EN DIRECT - Lubrizol : les premières indemnisations à partir du 18 novembre

Publié le 30 octobre 2019 à 19h01, mis à jour le 7 novembre 2019 à 1h04

Source : TF1 Info

LUBRIZOL - Après l'incendie de l'usine classée Seveso, c'est désormais le temps des questions, dont celle de l'indemnisation. Mardi 29 octobre, le Parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire contre X

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INDEMNISATIONS


Les premières indemnisations versées aux agriculteurs, entreprises ou collectivités locales touchées par les conséquences de l'incendie de Lubrizol pourraient intervenir à partir du 18 novembre, a indiqué le préfet de Seine-Maritime. 


L'instruction des dossiers de demande d'indemnisation sera faite par un prestataire spécialisé, a précisé Pierre-André Durand.

MACRON À ROUEN


Après son entrevue avec le maire de Rouen, Emmanuel Macron s'est rendu dans les rues de la ville pour discuter avec les habitants. "On s'est senti abandonnées, personne n'est venu", lui ont lancé deux Rouennaises. "L'État a été mobilisé 24 heures sur 24, mais on peut toujours s'améliorer, vous avez raison de le dire", a concédé le président.

MACRON À ROUEN


Le président de la République a annoncé "vouloir organiser des événements internationaux à Rouen, dans les prochaines semaines ou les prochains mois, afin de rebâtir l'attractivité et l'image de la ville".

MACRON À ROUEN


"Je n'ai pas vu de défaillances, mais plutôt beaucoup d'engagement et de sang-froid des services de l'État", a indiqué Emmanuel Macron en visite à Rouen. "Je veux aussi saluer le travail de nos pompiers qui ont évité des conséquences qui auraient pu être beaucoup plus dommageables".

MACRON À ROUEN


À l'Hôtel de ville de Rouen, Emmanuel Macron a répondu aux critiques estimant son déplacement à Rouen trop tardif. "Le rôle du président n'est pas de se précipiter dès qu'il se passe quelque chose, ni de se substituer à chaque ministre. L'État a été présent : le préfet a été courageux et a pris ses responsabilités, et les ministres se sont rapidement déplacés".


"Dès les premières minutes, je me suis préoccupé du sort de la ville. Aujourd'hui, c'était le bon moment pour venir, avec du recul, afin de pouvoir échanger avec le maire et parler de l'avenir", a-t-il ajouté.

MACRON À ROUEN


Le président de la République s'est rendu à Rouen ce mercredi pour "adresser un message de soutien et de considération", a-t-il déclaré. "Le gouvernement continuera d'agir pour rendre compte de ce qu'il s'est passé et accompagner. Nous devons regarder devant. Dans les prochaines semaines ou mois, mon souhait est de trouver les moyens de penser un avenir industriel compatible avec la vie en ville, moins polluant et avec des risques mieux encadrés".

MACRON À ROUEN


"Je comprends l'émotion de la population et l'inquiétude de ne pas savoir ce que l'on respire" a avoué Emmanuel Macron en visite à Rouen. "Mais il ne faut pas que l'inquiétude devienne de la défiance à causes des fausses informations qui circulent", a-t-il lancé.

MACRON À ROUEN


Après avoir échangé avec le maire de Rouen, Emmanuel Macron a annoncé que "d'ici au 18 novembre, les premières indemnisations seront versées aux agriculteurs et aux commerçants touchés par l'incendie".

"UNE VISITE À DIMENSION SYMBOLIQUE"


Peu avant d'accueillir Emmanuel Macron, Yvon Robert, le maire de Rouen, a estimé que la visite du président de la République avait "une dimension symbolique". "C'est important qu'il se rende compte de la situation et qu'il s'agit d'un accident grave qui a touché la population", a-t-il ajouté.

VISITE PRÉSIDENTIELLE


Emmanuel Macron vient d'arriver à Rouen. Il doit y rencontrer le maire de la ville et "témoignera de son soutien aux habitants", selon une source proche de la présidence.

Urgent

ENQUÊTE


L'enquête sur l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen, survenu le 26 septembre, a été confiée ce mardi à des juges d'instruction parisiens, a indiqué le parquet de Paris dans un communiqué.


Trois magistrats du pôle santé publique du tribunal de Paris seront chargés de conduire les investigations, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour "destruction involontaire" due à la "violation manifestement délibéré d'une obligation de sécurité", "mise en danger de la vie d'autrui" et "blessures involontaires ayant entraîné une incapacité inférieure ou égale à 3 mois par manquement délibéré à une obligation de prudence".

RASSEMBLEMENT


Environ 500 personnes, selon la police, se sont rassemblées ce samedi 26 octobre dans l'après-midi devant le palais de justice de Rouen pour exprimer leur inquiétude face aux conséquences possibles de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol dans cette ville il y a un mois. "Notre passé sent Lubrizol, notre avenir sent le cancer", ou encore "Avec Lubrizol, on meurt un peu, mais pas trop", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les participants, réunis à l'appel d'un "collectif unitaire", regroupant associations, syndicats et partis politiques. Des élus EELV et PS étaient également présents. 

ENQUÊTE SANITAIRE


Une "enquête de santé" va être menée par l'Etat auprès de la population qui a subi la fumée de l'incendie de Lubrizol à Rouen. Elle doit démarrer en mars.


"L'objectif de l'enquête de santé déclarée de population générale est de mesurer les nuisances qui ont été vécues par les personnes exposées, les symptômes ressentis, l'impact sur la qualité de vie, les relations sociales, familiales, professionnelles et puis les conséquences psychosociales et la santé perçue", a expliqué Anne Laporte directrice des régions de l'agence Santé publique France lors d'un comité de transparence sur l'incendie à Rouen. 


Elle concernera les 215 communes qui se sont retrouvées sous le panache de fumée de 22 km de long.


Mais l'enquête ne s'accompagnera pas nécessairement de prélèvements biologiques (sang ou urine). "On attend les analyses expertises sur tout le travail sur l'environnement pour savoir si on va mettre en place cette enquête de biosurveillance; donc je n'ai pas de calendrier pour cette enquête-là", a ajouté Anne Laporte. 


"C'est scandaleux", a réagi le député européen EE-LV et élu de la métropole de Rouen, David Cormand, interrogé par téléphone par l'AFP. "L'enquête préalable aurait dû être déjà mise en œuvre. Le temps perdu avant de lancer éventuellement une enquête sérieuse aura pour effet qu'on ne saura pas à quoi ont été exposées les populations au moment de la catastrophe", a-t-il ajouté.

PREJUDICE

Lubrizol ne s'est pas engagé sur un montant précis, mais Edouard Philippe s'en satisfait. "C'est plus important encore que d'avoir un montant, ils se sont engagés à dédommager le moindre dommage". "C'est la grande garantie : tous ceux qui sont dans les zones concernées ou à la frange de ces zones, s'ils ont établi qu'ils ont subi un dommage, nous voulons qu'ils soient indemnisés, et ils le seront."


"Ça doit être fait le plus vite possible. Il y a une instruction des dossiers, mais nous voulons qu'elle soit la plus simple possible".

INQUIETUDES

Pour répondre aux inquiétudes des habitants sur leur santé, Edouard Philippe a promis "la transparence la plus totale sur les causes et les conséquences de cet incendie". Une réunion doit suivre, a-t-il précisé. "Chacun doit avoir les informations". 


Le premier ministre a également salué par la responsabilité des acteurs. Ils veulent la transparence, mais ils veulent aussi que l'attractivité de Rouen et sa métropole soit défendue. "Nous aurons beaucoup de travail pour surmonter cet événement spectaculaire".

DEPLACEMENT

Edouard Philippe est en déplacement à Rouen, en compagnie d'Elisabeth Borne, un mois après l'incendie de Lubrizol. Il y a rencontré les acteurs locaux : élus, représentants des riverains, syndicats de l'usine, agriculteurs...


"Ça nous a permis de faire le point, de constater qu'il y avait encore des opérations en cours dans la gestion de cette crise : enlèvement des fûts, dépollution, la gestion des odeurs..."


"Nous avons été alertés par les préjudices subis. Par principe de précaution, les agriculteurs ont été empêchés de commercialiser leur production, ils seront indemnisés. L'entreprise Lubrizol a pris l'engagement de le faire, je le salue, avant que ne soient établies les responsabilités judiciaires. Ils se sont engagés à indemniser au fur et à mesure que le préjudice sera invoqué par les commerçants, les agriculteurs. Il y aura une réponse rapide à leurs problèmes".

ENQUÊTE 


"Les investigations menées ne permettent pas de déterminer, à ce jour, la localisation du départ de l'incendie", indique le parquet de Paris dans un communiqué.  


Le procureur précise que des visites d'inspection ont donné lieu à un rapport faisant état de "huit contraventions de cinquième classe, dont six susceptibles d’avoir été commises antérieurement à l’incendie et deux pouvant avoir été commises postérieurement" par la société Normandie Logistique, voisine de Lubrizol et elle aussi touchée par l'incendie. 


Le procès-verbal vise aussi un "délit d’exploitation non conforme par une personne morale d’installation classée ayant porté une atteinte grave à la santé, la sécurité ou dégradé substantiellement la faune, la flore, la qualité de l’air, du sol ou de l’eau".

INFRACTIONS PÉNALES

L'entreprise Normandie Logistique, voisine de la société Lubrizol à Rouen, où s'est produit un spectaculaire incendie le 26 septembre, a commis "plusieurs infractions pénales", a indiqué mercredi Patrick Berg, le directeur régional de l'environnement. Il n'a pas précisé la nature de ces infractions.

ORIGINE DE L'INCENDIE

"Toutes les informations dont nous disposons indiquent que l'incendie s'est déclenché à l'extérieur de nos installations, mais nous attendons d'en connaître exactement la source et la cause", a indiqué le PDG devant les députés. "Nous devons savoir d'où est parti le feu. Nous ne comprenons pas comment il y a pu avoir un départ de feu". Il a par ailleurs assuré que les produits qui ont brûlé "ne portent aucune menace sur la santé".

TOXICITE

"Ce qui est stocké par Normandie Logisitique ne sont que des produits jugés non dangereux au regard des classifications Seveso. Les matériaux qui ont brûlé étaient, à 80%, des matériaux non dangereux".

SALARIÉS

"Les salaires sont tous versés, nos salariés travaillent pour que nous nous relevions. Nos sous traitants doivent suivre les mêmes protocoles de sécurité que nos salariés à temps plein. Ils sont formés, qualifiés pour pouvoir travailler sur notre site".

INDEMNISATIONS

"Plusieurs questions ont été posées sur la question de l'indemnisation : nous allons conclure un accord initial, nous allons identifier les agriculteurs dont le besoin est le plus urgent. Je n'ai pas de budget pour ça, mais nous souhaitons aider et donner des ressources aux personnes qui en ont le plus besoin. J'ai engagé des millions d'euros et je le ferai à nouveau. Je suis frustré que nous n'ayons pas encore plus le faire. Ce n'est pas une obligation légale mais nous souhaitons être de bons voisins."

AIDE 

Alors qu'ont été exigés de la part de Lubrizol une participation à l'indemnisation des personnes touchées, Eric Schnur a assuré que l'entreprise allait "octroyer des fonds" en soutien aux agriculteurs, aux opérations de nettoyage et d'analyses des effets environnementaux de l'incendie. Et d'assurer que "les salariés de Rouen conserveront leur emploi et leur salaire".

MISSION D'INFORMATION

Eric Schnur a présenté ses "plus sincères excuses" et s'est dit "profondément désolé" auprès des personnes touchées par l'incendie. "Il est clair que c'est le plus grave accident en termes de dégâts matériels".

INTERROGATION

Interrogé à l'Assemblée nationale, le PDG onde de Lubrizol a assuré que le site de Rouen "satisfait entièrement à toutes les exigences réglementaires. IL n'y a pas de conséquences immédiates ou permanentes sur la santé, mise à part une irritation initiale due à la fumée".

SUR PLACE

A noter également qu'aujourd'hui commence l'évacuation et l'évaluation des 160 fûts endommagés par l'incendie. Un enlèvement qui devrait durer deux mois

AUDITIONS

Nous sommes le mercredi 22 octobre et, près d'un mois après l'incendie qui a frappé l'usine Lubrizol de Rouen, c'est le premier jour de travail de la commission d'enquête parlementaire du Sénat et de la mission d'information de l'Assemblée nationale. A noter qu'à 11h30, le patron du groupe américain, Eric Schur, va être auditionné dans la matinée par les députés et dans l'après-midi par les sénateurs.

LEVÉE DES RESTRICTIONS AGRICOLES 


Le ministère de l'Agriculture indique dans son communiqué "l’ensemble des restrictions de commercialisation sur les productions agricoles sont levées", assurant que la Direction général de l'alimentation (DGAl) en a fait la demande ce jour aux préfets des 5 départements concernés par les arrêtés préfectoraux. 


"L'Anses formulera des recommandations complémentaires dans les prochaines semaines pour ajuster cette surveillance renforcée de long terme des productions agricoles, qui s'inscrit dans une perspective plus large de surveillance de l'environnement et de la santé", précise le ministère.

