EN DIRECT - Immeubles effondrés à Marseille : la ville ouvre un "lieu unique pour accueillir les sinistrés"

Publié le 16 novembre 2018 à 13h19, mis à jour le 16 novembre 2018 à 15h05
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Source : Sujet JT LCI

CATASTROPHE - Deux immeubles se sont effondrés rue d'Aubagne, dans le centre-ville de Marseille, lundi 5 novembre, avant qu'un troisième, fragilisé, ne s'écroule également. Le bilan définitif fait état de huit morts. Des perquisitions ont visé des propriétaires des logements et les experts qui les avaient visités avant le drame.

Ce live est à présent terminé. 

PROCÈS

ENQUÊTE

MAIRIE


Dix jours après le drame, la mairie ouvre un "lieu unique pour accueillir les sinistrés". "Les services publics de différentes collectivités, de l'État et de plusieurs organismes publics y seront présents pour renseigner, aider et accompagner les personnes sinistrées dans leurs démarches administratives - hébergement, relogement provisoire ou définitif, assurance notamment", précise la ville dans un communiqué.

RÉACTION


Renaud Muselier tacle son ancien mentor Jean-Claude Gaudin. le président du conseil régional  a "l'impression que Gaudin est lâché par les Marseillais", affirme-t-il vendredi dans le Figaro. L'ex-premier adjoint du maire de Marseille a dit comprendre la "colère" des Marseillais. "Tout le monde est sous le coup de l'émotion. Ma ville est endeuillée". "Face à sa conscience, il traverse probablement des moments épouvantables. Il doit souffrir énormément", lâche Renaud Muselier au sujet de Jean-Claude Gaudin, aux manettes de la ville depuis 23 ans. 

ENQUÊTE


Selon La Provence et La Marseillaise, des perquisitions sont en cours ce vendredi matin chez huit experts, judiciaires ou non, qui ont eu à délivrer des conclusions concernant les immeubles effondrés de la rue d'Aubagne.

ÉVACUATIONS 


Pour l'heure, 83 immeubles ont été évacués à Marseille depuis le 5 novembre, date de l'effondrement des bâtiments de la rue d'Aubagne. Dans un communiqué, la mairie de Marseille précise que 46 immeubles ont été évacués dans le périmètre où s'est produit l'effondrement tandis que 37 autres bâtiments ont été évacués hors de ce périmètre. Au total, 834 personnes ont été préventivement mises en sécurité, dont 694 hébergées dans 15 hôtels de la commune.

CONSÉQUENCES

Les sanctions tombent, dans le milieu politique marseillais. Le président de la région Paca Renaud Muselier a décidé de priver deux de ses vice-présidents de leurs délégations et responsabilités à la Région. Le premier est le LR Xavier Cachard, propriétaire d'un appartement au 65, rue d'Aubagne, dont le domicile a été perquisitionné ce matin. 


La seconde est Arlette Fructus, vice-présidente en charge du Logement à la Ville, la Métropole et la Région, mais également adjointe au logement à la ville de Marseille, présidente de Marseille Habitat, le bailleur social responsable d'un des immeubles, et... propriétaire d'un appartement au 63, rue d'Aubagne.

REPORTAGE

Les équipes de Sept à Huit ont eu accès à une vidéo d'un habitant de cet immeuble, montrant son état de délabrement avancé.

Info tf1/lci

ENQUÊTE

Des perquisitions simultanées sont en cours chez les propriétaires d'un des immeubles effondrés à Marseille, au 65, rue d'Aubagne.

INTERPELLATIONS 


Selon la préfecture de police, cinq personnes ont été interpellées lors des échauffourées survenues à l'issue de la marche de la colère ce soir devant l'hôtel de ville. 

HEURTS


A l'arrivée devant l'hôtel de ville, des incidents ont éclaté. Alors que la marche se déroulait calmement, la tension est montée quand les manifestants se sont heurtés au cordon des forces de l'ordre interdisant l'accès à la mairie.


Des fumigènes, des pétards et des jets de canettes ont été lancés sur les forces de l'ordre qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes. Vers 21 heures, la plupart des manifestants étaient partis mais 200 à 300 personnes continuaient à occuper le pavé face à la mairie, avant d'être peu à peu dispersées. Le calme est revenu en fin de soirée. 

DEBORDEMENTS MANIF MARSEILLESource : Sujet JT LCI
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COLÈRE ET DÉBORDEMENTS 


Selon La Marseillaise, des manifestants ont brûlé des sapins de Noël floqués de blanc installés aux abords de la mairie en criant "Gaudin, Gaudin ça sent le sapin". 

Mais après des échanges tendus, le parvis de mairie a été évacué. Les manifestants qui faisaient face au CRS depuis plus d'une heure ont été repoussés mètre après mètre vers le quai du port côté Canebière, selon le journal. 

8.000 MANIFESTANTS 


Les manifestants étaient plus de 8.000 selon la Préfecture de police à descendre la rue d'Aubagne vers l'hôtel de ville, sur le Vieux Port, en brandissant les portraits des huit victimes du drame. 


"Gaudin assassin, Gaudin démission", ou encore "Mairie, métropole, région, tous coupables", scandaient les manifestants. 

