ENQUÊTE - Un gendarme de Dieuze (Moselle) a ouvert le feu sur un individu qui le menaçait d’un couteau ce lundi après-midi. Blessé à l’abdomen, l’assaillant a été transporté l’hôpital. Selon le procureur de la République de Metz, la piste terroriste n'est pour l'heure pas exclue.
Les motivations de l’agresseur sont pour l’heure inconnues. Un gendarme a ouvert le feu ce lundi après-midi sur un homme qui le menaçait d'un couteau à la gendarmerie de Dieuze, en Moselle. L’individu a été hospitalisé après avoir été blessé à l’abdomen.
Selon le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri, si les circonstances exactes ne sont pas encore déterminées, un acte terroriste n'est pas à exclure. "Il faut mettre en rapport les faits avec un appel reçu par le centre opérationnel de la gendarmerie peu avant dans lequel un individu a déclaré qu'il était militaire, qu'il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu'il se revendiquait de l'Etat islamique", a-t-il fait savoir devant la presse dans la soirée.
Le gendarme blessé à la main
Les faits se sont déroulés vers 15h30 au sein de la gendarmerie de cette commune de 3000 habitants située dans l'est du département. Interrogée par l'AFP, la gendarmerie nationale a confirmé qu'"un homme en tenue civile a brandi une arme blanche dans la gendarmerie de Dieuze".
L'agresseur "a blessé à la main un gendarme qui a riposté d'abord avec sa bombe lacrymogène puis a fait usage de son arme à deux reprises", a-t-elle précisé, ajoutant que son "pronostic" était "ignoré".
Les premières investigations doivent déterminer s'il s'agit d'une affaire "de droit commun ou d'une attaque à caractère terroriste", avait indiqué pour sa part la gendarmerie locale, confirmant avoir "essuyé une tentative d'agression".