LEVÉE DES RESTRICTIONS AGRICOLES 


Le préfet de Normandie Pierre-André Durand a annoncé ce vendredi qu'il lèverait les dernières restrictions de commercialisation des produits agricoles, faisant état de résultats d'analyses "conformes" après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol. "Nous avons actuellement à 514 résultats rentrés (...) Tous les résultats enregistrés sont conformes, ce qui est une très bonne nouvelle", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse, disant attendre un avis officiel de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire et de l'alimentation, ndlr) pour rendre cette levée effective. 


Un avis qui est arrivé plus tard dans la journée. "L’Anses a transmis ce jour son avis concernant son expertise sur les analyses des prélèvements post-accidentels sur les produits agricoles encore consignés", indique un communiqué du ministère de l'Agriculture. "Le 14 octobre, les mesures de restriction sur le lait et les produits laitiers avaient été levées, au vu d’un premier avis de l'Anses. Le 18 octobre, ce sont les restrictions sur le miel, les œufs, les poissons d'élevage ainsi que les produits végétaux qui sont levées."

10.000 EUROS DE PERTE PAR EXPLOITATION


Alors que l’interdiction de vente de lait a été levée hier, Hervé Morin a estimé que le manque à gagner était de 10.000 euros pour chacune des 500 exploitations laitières que compte la région. 


Invité sur LCI, le président de la région Normandie a expliqué que c'est pour cette raison qu'une enveloppe de 5 millions d’euros a été votée lundi. Une "avance de trésorerie" en attendant que "l’Etat ou l’usine Lubrizol mettent en place leurs fonds".

NORMANDIE LOGISTIQUE


Quelque 4250 tonnes de produits ont brûlé dans les locaux de Normandie Logistique, usine voisine de Lubrizol, selon un document publié ce lundi par la préfecture, ce qui porte à 9505 tonnes la quantité totale de produits brûlés lors de l'incendie du 26 septembre.

Urgent

POLLUTION


La préfecture de Seine-Maritime annonce la levée des mesures de restrictions sur la collecte de lait, les produits laitiers et sur l'accès des animaux aux pâturages, mises en place après l'incendie de l'usine chimique de Lubrizol à Rouen. "C'est une excellente nouvelle pour nos agriculteurs", a déclaré le préfet Pierre-André Durand, au cours d'une conférence de presse. "L'arrêté préfectoral est en train d'être préparé (...) Cela signifie que la reprise de la production peut s'opérer sans délai. Et surtout la reprise de la collecte."

POLLUTION


Des analyses de lait effectuées après l'incendie de l'usine de Lubrizol "ne montrent pas de dépassement des teneurs maximales réglementaires" pour divers contaminants, a indiqué ce lundi 14 octobre l'Anses alors que la collecte de lait est interdite dans certaines communes.


L'Agence nationale de sécurité sanitaire et de l'alimentation "souligne toutefois que des éléments d'incertitudes demeurent quant au risque de contamination du lait par les retombées de l'incendie et recommande des travaux supplémentaires", selon un communiqué. Pour l'agence, une éventuelle "levée des mesures de restrictions de la commercialisation du lait doit s'accompagner d'un dispositif de surveillance renforcée". 

PRÉJUDICE


L'incendie de l'usine Lubrizol a causé aux agriculteurs un préjudice global estimé "entre 40 et 50 millions" d'euros, a indiqué le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Didier Guillaume, en déplacement à Rouen aux côtés des ministres de la Transition écologique Élisabeth Borne, et de la Santé Agnès Buzyn.


Parlant d'un "drame économique mais c'est aussi un drame humain", le ministre a notamment évoqué quatre millions d'euros de pertes pour les producteurs de lait. "L'urgence de l'urgence c'est le laitier" même si "il faudra que tous les secteurs soient indemnisés le plus vite possible", a affirmé Didier Guillaume lors de la première réunion du "comité pour la transparence et le dialogue". Le ministre a aussi promis qu'il n'y aurait "pas de labels Bio qui  sauteront" pour les productions bio touchées par les conséquences du nuage. 

INDEMNISATIONS 


Confirmant une information des Echos, le président du fonds de mutualisation des risques sanitaires et environnementaux (FMSE) fait savoir ce vendredi matin sur franceinfo qu'un accord avait été conclu avec Lubrizol pour l'indemnisation des agriculteurs victimes des retombées polluantes consécutives à l'incendie. Un fonds de solidarité devrait selon lui être doté de 50 millions d'euros. 

TRANSPARENCE


Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, et Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, se rendent vendredi à Rouen pour installer un "comité pour la transparence et le dialogue".

INDEMNISATIONS


L'État et le Fonds de mutualisation des risques sanitaires et environnementaux auraient trouvé un accord avec l'entreprise Lubrizol, qui va indemniser quelque 450 agriculteurs victimes de l'incendie, rapporte le quotidien Les Échos à paraître vendredi.


Dans le détail, Lubrizol devrait indemniser 453 éleveurs des six départements (Seine-Maritime, Oise, Aisne, Somme, Pas-de-Calais et Nord) frappés par les interdictions préfectorales de produire du lait, a déclaré Joël Limousin, président du Fonds de mutualisation des risques sanitaires et environnementaux (FMSE) aux Échos.


Lubrizol aurait aussi consenti à créer un fonds de solidarité, abondé à hauteur de 50 millions d'euros, pour couvrir les pertes subies par tous les agriculteurs et les autres secteurs non agricoles touchés, rapporte également le journal.

ANALYSES


Les résultats de deux nouvelles campagnes de prélèvements dans les suies ne révèlent pas de présence significative de dioxines dans l’environnement. Des campagnes supplémentaires sont prévues pour compléter ces recherches.


Les résultats obtenus pour l'eau du robinet confirment l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés. L’eau du robinet est propre à la consommation en Normandie, y compris dans les secteurs de Seine-Maritime qui ont été directement concernés par le panache de fumées.

Urgent

PERQUISITIONS


Des perquisitions sont actuellement menées dans les locaux administratifs de Lubrizol et Normandie logistique. 

COMMISSION D'ENQUÊTE

Le Sénat a voté, jeudi 10 octobre, à l'unanimité, la constitution d'une commission d'enquête sur l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen. Cette commission sera composée de 21 membres et sera mise en place pour une durée maximale de six mois. Elle sera chargée "d'évaluer l'intervention des services de l'Etat dans la gestion des conséquences environnementales, sanitaires et économiques de l'incendie".


Afin de prévenir l'arrivée d'une autre catastrophe du même acabit, elle aura aussi à charge de se pencher sur l'application des autres installations classées Seveso-seuil haut afin de faire de "la prévention des risques technologiques".

WARGON

"Les premières analyses sont rassurantes, mais il faut continuer les investigations. Bien sûr que c'est normal que les Rouennais soient inquiets. Mais la bonne réponse, elle est dans la durée, avec l'installation de ce comité."

WARGON

"Il est possible de dire où nous en sommes avec la plus grande transparence. Les mesures sont plutôt rassurantes, dans les eaux, les airs, les terres. Elles sont en dessous des seuils", assure la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Emmanuelle Wargon sur LCI


"Quand on a un incendie avec des produits chimiques, ça libère des toxines, ça n'est pas normal. On est au-dessus de la normale, mais on reste à des niveaux supportables, en-dessous des seuils de toxicité."


"Quel est l'impact à long terme ? L'effet cocktail et l'effet d'exposition après incendie font que le gouvernement va installer à Rouen un comité de suivi, de transparence, avec toutes les parties prenantes. Toutes les études de santé de la population seront communiquées à ce comité."

ENQUÊTE

C'est une piste des enquêteurs, que révèle Le Parisien : c'est de l'entreprise Normandie Logistique que proviendraient les flammes qui ont embrasé l'usine Lubrizol. L'entreprise Normandie Logistique, spécialisée dans le stockage et le gardiennage, où étaient entreposés une partie des produits toxiques destinés à Lubrizol.

DIOXINE


Des taux de dioxine "plus importants que la normale" mais "en-dessous des seuils de toxicité" ont été relevés dans l'air le jour de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, a indiqué mercredi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.


"Nous verrons si ces chiffres sont retrouvés sur plusieurs prélèvements sur le long terme puisqu'il s'agit d'un prélèvement au moment de l'incendie", a déclaré Mme Buzyn sur France Info.


Elle était interrogée sur des taux de dioxine quatre fois supérieurs à la normale enregistrés dans la commune de Préaux (nord-est de Rouen), selon des résultats de l'organisme Atmo Normandie cités par France Info.


"C'est plus important que la normale mais ça reste (...) en dessous des seuils admis de toxicité", a commenté Mme Buzyn.

PLAINTE


Le maire socialiste de Rouen Yvon Robert a annoncé ce mardi 8 octobre qu'il allait porter plainte "dans les prochains jours" au nom de la commune de Rouen et de la métropole. "L'objectif est de défendre les intérêts des collectivités locales, des particuliers, des commerçants, des agriculteurs, tous les acteurs économiques et le territoire en tant que tel", a-t-il justifié le président de la métropole. "Nous considérons qu’il y a des préjudices."

EXTINCTION REBELLION


Le cortège est parti du Palais de justice de Rouen. Des militants et sympathisants du mouvement écologiste XR participent à cette manifestation pour "la vérité".

POLLUTION


Atmo Normandie a présenté ce mardi 8 octobre ses derniers résultats d'analyse de l'air. Concernant les polluants "classiques", comme le dioxyde d'azote, les particules, le monoxyde de carbone ou le dioxyde de souffre, les résultats sont plutôt rassurants. 


Comme le relate France Bleu, l'observatoire de la qualité de l'air en Normandie a fait état de taux "relativement élevés" de dioxine. C'est le cas notamment à Préaux, commune de l'agglomération rouennaise, où les taux sont quatre fois plus élevés que la normale.

MANIFESTATION


Une nouvelle manifestation se déroule à Rouen pour réclamer "la vérité" quant à l'incendie de l'usine Lubrizol et ses conséquences. L'affluence est moins importante que la semaine passée. Un nouvel appel à se rassembler a été lancé pour samedi 12 octobre à 15h.

LUBRIZOL


Les opérations pour enlever les 160 fûts endommagés du site de Lubrizol à Rouen pourraient débuter le 17 octobre après l'installation d'un équipement spécial - dont la construction a commencé en début de semaine - permettant leur manipulation en sécurité, ont annoncé ce mardi 8 octobre les autorités. "Les travaux préparatoires à l'installation de l'équipement provisoire de confinement se poursuivent. Il doit être installé à partir du 17. Les travaux pourront ensuite commencer", a expliqué le préfet de Seine-Maritime Pierre-André Durand lors de sa conférence de presse quasi quotidienne sur les suites de l'incendie.


Après l'incendie environ 1.000 fûts toujours présents sur le site étaient endommagés, dont 160 de façon plus importante. Ces fûts contiennent un agent chimique qui, "lorsqu'il est chauffé de manière excessive", est susceptible "de se décomposer et émettre du mercaptan ou de l'hydrogène sulfuré", précise Patrick Berg, directeur régional de la DREAL (direction de l'environnement). Le processus serait "long" car il devra se réaliser "fût par fût". "Il n'y a pas de manipulation tant que les conditions de manipulation en sécurité ne sont pas réunies et on donnera le feu vert à l'exploitant avant de commencer à les manipuler", a-t-il prévenu.

ODEURS 


Le préfet de Seine-Maritime a demandé à Lubrizol et Normandie logistique de faire cesser les "odeurs incommodantes" à Rouen.


"Il y a toujours cette problématique d'odeurs: il faut que ces odeurs cessent, elles sont incommodantes, anxiogènes et déplaisantes pour toute la population", a expliqué Pierre-André Durand lundi, lors du point presse mis en place quasi-quotidiennement par la préfecture après l'incendie de l'usine chimique le 26 septembre.


Il y a "une pression mise sur les deux entreprises", à savoir Lubrizol et Normandie Logistique. "Les entreprises ont travaillé à notre demande le samedi et le dimanche (sur les sites incendiés, NDLR), c'est un travail non stop qui se déroule et nous attendons avec impatience qu'il soit mis un terme à ces désagréments olfactifs", a ajouté le préfet. 

INDEMNISATION 


Elisabeth Borne a assuré mardi que la société Lubrizol "devra indemniser" tous ceux qui ont souffert des conséquences de l'incendie de Rouen. "La responsabilité première est celle de l'industriel. On est sur un principe de pollueur-payeur et l'industriel devra indemniser" tous les riverains et les agriculteurs, a affirmé la ministre sur BFMTV. "On attend (des industriels) qu'ils montrent de la considération et reconnaissent la gêne et l'inquiétude de cet incendie", a-t-elle ajouté en souhaitant que Lubrizol se montre "exemplaire dans l'indemnisation sans attendre les décisions de justice". "Dans le principe, ils auront à prendre en charge tous les dégâts causés  par cet incendie (...) y compris les préjudices pour les agriculteurs", a-t-elle insisté.


Vendredi, la société Lubrizol s'était engagée à participer à la réparation des conséquences de l'incendie.

ENQUÊTE 


Le parquet de Paris a annoncé ce mardi le début des investigations sur le site de l'usine Lubrizol à Rouen, l'enquête n'ayant pas encore permis à ce jour de "déterminer les causes de l'incendie ni de localiser avec certitude l'origine du sinistre" du 26 septembre. "La persistance de points chauds sur les sites concernés ne permettait pas jusqu'à présent de procéder aux constatations sur le terrain" où ont brûlé des milliers de tonnes de produits chimiques sur le seul site de l'usine.