IMAGES


Jean-Luc Mélenchon, député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, a publié des photos sur son compte Twitter de la marche de la colère à laquelle il a participé. 

RASSEMBLEMENT

RASSEMBLEMENT

INCIDENTS


Une membre du collectif encadrant le rassemblement vient d'inviter la foule au calme, demandant aux manifestants de ne rien casser et de rentrer chez eux.

INCIDENTS


Les CRS sont en train de charger la foule, pour éloigner celle-ci du parvis de la mairie. Les gaz lacrymogènes volent à nouveau.

INCIDENTS


Le cortège a reculé, en raison des gaz lacrymogènes. Les CRS occupent l'esplanade devant la mairie. Des manifestants se sont repliés et continuent de scander des slogans hostiles au maire, Jean-Claude Gaudin.

Urgent

HEURTS


La manifestation est en train de dégénérer devant la mairie, où certains manifestants ont jeté de projectiles sur les forces de l'ordre, présentes pour sécuriser la mairie devant laquelle le rassemblement se déroule.

SOLIDARITÉ


Mardi, une institutrice marseillaise a raconté sur les réseaux sociaux l’émouvante histoire de l’un de ses élèves, El Amine. Un fan de Mbappé, dont la mère est morte dans l'accident. Selon l'institutrice, l'enfant souhaiterait rencontrer le joueur. Son vœux pourrait bientôt être exaucé, selon France Bleu.

RASSEMBLEMENT


Très critiqué depuis le drame, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, aux commandes de la ville depuis 1995, avait pour la première fois reconnu dimanche n'avoir "pas assez fait" pour lutter contre l'habitat insalubre, au lendemain d'une "marche blanche" qui avaient rassemblé des milliers de Marseillais qui avaient appelé à sa démission, sous les balcons de l'hôtel de ville déjà.

RASSEMBLEMENT

RASSEMBLEMENT


Les manifestants descendent la Canebière en scandant "Qui sème la misère récolte la colère" ou "Gaudin salaud, Marseille aura ta peau".

RASSEMBLEMENT


Le cortège est arrivé sur la Canebière. Il doit rejoindre le port, avant de se diriger vers la mairie. Parmi les slogans visibles sur les pancartes : "Sang sur les mains, menottes aux poignets", "Elus, responsables, que la justice passe".

RASSEMBLEMENT


La "marche de la colère" a débuté dans le quartier de Noailles. Des centaines de personnes sont attendus. Les portraits des victimes du 65 de la rue d'Aubagne sont portés sur des pancartes en tête de cortège, où les familles ont pris place. 

Urgent

PERQUISITIONS

Le procureur de Marseille a annoncé la tenue de perquisitions, mardi 13 novembre, dans les services municipaux de la ville et au siège du bailleur social Marseille Habitat. Des actions prises dans le cadre de l'enquête confiée à la police judiciaire, qui doit déterminer les causes des effondrements, les responsabilités et les éventuelles négligences qui ont mené à ce drame, causant la mort de huit personnes.

#BALANCETONTAUDIS

En soutien aux habitants de ces taudis, le journal La Marseillaise a lancé une plateforme en ligne pour réunir les différents témoignages.

#BALANCETONTAUDIS

#BALANCETONTAUDIS

#BALANCETONTAUDIS

#BALANCETONTAUDIS

Sur les réseaux sociaux, des habitants de Marseille dénoncent leurs conditions de logement. L'insalubrité est totale.

SOLIDARITÉ


L'Olympique de Marseille a officiellement annoncé, par voie de communiqué, avoir fait un don de 40.000 euros à la Croix Rouge "destiné à l’achat de produits d’aménagement et/ou d’électroménager pour les sinistrés" victimes de l'effondrement. 

MANIFESTATION

Le maire Jean-Claude Gaudin, au coeur des colères des manifestants.

MANIFESTATION

Les Marseillais rendent hommage aux habitants de Noailles.

Urgent

EFFONDREMENT

3 personnes ont été légèrement blessées dans l'effondrement du balcon boulevard Garibaldi, rapporte l'AFP.

EFFONDREMENT


Alors qu'une marche blanche a lieu à Marseille pour exprimer la tristesse et la colère de la population, un balcon s'est effondré au passage du cortège sur le boulevard Garibaldi.

BILAN DÉFINITIF


"Nous avons terminé les opérations de secours et de recherche", a déclaré le vice-amiral Charles-Henri Garié, samedi, quelques dizaines de minutes avant le départ d'une marche blanche en l'honneur des victimes de la catastrophe. Les secours ont donc désormais la "certitude" qu'il n'y a "aucune autre victime" dans les décombres des immeubles qui se sont effondrés à Marseille lundi. Pour rappel, les corps de 5 hommes et 3 femmes, tous identifiés, ont été retrouvés ensevelis.

EXCLUSIF


TF1 s'est procuré des images exclusives de l'intérieur des immeubles effondrés avant le drame. Ces images témoignent de l’insalubrité totale des lieux.

