre avec son homologue", a indiqué la présidence.

JEAN CASTEX AU 20H DE TF1


"Le 2e axe, c'est tout ce qui concerne l'anticipation et la surveillance. Nous avons un ennemi lâche et invisible. Il nous faut les connaître, les infiltrer à l'intérieur comme à l'extérieur. Jamais un gouvernement n'avait renforcé autant les effectifs au renseignement".

JEAN CASTEX AU 20H DE TF1


Il ne faut "plus aucune complaisance d'intellectuels, de partis politiques, il faut que nous soyons tous unis sur la base de nos valeurs, de notre Histoire, pour faire face à ce phénomène. Il faut que nous apportions des réponses opérationnelles et répressives, et c'est ce que nous faisons. Nous avons augmenté les forces de sécurité intérieure pour protéger nos concitoyens. Le dispositif Sentinelle a été porté à 7.000 hommes, Vigipirate est à son niveau de vigilance maximum, des réservistes ont été mobilisés... Il y a une réponse immédiate qui va se prolonger avec notamment des renforcements des contrôles aux frontières". 

JEAN CASTEX AU 20H DE TF1


"Il faut faire deux choses majeures : la première, ce combat est idéologique. Cet ennemi cherche d'abord à nous diviser, à rompre, à fracturer la communauté nationale, et je veux ici dénoncer toutes les compromissions qu'il y a eues pendant trop d'années. La première façon de gagner une guerre, c'est que la communauté nationale soit fière de nos racines, de notre identité, de notre liberté."

JEAN CASTEX AU 20H DE TF1


"On sait que cet ennemi a des complices à l'étranger on sait, hélas aussi qu'il a des ramifications et des complices en France. C'est lui notre cible. Ce ne sont ni tous les étrangers, ni tous les musulmans qui sont bien souvent victimes de cet islamisme radical."

JEAN CASTEX AU 20H DE TF1


"Un ennemi a déclaré la guerre à la France. Cet ennemi, il est nommément désigné et connu. Il s'appelle l'islamisme politique et radical. Il va nous trouver sur son chemin"

LE TERRORISTE ÉTAIT "MANIFESTEMENT" VENU EN FRANCE "POUR TUER"


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a estimé que l'auteur de l'attaque mortelle au couteau jeudi dans la basilique de Nice, était "manifestement" venu en France "pour tuer", dans un entretien à La Voix du Nord ce dimanche. 


Ce Tunisien de 21 ans, blessé grièvement lors de son arrestation, "n'était présent sur le territoire national que depuis quelques heures. Il est manifestement venu là pour tuer. Comment expliquer sinon pourquoi il s'est armé de plusieurs couteaux à peine arrivé", a affirmé le ministre. "Bien sûr, il appartient au procureur antiterroriste de définir quand son projet meurtrier s'est construit. Mais il n'est visiblement pas venu pour obtenir des papiers."

L'ENQUÊTE


Deux personnes supplémentaires ont été placées en garde à vue dans le dossier de Nice, samedi en fin d'après midi. Il s'agit de deux hommes âgés de 63 ans et 25 ans, qui étaient présents au domicile de l'individu interpellé dans les Alpes-Maritimes hier, a-t-on pris de source judiciaire.

"NOTRE DETERMINATION NE FAIBLIRA PAS"


Le Premier ministre Jean Castex était à Saint-Etienne-du-Rouvray ce samedi pour évoquer la sécurisation des lieux de culte, quelques minutes seulement après qu'un prêtre orthodoxe a été blessé par balle à Lyon : "Vous devez compter sur l'entière  détermination du gouvernement et de la République pour permettre à tous et à chacun de pratiquer son culte en toute sécurité et en toute liberté. Notre volonté est forte, notre détermination ne faiblira pas, c'est l'honneur de la France, c'est l'honneur de la République", a assuré Castex.  

Info tf1/lci

L'ENQUÊTE AVANCE


Un 4e homme a été interpellé par les hommes de la sous-direction anti-terroriste (Sdat). L'individu, un Tunisien âgé d'une trentaine d'années, a été arrêté dans les Alpes-Maritimes aux alentours de 16h, ce samedi. Il est présenté comme un proche de l'assaillant. D'après les premières investigations, il aurait effectué le voyage entre la Tunisie et la France avec le terroriste ces derniers jours.

UNE 3E PERSONNE INTERPELLÉE 


L'enquête avance au surlendemain de l'attentat qui a fait trois morts à Nice. Ce samedi matin, nous apprenons de source judiciaire qu'une 3e personne a été placée en garde à vue hier soir. Il s'agit d'un homme âgé de 33 ans. Il était présent au domicile de la seconde personne placée en garde à vue dont il est le cousin.   

MACRON ASSURE AU PAPE FRANCOIS QU'IL LUTTERA CONTRE L'EXTRÉMISME


Le président Emmanuel Macron s'est longuement entretenu avec le pape François vendredi et lui a "affirmé qu'il continuerait de lutter sans relâche contre l'extrémisme afin que tous les Français puissent vivre leur foi dans la paix et sans crainte", a indiqué l'Élysée dans un communiqué. Les deux dirigeants partagent une "convergence de vue totale" sur "le rejet absolu du terrorisme et de l'idéologie de la haine qui divise, tue et met en péril la paix" ainsi que sur l'importance du dialogue entre les religions.


Au lendemain de l'attaque au couteau dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice, le chef de l'Etat "a souhaité lui parler, au moment où les catholiques de France ont été si violemment blessés et les Français dans leur ensemble choqués par cette attaque". "Le Pape a exprimé en retour son soutien fraternel aux Français", ajoute la présidence.

INTERPELLATION


Un deuxième homme au contact du l'auteur de l'attaque mortelle dans la basilique de Notre-Dame-de-l'Assomption à Nice a été interpellé et placé en garde à vue vendredi, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information de France Info.


L'homme, âgé de 35 ans, est soupçonné "d'avoir côtoyé l'auteur des faits la veille de l'attaque, comme le premier" suspect, âgé de 47 ans, qui est en garde à vue depuis jeudi soir, a précisé cette même source. Il a été interpellé entre 18H30 et 19H00 à Nice, selon la source judiciaire et une source proche de l'enquête. 

Urgent

GARDE À VUE


Un homme âgé de 35 ans, résidant à Nice, a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur l'attentat ayant eu lieu jeudi matin. Il est soupçonné d’avoir été en contact avec l’assaillant la veille de l’attaque. Il s’agit de la deuxième garde à vue en cours dans cette enquête.