APPEL À LA GRÈVE

Le collège Jean-Lecanuet de Rouen, situé à 5 kilomètres de l'usine Lubrizol, sera impacté par l'appel à la grève de 38 membres du personnel. Ceux-ci appellent "les parents d'élèves du collège et des écoles environnantes à se joindre à nous pour discuter et se mobiliser afin d'obtenir des garanties pour la santé des enfants dont nous avons la responsabilité et des adultes encadrants". Dans ce communiqué, le collectif fait état, chez "un certain nombre d'élèves", de "nausées et vomissements depuis l'incendie".


De quoi motiver, selon le site 76 actu qui rapporte l'information, la revendication d'un suivi médical de long terme et de la conduite d'analyses "pour nous rassurer sur les conditions d'accueil et les conditions de travail".

MESSAGE AUX ROUENNAIS


La ministre de la Santé a reconnu sur LCI qu'elle avait échoué à rassurer la population rouennaise. La raison ? "Probablement parce que les prises de parole, entre celle du préfet, d'Elisabeth Borne et la mienne, n'ont pas été totalement sur le même ton, même si on disait les mêmes choses."


Agnès Buzyn a donc tenu à faire passer un message à la population rouennaise, elle n'a "aucun intérêt à cacher quoi que ce soit". "Moi j’assume parfaitement de dire que nous ne savons pas tout, mais qu’au fur et à mesure que les jours passent, nous sommes rassurés."

RÉSULTATS DES ANALYSES


Agnès Buzyn a donné sur LCI les résultats des analyses de l’alimentation, de l’air et de la suie. Sur le plan des risques liés à l’amiante, la ministre de la Santé assure que la population peut être "tout à fait tranquille". "Nous n’avons trouvé aucune fibre d’amiante à distance du site industriel", indique la ministre ajoutant qu’"a priori", toutes les analyses ont été réalisées.

 

Concernant les hydrocarbures "partis en fumée", les résultats des prélèvements d’air et de suie montrent qu'il "n’y a pas d’hydrocarbures au-dessus de la pollution normale qu’on retrouve à Rouen".


Enfin, le dernier prélèvement qui doit indiquer s'il y a pollution à la dioxine dans l'alimentation est encore en cours. Mais les "premiers résultats sont très rassurants", avance la ministre. 

BUZYN


Interrogée sur la question des dangers pour la santé de la population rouennaise, Agnès Buzyn a tout d'abord estimé que la préfecture avait "tout de suite" pris les "bonnes dispositions", notamment en demandant à la population de se mettre à l’abri et de ne pas toucher les suies par mesure de précaution. 


Pourtant, les habitants ne cessent de critiquer la communication de la préfecture, très tardive, qui en a même poussé certains à quitter la ville. La maire de Petit Quevilly, commune touchée par le nuage de suie, a elle même jugé que la décision du préfet de faire retentir les sirènes uniquement à 7h45 était une erreur. Dans les pages de Paris Normandie, Charlotte Goujon estimait ainsi qu'elle aurait dû être activée "dès 6 h", car "toutes les consignes données aux habitants prennent effet à partir du moment où retentissent les sirènes".

UNE NOUVELLE PÉTITION


Plusieurs habitants de Rouen et de sa région ont lancé ce week-end une pétition en ligne baptisée : "Incendie de Lubrizol : stop à l’enfumage". Plus de 5000 personnes l'avaient déjà signée dimanche matin. Elles veulent notamment savoir dans quelle teneur la ville et son agglomération. 


"Nous ne pouvons plus nous laisser empoisonner sans réagir. Si nous laissons cet incident filer sans exiger que les choses changent, alors nous ne serons plus à l’abri que l’histoire se répète, à Lyon, Marseille, Toulouse etc. En tout, ce sont 642 sites SEVESO seuil haut qui existent aujourd’hui en France. L’incendie de Lubrizol n’est qu’un accident parmi les 2 000 autres depuis 13 ans," écrivent ceux qui ont lancé la pétition. 


"Le risque industriel est une réalité. Nous ne pouvons plus rester les bras croisés tandis que l’Etat hypothèque notre santé aux industriels", poursuivent-ils. 

QUELLE QUANTITÉ ?


Après les 5.253 tonnes de produits chimiques incendiés chez Lubrizol, la préfecture de Seine-Maritime a publié vendredi soir une liste de... 9.050 tonnes de produits stockés par l'entreprise voisine, Normandie Logistique (NL), elle aussi partiellement incendiée. Le hic, c'est que NL, une institution ancienne autrefois appelé "Magasins généraux", n'est pas en mesure de dire quels produits ont été touchés par l'incendie. Sur les trois bâtiments de la société, un a brûlé intégralement et deux partiellement le 26 septembre.  

Et dans la liste des produits stockés par NL, figurent 4.157 tonnes (12.700 fûts) de produits Lubrizol et 139 tonnes de produits Total.

LUBRIZOL A ÉTÉ "TROP ABSENTE DANS LA COMMUNICATION"


Le Premier ministre Edouard Philippe estime que la direction de l'entreprise Lubrizol a été "trop absente dans la communication", après l'incendie de son usine chimique à Rouen, dans un entretien au Journal du dimanche.


"C'est une grande entreprise, implantée à Rouen depuis longtemps. J'aurais aimé la voir plus prompte à s’engager pour accompagner financièrement les riverains qui ont subi des dommages", affirme le chef du gouvernement.

"Nous l’avons dit à ses dirigeants, et l’entreprise semble le prendre en compte puisqu’elle vient d’annoncer des mesures. Cela doit se traduire très rapidement sur le terrain et j’y veillerai", ajoute-t-il, alors que la société s'est engagée vendredi à participer à la réparation des conséquences de l'incendie du 26 septembre.

Alors que la communication de crise du gouvernement a été montrée du doigt, Edouard Philippe admet qu'"on peut toujours mieux faire", mais il met en avant un "souci de transparence" qui a été "immédiat".


"Mon engagement, c’est que tout soit rendu public. Tout", répète Edouard Philippe, indiquant que dans la semaine sera mis en place un "comité pour la transparence", incluant élus, associations environnementales, médecins, agriculteurs et industriels, "pour suivre dans la durée les données concernant l’environnement et la santé". 


"Parallèlement, les enquêtes – judiciaire et administrative – diront pourquoi et comment l’incendie est arrivé", ajoute le chef du gouvernement.

Une mission d'information sur l'incendie va être créée à l'Assemblée nationale. Une commission d'enquête transpartisane doit aussi voir le jour au Sénat la semaine prochaine.

LES SALARIÉS SUR D'AUTRES MISSIONS 


L’incendie de l’usine Lubrizol a eu un impact sur l’activité économique de certaines entreprises, en particulier les plus proches.


"Aujourd’hui, une soixantaine de salariés est présente sur le site pour les activités liées au maintien en sécurité et à la gestion de la situation.

Les autres salariés travaillent à partir du site d’Oudalle (situé au HAVRE), sur plusieurs sites temporaires dans l’agglomération de Rouen ou en télétravail, précise la préfecture de Seine Maritime. Une vingtaine de salariés ne sont pas en situation d’activité".


La préfecture ajoute que Lubrizol " a fourni une liste de 27 sous-traitants et prestataires, totalisant 206 salariés travaillant pour le site de Rouen".  "Il apparaît que la plupart des sous-traitants et prestataires ont pu reporter leurs salariés sur d’autres missions ou chantiers ; certains ont aussi invité leurs salariés à prendre des congés/RTT", détaille la préfecture. 

NE PAS MANIPULER LES FRAGMENTS DE TOITURE


Dans un communiqué ce samedi, la préfecture de la Seine-Maritime indique qu'au cours de l'incendie du 26 septembre, des fragments de toiture en fibrociment ont été projetés.


"Conformément aux instructions qui ont été communiquées par la préfecture, il ne faut pas manipuler ces fragments. Un numéro vert a été mis en place. Il s’agit du 0 800 009 785. Ce numéro vert donne les coordonnées de l’entreprise spécialisée agréée mandatée par Lubrizol", insiste la préfecture. 

NORMANDIE LOGISTIQUE


Aux 5.253 tonnes de produits chimiques incendiés chez Lubrizol, la préfecture de Seine-Maritime a publié vendredi soir une liste de... 9.050 tonnes de produits stockés par l'entreprise voisine, Normandie Logistique (NL), elle aussi partiellement incendiée. Client de Normandie Logistique pour le stockage de ses produits, Lubrizol multiplie depuis quelques jours les déclarations mettant en cause son voisin. Le directeur général de cette société, Christian Boulocher, se défend dans Paris Normandie : "À ce jour, aucun indice ne nous permet de penser que ça puisse être parti de chez nous. (...) [D]es détections permettent de supposer que ce sont des fumées qui venaient d’ailleurs, a priori de l’extérieur, mais sans en tirer de conclusion. C’est à l’enquête de le déterminer", explique le dirigeant. 

ROBIN DES BOIS VEUT FAIRE AUTOPSIER LES POISSONS


Dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, l'association Robin des bois demande des résultats sur la "mortalité des poissons et d'oiseaux". 


"L’Agence Normande de la Biodiversité ne ferait pas de décompte et de caractérisation de tous les poissons et de toutes les espèces victimes d’une mortalité importante dans le bassin aux bois où sont regroupés la plupart des effluents toxiques rejetés par l’exutoire de Lubrizol, écrit l'association dans son communiqué. Elle fait procéder à un enlèvement régulier des animaux morts, y compris quelques oiseaux, avant de les expédier dans un site de l’équarrisseur Atemax".


Elle ajoute : "Nous souhaitons que dans les meilleurs délais et selon les protocoles en vigueur des autopsies soient réalisées et que les bilans en poids et en unités soient régulièrement diffusés par la préfecture de Seine-Maritime via des informations précises que l’Agence Normande de la Biodiversité est tenue de mettre à jour".


Selon Robin des Bois, "les principales victimes sont les anguilles".

EXPERT


Un expert spécialiste en chimie et produits industriels a été nommé ce vendredi par le juge des référés du tribunal administratif de Rouen. Il sera chargé d'enquêter sur le site de Lubrizol et de procéder à "un constat des conséquences environnementales" de l'incendie. L'expert devra livrer son rapport dans moins d'un mois, le 31 octobre prochain.

OPÉRATIONS DE POMPAGE


Sur le site de Lubrizol, le travail de pompage devrait être terminé en fin de semaine, d'après le préfet de Seine-Maritime. Une benne de fûts a déjà été évacuée. L'écrémage de la Seine se poursuit, là où des galettes d'hydrocarbures avaient été retrouvées.

AGRICULTURE


Les arrêtés préfectoraux interdisant la vente de produits agricoles ne seront pas levés avant vendredi prochain, a fait savoir le préfet de Seine-Maritime ce vendredi lors de son point à la presse. Les premiers résultats sont insuffisants pour conclure à une absence de contamination, selon la direction générale de l'Alimentation qui attend une nouvelle série d'analyses pour prendre une décision. 

ALIMENTATION


Concernant les produits alimentaires, un "premier point" sera fait en fin de semaine prochaine sur la suite à donner aux restrictions de commercialisation. "A ce jour, 187 prélèvements de produits agricoles et alimentaires ont été effectués à la fois en région Normandie et Hauts-de-France", a indiqué Bruno Ferreira, directeur général de l'alimentation, au cours de la conférence de presse.

SANTÉ


Deux cent vingt-quatre personnes se sont présentées aux urgences hospitalières pour une pathologie "en lien" avec l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen et huit d'entre elles ont été hospitalisées, selon l'Agence régionale de Santé (ARS) de Normandie. "Aujourd'hui (vendredi), un seul patient est encore hospitalisé", a ajouté Christine Gardel, directrice générale de l'ARS de Normandie, lors d'une conférence de presse. "Jeudi, il y a eu 21 passages aux urgences" en lien avec l'incendie, pour une moyenne quotidienne de 600 passages sur la métropole rouennaise en temps normal, a-t-elle précisé.

ENQUÊTE

Selon nos informations, le procureur de Paris, ainsi que des magistrats du pôle santé publique du parquet se rendent à Rouen, ce vendredi, pour rencontrer les services d'enquête, policiers comme gendarmes.

ROYAL

Ségolène Royal a qualifié vendredi Lubrizol d'"entreprise voyou", sur BFM, soulignant que l'entreprise avait été alertée, en 2013. "Elle a eu l'obligation de mettre en place une force d'intervention rapide, s'est engagée à investir 20 millions d'euros". Elle n'a selon un rapport "pas pensé à associer les riverains" et a "manqué d'empathie envers les populations".


Et de critiquer les manquements de l'Etat : "On ne comprend donc pas pourquoi l'entreprise n'a pas été mise sous surveillance et surtout pourquoi le préfet, en janvier 2019, a autorisé une augmentation de 1598 tonnes en dispensant l'entreprise d'évaluation environnementale."


Ségolène Royal a conclu en suggérant à Emmanuel Macron d'"appeler Warren Buffet [milliardaire américain propriétaire de Lubrizol], pour le faire venir à Paris et le mettre devant ses responsabilités et le faire payer sans attendre les décisions de justice, car c'est aujourd'hui que la santé des citoyens" est menacée.

