Marseille : le ravisseur du petit garçon de 2 ans mis en examen et écroué

ENQUÊTE - Les autorités ont mis en examen et écroué le ravisseur du petit garçon de 2 ans et 4 mois, enlevé dimanche à Marseille. Face aux enquêteurs, l'homme n'a pas su expliquer son geste.
Le ravisseur du petit garçon enlevé dimanche 5 mai sur la Canebière a été mis en examen et placé en détention provisoire dans la nuit de mardi à mercredi. Une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" de mineur de moins de quinze ans a été ouverte, a indiqué le procureur. Devant les enquêteurs de la police judiciaire, l'homme a tenu des propos confus et contradictoires, rapporte Xavier Tarabeux. Le mystère reste entier : cet homme sans revenus et sans profession, vivant chez ses parents, n'a pas été en mesure d'expliquer son geste, ni pourquoi il s'est rendu à Valence, a confié une source proche du dossier.
Le ravisseur du garçon de 2 ans a été interpellé, toujours le 5 mai, dans une chambre d'hôtel proche de la gare de Valence, où se trouvait le petit garçon, endormi tout habillé sur le lit. Il s'agit d'un homme déjà condamné pour des vols et qui n'est "pas très bien dans sa tête", "pas équilibré", selon cette source.
En vidéo
Alerte enlèvement déclenchée pour retrouver un petit garçon de 2 ans disparu à Marseille
A son arrivée à l'hôtel à Valence, l'homme a été reconnu par une cliente, qui a fait appeler la police après avoir vu une "Alerte enlèvement" à la télévision. "C'est une cliente habituelle de l'hôtel, arrivée au même moment que ce monsieur, qui m'a prévenu, avait expliqué le patron de l'hôtel à LCI. On a regardé sur internet, où j'ai pu voir l'annonce. J'ai pu voir le visage de l'enfant pour comparer un peu tout ça. J'ai ensuite contacté les services de police parce que c'était vraiment très ressemblant."
Voir aussi
Le petit garçon avait échappé à la vigilance de sa mère alors que cette dernière assistait à un office religieux dans une salle de prière évangélique. Il s'était retrouvé dehors et avait été enlevé. Des images de vidéosurveillance permettaient de voir le ravisseur et l'enfant, sans montrer de violences. La mère de l'enfant, qui ne parle pas français, mais anglais, n'a pas reconnu cet homme sur des photos qui lui ont été présentées.
Selon les examens médicaux pratiqués, le garçon n'a pas subi de violences, avait précisé le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.
Sur le même sujet
Marseille : trois appartements loués sur AirBnB dans un immeuble en péril
Une réplique de la grotte Cosquer pour préserver un patrimoine paléolithique
Marseille : un mort et cinq blessés dans une fusillade à la Kalachnikov
Sauvegarde d'un patrimoine paléolithique : une réplique de la grotte Cosquer en construction
Drame de la rue d'Aubagne : des milliers de Marseillais crient leur colère contre l'habitat "indigne"
Marseille : la gestion municipale pointée du doigt par la Chambre régionale des comptes
Et aussi
Un corps, "s'apparentant" à celui d'Oliver, l'adolescent disparu en Seine-Saint-Denis, a été retrouvé
Une collégienne qui avait attaqué son prof au couteau mise en examen pour tentative d'assassinat
Pêche miraculeuse dans les calanques : les braconniers au tribunal
Intempéries meurtrières dans le Sud-Est : que sait-on des cinq victimes ?
Municipales à Marseille : chez les Républicains, l'investiture de Martine Vassal sème la zizanie
Enquête sur le trafic de cigarettes à Marseille