OPERATION SENTINELLE


Les 4.000 soldats français mobilisés pour renforcer l'opération Sentinelle en France seront déployés d'ici le milieu de la semaine prochaine suivant les réquisitions des préfets, a indiqué vendredi l'état-major français au lendemain de l'attentat de Nice.


"On a fait un gros effort hier (jeudi) et aujourd'hui (vendredi), qu'on va poursuivre ce week-end et on espère atteindre la plénitude du dispositif pour le milieu de la semaine prochaine", a indiqué le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Frédéric Barbry, lors d'un point presse. 

VINCENT LOQUES, UN HOMME AU SERVICE DE L'ÉGLISE 


Les habitants de  Saint-Etienne-De-Tinée, village de naissance de Vincent Loquès, victime de l'attentat, s'expriment devant les caméras de TF1. Remplis de "tristesse", ils le décrivent comme "un homme, dévoué, compétent, au service de l'Eglise."

Attaque au couteau à Nice : témoignages sur Vincent LoquèsSource : TF1 Info

LES TÉMOINS DE LA BARBARIE 


Quatre témoins (le jeune homme qui a alerté la police ; la directrice de l'école située en face de l'église ; la baby-sitter des enfants de l'une des victimes et enfin, la femme auprès de qui s'est confié le patron du restaurant où cette même victime s'est réfugiée avant de mourir) témoignent en images pour le journal télévisé de TF1. 

Attaque au couteau à Nice : témoins de la barbarieSource : TF1 Info

POPULATION MEURTRIE 


Au lendemain de l'attaque au couteau à Nice, c'est une population profondément meurtrie qui témoigne devant les caméras de TF1. 

Attaque au couteau à Nice : la population meurtrieSource : TF1 Info

FRANCAIS A L'ÉTRANGER 


"La menace est aussi forte à l'étranger, alerte Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères. On passe vite de la haine virtuelle à la menace réelle. Nous avons pris toutes les mesures pour assurer la sécurité des ressortissants français. Un message d'urgence attentat a été envoyé hier soir quelque soit le territoire puisque la menace est partout. Des instructions ont également été données aux ambassadeurs pour renforcer les dispositifs de sécurité."  

RENFORT 


"Ne rien céder au terrorisme", a renchéri Florence Parly, ministre des Armées, suite au Conseil de défense ce vendredi matin. Un déploiement de militaires en renfort de l'opération Sentinelle "a commencé dès hier, et sa montée en puissance va se déployer dans les prochains jours, dit-elle. Les sentinelles actuelles continuent leurs missions en attentat les renforts. (...) Les Français peuvent compter sur leurs armées."  

NICE : 120 POLICIERS SUPPLÉMENTAIRES 


"Le renforcement de la sécurité sera fort ce week-end pour les fêtes religieuses de la Toussaint et à partir de lundi dans les établissements scolaires", rappelle Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, suite au Conseil de défense qui s'est tenu ce matin. 

Pour cela, "3.500 gendarmes réservistes seront rappelés et aussi 3.500 policiers et gendarmes mobiles seront à disposition des préfets", dit-il. La ville de Nice, elle, sera particulièrement protégée avec 120 policiers supplémentaires déployés.

RECONNAISSANCE 


Christian Estrosi  exprime sur Twitter sa gratitude à l'égard des forces de l'ordre de la ville de Nice, dont il est le maire.

MODIFIER LA CONSTITUTION


"La volonté d'agir ne suffit pas, lance Christian Estrosi derrière les micros d'Europe 1. Il faut des actes immédiats. On ne peut plus combattre l'islamofascisme avec les lois actuelles. Si des points de la constitution ne sont pas adaptés pour mener cette guerre [contre le terrorisme], il faut modifier la Constitution." 

Des actes concrets sont réclamés par le maire de Nice, donc. "Le bouton d'alerte que j'ai positionné devant l'église et les caméras de vidéosurveillance", souligne-t-il, ont permis à une équipe de six policiers municipaux de neutraliser l'assaillant.

ESTROSI VEUT RESTER "LUCIDE"


Invité sur Europe 1 ce matin, le maire de Nice Christian Estrosi exprime son bouleversement. "Je pourrais vous dire que c'est la colère qui prend le dessus, mais ce ne serait pas raisonnable, dit-il. Je dois rester lucide, garder mon sang-froid et être le premier protecteur des niçois et des niçoises, qui vivent dans la peur désormais. (...) Comme eux, j'ai des cicatrices de ce qu'il nous est déjà arrivé par le passé, qui redeviennent des plaies béantes."

LE PROFIL DES VICTIMES SE PRÉCISE 


Trois. C'est le nombre de victimes de l'attaque au couteau près de la Basilique de Nice ce jeudi matin. Leur identité émerge peu à peu :

Vincent Loquès, le sacristain de l'église, était un laïc d'une cinquantaine d'années, divorcé et près de deux filles ; une femme de 44 ans, de nationalité Brésilienne résidant en France, mère de trois enfants ; et enfin, une femme de 60 ans sur qui les informations sont encore maigres à ce stade. 

SÉCURITÉ RENFORCÉE 


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin adresse une nouvelle instruction aux services de police et de gendarmerie sur le réhaussement de la posture Vigipirate. Une sécurité renforcée va être mise en place sur les lieux d'enseignement et de la petite enfance. Les forces de l'ordre doivent anticiper "tout acte violent, contestation, de nature à venir perturber les hommages rendus à Samuel Paty et les séances de sensibilisation." 

D'autres institutions sont concernées par le renforcement de ces mesures de sécurité : les lieux de culte et cimetières ; les services publics  ouverts ; les hôpitaux et centres de santé ; les gares et aéroports ; ainsi que les organes de presse. 

"JE ME SENS CHRÉTIEN", INDIQUE UN IMAM DE NICE


"Aujourd'hui je me vois chrétien, je me sens chrétien", explique l'imam de la grande mosquée ar-Rahma (La Miséricorde) de Nice, en priant "pour que surtout on ne tombe pas dans des guerres de religion" après cette attaque islamiste contre une basilique.


"Je me sens chrétien, parce qu'on a touché à l'intime conviction d'un homme, d'une femme, mais l'islam, comme le christianisme ou le judaïsme, sont à des années lumière d'un acte pareil", insiste Otmane Aissaoui, recteur depuis 27 ans de cette mosquée du quartier de l'Ariane, auprès de l'AFP.