Immeubles effrondrés à Marseille : les images qui auraient dû alerterSource : Sujet JT LCI

L’INSALUBRITÉ A MARSEILLE

ACCUSATIONS CONTRE LA MAIRIE


Un énième rapport à charge contre la mairie de Marseille, datant d'avant l'effondrement, fait surface ce vendredi 9 novembre. Après les chiffres sur l'insalubrité, une note confidentielle de l’Agence régionale de Santé (ARS) Provence Alpes Côte d’Azur - consultée par Le Monde - confirme l'insuffisance des mesures prises par la ville pour repérer et sécuriser les logements dangereux.


Alors que 40 000 logements sont potentiellement "indignes" à Marseille, aucun arrêté préfectoral d’insalubrité n'a été déposé en 2016. Le problème ? Les équipes du service communal d’hygiène et de santé (SCHS) de la ville, en charge de repérer les situations d'insalubrité, n'ont aucune des qualifications normalement requises pour évaluer l'état des logements.

Urgent

BILAN 


Un 8e corps, celui d'une femme, a été retrouvé sous les décombres ce vendredi, a annoncé le parquet de Marseille à l'AFP. 


Les corps de cinq hommes et deux femmes avaient déjà été découverts depuis l'effondrement lundi des deux immeubles vétustes. Les autorités recherchaient potentiellement huit personnes ensevelies.

RELOGEMENT TEMPORAIRE 


Les personnes évacuées de l'immeuble de la rue d'Aubagne ce vendredi matin sont relogées dans des hôtels de La Joliette et près du Vélodrome pour une dizaine de jours, indique La Provence. 

EVACUATION D'UNE CENTAINE DE PERSONNES 


De nouveaux immeubles sont en cours d’évacuation ce vendredi matin rue d’Aubagne, rue Jean-Roque à Noailles et au Cours Lieutaud, selon les informations du site MarsActu et nos informations. Ces immeubles se trouvent près de ceux qui se sont effondrés rue d’Aubagne. 


"C’est une extension du périmètre de sécurité pour expertise", ont expliqué les marins-pompiers au site. Les résidents sont en cours d'évacuation. Une centaine de personnes sont concernées selon nos informations. 

INDIGNATION


Depuis plusieurs heures, des images provoquent l'indignation sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté phocéenne. Mardi soir, pendant que les pompiers tentaient de retrouver des victimes, le maire des 6e et 8e arrondissements de Marseille Yves Moraine, accompagné de l'adjointe à l'urbanisme, Laure-Agnès Caradec, participaient à une soirée autour du chocolat, avec dégustation.

COLÈRE


Les habitants marseillais sont très en colère.

Immeubles effondrés à Marseille : la colère des habitantsSource : JT 20h Semaine

Urgent

BILAN


Le corps d'une septième victime a été découvert jeudi soir dans les décombres des deux immeubles mitoyens qui se sont effondrés lundi à Marseille, ville dont le maire LR Jean-Claude Gaudin a défendu son action face aux nombreuses critiques.

Au total, les corps de cinq hommes et deux femmes ont été retrouvés morts depuis l'effondrement lundi de deux immeubles vétustes de la rue d'Aubagne, dans le quartier populaire et central de Noailles.

GAUDIN


"Démissionner ? Vous pensez qu'un capitaine démissionne après une tempête ?" répond Jean-Claude Gaudin à la question : "Après ce drame, avez-vous songé à démissionner ?"

RECHERCHES


"La déconstruction a bien avancée et nous faisons tout notre possible pour reprendre les recherches dans les heures à venir" a précisé le vice-amiral des marins-pompiers, Charles-Henri Garié.

RELOGEMENT


"Nous avons accueillis les personnes concernées par le drame dès lundi pour la question de relogement. Au total, 180  personnes ont été relogées, des repas leur sont livrés pour tout au long de la journée" a déclaré Sabine Bernasconi, maire (LR) du premier secteur de Marseille.

GAUDIN


"J'en appelle à l'Etat pour accélérer les opérations dans les habitats privés dans un état préoccupant" déclare Gaudin.

GAUDIN


"Plusieurs quartiers du grand centre-ville ont fait l'objet d'opération de résorption d'habitants insalubres" développe le maire de Marseille avant d'ajouter : "Des milliers de personnes ont été relogées, des centaines de logements ont été rénovés."

GAUDIN


"Avec l'Etat, la ville de Marseille a engagé de nombreuses actions de rénovation de l'habitat public et privé. Des moyens colossaux ont été mobilisés, près de 200 millions d'euros pour la seule ville de Marseille."

LOGEMENTS


"Les difficultés que nous rencontrons, toutes les collectivités et grandes villes les connaissent également" explique Gaudin concernant la vétusté des logements de la ville.

ENQUÊTE


"Une enquête judiciaire est en cours et nous apportons toutes les informations nécessaires" déclare le maire de Marseille.

GAUDIN


"Je souhaite aussi féliciter les marins-pompiers" a poursuivi Gaudin qui affirme avoir signé un arrêté "prescrivant la déconstruction de deux immeubles aux 69 et 71, rue d'Aubagne." "Les recherches des victimes vont reprendre dès ce matin", a également annoncé le maire de Marseille.

GAUDIN


Jean-Claude Gaudin tient à apporter son "soutien plein et entier" envers les familles. "Le temps n'est pas à la polémique. La dignité à l'égard des familles s'impose à tous" a-t-il ajouté.