PRÉSIDENT


Huit jours après le terrible incendie de Lubrizol, Emmanuel Macron se rendra "bien sûr à Rouen", a-t-il indiqué, en marge de son déplacement en Auvergne.


Depuis plusieurs jours, un certain nombre de membres de l'opposition critique le président de ne pas s'être rendu à Rouen.

Incendie de Lubrizol : "J'irai bien sûr à Rouen", assure Emmanuel MacronSource : TF1 Info

ENQUÊTE


Le procureur de la République de Paris et des magistrats du pôle santé publique sont à Rouen aujourd’hui, vendredi, pour rencontrer les services d’enquête, policiers et gendarmes.

PAS DE CATASTROPHE TECHNOLOGIQUE


L'état de "catastrophe technologique" n'est pas forcément adapté, a annoncé Sibeth Ndiaye, ce matin sur France Info. Selon la porte-parole du gouvernement, cette disposition, votée après la catastrophe d'AZF en 2001. Elle implique, estime-t-elle, qu'il "faut qu'il y ait des destructions de logement rendus de fait inhabitables", faisant valoir que les retombées sur les champs et dans les alentours ne rentreraient donc pas dans ce cadre.

POLEMIQUE 


Alors que le gouvernement est critiqué pour sa communication sur l'incendie de l'usine Lubrizol, des voix s'élèvent dans l'opposition pour demander au chef de l'Etat de se rendre sur place. 

ENQUÊTE


Sur Public Sénat, la Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire Emmanuelle Wargon a annoncé que la préfecture fera désormais un point presse quotidien sur les avancées de l'enquête.

SANTE PUBLIQUE 


"Un peu plus d'une centaine" de personnes se sont rendues aux urgences après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen il y a une semaine, a assuré jeudi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. "On n'est pas dans des proportions qu'on a pu connaître pour d'autres catastrophes industrielles", a-t-elle souligné, appelant à "se raccrocher à de la rationalité".


"La qualité de l'air est parfaitement respirable" et "l'eau est potable", a-t-elle assuré, une semaine après l'incendie au cours duquel plus de 5.000 tonnes de produits chimiques sont parties en fumée.

COUP DE GUEULE


Emmanuel Macron "est partout, sauf à Rouen", a raillé jeudi le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau, une semaine après le violent incendie de l'usine Lubrizol. Le chef de l'Etat "est à Rodez... Mais où est la crise aujourd'hui en France? A Rodez ou à Rouen?", a ajouté M. Retailleau sur Sud Radio, en déplorant qu'Emmanuel Macron "semble faire, mais il fait semblant".

REACTION

Incendie à #Rouen : Larcher confirme la création d'une commission d'enquête parlementaireSource : TF1 Info

Urgent

Invité ce jeudi matin sur LCI, le président du Sénat Gérard Larcher a annoncé l'ouverture d'une Commission d'enquête. "La communication de l’exécutif a été chaotique. Elle a entraîné l'arrivée d'angoisses légitimes, d’interrogations légitimes. Dans quelques jours, le Sénat va s'engager de manière trans-partisane. Une Commission d'enquête parlementaire va être créée la semaine prochaine, pour une durée maximale de six mois. Tous les partis politiques sont en train de s'associer. Elle va analyser les faits, les réactions de l'exécutif, d'où la durée de six mois pour analyser les décisions.

(...) Il faut qu'Emmanuel Macron se préoccupe des conséquences de cette crise."

PARLEMENT


Vers une commission d'enquête parlementaire ? C'est le souhait ce jeudi du député PS de Seine-Maritime Christophe Bouillon. Celui-ci a réclamé sur franceinfo la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire après l'incendie de l'usine Lubrizol. 

REACTION


Emmanuel Macron doit-il aller à Rouen ? Voici l'avis d'Hervé Morin, le président de la région.

REACTION

VIVES INQUIÉTUDES


Des habitants de Rouen et des alentours s'inquiètent d'avoir retrouvé de l'amiante dans leur jardin.


Regardez plutôt.

Incendie à Rouen : de l'amiante retrouvée dans les jardins ?Source : TF1 Info

Une course contre la montre a été lancée

RESTRICTIONS AGRICOLES 


Dix nouvelles communes sont concernées par les arrêtés restreignant les activités agricoles, pris dimanche après les retombées du panache de fumées de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen. 


Les restrictions imposées au monde agricole dans l'Aisne, l'Oise, la Somme et le Nord, ont été dans le même temps assouplies: les autorités autorisent désormais de "poursuivre la récolte de végétaux à condition de les tracer, de les identifier et de les conserver de façon séparée sur l’exploitation". 


Ne sont plus concernées "les cultures de végétaux non exposés aux retombées de suies, en particulier les productions sous serre ou sous tunnel, et les denrées issues d’animaux non exposés aux retombées de suies et qui ont été alimentés par des aliments non exposés".

ANNULATION 


Située à proximité de l'usine Lubrizol à Rouen, le 106 est obligé de déprogrammer certains spectacles : le bâtiment sera fermé du 1er au 8 octobre. Les spectacles reportés sont indiqués sur le compte twitter de l'établissement. 

DIOXINES FAIBLES 


Les niveaux de dioxines mesurées sous le panache de fumée de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen, sont "relativement faibles" et proches "du bruit de fond",  a indiqué mercredi l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris).


"Je ne pense pas qu'il faille avoir d'inquiétude particulière", a estimé Raymond Cointe, DG d'Ineris. "Ce qu'on peut dire de ces résultats, c'est qu'il est possible que l'incendie ait conduit à l'émission de dioxines. En l’occurrence, beaucoup d'incendies conduisent à l'émission de dioxines", a ajouté M. Cointe, qui a toutefois évoqué des "niveaux relativement faibles" de pollution.


"Il convient de poursuivre les investigations", selon lui. En "matière de dioxines, la source principale potentielle de contamination est une source par ingestion", notamment via l'alimentation. "Les analyses sont en cours en ce qui concerne les produits alimentaires qui auraient pu être contaminés par les dioxines", a-t-il précisé.

EN DIRECT 


L'audition d'Elisabeth Borne, minitre de la transition écologique et solidaire, par la commission du développement durable, à l'Assemblée Nationale. Elle est  entendue suite à l'incendie de l'usine Lubrizol. 

CREATION D'UNE COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE AU SENAT 

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉFET DE SEINE MARITIME 


A ce jour, "plus de 150 prélèvements ont été réalisés dans des exploitations agricoles". "Nous n'avons pas encore les premiers résultats. Il y en a aura chaque jour. Il faut rappeler que d'autres départements ont pris des arrêtés similaires à celui du préfet de Seine-Maritime. Ces prélèvements seront analysés par des spécialistes de la gestion du risque. Nous avons besoin d'une expertise de spécialistes :  l'ANSES a été saisie". 


En tout, ce sont 900 exploitants agricoles qui sont concernés au sein des 112 communes touchées. "Il faut souligner l'impact financier pour les agriculteurs. L'Etat les accompagnera et les équipes du Mnistère travaillent actuelement sur le dispositif d'indemnisation". 

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉFET DE SEINE MARITIME 


Concernant les produits : "La totalité des produits est en ligne sur le site de la préfecture. On est allé au bout du détail", précise le préfet. Concernant les 5253 tonnes de produits brûlés, ils font partie de "ceux autorisés à fabriquer par l'entreprise. Il n'y a pas de surprise". 

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉFET DE SEINE-MARITIME 


L'évacuation des sites devrait débuter dans les prochains jours et pour le préfet, "l'entreprise est pleinement responsable et devra assumer ses responsabilité". Concernant les analyses, il assure que l'Etat rendra compte de tous les prélèvements et résultats. 


Le DG d'Inéris évoque les résultats effectués concernant l'amiante. Pour l'heure, il faut attendre les résultats complémentaires concernant les dioxines. Le directeur de la Dreal indique lui, que Lubrizol a fait des prélèvements à 300m autour du site. Aucune fibre d'amiante n'a été retrouvée. Reste que le préfet a demandé à Lubrizol d'étendre ses prélèvements à 800m autour du site de l'usine. 

ELISABETH BORNE AU SENAT 


La ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a indiqué que les leçons de l'incident survenu en 2013 à l'usine Lubrizol de Rouen ont été tirées, mais elle a estimé qu'après la "catastrophe" de jeudi dernier, "nous aurons encore à progresser".


Interrogée au Sénat par Jean-François Husson (LR, Maurthe-et-Moselle) sur les leçons de l'incident de 2013, Mme Borne a assuré "qu'en effet ces leçons ont été tirées". "À l'époque, les services de secours, les services de l'Etat ne disposaient pas d'une capacité à réaliser des prélèvements et des analyses avec autant de réactivité", a observé Mme Borne.


"Si nous avons pu disposer de ces informations aussi rapidement, c'est bien parce que nous avons tiré les conséquences de l'incident de 2013", a-t-elle poursuivi.

CELLULE PSYCHOLOGIQUE


La Préfecture a mis en place un accueil psychologique au centre municipal Charlotte Delbo. Il s'agit d'un "accueil psychologique, sans rendez-vous et gratuit, est ouvert aux personnes qui le souhaitent pour faire face à leurs inquiétudes et à leur stress suite à l’événement", indique la préfecture. Cette prise en charge sera assurée par des professionnels de santé.


Voici les horaires :


Mercredi 2 octobre 2019 de 14h00 à 16h00

Jeudi 3 octobre 2019 de 10h00 à 16h00

Vendredi 4 octobre 2019 de 10h00 à 16h00

SECURISATION INCENDIE 


Des pompiers sont-ils privés des résultats de leur prise de sang ? Nos explications. 

COMMISSION D'ENQUETE AU SENAT


Une mission d'information sur l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen va être créée à l'Assemblée nationale, tandis que la création d'une commission d'enquête transpartisane est "dans les tuyaux" au Sénat. 


"Nous allons prendre nos responsabilités au Sénat et créer une commission d'enquête ou de contrôle commune, qui nous permettra un suivi très strict de cette situation", a indiqué la sénatrice de Seine-Maritime Catherine Morin-Desailly (Union centriste), lors des questions au gouvernement.


La commission d'enquête sénatoriale devrait être actée formellement "prochainement", a confirmé à l'AFP le président du groupe LR Bruno Retailleau

EDOUARD PHILIPPE AU SENAT 


Devant le Sénat,  le Premier ministre a reconnu qu'il ne savait "pas tout aujourd'hui". "Ce que nous savons c'est que les prélèvements dans l'air sont habituels. Aucune fibre amiante détectée", a expliqué Edouard Philippe. 


Il a assuré qu'il "veillerait à l'exécution des mesures prises pour agriculteurs et à ce que rien ne vienne exonérer la responsabilité de l'industriel". "Il y a bien un responsable, c'est l'entreprise", a-t-il dit. 

Ce qu'il faut retenir 


UN NUMERO VERT 


Les riverains de l'usine qui ont des questions sur les conséquences de l'incendie peuvent appeler le 0800 009 785. Le numéro est disponible 7 jours sur 7 de 8h à 20h "jusqu'à la fin de la crise". 


VENUE DE MACRON

Sans préciser quand, Emmanuel Macron a indiqué qu'il se rendrait à Rouen, ce vendredi alors qu'il était en déplacement dans le centre.


ANALYSES 


Au cours d'une conférence de presse commune avec le Préfet, le DG d'Ineris a reconnu qu'il était possible que l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen ait provoqué l'émission de dioxines, des polluants organiques toxiques persistant dans l'environnement". Néanmoins, les niveaux mesurés "sous le panache de fumée" de l'incendie sont "relativement faibles" et proches "du bruit de fond", a-t-il assuré. 


COMMISSIONS PARLEMENTAIRES


Une mission parlementaire sera lancée mardi prochain à l'Assemblée nationale, et permettra de mener des auditions sous serment des dirigeants d’administrations. Le Sénat, lui, formera une commission d'enquête parlementaire.


USINES SEVESO PLUS CONTROLEES 


Le gouvernement va demander aux usines dites "Seveso", c'est-à-dire potentiellement à risques industriels, des "contrôles de sécurité" supplémentaires.

DEMANDE DE CREATION D'UN BUREAU D'ENQUÊTE ACCIDENT 


La fédération Chimie-Énergie CFDT demande la création d'un Bureau d'enquête accident pour les risques industriels, à la suite de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, dans un communiqué mercredi.


"Pour la FCE-CFDT, il est urgent de prendre des mesures à la hauteur des enjeux de sécurité et de sûreté de nos installations industrielles classées", souligne la FCE-CFDT qui "réclame la création d'un Bureau Enquête Accident (BEA) spécifique aux risques industriels majeurs, à l'image de l'aviation civile ou des transports". 


La CFDT demande aussi "la mise en place d'un suivi médical renforcé pour tous les personnels présents sur le site dans la nuit du 25 au 26 septembre, y compris ceux intervenus depuis le début du sinistre (personnels Lubrizol, entreprises sous-traitantes, services de secours...)"

LETTRE À PHILIPPE

Dans un courrier au Premier ministre, une grosse centaine de maires et élus normands lui demandent "d'engager le gouvernement et l'Etat" pour répondre aux "peurs, angoisses et questionnements" après l'incendie de l'usine Lubrizol. 