L'ONU "CONDAMNE" L'ATTENTAT ET DÉNONCE LES "DISCOURS HAINEUX"


"Je condamne fermement les meurtres odieux de trois êtres humains innocents - dont deux femmes - qui ont eu lieu à Nice hier, ainsi que l'horrible assassinat de Samuel Paty il y a deux semaines", a déclaré Michelle Bachelet, Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, dans un courriel envoyé à l'AFP.


"Les dirigeants politiques et religieux, ainsi que les médias, doivent non seulement éviter d'inciter eux-mêmes à la violence, à l'hostilité ou à la discrimination, mais ils doivent aussi s'exprimer fermement et rapidement contre les discours haineux", a-t-elle ajouté.

RECUEILLEMENT


L'émotion est toujours vive à Nice. De nombreux Niçois ont déposé fleurs et bougies au pied de la basilique. Des gerbes ont également été déposées par les représentants des cultes.

"Je suis très émue, cela me fend le cœur", racontent les habitants à LCI. "Il y a un sentiment de colère et de tristesse. C'est affreux."

Attaque à Nice : les Niçois déposent des fleurs au pied de la basiliqueSource : TF1 Info

CONSEIL DE DÉFENSE


Un Conseil de défense se tient à partir de 11h30 autour du président de la République Emmanuel Macron, à l'Élysée.

"NICE EST UNE VILLE MARTYRE DE L'ISLAMISME"


"C'est la troisième fois que notre ville est touchée par un attentat islamiste", déplore le député (LR) des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, sur LCI. "Nice est une ville martyre de l'islamisme, 89 morts, plusieurs centaines de blessés. Ces traces sont indélébiles. Il y a une immense émotion et aussi une très grande colère. Cette répétition d'attentats interroge, révolte.

Eric Ciotti : "L'émotion est immense, Nice est une ville martyre de l'islamisme"Source : TF1 Info

VON DER LEYEN "CONDAMNE" UNE "ATTAQUE ODIEUSE"


La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, "condamne l'attaque odieuse et brutale de Nice". "Je suis de tout cœur avec la France. Mes pensées vont bien entendu aux victimes. L'Europe toute entière est solidaire avec la France et nous restons unis et déterminés face au fanatisme."

"CETTE GUERRE VA ÊTRE LONGUE", PRÉVIENT VALLS


Invité de la matinale de LCI ce vendredi, l'ancien Premier ministre Manuel Valls s'est dit "sous le choc" et prévient : "cette guerre va être longue, nous allons être frappés régulièrement".

FAKE NEWS 


Suite à l'attaque au couteau à Nice, des photos et des vidéos détournées ont surgi sur les réseaux sociaux. Ces images n'ont pourtant aucun lien avec la tuerie.

RECUEILLEMENT 


Devant la Basilique Notre-Dame de l'Assomption, une quinzaine de jeunes niçois sont venus déposer des bougies en hommage aux trois victimes jeudi soir. Le recueillement se poursuit ce matin avec notamment une gerbe de fleurs. 

Jason Schwary, un américain de 43 ans marié à une Française, est lui aussi venu déposer une bougie devant l'église. Il était sur le promenade des Anglais le 14 juillet 2016. "On s'habitue, déplore-t-il auprès de l'AFP. Mais au moins il n'avait qu'un couteau. Chez nous, en Amérique, il aurait eu un flingue, et là..." 

RETOUR EN IMAGES SUR LE PARCOURS DE L'ASSAILLANT 


Le Tunisien de 21 ans n'était pas connu du service des renseignements français. Les enquêteurs ont retrouvé sur lui un document de la Croix-Rouge Italienne stipulant qu'il est arrivé en Europe par l'île de Lampedusa le 20 septembre dernier. Il était donc en situation irrégulière sur le sol français depuis peu. 

Hier matin avant le drame, c'est dans la gare de Nice qu'il est repéré à 6h47 avant de se diriger puis d'entrer dans la Basilique Notre-Dame de l'Assomption à 8h29. 

Attaque au couteau à Nice : le parcours de l'assaillantSource : TF1 Info

FORCES MILITAIRES RENFORCÉES


"4.000 militaires de plus seront déployés ce week-end pour les fêtes de la Toussaint, rappelle le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur RTL. Ils protégeront les cimetières, les églises et les lieux de culte en général. Il y a des mosquées aujourd'hui qui sont aussi attaquées. (...) 100.000 policiers et gendarmes seront également à la disposition des Français pour les protéger et protéger la rentrée scolaire."

"UN ATTENTAT DE PLUS" DÉPLORE VALLS


"C'est un choc. Un attentat de plus à Nice, déjà durement frappée, dans une église qui est un symbole", réagit l'ancien Premier ministre Manuel Valls ce vendredi sur LCI. "On vise tout simplement la terreur et semer un peu plus la division. (...) Pourtant, beaucoup a été fait et beaucoup continuera à être fait" pour lutter contre le terrorisme.

Urgent

ARRESTATION


Un homme de 47 ans a été placé en garde à vue. Interpellé à Nice, hier peu avant 22 heures, il est soupçonné d'avoir été en contact avec l'assaillant la veille des faits.

"UN ENNEMI INTÉRIEUR ET EXTÉRIEUR"


"Nous devons être très durs contre les étrangers en situation de radicalisation, affirme Gérald Darmanin sur RTL. C'est pour cela que nous les expulsons. Depuis un mois, j'ai fait procéder à 14 expulsions. Mais, je dois faire remarquer que dans les 30 derniers terroristes qui ont assassiné sur notre sol, 22 étaient français. Le profil des terroristes islamistes est très divers. (...) Ceux qui disent qu'en fermant les frontières et en virant tous les étrangers vous aurez résolu tous les problèmes du terrorisme, ils mentent aux Français. (...) Nous sommes en guerre face à un ennemi qui est à la fois un ennemi intérieur et extérieur."

TURQUIE ET MALAISIE 


Invité sur RTL ce matin, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé les discours de haine venant de plusieurs responsables politiques étrangers. "Nous sommes particulièrement visés en ce moment du fait notamment des appels à la haine extrêmement forts de dirigeants de pays étrangers. Je pense aux propos absolument scandaleux du président Erdogan. J'ai également lu avec effarement les propos d'un ancien ministre malaisien qui écrivait sur Twitter que les musulmans ont le droit de tuer les Français." 

" NE PAS TOMBER DANS LA HAINE"


"Encore une fois, dans un lieu de paix, saint, ouvert à tous, ce sont des personnes qui ont été tuées de façon sauvage et terrible tout simplement parce qu'ils étaient chrétiens, déplore Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles, sur LCI. Rien est anodin dans ce geste. (...) La solution ce n'est pas de tomber dans la haine à notre tour, mais de rester fidèle à ce que nous sommes." 