CONF


La conférence de presse du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin va commencer dans quelques instants.

VICTIMES


D'après une information relayée par le média local Habari Za Comores, le ministère des Affaires Etrangères des Comores a communiqué concernant la disparition d'une femme comorienne, mère de six enfants, dans l'effondrement des deux immeubles.

MARSEILLE


Les secours ont suspendu pendant environ 24 heures les recherches engagées pour retrouver d'éventuels victimes ou survivants sous les décombres des immeubles qui se sont effondrés lundi, le temps de "déconstruire" deux bâtiments voisins qui menacent de s'effondrer à leur tour, a annoncé mercredi le préfet.

ACCUEIL DES FAMILLES

Trois des six victimes découvertes depuis hier matin ont été officiellement identifiées, il s'agit de trois locataires, deux femmes et un homme, dont les identités ne seront pas connues par respect pour les familles.

Un centre d’accueil des familles a été mis en place à la mairie de secteur, afin d’accueillir les proches des victimes et de les accompagner. L’Association d’aide aux victimes y a posté 6 agents, qui travaillent avec la cellule d’urgence médico-psychologique activée par le préfet, le SAMU et la Croix Rouge. 

Plusieurs magistrats du parquet sont également présents pour permettre aux familles d’avoir un premier contact avec l’institution judiciaire et des réponses à leurs questionnements, notamment sur les identifications encore en cours.

LES RECHERCHES DES POMPIERS CONTINUENT

Pour l'heure, les marins-pompiers poursuivent leurs recherches, étant donné que selon les estimations en cours, 8 personnes auraient pu être dans l'immeuble du numéro 65 au moment de l’effondrement. 

UN ARRÊTÉ DE PÉRIL IGNORÉ ?

L'immeuble au numéro 65 - normalement le seul occupé au moment du drame - a fait l'objet d'un arrêté de péril imminent le 19 octobre 2018. Cet arrêté a été pris sur la base d’un rapport de visite d’expert, désigné à la demande de la ville de Marseille par le tribunal administratif, suite aux divers signalement des locataires.

Cet expert notait un plancher à la stabilité douteuse au premier, des fissures inquiétantes auxquelles "il fallait remédier sans délai", ainsi que le mauvais état de la cloison du couloir d’entrée qui constituait un danger pour les habitants. Il concluait "un péril grave et imminent" et préconisait l’évacuation de nombreux travaux, a effectué dans les 21 jours.

Le procureur n'a pas souhaité donner l'organisme décisionnaire de l'autorisation de réintégration des habitants dans l'immeuble. Une décision d'autant plus grave qu'à ce jour "il n'est pas possible de savoir si les travaux préconisés avaient été effectués" avant l'effondrement. 

SUITE DES INVESTIGATIONS

Les enquêteurs de la Police judicaire vont poursuivre leurs investigations sur les mesures qui ont été prises pour assurer la solidité des immeubles et la sécurité des habitants et des passants. Étant donné la complexité de la situation, il est pour l’instant "prématuré d’établir et d’imputer des responsabilités pénales", selon le procureur.

Un expert architecte a été désigné pour reconstituer un historique des deux bâtiments et pour fournir toute information utile à la manifestation de la vérité.

POINT SUR L’ENQUÊTE


Pour l'instant les causes de l'effondrement des immeubles "ne sont pas établies" selon le procureur de de la République de Marseille. L'investigation n'a pas non plus pu déterminer lequel des deux immeubles a entraîné l’effondrement.

Le procureur a néanmoins tenu à rappeler que les immeubles datent de la fin du 18ème siècle et ont été construits en s'appuyant les uns sur les autres. 

LA CRAINTE DE L'EFFET DOMINO 


Les secouristes craignent désormais "un effet domino" dramatique rue d'Aubagne, en pente du quartier populaire de Noailles, "où les immeubles sont appuyés les uns sur les autres, en épi", comme l'a expliqué à l'AFP un marin-pompier de Marseille.

De nombreux immeubles de la rue ont été évacués mais dans certains, les habitants ont pu récupérer quelques affaires, un par un, accompagnés par les marins-pompiers.

Les opérations de recherches de victimes sont très difficiles au vu du risque d'effondrement des bâtiments voisins. Selon La Provence, des hommes ont été postés avec des sifflets et des télémètres (des lasers pointés sur les murs) afin de vérifier que les immeubles ne bougent pas et d'avertir, le cas échéant, les équipes au sol.

POMPIERS


En fin de matinée, le commandant des opérations de secours a évoqué les faibles chances de retrouver d'éventuels survivants.

Marseille : "Il reste quelques petites poches de survie" indiquent les pompiersSource : Sujet TF1 Info
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CONFERENCE DE PRESSE A 17H


Le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux tiendra une conférence de presse mercredi à 17 heures au palais de justice au sujet de l'enquête sur l'effondrement des trois immeubles. 

Urgent

BILAN 


Un sixième corps, celui d'un homme, a été découvert sous les décombres mercredi à la mi-journée. Les corps de trois autres hommes et deux femmes avaient déjà été retrouvés depuis mardi matin. 


