"Elle lui a dit d’arrêter, que cela lui faisait mal" : la famille d'une victime présumée du chirurgien accusé de pédocriminalité témoigne

Publié le 23 août 2019 à 16h40

Source : TF1 Info

PÉDOPHILIE - En Charente-Maritime, un chirurgien de 66 ans, ayant également officié en Bretagne et en Touraine, est soupçonné d'être un prédateur sexuel de grande ampleur, avec une liste potentielle de 200 victimes mineures retrouvée dans un de ses carnets. Pour TF1, la famille d'une des victimes présumées témoigne.

Ces derniers jours, une affaire de pédophilie de très grande ampleur a fait son apparition dans les journaux, notamment après un article publié par La Charente Libre mardi. Selon le média régional, un chirurgien âgé de 66 ans, et ayant exercé en Touraine, en Bretagne et à Jonzac, en Charente-Maritime, est soupçonné de viols et d'agressions sexuelles sur des enfants, avec plus de 200 victimes potentielles, selon les carnets retrouvés chez lui.

Pour TF1, les parents d'une victime présumée, une enfant de six ans, ont accepté de livrer leur témoignage. "Je lui ai donné une poupée, pour qu’elle me fasse voir vraiment les gestes qu’il avait eu, et qu’elle me précise comment cela a été fait. Elle lui a dit d’arrêter, que cela lui faisait mal. Il lui a dit "Merci", explique la mère de la fillette. 

Un "prédateur sexuel à très grande échelle"

"On a déménagé, elle a eu beaucoup de mal à l’école, ça l’a tellement perturbé qu’elle a pris un retard malheureusement. Elle est suivie par une psychologue", ajoute le père. Leur avocate, Me Fransesca Satta, parle d'un "prédateur sexuel à très grande échelle, et qui est particulièrement dangereux pour la société." 

Pour Thibaut Kurzawa, l'avocat du suspect, également interrogé par TF1, les écrits découverts ne sont en aucun cas des preuves : "La position de mon client, c’est de dire : 'Je ne conteste pas être l’auteur de ces écrits, quoiqu’il en soit il s’agit de fantasmes'. Il sera condamné, certainement reconnu coupable de certaines infractions, après, il est hors de question pour lui de reconnaître des faits qu’il n’a pas commis."


La rédaction de TF1info

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