Attaque au couteau à Nice : le prêtre Hervé GrosjeanSource : TF1 Info

RÉACTIONS


De nombreux Etats et chefs d'Etat ont exprimé des messages d'indignation et de soutien à la France, à la suite de l'attaque.

VICTIME


Le ministère brésilien des Affaires étrangères a annoncé qu'une Brésilienne figurait parmi les trois personnes tuées lors de l'attaque.


"Le gouvernement brésilien annonce, avec une grande affliction, que l'une des personnes tuées était une Brésilienne de 44 ans, mère de trois enfants, résidant en France", a indiqué le ministère dans un communiqué publié en soirée.

UNE ENQUÊTE "PARTICULIÈREMENT COMPLEXE"


"Je rappelle que les faits se sont produits il y a quelques heures à peine", a poursuivi le magistrat, parlant d’une enquête "particulièrement complexe". "Il est donc évident que de nombreuses investigations sont encore en cours notamment afin de déterminer le déroulement du périple meurtrier ainsi que tous les éléments en en lien avec ce dernier."

LE PARCOURS MEURTRIER DE L'ASSAILLANT DÉTAILLÉ


Le procureur antiterroriste a détaillé le parcours meurtrier de l’assaillant (dont le pronostic vital est toujours engagé), qui s’est avancé vers les victimes "de manière menaçante en criant Allah Akbar". Jean-François Ricard précise que "deux téléphones et un Coran" ont été retrouvés à proximité du terroriste, ainsi que l'arme du crime, "un couteau qui présentait une lame de 17 centimètres" et "un sac contenant des effets personnel et à côté deux couteaux non utilisé". 


À 6h47, l'assaillant est entré dans la gare de Nice où il s'est partiellement changé avant d'en ressortir à 8h13, a indiqué le magistrat. C'est à 8h29 qu'il est entré dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption. "Il y restera un peu moins d'une demi-heure, période pendant laquelle il s'est attaqué à trois victimes."

LE PROCUREUR ANTITERRORISTE S'EXPRIME


Jean-François Ricard, procureur antiterroriste chargé de l'enquête de l'attaque de Nice, prend la parole devant la presse. Il résume le parcours mortifère de l'assaillant qui a froidement assassiné trois personnes ce jeudi matin.  

ERDOGAN


François Hollande a fustigé le chef d'Etat turc, coupable selon lui, "d'apparaître comme le chef des musulmans alors même que les musulmans ne l'ont jamais investi dans cette responsabilité". 

DIVISION


L'ancien chef de l'Etat estime que cet attentat constitue une manœuvre pour monter les religions les unes contre les autres. Il rappelle aussi l'importance de ne pas amalgamer les terroristes avec le reste de la communauté musulmane. 

PROCEDE


François Hollande, interrogé par Darius Rochebin, estime que l'attaque au couteau de Nice relève d'un "procédé utilisé par le terrorisme islamiste pour frapper de manière horrible un certain nombre de cibles"

PROCEDE


François Hollande, interrogé par Darius Rochebin, estime que l'attaque au couteau de Nice relève d'un "procédé utilisé par le terrorisme islamiste pour frapper de manière horrible un certain nombre de cibles"

LES 27 DE L'UE APPELLENT "AU DIALOGUE"


Les dirigeants des 27 États membres de l'UE condamnent "dans les termes les plus forts" l'attaque au couteau à Nice, affichant dans une déclaration commune leur "solidarité" avec la France et appelant "au dialogue entre les communautés et les religions".


"Nous condamnons dans les termes les plus forts ces attaques qui représentent (aussi) des attaques envers nos valeurs communes (...) Nous appelons les dirigeants du monde entier à œuvrer au dialogue et à l'entente entre les communautés et les religions plutôt qu'à la division."

"ERADIQUER L'ISLAMISME"


L'évêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, a appelé jeudi à "éradiquer" la "plante souterraine et venimeuse" de "l'islamisme" après l'attaque au couteau perpétré à Nice.


"C'est une guerre et cessons de parler de loups solitaires : il ne s'agit pas d’une série de personnes détraquées, mais des résurgences d’un même rhizome maléfique", a t-il martelé. 


Avec émotions, il a conclu : "je pleure du fond de mes entrailles toutes ces victimes et leurs familles. Toutes sans exception même si l'attaque directe de catholiques me blesse en tant qu’évêque".

CONTROVERSE


Sous l'impulsion de Cédric O, Twitter a supprimé le message d'un ex-premier ministre malaisien, Mahathir Mohamad. Ce dernier concluait que les musulmans avaient le droit "de tuer des millions de Français". 

HOMMAGES


Les réactions internationales se succèdent après l'attaque au couteau perpétrée à Nice ce jeudi. Le porte-parole du Vatican a affirmé que "le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés". 


Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez s'est également ému de ce drame. "Nous continuerons à défendre la liberté, nos valeurs démocratiques, la paix et la sécurité de nos concitoyens. Unis face à la terreur et à la haine", martèle t-il. 


Enfin, Saad Hariri a exprimé sa "condamnation et (sa) désapprobation les plus vives de l'odieuse attaque criminelle".  Le Premier ministre libanais rappelle par ailleurs que "tous les musulmans sont appelés à rejeter cet acte criminel qui n'a rien à voir avec l'islam ou le prophète".


Plus tôt dans la journée, l'Union Européenne, l'Allemagne ou encore la Turquie se sont aussi exprimés sur cet attentat. 

CONFIRMATION DE L'IDENTITE DE L'ASSAILLANT


Selon une source proche de l'enquête contactée par LCI, l'identité de l'assaillant a été formellement établie après les recoupements avec les autorités italiennes. Il est donc bien le propriétaire du document de la Croix-Rouge italienne retrouvée sur lui.


Il ne portait sur lui ni carte d'identité, ni téléphone portable.

DEPLOIEMENT MILITAIRE


Dans un tweet, la ministre des Armées Florence Parly a confirmé que les effectifs de l’opération Sentinelle vont être renforcés sur l’ensemble du territoire, passant de 3 000 à 7 000 militaires mobilisés. Elle a salué dans le même temps leur engagement et leur courage.

LES CONDOLEANCES DE DONALD TRUMP


Donald Trump a fait part aux Français de ses condoléances aux Français, après l'attaque au couteau perpétrée à Nice ce jeudi. "Nous sommes de tout cœur avec le peuple français. L'Amérique se tient aux côtés de son plus vieux Allié dans ce combat. Ces attaques terroristes islamiques radicales doivent cesser immédiatement. Aucun pays, que ce soit la France autre, ne peut le supporter plus longtemps !", a-t-il écrit sur Twitter.