Parmi ces victimes, trois ont été identifiées comme étant des locataires du 65 rue d'Aubagne, le seul des trois immeubles écroulés qui était officiellement habité au moment du drame.

CE QUE L'ON SAIT 


- Lundi matin, rue Aubagne, deux immeubles se sont effondrés. Dans l'après-midi, les travaux de recherche des pompiers avaient eu pour effet d'en faire s'effondrer un 3e aux trois quarts.

- Bilan provisoire : sept corps, ceux de deux femmes et de cinq hommes, ont depuis été extraits des décombres.

- L'immeuble au numéro 63 était "fermé" et muré suite à un arrêté de péril.

- L'immeuble au numéro 65 comptait 12 appartements potentiellement occupés. 

- Quelque 90 marins-pompiers et 30 véhicules sont engagés sur les opérations de secours. 

BILAN PROVISOIRE 


Cinq corps, deux femmes et trois hommes, ont pour l'heure été extraits des décombres. Le dernier vers 6 heures ce mercredi matin. Mais les autorités craignent de trouver d'autres victimes.


"Très, très vraisemblablement cinq personnes", ainsi que "trois visiteurs", se trouvaient au 65 rue d'Aubagne, le seul des trois immeubles officiellement habité, avait précisé mardi soir le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Trois personnes pourraient donc encore se trouver sous les décombres. Lundis soir, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait indiqué qu'il y avait "peu de chance que l'on puisse trouver des poches de survie".

LA UNE DE LA PROVENCE 


Ce mercredi, le quotidien régional La Provence s'interroge sur les responsabilités d'un tel drame et ce "laisser-aller fatal et collectif". 

DES VICTIMES SUPPLÉMENTAIRES ?


Selon La Provence, le bilan humain pourrait être "encore pire qu'envisagé". Nos confrères évoquent en effet des témoignages de riverains, selon qui des personnes présentées comme sans-papiers entraient chaque soir au numéro 63 de la rue d'Aubagne, "pour quelques heures ou pour la nuit". Un immeuble qui était pourtant "fermé et muré", selon la  mairie, qui l'avait racheté après avoir pris un arrêté de péril en 2008.

Urgent

BILAN HUMAIN


Le procureur de la République de Marseille annonce qu'un cinquième corps, celui d'un homme, a été retrouvé ce matin sous les décombres. 

COLÈRE


Quatre corps ont été découverts. Un choc pour les habitants, qui dénoncent depuis des années la vétusté des lieux. 

Urgent

NOUVEAU MORT

Une quatrième personne a été retrouvée dans les décombres, mardi 6 novembre dans la soirée, a annoncé le procureur de Marseille Xavier Tarabeux. Les dépouilles de deux hommes et d'une autre femme avaient déjà été retrouvées plus tôt dans la journée. Au moins cinq personnes sont toujours recherchées.

INFO LCI

Les marins-pompiers de Marseille, joints par téléphone, ont déclaré que 105 demandes de relogement ont été faites à cette heure. Cela concerne 55 familles, habitant dans la zone de sécurité établie après l'incident, à proximité des immeubles effondrés dans le quartier de Noailles.

ASSEMBLÉE NATIONALE 

Interrogé sur l'effondrement des immeubles marseillais par des députés à l'Assemblée nationale, Christophe Castaner a déclaré : "Nous avons demandé immédiatement au préfet de réaliser un audit précis de  l'habitat indigne sur la ville de Marseille. Un diagnostic qui se fera "immeuble par immeuble", a-t-il promis.

"Près de 6.000 propriétés ont été identifiées comme fragiles" dans la cité  phocéenne, "soit près de 44.400 logements", selon le ministre de l'Intérieur. "Cette situation est d'autant plus intolérable que les quartiers concernés sont généralement les plus populaires", a-t-il déclaré. Selon un rapport remis au gouvernement en 2015, le logement indigne menace la santé ou la sécurité de 100.000 habitants de la cité phocéenne.

IMAGES

Les drones des marins-pompiers de Marseille ont saisi des images impressionnantes du drame. 

Immeubles effondrés : les images du drone des marins-pompiersSource : Sujet TF1 Info
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LE BILAN S'ALOURDIT 

Heure après heure, le bilan s'alourdit à Marseille. Sous les décombres des immeubles qui se sont effondrés au cœur du quartier populaire de Noailles, les secours ont découvert trois corps, ceux de deux hommes et d'une femme.

Urgent

BILAN 

Un troisième corps, celui d'un homme, a été découvert dans les décombres, a annoncé le procureur Xavier Tarabeux.

Le corps d'un autre homme et celui d'une femme avaient déjà été retrouvés par les secours un peu plus tôt dans les ruines de ces immeubles du quartier populaire de Noailles. Au total, selon les autorités, 5 à 8 personnes pourraient avoir été ensevelies.

Urgent

BILAN 

Un deuxième corps, celui d'une femme, a été retrouvé mardi à la mi-journée dans les décombres, a annoncé le procureur de la République.

"UN DRAME HUMAIN ET SOCIAL"


Le président de la région Renaud Muselier a réagi auprès de LCI. "On est dans un drame humain, dans un drame social, dans un drame territorial. (...) Il faut faire un audit le plus rapidement possible sur cet habitat qui met en péril les immeubles". 