"C'est une catastrophe technologique, économique et écologique d'ampleur nationale", écrivent ces élus, qui enjoignent à ce que soit formulée une réponse  rapide, claire, utile et efficace", soulignant la nécessité de "viser la nature exacte de ce qui a brûlé, mais aussi la composition des polluants émis dans les airs, les sols,leur quantité, leur dangerosité".


Et d'exiger également la mise en place d'un registre de suivi médical, en particulier pour les agents des services publics et salariés de Lubrizol directement engagés dans l'extinction de l'incendie".

NUMERO VERT


Le gouvernement met en place ce mercredi à partir de 15H00 un numéro vert pour répondre aux questions sur les conséquences de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen, a annoncé sa porte-parole Sibeth Ndiaye.


Le numéro 0800 009 785 est disponible 7 jours sur 7 de 08H00 à 20H00 "jusqu'à la fin de la crise", a-t-elle précisé à l'issue du conseil des ministres.

L'APPEL DES ELUS


Plus de cent maires et élus de Rouen et de Seine-Maritime ont interpellé mercredi dans une lettre le Premier ministre. "La catastrophe Lubrizol n’est pas un incident local. C'est une catastrophe technologique, économique et écologique d’ampleur nationale, qui doit être traitée comme telle", écrivent les élus dans ce courrier daté de mercredi.


"Transparence" des informations, mise en place d'un "registre de suivi médical, à court mais aussi à long terme des personnes qui ont inhalé les fumées", "reconnaissance de l'état de catastrophe technologique" et "réparation rapide des dommages causés à l'environnement" : les élus demandent à Édouard Philippe d'engager le gouvernement et l’État "sur quatre point concrets".


Parmi les signataires figurent Yvon Robert, maire socialiste et président de la métropole de Rouen, des conseillers municipaux rouennais, des maires et des élus du conseil départemental de Seine-Maritime, et la sénatrice socialiste Nelly Tocqueville.

"25% DE CHIFFRE D'AFFAIRE EN MOINS"


Un maraîcher de la banlieue rouennaise raconte à LCI les conséquences de l'incendie sur son exploitation. 

Incendie de l'usine Lubrizol : "25% de chiffre d'affaire en moins" raconte un maraicherSource : TF1 Info

REACTION

REACTION

Info tf1/lci

Selon nos informations, la création d’une mission d’information parlementaire a été décidée par la conférence des présidents à l'Assemblée nationale  ce mercredi matin. Et ce, "pour que toutes les sensibilités puissent y participer", a fait savoir un participant de la conférence à LCI. La mission sera lancée mardi prochain, et permettra de mener des auditions sous serment des dirigeants d’administrations.

GOUVERNEMENT


Sur France Inter, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a défendu la réaction de son ministère. "La première chose que nous avons faite, c'est de vérifier la qualité de l'air et analyser les suies. Nous avons cherché les produits les plus communément trouvés suite à un tel incendie et potentiellement cancérigènes. Nous poursuivons les analyses."

LES USINES SEVESO SOUS SURVEILLANCE


Le gouvernement va demander aux usines dites "Seveso", c'est-à-dire potentiellement à risques industriels, des "contrôles de sécurité" supplémentaires après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen dans lequel plus de 5.000 tonnes de produits chimiques ont brûlé.


"Le gouvernement par le biais du ministère de la Transition écologique va demander dans les heures qui viennent à l'ensemble des dirigeants des sites Seveso d’effectuer des contrôles de sécurité, de manière à nous assurer que l'ensemble des installations sont bien en sécurité", a déclaré mercredi sur Europe 1 la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

REACTION

DÉPÔT DE PLAINTE 


Selon Europe 1, une vingtaine de plaintes de chauffeurs de bus de la TCAR (Transports en commun de l’agglomération rouennaise) vont être déposées dans les tous prochains jours. Sur le moment, "il y a eu 30 arrêts pour accidents de travail, pour environ 220 conducteurs en poste", a précisé leur avocat. "Et ce nombre de plaintes va évoluer, puisque les dossiers se multiplient sur le bureau des avocats", précise la radio.

SÉCURITÉ


L'usine avait-elle des failles dans son système de sécurité ? Selon Mediapart, un arrêté préfectoral avait demandé en 2010 à l'industriel de bâtir un mur couvre-feu à un ednroit précis. Mais cet ouvrage n'était toujours pas érigé en 2016, selon le site. Sur France Info, Elisabeth Borne a déclaré qu'elle n'est "pas capable" de dire si le mur était bien présent lors de l'incendie de Lubrizol. Elle rappelle qu'en 2017, ses services avaient mis en demeure l'industriel pour 

REACTION


Sur France Info, la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, a évoqué la publication des produits contenus sur le site de Lubrizol. Elle assure que le gouvernement a mis une "pression très forte" sur l'industriel pour obtenir les données. "On a cherché les dioxines, on attend encore les résultats. On les aura progressivement d'ici vendredi", ajoute-t-elle encore.


"Dès qu'on a pu, on a rendu publique cette liste. On est sur un site classé, sur lequel il y a un certain nombre de produits. On a des arrêtés qui autorisent ces sites, où on a tous les produits possibles sur le site avec les quantités maximales. Ces arrêtés ne sont plus publics depuis les attentats pour éviter de mettre sur la place publique les produits qui peuvent être contenus dans ces sites. On a mis une pression très forte sur l'industriel pour avoir cette liste."

DESTRUCTION DANS L'INCENDIE 


Selon les informations publiées sur le site de la préfecture, 5253 tonnes de produits ont été détruites durant l'incendie. 

MAISON D'ARRÊT


Les détenus aussi souffrent de cette odeur persistante dans une atmosphère étouffante... 

VIDEO 


Le préfet de Seine-Maritime Pierre-André Durand était l'invité de LCI, ce soir. 

Usine Lubrizol à Rouen : La réaction de Pierre-André Durand préfet de Seine-MaritimSource : TF1 Info

LISTE DES PRODUITS PRESENTS SUR LE SITE LUBRIZOL


La préfecture a publié la liste des produits ainsi que les 479 fiches de sécurité . Elles précisent les caractéristiques des produits et les risques associés, notamment en cas de combustion.


>> La liste est disponible ICI

REACTION DE PIERRE-ANDRE DURAND, PREFET DE SEINE-MARITIME


Au sujet de l'installation Seveso : "Il y a quand même des connaissances que nous avons. Une installation Seveso seuil haut, elle est régulièrement inspectée, c’est un sinistre important mais qui porte sur une unité connue. (...) Nous continuerons dans la durée toutes les analyses", a assuré le préfet.  


Une délégation de manifestants sera reçue à la préfecture, ce soir.

REACTION DE PIERRE-ANDRE DURAND, PREFET DE SEINE-MARITIME


A propos de la liste des produits mis en ligne sur le site de la préfecture : "Le Premier ministre a annoncé qu’il autorisait la publication de ces produits pour une raison précise : les industries classées doivent comporter le détail des produits qu’elles utilisent. Depuis 2017, une instruction ministérielle nous as demandé de ne plus communiquer ces éléments dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ce qu’a annoncé le Premier ministre, cela a été de rendre publics, ces produits. Nous sommes allés au-delà en publiant les 479 fiches de sécurité. Transparence totale, c’est la ligne gouvernementale. Les analyses se poursuivent (...) S’il faut poursuivre autant que nécessaires, nous le ferons". 

REACTION DE PIERRE-ANDRE DURAND, PREFET DE SEINE-MARITIME


A propos des moyens mis en oeuvre pour lutter contre cette odeur persistante : "Nous avons mis une pression très forte sur l’exploitant pour enlever les sources principales de ces odeurs : une nappe d’huile, d’hydrocarbures, conséquences de l’incendie sur une étendue assez vaste. Il y a des camions pompes qui dégagent ces matériaux et la présence de fûts altérés pour lesquels, une entreprise va intervenir. Ces opérations prennent du temps et nous avons une forme de décalage. Nous mettons toute la pression nécessaire sur l’exploitant". 

REACTION DE PIERRE-ANDRE DURAND, PREFET DE SEINE-MARITIME


Sur LCI, Pierre-André Durand, préfet de Seine-Maritime, est revenu sur les craintes et les interrogations des rouennais au sujet des analyses. 


"Nous énonçons un certain nombre de données sur la qualité de l’air et nous avons une odeur tenace extrêmement désagréable. C’est extrêmement incommodant. Lorsque nous nous exprimons et expliquons que la qualité de l’air est habituelle, et que parallèlement nous avons cette odeur, évidemment que cela rend inaudible nos explications", analyse-t-il. 

MANIFESTATION 


Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans la ville normande pour réclamer la "vérité". "Nos enfants en danger", "le préfet doit sauter", scandaient les manifestants, partis du palais de justice en direction de la préfecture de Normandie. "Ils cachent la vérité, à nous tous d'enquêter", lisait-on aussi sur une affiche brandie par une manifestante, tandis qu'une banderole réclamait le retour d'un "air normalement pollué".

PRODUITS


La quantité autorisée de produits dangereux dans l'usine Lubrizol avait récemment été augmentée. 

LE POINT SUR L'ENQUETE 


Le parquet indique dans un communiqué qu' "à ce jour, plus d'une quarantaine de plaintes ont été portées à la connaissance du parquet de Rouen. Elles sont transmises ou en cours de transmission". 

Concernant l'incendie à proprement parler. "Le périmètre de départ de feu commence à être identifié, sans pour autant qu'il soit aujourd'hui possible de préciser avec certitude sur quelle emprise le sinistre a débuté. 

De même, les causes de l'incendie restent à établir", précise le communiqué. "Les constatations sur place par l'IRCGN, prévues en début de semaine, n'ont pu pour l'heure intervenir au regard de l'état du site", peut-on lire. Enfin, "l'enquête se poursuit également afin de recueillir les éléments d'analyse utiles à l'évaluation des conséquences de l'incendie".

Urgent

ENQUETE 


Le parquet de Rouen se dessaisit au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris. "Compte tenu du résultat des premières investigations diligentées depuis le 26 septembre 2019, de la technicité de celles restant à réaliser, d'un éventuel impact sur un territoire géographique dépassant le simple ressort judiciaire de Rouen et du nombre de plaintes pour mises en danger d'autrui, le Parquet de Rouen se dessaisit ce jour au profit du Pôle de Santé Publique du Parquet de Paris".


Le parquet de Paris indique de son côté à LCI qu' "en accord avec le parquet de Rouen, au regard de l'importance du sinistre survenu sur un site classé Seveso, du nombre de plaintes déposées et de la complexité des investigations restant à réaliser, je vous confirme que le pôle santé publique et environnement du parquet de Paris s'est saisi ce jour de l'enquête ouverte le 26 septembre par le parquet de Rouen". 

PRÉFET - LA LISTE DES PRODUITS STOCKÉS DANS L'USINE


Le Préfet de la Seine-Maritime, Pierre-André Durand a assuré lors de sa conférence de presse que la liste des produits stockés dans l'usine Lubrizol allait être mise en ligne sur le site de la Préfecture d'un moment à l'autre. Les noms des produits stockés devraient être accompagnés de leur composition précise et de fiches de sécurité. 


Le préfet a précisé que ces éléments n'étaient normalement pas publics mais que le Premier ministre, Edouard Philippe, avait exceptionnellement décidé de "lever le secret" compte tenu "de la gravité du sinistre". M. Durand a également promis que toutes les informations disponibles seront accessibles au fur et à mesure de leurs découvertes.

INERIS - RÉSULTATS D'ANALYSES DE LA FUMÉE DANS LA SOIRÉE


Concernant la composition de la fumée, le directeur de l'INERIS a expliqué qu'une modélisation du panache de fumée avait été réalisée pour savoir où les prélèvements devaient être faits. Les prélèvements sont toujours en cours mais les premières analyses arrivent déjà au fur et à mesure, elles seront selon lui "publiées dans la soirée".

PRÉFET - 160 FÛTS "SENSIBLES" A ÉVACUER 


Sur 1000 fûts endommagés dans les locaux de l'usine, environ 160 sont "dans un état délicat". A cause de la chaleur, les produits qu'ils contiennent, notamment du souffre, peuvent produire des vapeurs gazeuses comme du mercaptan et de l'hydrogène sulfuré.


Selon le préfet, ces substances chimiques n'ont pas encore fuitées, mais le protocole d'évacuation de ces fûts devra être particulièrement étudié pour éviter que ce soit le cas.

PRÉFET - LE POINT SUR L'AMIANTE


En ce qui concerne les analyses d'amiante : le préfet a assuré que les premiers résultats n'ont pas révélé de "risques avérés" concernant la présence d'amiante dans l'air ou sur les surfaces environnantes.


"Les résultats sont tous négatifs. On ne détecte aucune fibre d'amiante sur les surfaces. Et dans l'air, le niveau est extrêmement faible. Il est inférieur aux seuils. On attend le résultat d'une deuxième série de relevés", a précisé Patrick Berg, le directeur de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (Dreal) de Normandie.


En revanche, des fragments de fibrociment, qui composaient la toiture de l'usine, ont été projetés dans les environs suite à l'explosion de celle-ci. Ces fragments comportent de l'amiante et le préfet a demandé "aux particuliers, aux entreprises et aux riverains de ne pas y toucher", assurant que des entreprises spécialisés seront chargées de les éliminer.