PENSEES


Dans un communiqué, la sœur du prêtre Hamel, assassiné en 2016 en pleine messe matinale dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), Roseline Hamel, a adressé ses pensées aux familles des victimes de l'attaque au couteau de Nice.


"Le Dieu qui demande de tuer n'existe pas. C'est un leurre, pire, une idole qui incarne l'esprit du Mal", ajoute-t-elle dans ce texte cosigné par l'archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun. "Avec l'aide des non-croyants, nous devons abattre cette idole", écrivent-ils, "la justice, la paix, l'amour vaincront. Nous le croyons, même si aujourd'hui nous pleurons".

TERRORISME


Dans un tweet, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur Marlène Schiappa a informé de la clôture de la cellule de crise, ouverte place Beauvau après l'attaque au couteau à Nice. 

UNION


Quelques heures après sa prise de parole au sujet de l'attaque au couteau ayant eu lieu ce jeudi à Nice, Emmanuel Macron en appelle à l'union des Français dans un tweet. Il a également renouvelé son soutien aux catholiques et déclaré que "des actes suivront pour protéger tous nos concitoyens".

TERRORISME 


Lors de son allocution, le président a également assuré les catholiques du "soutien de la nation toute entière".

ONU


Le chef de l'ONU, António Guterres, "condamne fermement une attaque odieuse",  a déclaré à New York son porte-parole, Stéphane Dujarric.


"Il réaffirme la solidarité des Nations unies avec la population et le gouvernement de la France" dans cette épreuve, a-t-il ajouté lors de son point-presse quotidien.

SECURITE


Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi un renforcement des mesures de protection des églises et autres abbatiales.

Urgent

PROFIL DE L'ASSAILLANT


Selon des sources proches de l'enquête à LCI, les policiers ont retrouvé sur l'assaillant un document émanant de la Croix Rouge italienne. Sur ce document figure son nom, sa date de naissance (29 mars 1999), son lieu de naissance (Tunisie) mais pas de photo.


Ce document permet également de savoir qu'il est entrée à Lampedusa (Italie) fin septembre, puis en France début octobre. Le traité de Prüm stipulant que toute entrée illégale dans l'espace Schengen doit faire l'objet pour les majeurs du prélèvement d'une empreinte digitale, les autorités policières et judiciaires françaises ont demandé aux autorités italiennes un recoupement pour établir formellement son identité. Ces dernières ont confirmé jeudi soir l'identité de l'assaillant, qui se trouvait donc en situation irrégulière sur le territoire français.

ON FAIT LE POINT


La France fait face à une nouvelle attaque meurtrière à l'arme blanche à Nice. LCI fait le point sur ce que l'on sait du récit des événements.

VIDÉO LCI PLAY - Attaque au couteau dans une église de Nice : ce que l'on saitSource : Sujet TF1 Info

LE DRIAN LANCE UN "MESSAGE DE PAIX AU MONDE MUSULMAN"


Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, lance un "message de paix au monde musulman". La France est le "pays de la tolérance", a-t-il indiqué devant l'Assemblée nationale, pas du "mépris ou du rejet".


"N'écoutez pas les voix qui cherchent à attiser la défiance", a-t-il poursuivi. "Ne nous laissons pas enfermer dans les outrances d'une minorité de manipulateurs."

Urgent

PROFIL DE L'ASSAILLANT


Selon des sources proches du dossier à l'AFP, l'assaillant serait un migrant tunisien de 21 ans, arrivé de Lampedusa, en Italie, fin septembre, et en France début octobre.


Toujours selon une "source locale proche du dossier" à l'AFP, l'homme serait non demandeur d'asile en France. Fin septembre, il avait été mis en quarantaine par les autorités italiennes, avant d'être visé par une obligation de quitter le territoire italien et laissé libre.

L'UNION EUROPÉENNE "SOLIDAIRE" AVEC LA FRANCE


"L'Union européenne exprime sa solidarité avec la France et le peuple français", a tweeté le président du Conseil européen, Charles Michel. "Les attaques perpétrées en France ce matin sont des attaques contre la démocratie et les libertés. Nous devons tous nous lever pour défendre ces valeurs qui nous rassemblent."

POINT PRESSE DU PROCUREUR À 19 HEURES


Le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, tiendra une conférence de presse à partir de 19 heures, depuis le tribunal judiciaire de Nice.

LA POLICE SCIENTIFIQUE DANS LA BASILIQUE


Selon notre journaliste sur place, un périmètre de sécurité empêche actuellement les habitants d'accéder à la basilique. La police scientifique continue de recueillir des éléments à l'intérieur de l'édifice.

NIVEAU "URGENCE ATTENTAT" : DE QUOI S'AGIT-IL ?


Le Premier ministre Jean Castex a relevé le plan Vigipirate au niveau "urgence attentat". LCI vous en dit plus sur ce seuil d'alerte.

DÉCLARATION DE MACRON


Retrouvez l'intégralité de la déclaration du président de le République Emmanuel Macron depuis Nice, qui dénonce "une attaque terroriste islamiste".

Nice : le président français dénonce "une attaque terroriste islamiste"Source : TF1 Info

"NE RIEN CÉDER À L'ESPRIT DE DIVISION"


Emmanuel Macron souhaite également passer "un message d'unité". "En France, il n'y a qu'une communauté : la communauté nationale", a insisté le chef de l'État depuis Nice. "Je veux dire à tous nos concitoyens que peu importe leur religion, qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, nous devons, dans ces moments, nous unir et ne rien céder à l'esprit de division."


"Tous nos concitoyens sont profondément choqués, bouleversés. J'appelle à l'unité de tous", a conclu le président de la République.

"UN MESSAGE DE FERMETÉ ABSOLUE"


"Le procureur aura, dans les prochaines heures, à donner tous les détails sur les faits de ce matin, à la fois sur le déroulé des événements et sur l'auteur", continue Emmanuel Macron, à qui il "n'appartient pas de les commenter", mais plutôt de "dire notre détermination absolue." "Des actes continueront de suivre pour protéger tous nos concitoyens, pour répliquer. C'est un message de fermeté absolue que je veux passer."

4.000 MILITAIRES DE PLUS "SUR NOTRE SOL", ANNONCE MACRON


"Si nous sommes attaqués, c'est pour les valeurs qui sont les nôtres, pour notre goût de la liberté, pour cette possibilité sur notre sol de croire librement. Nous n'y céderons rien", poursuit le président de la République, qui confirme des mesures renforcées. "Ce matin, nous avons décidé d'augmenter la posture de vigilance partout en France, pour nous adapter à la menace terroriste."