"Il faut faire la différence entre le dégradé et le péril", a ajouté Renaud Muselier, faisant référence à l'arrêté de péril qui avait été pris pour l'immeuble au numéro 63. Le bâtiment du numéro 65 était lui occupé. "Le péril, ça tue, le dégradé, c'est de la pauvreté, de la misère mais ce n'est pas le même risque immédiat", a-t-il ajouté. 

IDENTIFICATION DES VICTIMES 


La police nationale explique qu'une équipe de l’Unité identification des victimes de catastrophes est sur place à Marseille pour assister les enquêteurs. 

"DES PROBLÈMES STRUCTURELS" SUR LES AUTRES IMMEUBLES


Interrogé par la Provence, le capitaine de frégate Samuel Champon, responsable des opérations de secours, a indiqué que "les autres immeubles présentent des désordres structurels" qui imposent aux pompiers "d'être très vigilants". "Le vent présent et surtout la pluie sont un facteur limitant notre progression. La priorité absolue est de sécuriser notre personnel et notre objectif est de porter secours aux victimes", a-t-il expliqué. 

"EFFROI ET TRISTESSE"


Le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Bruno Gilles a fait part sur son compte Twitter de son "effroi" et de sa "tristesse". 

"L'HORREUR" TITRE LA PROVENCE

"LE CHOC" TITRE LA MARSEILLAISE 

DEBRIS PAR DEBRIS, UNE OPERATION MINUTIEUSE 

Immeubles effondrés à Marseille : les recherches se poursuivent, Castaner peu optimisteSource : Sujet JT LCI
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A QUI LA FAUTE ? 


"Ce dramatique accident pourrait être dû aux fortes pluies qui se sont abattues sur Marseille ces derniers jours", a avancé la mairie, qui a fait évacuer et reloger 100 habitants des immeubles à proximité. Mais plusieurs représentants de l'opposition ont fait le lien avec l'ampleur du problème du logement indigne à Marseille, notamment dans le centre. 

L'un des deux bâtiments qui s'est effondré, au numéro 63 de la rue, était "fermé et muré", selon la mairie, qui l'avait racheté après avoir pris un arrêté de péril en 2008. 

Au numéro 65, 9 appartements sur 10 étaient en revanche habités, au-dessus d'un commerce vacant au rez-de-chaussée. En copropriété, il avait fait l'objet le 18 octobre "d'une expertise des services compétents qui avait donné lieu à la réalisation de travaux de confortement permettant la réintégration des occupants", a assuré la mairie.

6.000 copropriétés "indignes"


La mairie a engagé depuis 2011 un vaste plan de requalification du centre-ville, mais n'a pu remédier au problème. Selon un rapport remis au gouvernement en 2015, le logement indigne menace la santé ou la sécurité de 100.000 habitants de la cité phocéenne. Mardi matin, le ministre de l'Intérieur a évoqué quelque 6.000 copropriétés "indignes" à Marseille.

CASTANER


"Tous les immeubles à proximité feront l'objet d'une expertise avant d'être éventuellement de nouveau habités" a indiqué le ministre de l'Intérieur, avant d'ajouter : "L'expérience prouve que, jusqu'à trois jours, il existe des poches de survie, des possibilités de sauvetage."

CASTANER


"Le temps de l'enquête doit venir immédiatement. Actuellement, il y a 80 marins-pompiers en train d'intervenir de la façon la plus méticuleuse sur site" a déclaré Christophe Castaner.

POINT-PRESSE


"Nous sommes toujours sur un nombre de 5 à 8 victimes, qui seraient ensevelis sous les décombres" a déclaré Xavier Tarabeux.

POINT-PRESSE


"Nous avons pu déblayer le trottoir, où nous craignions que deux personnes soient ensevelis sous les décombres, il n'y a pas de victimes sur ce trottoir" a déclaré le procureur de la République de Marseille lors du point-presse en présence de Christophe Castaner. "En revanche, nous avons découvert le corps d'un homme décédé sous les gravats" a-t-il ajouté.

Urgent

BILAN


Le corps d'un homme décédé vient d'être retrouvé sous les décombres des immeubles effondrés rue d'Aubagne à Marseille.

POINT-PRESSE


Un point est prévu dans les minutes qui viennent en présence de Christophe Castaner et du ministre de la Ville et du Logement Julien Denormandie.

CASTANER


Toujours selon le ministre de l'Intérieur, il est "très probable" que les deux personnes vues sur les caméras de sécurité au moment des effondrements ne figurent pas dans les décombres.

CASTANER


Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a fait un point sur la situation ce mardi matin au micro de France Bleu Provence. "Les recherches ont duré toute la nuit. Aucune personne n'a été pour le moment retrouvé dans les décombres. 80 pompiers sont sur place ainsi que 120 policiers. Des poches de survies ont été découvertes. Les secouristes sont dans un travail méticuleux car des personnes sont susceptibles et je dis bien 'susceptibles' d'être dans ces poches sous les décombres" a-t-il déclaré.

VÉTUSTÉ


Il y a 15 jours, les marins-pompiers avaient pris la décision d'évacuer un des deux immeubles effondrés.