SAISINE DE L'INERIS ET L'ANSES


Les agences publiques chargées des risques industriels et de la santé vont être consultées sur l'éventualité de rechercher de nouveaux produits dans les retombées de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, annonce la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne.


Concernant les retombées des fumées, "de nombreuses analyses ont d'ores et déjà été réalisées sur tous les polluants habituellement constatés dans ce type d'incendie", a déclaré Mme Borne lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. 


Elle a indiqué que "sur la base de ces produits", avec la ministre de la Santé Agnès Buzyn, elle allait  "interroger (...) l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) et l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail)".

RECTORAT 


Selon les informations de LCI, "aucune consigne d'évacuation ni de fermeture d'école" n'a été donnée, ce mardi 1er octobre. Le rectorat indique à LCI que le dispositif "accompagnement délicat" a été mis en place dans plusieurs écoles. Ce dispositif est composé de médecins, d'infirmiers et de psychologues. Ces derniers n'ont relevé aucune "difficulté médicale". 


Ce mardi, les enseignants d'une école ont exercé leur droit de retrait et dans cinq autres établissements, les directeurs d'école ont appelé les parents d'élèves pour que ceux-ci viennent récupérer leurs enfants. En ce qui concerne les collèges, une partie des enseignants a fait valoir son droit de retrait dans un seul établissement.


Reste que la procédure de droit de retrait, demeurant une démarche personnelle, le rectorat n'a pas été en mesure de chiffrer totalement le nombre d'enseignants l'ayant exercé, ce mardi 1er octobre. 


La cellule d'informations aux parents est joignable entre 9h et 16h30 au 02 32 08 95 60.

DROIT DE RETRAIT


Des enseignants ont exercé leur droit de retrait. Leurs témoignages. 

Incendie à Rouen : des enseignants ont exercé leur droit de retraitSource : JT 13h Semaine

En direct

PRODUITS DE L'USINE LUBRIZOL


La liste des produits entreposés dans "les bâtiments" de l'usine Lubrizol de Rouen "qui ont brûlé" sera dévoilée ce mardi après-midi par le préfet de Normandie, a annoncé Edouard Phuilippe.


Le préfet "rendra public" également "la quantité des produits qui ont brûlé", a précisé le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, cinq jours après l'incendie sur ce site classé Seveso. Le préfet a prévu de tenir une conférence de presse, ce mardi à 17h30.

INQUIETUDE DES HABITANTS


Malgré les analyses et "l'absolue transparence" des résultats de celles-ci, promis par Edouard Philippe, les habitants demeurent inquiets.  

LE POINT SUR L'INCENDIE DE L'USINE LUBRIZOL 


Ce qu’il faut retenir 


- Edouard Philippe s'est rendu sur le site ce lundi 30 septembre en début de soirée. Le Premier ministre a salué le travail des sapeurs-pompiers et rappelé la mobilisation des services de l'Etat, ainsi que sa compréhension de l'inquiétude des habitants. Il a promis une "absolue transparence" sur cette affaire. 


- Lundi soir, la métropole rouennaise a indiqué que l'eau était potable. "Aucune trace de contamination n’a été relevée", a ajouté la Métropole dans son communiqué. 


- Une nouvelle manifestation est prévue à 18h devant le Palais de justice de Rouen.


- Le bâtonnier de Rouen Me Guillaume Bestaux indique que les avocats de la ville allaient mettre en place "des consultations gratuites spécifiques pour la problématique de l'incendie" de l'usine chimique Lubrizol. Par ailleurs, plusieurs avocats ont porté plainte à titre personnel.


- La préfecture a publié la liste des produits ainsi que les 479 fiches de sécurité . Elles précisent les caractéristiques des produits et les risques associés, notamment en cas de combustion.


ENQUÊTE (S)


- "Plus d'une quarantaine de plaintes transmises ou en cours de transmission", a indiqué le parquet de Rouen dans un communiqué. 


- Le parquet de Rouen s'est dessaisi au profit du pôle santé publique du parquet de Paris en raison notamment de la technicité du dossier et "du nombre de plaintes pour mise en danger d'autrui".


- Lubrizol a annoncé porter plainte pour "destruction involontaire" après l'incendie de son usine chimique à Rouen, et affirmé lundi que l'origine du feu serait "extérieure" au site. La plainte vise la "destruction involontaire par explosion ou incendie par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence", a précisé le procureur de la République de Rouen.


-  La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne sera auditionnée à 18h45 ce mercredi 2 octobre en commission à l'Assemblée au sujet de l'incendie de l'usine, sur lequel les demandes d'enquête parlementaire se multiplient.


- L'association Respire a déposé lundi soir un référé auprès du tribunal administratif de Rouen "afin de nommer un expert" dans le dossier de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol, précise l'avocate Me Corinne Lepage. 


ECOLES 


-  Le rectorat indique à LCI que le dispositif "accompagnement délicat" a été mis en place dans plusieurs écoles. Ce dispositif est composé de médecins, d'infirmiers et de psychologues. Ces derniers n'ont relevé aucune "difficulté médicale". 


AGRICULTURE 

La récolte des cultures et des denrées alimentaires d'origine animale est interdite dans une centaine de communes en raison des retombées de suie occasionnées par le nuage. Le lait, le miel et les œufs d'élevage en plein air pondus depuis jeudi sont visés "jusqu'à l'obtention de garanties sanitaires sur les productions", selon des arrêtés préfectoraux.


INDEMNISATION

- Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture a annoncé une indemnisation totale aux agriculteurs dont la production est affectée par les retombées de suie de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen. Le ministre a promis des "avances de trésorerie rapides".


Au moins 1.800 agriculteurs ont été touchés par les suies la semaine dernière, indique le ministère de l'Agriculture, selon lequel les premières indemnisations pourraient intervenir sous une dizaine de jours. Les agriculteurs qui ne peuvent pas vendre leurs productions seront indemnisés grâce au Fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental, a précisé le ministère.

AUDITION A L’ASSEMBLÉE


La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne sera entendue mercredi à 18H45 par la commission du Développement durable concernant l'accident. "Les parlementaires veulent jouer leur rôle, et c'est bien normal, de contrôle de l'action du gouvernement", a déclaré à Sud Radio sa présidente Barbara Pompili (LREM), qui a organisé cette audition.

ENSEIGNEMENT


Mardi, à Rouen, l'odeur était encore très marquée dans certains quartiers.  A l'école Franklin, dans un mail aux parents d'élève que l'AFP a pu consulter, la direction de l'établissement fait état d'une "odeur très prégnante dans et hors l'école" et invitent les parents à venir chercher leur enfant. "Si on savait ce que les enfants respirent, ce serait mieux", a confié une maman enceinte, venue chercher sa fille de 8 ans dans cet établissement proche de l'usine. 


Dans une autre école de la ville normande, Martine, 69 ans, grand-mère de deux petits enfants de trois et quatre ans, juge la situation "insupportable". "Ils invitent les parents à venir récupérer leurs enfants à cause de l'odeur d'hydrocarbure à l'intérieur. Soit il faut fermer, soit il ne faut pas fermer en milieu de journée. C'est très difficile de s'organiser". Contacté par l'AFP, le rectorat n'était pas joignable dans l'immédiat pour préciser le nombre d'écoles fermées mardi.

MANIFESTATION


Un rassemblement est prévu mardi à 18H00 devant le palais de justice de Rouen.

LES AUTORITÉS ASSURENT JOUER LA CARTE DE LA TRANSPARENCE


"Nous vivons dans un climat de suspicion généralisée" : sur BFMTV, le préfet de Normandie Pierre-André Durand s'est demandé mardi "quel serait l'intérêt des pouvoirs publics de mentir", alors que de nombreuses voix mettent en cause les propos rassurants du gouvernement sur les conséquences du spectaculaire incendie.


"Les propos des pouvoirs publics sont souvent mis en doute, parfois même ne sont pas crus. Nous nous attachons à produire des analyses, à les mettre en ligne pour permettre à chacun de s’y intéresser. Nous allons continuer à le faire, d'autres analyses sont attendues. Nous faisons intervenir aussi d’autres interlocuteurs, comme les gestionnaires de réseaux d’eau, pour avoir d’autres voix", a-t-il expliqué.

AGRICULTURE


Au moins 1.800 agriculteurs ont été touchés par les suies de l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen la semaine dernière, a indiqué mardi le ministère de l'Agriculture. Selon ce dernier, les premières indemnisations pourraient intervenir sous une dizaine de jours.

DES MILLIERS DE LITRES DE LAIT JETÉS

Incendie à Rouen : des milliers de litres de lait jetésSource : TF1 Info

AGRICULTURE


Combien d'exploitants agricoles sont impactés ? A la suite de l'incendie, les préfectures de Seine-Maritime, de la Somme, de l'Oise et de l'Aisne ont pris des arrêtés pour suspendre la mise sur le marché des productions végétales et animales à compter du 26 septembre en raison de la pollution. Des milliers d'hectares sont concernés : en Seine-Maritime, 112 communes sont touchées, 39 dans la Somme, 40 dans l'Oise et 14 dans l'Aisne, avait indiqué lundi soir le syndicat agricole Confédération paysanne après un entretien avec le préfet.


Ce mardi, Le Monde apporte de nouveaux détails : "en tout, ce sont 137 000 hectares de superficie agricole utilisée (SAU) qui sont concernés, soit 1 370 km², écrit le quotidien. Cela représente environ 2 000 entreprises dont la production ne peut être vendue si elle a été récoltée après le 26 septembre, jour de l’incendie, car elle est « susceptible d’avoir été exposée à la contamination."

JUSTICE


L'association Respire a déposé lundi soir un référé auprès du tribunal administratif de Rouen "afin de nommer un expert" dans le dossier de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol, a-t-on appris mardi auprès de leur avocate Me Corinne Lepage. 


"Je ne suis pas complotiste : je ne dis pas que l'Etat ment"a expliqué Me Lepage, ancienne ministre de l'Environnement.  . En revanche, "il me semble que toutes les analyses n'ont pas été faites et qu'il y a des produits dont on ne parle pas et dont il faudrait parler comme les dioxines, l'amiante et les métaux lourds", a-t-elle ajouté. 

REACTION

ENQUÊTE


Les résultats d'analyses sur les suies et pollutions après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen seront publiés "demain ou après-demain", a indiqué mardi le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume. "Nous savons quels étaient les produits qu'il y avait dans l'usine Seveso" qui a brûlé, a affirmé le ministre sur BFM, mais la dangerosité des résidus et suies sera déterminée par les analyses.


En attendant, l'interdiction de commercialisation du lait et autres productions agricoles prononcée par le préfet relève du "principe de précaution", a-t-il dit. "Ce n'est pas aux éleveurs de jeter leur lait, c'est aux entreprises de collecte de venir collecter leur lait. Ce n'est pas cela, la vie d'éleveur. Il faut que les entreprises de collecte viennent traiter le lait, elles seront indemnisées", a averti M. Guillaume.

POLITIQUE


La liste des produits stockés dans l'usine. C'est ce que réclame ce mardi les écolos. "On réclame évidemment la transparence absolue sur ce qui a brûlé", a-t-il déclaré l'eurodéputé EELV Yannick Jadot sur Franceinfo. Selon lui, le gouvernement "participe à l'inquiétude, à l'angoisse des salariés et des riverains" en ne publiant pas cette liste que le directeur de l'usine avait assuré quelques minutes plus tôt, sur la même station, avoir transmise aux "instances qui nous l'ont demandé".


"Il y a une question à laquelle, cinq jours après l'incendie, on n'a toujours pas de réponse: quelle est la liste des produits qui ont brûlé ?", a également déploré Delphine Batho, présidente de Génération Ecologie et ex-ministre de l'Ecologie (2012-2013), sur France Inter. "C'est la vérité que demandent les habitants de Rouen", a-t-elle ajouté.

GOUVERNEMENT


La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne sera auditionnée mercredi par la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale à propos de l'incendie, a indiqué mardi Barbara Pompili, la présidente LREM de cette commission.

Info tf1/lci

Que sait-on sur la piste d'un départ du feu à l'extérieur de l'usine Lubrizol ? Selon nos informations, il n’y a à l’heure actuelle aucun élément qui laisse à penser que l’incendie soit criminel -la piste n’est pour autant pas écartée - ainsi que sur la localisation du départ du feu. Il n’est pas exclu qu’il soit parti à l’intérieur mais il n’est pas non plus exclu qu’il soit parti à l’extérieur.


 En outre, les éléments donnés lundi sur un incendie à l’extérieur proviennent des déclarations du patron de Lubrizol aux policiers. Celui-ci affirme, selon sa propre enquête, que l’incendie est extérieur à l’usine. Ses déclarations reposent sur le constat qu’il n’y a pas que Lubrizol qui a brûlé. A l’heure actuelle, la vidéosurveillance n’apporte aucun élément.


A noter que les enquêteurs n’ont toujours pas pu entrer sur le site. Ils entreront pour la première fois pour effectuer des prélèvements et des constatations dans les 48 prochaines heures.

ALERTE DANS UNE AUTRE USINE SEVESO


Une usine Seveso seuil haut est "mise à l'arrêt" dans l'agglomération de Rouen, annonce la préfecture. Il s'agit de l'usine Borealis, spécialisée dans la production d'engrais, située à Grand-Quevilly, à un kilomètre environ de l'usine Lubrizol. 