En ce sens, "nos militaires seront davantage mobilisés dans les prochaines heures", annonce Emmanuel Macron. "Nous passerons la mobilisation, dans le cadre de l'opération Sentinelle, de 3.000 à 7.000 militaires sur notre sol. Nous nous mettrons en situation de protéger tous les lieux de culte, en particulier les églises. Nous protégerons aussi nos écoles pour la rentrée qui vient."

"JE SAIS LE CHOC QUE VOTRE VILLE RESSENT"


"Je veux avoir un message pour la ville de Nice, pour les Niçoises et les Niçois si durement éprouvés par la folie terroriste", a indiqué le président de la République Emmanuel Macron. "C'est la troisième fois que le terrorisme frappe vos habitants. Je sais le choc que votre ville ressent, avec elle le pays et le monde entier qui nous regarde."

"C'EST LA FRANCE QUI EST ATTAQUÉE" DÉCLARE MACRON


"Une fois encore, notre pays a été frappé par une attaque terroriste islamiste", a déclaré le président de la République à Nice. "Une fois encore ce matin, ce sont trois de nos compatriotes qui sont tombés, à Nice, en cette basilique. Très clairement, c'est la France qui est attaquée. Au même moment, nous avions un site consulaire français qui était attaqué en Arabie Saoudite. Au même moment, des interpellations sur notre territoire se faisaient", a énuméré Emmanuel Macron.


"Je veux dire le soutien de la nation toute entière aux catholiques de France et d'ailleurs, une nouvelle fois attaqués et menacés avant les fêtes de la Toussaint. La nation toute entière se tiendra pour que leur religion puisse s'exerce librement dans notre pays. Pour que chaque religion puisse s'exercer."

FRANÇOIS HOLLANDE SUR LCI


Président de la République lors de la vague d'attentats en 2015, l'ancien chef de l'État François Hollande sera l'invité du grand entretien de Darius Rochebin, ce jeudi à 20h35 sur LCI.

"LA RÉPUBLIQUE N'ABDIQUERA PAS"


Le Premier ministre Jean Castex a affirmé au Sénat qu'avec l'attentat de Nice, "c’est la liberté de culte et au-delà la liberté de conscience qui sont attaquées", appelant "à faire corps" face à une double épreuve "totalement inédite" cumulant attaques et crise du Covid-19. "La République ne faiblira pas, la République n'abdiquera pas."

EN VIDÉO


Le Sacré-Cœur, Notre-Dame de Paris, Saint-Étienne du Rouvray, Notre-Dame de l'Assomption... Toutes les églises de France ont sonné le glas à 15 heures.

Attaque à Nice : toutes les églises de France sonnent le glasSource : TF1 Info

LES ÉGLISES SONNENT LE GLAS


En hommage aux victimes de l'attaque de Nice, toutes les églises de France sonnent le glas à 15 heures.

MACRON SUR PLACE


Après s'être rendu sur le parvis de la basilique, le président de la République continue de saluer les forces de l'ordre.

NICE, UNE VILLE DÉJÀ TRAUMATISÉE


La ville de Nice est une fois encore le théâtre d'une attaque sanglante. Un événement dramatique qui ravive des souvenirs encore douloureux.

LES CONDOLÉANCES DE CASTEX


Devant le Sénat, le Premier ministre Jean Castex a adressé ses "condoléances aux familles des victimes" de l'attaque à Nice, et a adressé un "message de soutien aux catholiques de notre pays".

UNE MESSE À PARIS


Une messe présidée par Monseigneur Aupetit, archevêque de Paris, aura lieu à 15h15 à St Sulpice, après la sonnerie du glas. Monseigneur Aupetit rencontrera ensuite le Premier ministre Jean Castex à Matignon à 17h30.

MACRON SUR PLACE


Devant la basilique Notre-Dame de l'Assomption, Emmanuel Macron salue et échange avec les forces de l'ordre, notamment la police municipale, avant de faire de même avec les secours.

Attaque à Nice : Emmanuel Macron salue les forces de l'ordreSource : TF1 Info

Urgent

MACRON SUR PLACE


Le président de la République Emmanuel Macron est arrivé à la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice. Les ministres Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti sont avec lui, tout comme le maire de Nice Christian Estrosi et le député Éric Ciotti.

VIDÉO


Des policiers municipaux ont neutralisé l'individu ce jeudi matin à Nice. Voici les images de cette intervention.

LE PLAN VIGIPIRATE ÉLEVÉ AU RISQUE "URGENCE ATTENTAT"


Le Premier ministre Jean Castex a annoncé porter le plan Vigipirate au niveau "urgence attentat" sur l'ensemble du territoire national après l'"attentat ignoble" survenu à Nice.

CASTEX À L'ASSEMBLÉE


"La réponse du gouvernement sera ferme, implacable et immédiate", a insisté Jean Castex à l'Assemblée nationale.

CASTEX À L'ASSEMBLÉE


"Je veux saluer l'intervention immédiate de nos forces de sécurité intérieure, la police nationale, le Raid et tous particulièrement les policiers municipaux ont procédé à la neutralisation de l'assaillant", déclare Jean Castex à l'Assemblée nationale, sous les applaudissements nourris des députés.

CASTEX À L'ASSEMBLÉE


"Un attentat ignoble a été commis", a réagi Jean Castex à l'Assemblée nationale. "En ces moments tragiques, nos premières pensées vont aux proches" des victimes, "et plus largement à toute la communauté catholique qui a été frappée en plein cœur."

"LE TERRORISME ET LA VIOLENCE NE PEUVENT JAMAIS ÊTRE ACCEPTÉS"


"C'est un moment de douleur dans une période de confusion, le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés", indique un communiqué du porte-parole du Vatican, Matteo Bruni. Il précise que le pape François "prie pour les victimes et leurs proches".

BORIS JOHNSON "SOUS LE CHOC"


Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit "sous le choc" après "l'attaque barbare" de Nice.


"Je suis sous le choc d’apprendre la nouvelle de l'attaque barbare au sein de la basilique Notre-Dame à Nice. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles, et le Royaume-Uni est aux côtés de la France pour lutter contre la terreur et l'intolérance", a-t-il écrit.