Marseille : l'effondrement des immeubles soulève des questionsSource : JT 20h Semaine

CE QUE L'ON SAIT 


• Deux immeubles se sont effondrés lundi matin, rue d'Aubagne (1er arrondissement de Marseille). Dans l'après-midi, les travaux de recherche des pompiers ont eu pour effet d'en faire s'effondrer un 3ème aux trois quarts.

• Bilan provisoire : trois victimes ont été découvertes sous les décombres. Les autorités estiment que "5 à 8 victimes" seraient encore ensevelies. 

• L'immeuble au numéro 63 était "fermé" suite à un arrêté de péril, selon l'adjoint au maire.

• L'immeuble au numéro 65 comptait 12 appartements, dont 9 étaient potentiellement occupés.

• L'immeuble au numéro 67 qui s'était en partie effondré, s'est totalement écroulé ensuite. Mais les habitants avaient pu être évacués. 

• Les moyens de secours ont été encore renforcés et sont passés à 90 marins-pompiers et 30 véhicules engagés.

• 105 demandes de relogement ont été faites. Il s'agit de 55 familles, qui vivaient dans les bâtiments effondrés mais aussi dans les immeubles aux alentours et qui, par mesure de sécurité, doivent être relogées.

"LE TEMPS VIENDRA DE FAIRE TOUTE LA LUMIÈRE"


Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, se montre pour le moins pessimiste quant à la suite des opérations : "Il y a peu de chances de trouver des poches de survie ces prochaines heures. Je suis peu optimiste sur la situation". Il a rappelé que "toute la lumière" sera faite sur ce drame. 

Immeubles effondrés à Marseille : "Le temps viendra de faire toute la lumière" selon CastanerSource : Sujet TF1 Info

DES HABITANTS ÉVACUÉS


Selon La Provence, les habitants des numéros 2, 4 et 6 de la rue Jean-Roque devraient être relogés pour la nuit. Ces immeubles sont proches de la rue d'Aubagne, qui est en perpendiculaire. Toujours selon le quotidien, la plupart des habitations sont privés d'électricité dans cette rue.

POINT PRESSE MARDI À 8H


Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le ministre du Logement Julien Denormandie s'entretiennent avec le préfet de région Pierre Dartout et les secouristes. Un nouveau point presse est programmé mardi à 8 heures.

Urgent

NOUVEAU BILAN

En déplacement à Marseille, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a réévalué le nombre de personnes disparues suite à l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, ce matin. Ce sont désormais dix personnes qui sont manquantes. La personne supplémentaire par rapport au bilan de Renaud Muselier figure parmi celles qui "auraient été susceptibles de se trouver dans les appartements" du deuxième immeuble, a indiqué le premier flic de France à La Provence.

DISPARUS

Parmi les personnes manquant à l'appel, une dame qui "a déposé son enfant à l'école ce matin et ne l'a pas récupéré ce soir", indique le président de région, qui fait état aussi de l'absence d'"une dame qui ne bouge jamais de son lit". Pas de pessimisme excessif toutefois, Renaud Muselier tirant "un peu d'espoir" du fait que ni les chiens ni les drones thermiques envoyés sur place n'ont trouvé de trace humaine.

ANNONCE

Urgent

DISPARUS

Inquiétude à Marseille, après l'effondrement de deux immeubles, ce matin. Sept habitants du deuxième immeuble, et deux passants,repérés dans la vidéosurveillance au moment de l'effondrement, sont comptés "manquants", a signalé Renaud Muselier, président de la région Provence Alpes Côte d'Azur.

LES MOTS DU PRÉSIDENT MACRON


Lors de sa conclusion du Forum économique #ChooseFrance, le président Emmanuel Macron s'est exprimé sur le drame qui secoue la ville de Marseille. Il a adressé "l'affection et la solidarité de la Nation toute entière".

Immeubles effondrés à Marseille : Macron adresse "l'affection et la solidarité de la Nation toute entière"Source : Sujet TF1 Info
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CASTANER ATTENDU DANS LA SOIRÉE


Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner va se rendre à Marseille ce lundi soir. Il sera accompagné de Julien Denormandie, le ministre de la Ville et du Logement, qui s'est déjà rendu sur les lieux dans l'après-midi. 

APPEL À LA SOLIDARITÉ


Après s'être rendu rue d'Aubagne cet après-midi, le député LFI des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mélenchon a appelé la population de Marseille et des alentours à venir en aide "à celles et ceux qui en ont besoin".

LES SECOURS VONT TRAVAILLER TOUTE LA NUIT


Interrogé par La Provence, Julien Ruas, l'adjoint au maire délégué aux marins-pompiers a indiqué que les opérations allaient se poursuivre cette nuit. Selon lui, l'immeuble situé au n°67 s'est effondré "aux trois quarts".

UN TROISIÈME IMMEUBLE S'EFFONDRE


En fin d'après-midi, les pompiers ont provoqué l'effondrement d'un troisième immeuble mitoyen, vraisemblablement celui situé au n°67. Ce dernier menaçait de tomber depuis le début de la matinée. Après avoir fait tomber une première partie à l'aide d'une grue, un autre pan de la façade a chuté.