L'usine a déclenché son "plan d'organisation interne" à la suite d'une perte d'alimentation électrique explique la préfecture dans un communiqué.  La perte d'alimentation électrique serait due à l'échauffement d'une cellule du poste électrique principal. Il n’y a pas d'incendie. Contactés par l'AFP, les pompiers de Seine-Maritime n'ont pas souhaité s'exprimer.

AGRICULTEURS


En Seine-Maritime, "280 fermes sont concernées" dans 112 communes par les retombées du panache de fumée de l'incendie survenu à Rouen, a affirmé ce mardi matin sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. "Si l'on étend à l'Oise, la Somme, l'Aisne et le Nord-Pas-de-Calais qui sont touchés, ce sont probablement plus de 500 fermes qui sont touchées".

UNE ASSOCIATION PORTE PLAINTE


L'avocate Corinne Lepage, par le biais de l'association Respire, lance une procédure judiciaire quant à l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime). Objectif : connaître "toutes les informations sur la pollution et les conséquences de l'incendie." L'ancienne ministre de l'Environnement explique dans Le Parisien avoir déposé un "référé constat" devant le tribunal administratif de Rouen. Une procédure d'urgence selon Corinne Lepage qui permet "d'avoir des informations contradictoires dans un délai très court."

EAU POTABLE 


Dans un communiqué, la métropole de Rouen indique que l’eau distribuée sur les 71 communes de la Métropole Rouen Normandie "est potable". "Aucune trace de contamination n’a été relevée", a ajouté la Métropole dans son communiqué. 


Un communiué qui intervient après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo montrant de l'eau noire coulant d'un robinet présenté comme rouennais. "Les réservoirs d’eau potable de la Métropole de la rive nord, sur laquelle s’est concentré le panache de fumée, ont tous été vérifiés", souligne la Métropole. 


La métropole de Rouen affirme que des analyses seraient réalisées ce mardi matin au domicile de Mont-Saint-Aignan où a été tournée la vidéo montrant de l'eau noire. 


L'habitante de l'appartement "nous a dit avoir eu des apparitions d'eau colorée ce week-end (...) mais son frère, qui habite dans le même immeuble, n'a pas eu de problème similaire", précise la métropole, qui penche vers "un problème interne à son logement". "On n'est pas très inquiets mais on lui a dit de ne pas boire l'eau, comme à chaque fois qu'on nous signale des cas d'eau trouble au robinet", précise la métropole.

VIDEO 


L'intervention d'Edouard Philippe à Rouen, lors de sa visite du site de l'usine Lubrizol.

Intervention d'Edouard Philippe à RouenSource : TF1 Info

INTERVENTION D'EDOUARD PHILIPPE A ROUEN 


"La qualité de l’air n’est pas en cause. Les odeurs sont dérangeantes, pénibles mais pas nocives, c’est ce que me disent les scientifiques et les techniciens", a déclaré le Premier Ministre. "Nous allons faire la transparence totale", dit-il. Interrogé sur le droit de retrait opéré par certains professeurs : "si (les enseignants) considèrent que c'est la bonne mesure à prendre, j'entends leur réaction", a-t-il dit. 


Sur l'origine de l'incendie, qui selon l'entreprise Lubrizol serait extérieure au site, Édouard Philippe a indiqué n'avoir "aucune information pour indiquer quelle hypothèse serait juste ou erronée".

INTERVENTION D'EDOUARD PHILIPPE A ROUEN 


En déplacement à Rouen, le Premier ministre a salué le travail des sapeurs-pompiers et rappelé la mobilisation des services de l'Etat, ainsi que sa compréhension de l'inquiétude des habitants. 


"Les pompiers ont réussi à éteindre le feu, avec une maitrise professionnelle qui leur fait honneur. Je suis venu à Rouen pour dire que l'ensemble des services est mobilisé. Je veux dire que depuis la survenue de ce sinistre, nous avons mis en ligne et communiqué toutes les informations que nous avons. Nous allons continuer à procéder de la sorte, des analyses doivent arriver et nous communiquerons l'ensemble des résultats. Je comprends l'inquiétude qui s'y exprime", a déclaré Edouard Philippe". 

RASSEMBLEMENT 


Selon nos confrères de France Bleu Normandie, un rassemblement se tient actuellement devant le conseil communautaire de la métropole de Rouen. Des manifestants tentent de rentrer dans la salle et demandent la démission du préfet. 

LE POINT SUR L'INCENDIE DE L'USINE LUBRIZOL 


PRODUITS

Une liste des produits qui ont brûlé a été dévoilée par la préfecture, mardi 1er octobre. En tout, ce sont plus de 5000 tonnes qui sont partis en fumée.


ENQUÊTE

Lubrizol a porté plainte pour "destruction involontaire" après l'incendie de son usine chimique à Rouen, et affirmé lundi que l'origine du feu serait "extérieure" au site. De son côté l'Assemblée nationale a annoncé lancer une enquête parlementaire.


AGRICULTURE 

La récolte des cultures et des denrées  d'origine animale est interdite dans une centaine de communes en raison des retombées de suie. Lait, miel et œufs pondus en plein air sont visés "jusqu'à l'obtention de garanties sanitaires sur les productions", selon des arrêtés préfectoraux. Le ministre de l'Agriculture a annoncé une indemnisation totale avec des "avances de trésorerie rapides".


ECOLES

Après deux jours de fermeture, plus un week-end de nettoyage, les établissements scolaires ont tous rouvert leurs portes, lundi 30 septembre.

EXPLICATIONS 


Les clichés ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Voici nos explications. 

PETITION


Une pétition demandant une enquête sanitaire et environnementale sur les conséquences de l'incendie Lubrizol,  a été lancée. Ce soir, à 19h, elle a atteint, près de 65.000 signatures. 

INDEMNISATION 


Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume promet une indemnisation totale aux agriculteurs dont la production est affectée par les retombées de suie de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen.


"Vous devrez être indemnisés en totalité, d'abord par des avances", a déclaré M. Guillaume à des éleveurs laitiers, lors de la visite de leur exploitation à Bois-Guillaume, près de Rouen. Le ministre a promis des "avances de trésorerie rapides".

EDOUARD PHILIPPE


Le Premier ministre doit se rendre sur le site de l'usine Lubrizol à partir de 19h30 ce lundi.

Urgent

INCENDIE À ROUEN


Lubrizol porte plainte pour "destruction involontaire par explosion ou incendie", indique le parquet. 

Urgent

INCENDIE À ROUEN 


La "vidéosurveillance" et des "témoins oculaires" suggèrent que l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen a pris à "l'extérieur" du site, a indiqué la direction de la société lundi dans un communiqué sur son site internet.


"La vidéosurveillance et des témoins oculaires indiquent que le feu a tout d’abord été observé et signalé à l’extérieur du site de Lubrizol Rouen, ce qui suggère que l’origine du feu est extérieure à Lubrizol et que le feu s’est malheureusement propagé sur notre site", détaille le groupe. "Nous continuons de soutenir les forces de l’ordre pour les besoins de l’enquête afin de déterminer l’origine et la cause du feu", ajoute-t-il

LE PRÉFET VA S'EXPRIMER 


À l’invitation de la Métropole Rouen Normandie, Pierre-André Durand, Préfet de la Seine-Maritime, sera présent ce lundi à 18h devant les élus métropolitains pour exposer la situation et répondre aux questions posées. La presse est conviée à assister à ces échanges. 


Le public ne pouvant être accueillis pour des raisons techniques, la Métropole Rouen Normandie précise que, "dans un souci de transparence, elle diffusera en direct les échanges sur son site internet : www.metropole-rouen-normandie.fr ainsi que sur sa chaîne Youtube – Métropole Rouen Normandie". 

TOUS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES OUVERTS


L'académie de Rouen a indiqué ce lundi que les 237 établissements scolaires de la région avait ouvert normalement ce lundi 30 septembre. "154 établissements avaient été nettoyés après l'incendie, pour les autres, le nettoyage n'était pas nécessaire", précise l'académie ce lundi. 


Ce jour, plusieurs professeurs des lycées notamment ont exercé leur droit de retrait pour protester contre les conditions d'accueil après le sinistre. 


Le rectorat précise avoir mis en place un dispositif médical spécifique à destination des élèves qui pourraient être incommodés par les odeurs notamment. 

AGRICULTURE


Les sols sont-ils pollués ? Des prélèvements doivent être effectués à partir de lundi dans l'Oise afin de "lever le doute" sur la présence éventuelle de produits chimiques dans les cultures suite à l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, ont annoncé les autorités, confrontées à l'inquiétude des agriculteurs.


"Dès cet après-midi, les services vétérinaires, de la protection des populations et de la direction régionale de l'agriculture vont se rendre dans une quarantaine de communes de l'Oise identifiées comme ayant une présence de suie pour prélever des échantillons de matière végétale ou de produits laitiers qui seront orientés vers un laboratoire", a annoncé lundi le préfet de l'Oise, Louis Le Franc, lors d'une conférence de presse.


Le spectaculaire incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen dans la nuit de mercredi à jeudi a provoqué de nombreuses craintes quant à la pollution de l'air et des suies retombées au sol. En conséquence, les autorités des Hauts-de-France ont interdit dimanche "à titre conservatoire" la récolte des cultures et des denrées alimentaires d'origine animale "jusqu'à l'obtention de garanties sanitaires sur les productions".

DROIT DE RETRAIT


Plusieurs professeurs ont exercé ce lundi leur droit de retrait pour protester contre les conditions d'accueil après le sinistre de jeudi. Contacté par LCI à midi, le rectorat indique qu'aucun établissement n'était fermé ce lundi et que l'accueil, malgré les absents, était assuré. 

LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE ATTENDU


Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, se rendra ce lundi à 14 heures en Seine-Maritime à la suite de l'incendie survenu la semaine dernière au sein de l'usine Lubrizol. 

POLLUTION


C'est une question que les habitants de Rouen se posent : quelles matières étaient présentes dans le panache de fumée ? Le professeur André Picot, toxico-chimiste et ancien directeur de l’unité prévention en risques chimiques au CNRS, a apporté des éléments d'information à Paris Normandie.


 "Les analyses livrées par la préfecture sont hors de propos. Ce qui est recherché par exemple, ce sont des produits classiques comme le dioxyde d’azote qu’émettent les moteurs diesel. Donc vous ne risquez pas de trouver des taux dans l’air différent de la normale. Il faudrait savoir exactement ce qui a brûlé au sein de l’entreprise. Le directeur du site Lubrizol doit forcément savoir ce qui se trouve dans les stocks. À partir de ce moment, vous savez quoi chercher. J’imagine – ce n’est qu’une hypothèse qui demande à être confirmée, car nous n’en avons pas la preuve – qu’il puisse y avoir la présence d’organophosphorés [agents neurotoxiques NDLR]. Ceux-ci se retrouvent dans les lubrifiants à haute performance."

DES POLICIERS MALADES


Selon le syndicat Alternative Police, plusieurs policiers sont malades suite à l'incendie. Dans un communiqué publié ce lundi, le syndicat a précisé que
"plusieurs policiers affectés à la brigade de nuit et à la compagnie départementale d’intervention de Rouen sont actuellement en arrêt maladie pour des nausées, vomissements et vertiges." Alternative Police précise que deux d’entre eux sont actuellement en traitement jusqu’au 8 octobre.

 ENVIRONNEMENT


Selon la préfecture de la Seine-Maritime, l'incident n'a aucune incidence sur la qualité de l'eau ce lundi.

L'USINE RESTE POUR L'INSTANT FERMÉE


L'usine Lubrizol reste fermée "tant qu'on n'aura pas compris pourquoi". C'est ce que la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a annoncé ce lundi  sur RTL. "Cet incendie n'est pas normal. Ce site a été contrôlé dix fois en deux ans", a-t-elle ajouté. 


"Tous les produits de l'usine, essentiellement des hydrocarbures, sont publics. Les suies sont retombées sur une centaines de communes, on en a retrouvées dans les Hauts-de-France. On aura demain (mardi) les dernières analyses sur la composition de ces suies. Toutes les mesures faites n'ont montré aucun polluant problématique dans l'air et sur la suie ça n'a montré aucun polluant jusqu'à présent", a tenu à rassurer la ministre.


"Je comprends que la population soit inquiète. Effectivement, il y a une odeur très dérangeante mais pas de problème sanitaire. On prend des précautions maximum. On doit deux choses aux Rouennais touchés par cet accident : une très forte exigence et une très grande transparence. On a interdit toute consommation des produits sur lesquels sont retombés des suies", a-t-elle ajouté.

REACTION


Sur LCI, le ministre de l'Education est revenu sur le drame de Rouen, à l'heure où les cours ont pu reprendre.

REACTION


Frédéric Henry, le PDG de Lubrizol, est revenu sur le drame.

EDUCATION


Quatre jours après l'accident, certains parents ont décidé de ne pas emmener leurs enfants à l'école.

REACTION


Frédéric Henry, le PDG de Lubrizol, a accordé une interview à Paris Normandie dans laquelle il revient sur les causes de l'incendie. "Je n’écarte aucune hypothèse", a assuré le PDG, précisant que les normes de sécurité auraient dû empêcher un tel drame. "L’incendie s’est déclaré aux alentours de 2 heures du matin dans un endroit où rien ne bouge. Il n’y a pas d’activité, c’est un entrepôt."  Et de préciser :  "Si quelque chose commence à s’enflammer, le système le noie et cela s’arrête tout de suite."