LA TURQUIE CONDAMNE "FERMEMENT" L'ATTAQUE


La Turquie condamne "fermement" l'attaque "sauvage" de Nice. "Nous condamnons fermement l'attaque qui a été commise aujourd'hui à l'intérieur de l'église Notre-Dame de Nice (...) et présentons nos condoléances aux proches des victimes", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

LE PLAN VIGIPIRATE PORTÉ AU NIVEAU "URGENCE ATTENTAT", ANNONCE CASTEX


Depuis l'Assemblée nationale, où les députés votent pour le plan de reconfinement du gouvernement, le Premier ministre a évoqué l'attaque, "aussi lâche que barbare, qui endeuille le pays tout entier". 

"La réponse du gouvernement sera ferme, implacable et immédiate. J'ai d'ores et déjà décidé de porter le plan vigipirate au niveau 'urgence attentat' sur l'ensemble du territoire national", a annoncé le Premier ministre. Il a également indiqué que le président de la République avait convoqué "un Conseil de défense et de sécurité nationale pour demain matin".

TÉMOIGNAGES


"Panique", "secteur complètement bouclé"... Découvrez les premiers témoignages de Niçois après l'attaque.

Attaque au couteau : les premiers témoignages de NiçoisSource : TF1 Info

MERKEL EXPRIME LA "SOLIDARITÉ" DE L'ALLEMAGNE


La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé la "solidarité" de l'Allemagne avec la France après l'attaque. "Je suis profondément bouleversée par les meurtres cruels dans une église à Nice", a déclaré la dirigeante citée sur le compte Twitter du porte-parole du gouvernement allemand. "Dans ces heures difficiles, l'Allemagne adresse sa solidarité à la nation française."

DÉPLACEMENT DE MACRON À NICE


Selon nos informations, le président de la République Emmanuel Macron se rendra à la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice en début d'après-midi. Il sera accompagné du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, du chef du parquet national antiterroriste Jean-François Ricard et du président de la Conférence des évêques de France, Monseigneur de Moulin Beaufort.


Emmanuel Macron échangera ensuite avec les forces de sécurité et les secours mobilisés sur place, avant d'échanger avec le maire de Nice, Christian Estrosi, ainsi que les députés Cédric Roussel et Éric Ciotti.

ÉGLISES DE FRANCE


La conférence des Évêques de France (CEF) a annoncé à l'AFP que le glas sonnerait dans les églises de France à 15 heures. "Les évêques vont être sollicités dans leurs diocèses pour faire retentir, partout où cela sera possible cette 'cloche des défunts' à 15 heures, heure de la mort du Christ, heure symbolique", a indiqué un porte-parole de la CEF.

Urgent

L'AGRESSEUR A CRIÉ "ALLAH AKBAR"


Selon une source proche de l'enquête, l'agresseur a crié "Allah Akbar" en accomplissant son geste.


Plus tôt dans la matinée, le maire de Nice, Christian Estrosi, avait indiqué que "l'auteur de ces actes n'avait cessé de répéter en boucle 'Allah Akbar' alors qu'il était médicalisé sur place."

NICE "ENCORE FRAPPÉE PAR LA BARBARIE", DÉPLORE HOLLANDE


L'ancien président François Hollande déplore que Nice soit "une fois encore frappée par la barbarie". "Une fois encore, la France est attaquée par le terrorisme islamiste. La démocratie est notre arme, elle sera toujours la plus forte face à ses ennemis", a-t-il tweeté.

SARKOZY "EXPRIME SA PROFONDE INDIGNATION"


L'ancien président Nicolas Sarkozy "exprime (sa) plus profonde indignation à la suite de ce nouvel attentat criminel". "L'extrême gravité de la situation exige des décisions fortes, immédiates et sans retour", demande l'ancien chef de l'État, qui ajoute que "dans ces moments où la vie d'innocents est à ce point menacée, l'unité doit être la règle derrière nos institutions et ceux qui l'incarnent."


"Le temps n'est pas à la polémique ni à la politique. Il est au combat de tous contre la barbarie, et pour la civilisation", a-t-il conclu.

MACRON QUITTE LA CELLULE DE CRISE


Le président de la République Emmanuel Macron quitte la cellule interministérielle de crise, place Beauvau. Le chef de l'État doit désormais prendre la direction de Nice.

RÉACTION DU PREMIER MINISTRE ITALIEN


Le "vil attentat" à Nice "n'affaiblira pas notre front commun en défense des valeurs de la paix et de la liberté", a déclaré Giuseppe Conte, le Premier ministre italien. "Nos convictions sont plus fortes que le fanatisme, la haine et la terreur. Nous sommes proches des familles des victimes et de nos frères français. Nous sommes unis."

"L'ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ" VISÉE


"Nous sommes, une nouvelle fois, atteints", poursuit le père Hugues de Woillemont, le porte-parole de la conférence des évêques de France, sur LCI. "Cela s'inscrit dans un certain nombre d'attentats qui ont déjà eu lieu. Ce matin, ce sont des personnes qui entraient dans une église pour prier... Et on s'en prend à ces personnes. Ce ne sont pas seulement les catholiques qui sont visés, mais l'ensemble de la société."

L'ÉGLISE CATHOLIQUE DÉNONCE UN "ACTE INNOMABLE"


La conférence des évêques de France (CEF) a qualifié d'acte "innommable" l'attaque au couteau qui a fait trois morts dans la basilique Notre-Dame de Nice et souhaité que "les chrétiens ne deviennent pas une cible à abattre".


"Nous sommes émus, très touchés et dans une sorte de sidération devant ce genre d'acte innommable", a déclaré à l'AFP le père Hugues de Woillemont, le porte-parole de la CEF. "Il y a une urgence à combattre cette gangrène qu'est le terrorisme, de la même façon qu'il y a urgence à mettre en place de manière concrète une fraternité dans notre pays", a-t-il ajouté.

LE SUSPECT GRAVEMENT BLESSÉ


Selon nos informations, le suspect serait gravement blessé. La police municipale a tiré à plusieurs reprises dans sa direction. Il a été transporté à l'hôpital en service de réanimation.

MINUTE DE SILENCE


Les députés ont observé une minute de silence à l'Assemblée nationale en hommage.

CELLULE INTERMINISTÉRIELLE DE CRISE


Le président de la République Emmanuel Macron quitte l'Élysée à pied pour se rendre à la cellule interministérielle de crise, place Beauvau.


Le Premier ministre Jean Castex, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti sont également sur place.

"LES DÉMINEURS, POLICIERS ET POMPIERS TOUJOURS SUR PLACE"


Le député (LR) des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, "demande aux Niçois d'éviter le secteur Notre-Dame", et indique que "les démineurs, policiers et pompiers sont toujours sur place".