DES PERSONNES SOUS LES DÉCOMBRES ?


Présent sur les lieux, le ministre du Logement Julien Denormandie a assuré que les secouristes sont engagés dans une "course contre la montre". Il a expliqué, pour l'instant, ne pas être en mesure "de dire s'il y a des personnes coincées sous les décombres".

Immeubles effondrés à Marseille : "Incapacité de dire s'il y a des personnes coincées" affirme DenormandieSource : Sujet TF1 Info
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"LES MAISONS DES PAUVRES QUI TOMBENT"


Le député La France Insoumise des Bouches-du-Rhône, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé "la négligence" à l'origine de ce drame. "Ce sont les maisons des pauvres qui tombent et ce n'est pas un hasard", a affirmé le patron de la LFI.

Immeubles effondrés à Marseille : "Ce sont les maisons des pauvres qui tombent" juge MélenchonSource : Sujet TF1 Info

GAUCIN PARLE D'UN ACCIDENT "GRAVISSIME" 


"Notre souci c'est de savoir s'il y a des habitants sous les décombres ou même des passants qui auraient été emportés au moment où l'immeuble s'est effondré", a déclaré le maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin, évoquant un accident "gravissime". 

"ON A FAIT ASSAINIR L'IMMEUBLE"


Selon le propriétaire d'un appartement dans l'un des immeubles effondrés, des travaux de remise aux normes avaient eu lieu.

Immeuble effondré à Marseille : "On a fait assainir l'immeuble, on pensait être sortis d'affaire"Source : Sujet TF1 Info
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OPERATIONS EN COURS 

CAUSES


Dans le même temps, la municipalité précise que ce drame pourrait être dû "aux fortes pluies qui se sont abattues sur Marseille ces derniers jours".

SOLUTIONS


Sur Twitter, la mairie de Marseille invite les habitants de ces immeubles "à se rendre à la mairie des 1er et 7e arrondissements" pour bénéficier d'une solution de relogement.

GAUDIN


"La ville fera tous les efforts nécessaires pour reloger les habitants, s'il y en avait que nous ne connaîtrions pas" a déclaré le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin ce lundi.

Immeubles effondrés à Marseille : la réaction de Jean-Claude GaudinSource : Sujet JT LCI
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TÉMOIGNAGES

CE QUE L'ON SAIT 

- Deux immeubles se sont effondrés lundi matin rue d'Aubagne (1er arrondissement de Marseille). Dans l'après-midi, les travaux de recherche des pompiers ont eu pour effet d'en faire s'effondrer un 3e aux trois quarts.

- Bilan provisoire : au moins deux passants ont été légèrement blessés. Dix personnes sont comptées disparues.

- Les secours recherchent d'éventuelles victimes sous les décombres 

- L'immeuble au numéro 63 était "fermé" suite à un arrêté de péril, selon l'adjoint au maire

- L'immeuble au numéro 65 comptait 12 appartements potentiellement occupés 

- Les moyens de secours ont été encore renforcés et sont passés en début d'après-midi à 90 marins-pompiers et 30 véhicules engagés

OPERATION DE SAUVETAGE 

Les équipes cynophiles recherchent d'éventuelles victimes sous les décombres. 

LE MAIRE DE MARSEILLE SUR PLACE


Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, est arrivé en fin de matinée sur les lieux du drame. 

JEAN-LUC MELENCHON SUR PLACE

Le député de la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône a annoncé qu'il se rendrait sur place lundi à 16 heures.

ORGANISATION DES SECOURS 


Les pompiers des Bouches-du-Rhône sont déployés en nombre sur les lieux du drame. Des drones sont envoyés en appui des services de secours pour survoler la zone de recherches et localiser d'éventuelles victimes.  


Les fouilles n'ont pas encore débutées, les immeubles adjacents devant être encore sécurisés afin qu'ils ne s'effondrent pas. 

Bonjour. Nous suivons tout au long de la journée la situation à Marseille où deux immeubles mitoyens se sont effondrés en plein centre ce lundi matin vers 9 heures. Il y a au moins deux blessés légers parmi les passants. Les secours sont sur place à la recherche d'éventuelles victimes. 

Deux immeubles se sont effondrés lundi matin rue d'Aubagne, dans le 1er arrondissement de Marseille. Selon nos informations, une trentaine de marins pompiers et une brigade cynophile sont sur place à la recherche d’éventuelles victimes. Une première personne a été retrouvée morte ce mardi matin sous les décombres, avant la découverte de quatre autres corps entre mardi et mercredi. Les opérations de secours se poursuivent à la recherche des disparus. 

Une cellule de suivi mise en place

La préfecture des Bouches-du-Rhône a mis en place une cellule de suivi. 

D'après les secours, douze personnes pourraient potentiellement vivre à ces différentes adresses. Sur place, l'adjoint au maire de Marseille Julien Ruas, responsable du Bataillon de Marins-Pompiers, a indiqué à l'AFP que l'un des deux immeubles faisait l'objet d'un arrêté de péril depuis "une dizaine de jours", "suite à une difficulté sur une cloison au 1er étage". Ses occupants devaient donc a priori avoir été évacués.


La rédaction de TF1info

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