Le dirigeant est également revenu sur les émanations de benzène constatées : "J’ai entendu parler du benzène, mais je ne sais pas d’où ça vient. Je préfère ne pas faire de commentaires sur le sujet car je ne vois pas pourquoi il y aurait du benzène chez nous. Il ne faut pas oublier une chose : l’entrepôt de Lubrizol a brûlé, mais également un entrepôt voisin de l’entreprise, SCMT [Société commerciale de magasinage et de transports, Ndlr](1). En tout cas, chez nous, nous n’avons pas de fûts de benzène."

LES ECOLES ROUVERTES


Dans un communiqué diffusé dimanche soir sur Twitter, l'académie de Rouen prévient que "tous les établissements et écoles réouvriront lundi 30 septembre matin après les opérations de nettoyage du week-end". 

Incendie de Rouen : les écoles rouvrent malgré l'inquiétude des parentsSource : TF1 Info

UNE CENTAINE DE COMMUNES IMPACTÉES


Les autorités d'une centaine de communes ont interdit "à titre conservatoire" la récolte des cultures et des denrées alimentaires d'origine animale en raison des retombées de suie occasionnées par le nuage qui "sont susceptibles de présenter un risque de santé publique".


Le lait, le miel collectés et les œufs d'élevage en plein air pondus depuis jeudi "sont consignés sous la responsabilité de l’exploitant jusqu'à l'obtention de garanties sanitaires sur les productions, sur la base de contrôles officiels," peut-on lire dans les arrêtés des préfectures publiés dimanche.

PRODUITS TOXIQUES

Dans une interview à Europe 1, Ginette Vastel, en charge du réseau risques et impacts industriels chez France nature environnement, a poursuivi sa dénonciation de la communication des autorités. "On déplore que pour un incendie qui s'est passé jeudi, on ne connaisse toujours pas tous les produits qui ont brûlé. Pour pouvoir avoir une idée des risques, il faut connaître cette liste de produits. Aujourd'hui, des mesures ont été faites, mais elles sont correctes uniquement pour des polluants spécifiques."


Pourtant, cette dernière estime que "la liste des produits qui ont brûlé" n'est "pas compliquée à obtenir". "Quand vous êtes sur un site Seveso, vous avez forcément la liste des produits stockés."

PRÉCISIONS


Alors que l'ensemble des écoles rouvriront leurs portes lundi d'après un communiqué publié dimanche par l'académie de Rouen, la rectrice de Normandie Christine Gavini-Chevet a fait le point plus tôt lors d'une conférence de presse au sein de l’école Vauquelin-Duboccage à Rouen.


"La décision a été prise de rouvrir l’ensemble des sites nettoyés, ce lundi, et de laisser fermés ceux où des traces de suie pourraient être constatées" a-t-elle déclaré, alors que 135 écoles maternelles et élémentaires, 17 collèges et deux lycées au total ont été "lavés à grande eau".

REACTION POLITIQUE

Le député d'opposition France insoumise Adrien Quatennens, a réclamé l'ouverture d'une enquête parlementaire sur l'incendie de l'usine Lubrizol.

OUVERTURE DES ECOLES

Le rectorat de Seine-Maritime a annoncé dimanche 29 septembre à 18h30 que tous les établissements scolaires du département, ceux qui sont publics comme les privés sous contrat, ont "bien effectué les nettoyages recommandés" par l'Agence régionale de santé.


"A cette heure, tous les sites scolaires seront en mesure d'accueillir les élèves lundi matin", assure l'autorité scolaire départementale.

ECOLES NETTOYÉES ?


Les école de l'académie de Rouen seront-elles prêtes demain à recevoir les élèves dans les secteurs concernés par les fumées de l'incendie. Un point de situation sera effectué à 18h à ce sujet. 

INTERROGATIONS 


Malgré la conférence de presse du préfet de Normandie, et les quatre communiqués qui ont suivi, les inquiétudes ne font que perdurer quant à l'impact sanitaire et environnemental de l'incendie de l'usine Lubrizol, classé Seveso. Et pour cause, six grandes questions restent encore en suspens.

"FAIRE LA TRANSPARENCE TOTALE"  


Le Premier ministre Édouard Philippe a assuré dimanche que "l'engagement du gouvernement est de répondre à toutes les questions et de faire la transparence totale" après l'incendie jeudi de l'usine chimique Lubrizol de Rouen.


"Pour faire face à l'inquiétude légitime des populations, il n'y a qu'une solution: le sérieux et la transparence complète et totale", a-t-il ajouté lors d'un déplacement à l'université d'été du MoDem dans le Morbihan, alors que les critiques accusant les autorités d'un manque de transparence se sont multipliées ces derniers jours.

LE MAIRE : UN ÉTAT DES LIEUX JUGÉ "UTILE"


Invité du Grand Jury, Bruno Le Maire a été interrogé sur l'incendie de l'usine Lubrizol et sa proximité problématique avec le centre-ville de Rouen. Si pour le ministre de l'Économie et des Finances, l'urgence est de "garantir la sécurité sanitaire de tous les habitants de Rouen", il confie qu'un bilan sur les implantations des usines en France serait envisageable.


"Qu’on fasse un retour d’expérience, que nous regardions quelles leçons il faut en tirer sur les implantations d’usines à risques, pourquoi pas. Je pense que ça pourrait être utile."

RECENSEMENT DES TERRITOIRES POTENTIELLEMENT TOUCHÉS


Les services de l’Etat dans les Hauts-de-France "font procéder actuellement" à un recensement des territoires "susceptibles" d’avoir été touchés par des suies dues au nuage de fumées qui a survolé la région après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen jeudi, a annoncé l'Agence régionale de santé (ARS) dimanche.


Dans un communiqué, l'ARS demande aux habitants qui constateraient "la présence de retombées sous forme de suie" "de bien vouloir le signaler aux services de gendarmerie ou de police ou aux services départementaux d’incendie et de secours".


Elle recommande de ne pas consommer les fruits et légumes présentant des traces de suie, de porter des gants pour nettoyer, de laver "simplement à l’eau" les fenêtres, mobiliers, jeux extérieurs, de nettoyer les parties du corps qui auraient été en contact avec les suies avec du savon ordinaire, et pour les yeux, de les rincer avec du sérum physiologique. 

APPEL À MANIFESTER MARDI 


Plusieurs habitants de Rouen appellent à manifester mardi 1er octobre à 18 heures devant le palais de Justice de Rouen "pour partir en manifestation jusqu'à la préfecture". Ces habitants de la commune de Seine-Maritime "exigent la transparence complète" après l'incendie de l'usine Lubrizol survenu dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils veulent notamment obtenir la liste exacte des produits qui ont brûlés ainsi que les résultats d'analyses des fumées, de l'air, des résidus, et de l'eau. 

PLAINTES REÇUES AU PARQUET DE ROUEN



Le parquet de Rouen (Seine-Maritime) a indiqué dans communiqué avoir déjà reçu des plaintes après l'incendie de l'usine Lubrizol, survenu dans la nuit du jeudi 26 septembre au vendredi 27 septembre.


"Des plaintes ont été portées à la connaissance du parquet, dans le ressort du TGI de Rouen ou hors ressort, et lui sont adressées au fur et à mesure", indique le parquet cité par 76actu


"Une enquête a été confiée le jour même au service régional de police judiciaire de Rouen en co-saisine avec l’office central contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, la direction centrale de la police judiciaire et la direction générale de la gendarmerie nationale", souligne le parquet qui a décidé d'élargir l'enquête ouverte initialement pour "destructions involontaires par l'effet d'une explosion ou d'un incendie" à "mise en danger d'autrui".

UNE CELLULE POST-ACCIDENT TECHNOLOGIQUE MISE EN PLACE


La préfecture de Seine-Maritime vient de diffuser quatre communiqués, portant respectivement sur "les prélèvements et analyses effectués", sur "les recommandations sanitaires", "les mesures d'urgences imposées à l'entreprise Lubrizol", et enfin sur les "mesures conservatoires sur les productions agricoles". Quatre communiqués qui viennent préciser les informations données plus tôt dans la journée par le préfet (voir le fil ci-dessous).  


À noter qu'"afin de permettre d’assurer le suivi, l’évaluation et la gestion des impacts sanitaires et environnementaux de cet incendie", la préfecture indique qu'elle a décidé de mettre en place "une cellule post-accident technologique" pour prendre le relais de la cellule de crise actuellement activée. "Les missions qui lui sont confiées portent sur l’évaluation de la situation, l’organisation des campagnes de prélèvements dans les différents milieux environnementaux (air, eau, sols) et le suivi sanitaire de l’événement en lien avec Santé Publique France", ajoute la préfecture.

SOLIDARITÉ


Pour aider les habitants de Rouen souhaitant quitter la ville après l'incendie de l'usine Lubrizol, un groupe Facebook a été créé le 26 septembre dernier. Des personnes se proposent d'héberger les locaux, inquiets notamment des conséquences de l'incendie sur leur santé. Près de 3500 personnes sont déjà membres du groupe.  

 À RETENIR CE SAMEDI


- Le parquet de Rouen a décidé d'élargir l'enquête ouverte initialement pour "destructions involontaires par l'effet d'une explosion ou d'un incendie" à "mise en danger d'autrui".


- "Nous disposons de l'essentiel des résultats d'analyse qui sont encourageants et qui traduisent pour l'air une situation normale" a déclaré le préfet de Seine-Maritime au cours d'une conférence de presse. Toutefois, la présence de benzène a été notée sur le site industriel.


- Aucune situation alarmante non plus concernant les suies a dit le préfet, sauf la présence de plomb dans certaines analyses, "mais qui sont vraisemblablement imputables à des traces historiques".


- La présence d'amiante a été confirmée sur le site, "dans la toiture des bâtiments" et un programme de mesures de fibres dans l'air a été lancé dans un rayon de 300 mètres autour du site.


- Les résultats des analyses de l'air réalisée par Atmo Normandie sont disponibles sur leur site, et sur celui de la préfecture.

DÉCRYPTAGE

DES DEMANDES D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE


Des députés de gauche ont réclamé samedi une commission d'enquête parlementaire sur l'incendie de Rouen. 

"Il faut toute la vérité sur Lubrizol. Comme pour AZF il y a 17 ans, une commission d'enquête parlementaire doit être ouverte dès la semaine prochaine" a tweeté le secrétaire général du PS Olivier Faure. 

"Nous demandons une enquête parlementaire et une enquête administrative ! Ce site a déjà connu plusieurs accidents (2013, 2015, 2019)" a également plaidé le député La France insoumise Eric Coquerel. 

Selon le député François-Michel Lambert (UDE) également, "nous devons mettre en oeuvre une mission d'enquête".

CONFÉRENCE DE PRESSE


A propos des cultures, le préfet déclare : "Le productions végétales non récoltées ne devront pas l'être. Celles récoltées avant le 28 septembre et susceptibles d'avoir été exposées" à la pollution (notamment dans leur stockage) "devront être consignés jusqu'à l'obtention de garanties sanitaires". Il a indiqué qu'il en était de même pour le lait ou les œufs, si les animaux ont été exposés à la pollution. "Il y a une forme de gel des productions et récoltes" a-t-il résumé. 

"Pour les particuliers, il est recommandé de ne pas consommer les produits souillés. Mais nous sommes dans le cas d'une pollution visible. Donc les produits non souillés peuvent être consommés après avoir été soigneusement lavés voire épluchés".

Un incendie de grande ampleur s'est déclaré dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 septembre dans une usine de Rouen, en Seine-Maritime, provoquant un très important panache de fumée noire, lié à la présence "d'hydrocarbures". Le feu, qui était toujours en cours dans la matinée, a pris vers 2h45 dans un entrepôt de l'usine Lubrizol, située quai de France, qui fabrique et commercialise des additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industriels. Aucune victime n'a été signalée pour l'heure.

Ce site est classé Seveso seuil haut, c'est-à-dire sous surveillance particulière en raison des matériaux utilisés. Les "premières analyses n'ont pas fait apparaître de toxicité aiguë sur les principales molécules que nous suivons", a déclaré le préfet de Seine-Maritime, Pierre-André Durand. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture, qui a déclenché des sirènes d'alerte dans plusieurs communes pour prévenir les habitants de l'agglomération rouennaise. "Il est essentiel dans ce cas-là d'informer en direct la population (...) pour éviter tout mouvement de panique", a indiqué le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, selon qui il n'y a "pas d'élément qui permette de penser qu'il y a un risque lié aux fumées". 

Pus de 150 pompiers et 60 engins sont actuellement mobilisés pour faire face au sinistre. Un périmètre de 500 mètres autour du site a été évacué, et les quelques habitants de cette zone industrielle sont invités à rester chez eux, a fait savoir le préfet de Seine-Maritime. Plusieurs établissements accueillant du public sont fermés, comme les établissements scolaires (écoles, collèges, lycées) et les crèches à Rouen et dans 11 autres communes avoisinantes. La préfecture a demandé de "limiter les déplacements non indispensables", ajoutant que les transports en commun fonctionnent normalement.


La rédaction de TF1info

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