RÉACTION DE MÉLENCHON


Le président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, évoque sa "solidarité émue avec les catholiques de France".

CE QUE L'ON SAIT


- Une attaque à l'arme blanche s'est déroulée vers 9 heures dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice.


- Le bilan est de trois morts : deux femmes, dont une égorgée, et un homme tué à coups de couteau dans l'église.


- Le suspect a été interpellé. Gravement blessé, il a été transporté à l'hôpital. Selon un document de la Croix Rouge italienne retrouvé sur lui, et dont les informations ont été confirmées par les autorités italiennes, il s'agit d'un migrant tunisien de 21 ans, arrivé de Lampedusa, en Italie, fin septembre, et en France début octobre.


- Arrivé sur place dans l'après-midi avec Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé "une attaque terroriste islamiste".


- Le parquet national anti-terroriste se saisit des faits. Une enquête de flagrance a été ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.


- Le plan Vigipirate est porté au niveau "urgence attentat" sur l'ensemble du territoire national. Un conseil de défense et de sécurité aura lieu vendredi matin. Emmanuel Macron a également annoncé le passage "de 3.000 à 7.000 militaires sur notre sol dans le cadre de l'opération Sentinelle".

Urgent

UNE TROISIÈME PERSONNE EST DÉCÉDÉE


Selon nos informations, le bilan s'alourdit désormais de trois morts : deux femmes, dont une égorgée, et un homme tué à coups de couteau dans l'église. En outre, une femme s'est réfugiée dans un restaurant en face de l'édifice.

Urgent

MACRON SUR PLACE EN FIN DE MATINÉE


L'Élysée indique qu'Emmanuel Macron se rendra sur place en fin de matinée.

MACRON "EN ROUTE VERS NICE", INDIQUE ESTROSI


"Je remercie le président de la République qui m'a appelé et qui est en ce moment en route pour nous rejoindre à Nice", a indiqué le maire de la ville, Christian Estrosi.

RÉACTION DE CHRISTIAN ESTROSI


"Parmi ces trois victimes figure sans doute le gardien de l'église", a indiqué le maire de Nice, Christian Estrosi. "Naturellement, il y a ce temps de la compassion, de l'hommage à rendre à nos forces de l'ordre. Je veux aussi remercier le courageux Niçois qui, sur la borne de sécurité installée à proximité de l'église, a alerté pour que l'assaillant soit neutralisé. D'autres vies ont peut-être été épargnées grâce à la police municipale de Nice."


"Je remercie également les forces de la police nationale, du Raid, qui progressent petit à petit à l'intérieur de l'église parce qu'il y a des objets douteux", a-t-il poursuivi. "Les pompiers sont en train de tout tenter pour sauver une troisième victime qui a pu s'échapper de l'église, au-delà des deux dont il ne fait aucun doute que les gestes accomplis sur elles ont mis, de manière horrible, un terme à leur existence. L'assaillant, conduit vers l'hôpital, est toujours en vie au moment où je vous parle."

RÉACTION DE CHRISTIAN ESTROSI


"Mes mots sont d'abord des mots de compassion à l'égard des proches des familles des victimes", a déclaré le maire de Nice, Christian Estrosi. "Tous les Niçois sont sous le choc de l'émotion. Nice, comme la France, paie un tribu trop lourd en étant victime de l'islamo-fachisme. L'auteur de ces actes n'a cessé de répéter en boucle 'Allah akbar' alors qu'il était médicalisé sur place. Trop c'est trop, il est temps que la France s'exonère des lois de la paix pour anéantir définitivement l'islamo-fachisme de notre territoire"

DEUX FEMMES DECEDÉES, PRONOSTIC VITAL ENGAGÉ POUR UN HOMME


Selon nos informations, les deux personnes décédées sont des femmes. Un autre homme a son pronostic vital engagé, et est actuellement réanimé.

Urgent

LE PARQUET NATIONAL ANTI-TERRORISTE SAISI


Le parquet national anti-terroriste se saisit des faits. Une enquête de flagrance a été ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

LE PEN APPELLE À "UNE PRISE DE CONSCIENCE"


"Je ne sais pas combien d'attentats il sera nécessaire pour que le gouvernement prenne conscience que nous avons besoin de nous doter d'une législation de guerre", a déclaré Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, depuis l'Assemblée. "J'espère que cette prise de conscience se fera le plus vite possible."

Urgent

MACRON SE REND À BEAUVAU


Selon nos informations, le président de la République Emmanuel Macron se rend place Beauvau à la cellule interministérielle de crise.

MINUTE DE SILENCE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE


Une minute de silence a été observée  à l'Assemblée nationale en hommage aux victimes de l'attaque de Nice. La séance a été ensuite suspendue par le président de l'Assemblée, Richard Ferrand.

LE RAID DANS l'ÉGLISE


Selon nos reporters sur place, le quartier est bouclé. Les membres du Raid seraient encore autour et dans l'église et procéderaient au déminage.

LE SUSPECT TRANSPORTÉ À L'HOPITAL


Blessé, le suspect a été transporté à l'hôpital.

CASTEX SE REND À BEAUVAU


"Je me rends place Beauvau dans la cellule interministérielle de crise", indique le Premier ministre Jean Castex, à l'Assemblée nationale. "C'est incontestablement une nouvelle épreuve très grave qui frappe notre pays. J'appelle l'ensemble de la représentation nationale à l'unité et à la cohésion."

Urgent

UN DEUXIEME MORT


Selon nos informations, une deuxième personne est décédée dans l'attaque.

REUNION DE CRISE


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin "préside une réunion de crise" à Beauvau.

ARRESTATION

Selon nos informations, les policiers ont procédé à l'interpellation d'un suspect. Une équipe de déminage est sur place.

Bonjour à toutes et à tous. Une attaque s'est déroulée, jeudi 29 octobre à Nice, à l'intérieur de la Basilique Notre-Dame de l'Assomption. Une personne est décédée et plusieurs autres sont blessées.

Nouvelle attaque terroriste en France, moins de deux semaines après l'assassinat de Samuel Paty. Un homme s'est introduit, jeudi 29 octobre, dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, à Nice, tuant trois personnes avant d'être touché par balles puis interpellé par la police municipale. Un attentat qui a suscité une onde de choc dans la communauté catholique, plus de quatre ans après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray mais aussi à travers toute la nation, après l'attaque à la voiture-bélier qui avait endeuillé la promenade des Anglais, le 14 juillet 2016. 

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La rédaction de TF1info

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