Mutilations de chevaux en série : un pur-sang retrouvé égorgé en Bretagne

Publié le 19 août 2020 à 18h18, mis à jour le 28 août 2020 à 7h28

Source : JT 13h Semaine

BARBARIE - Un cheval a été retrouvé égorgé par ses propriétaires mardi près de Lannion (Côtes-d'Armor). Ce mercredi, alors que la France fait face depuis plusieurs mois à des actes de cruauté similaires, la Fédération française d'équitation a annoncé qu'elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires.

Les Côtes-d'Armor frappées à leur tour par la barbarie. Les propriétaires d'une ferme de Plouzélambre, village situé entre Morlaix et Lannion, ont retrouvé leur cheval égorgé mardi, dans un champ tout près de leur domicile. Une enquête a été ouverte, a indiqué la gendarmerie, alors qu'aucune piste n'est privilégiée pour le moment. 

Si le département avait jusqu'alors été épargné, l'affaire n'est pas sans rappeler des faits similaires ayant eu cours ces derniers mois en France. En effet, de nombreux chevaux, poneys et ânes ont été tués ou mutilés, notamment en Vendée, dans le Jura, dans la Somme ou le Rhône, sans que la raison de ces sévices et l'usage des organes prélevés soient connus. Des cas ont aussi été recensés en Normandie et dans le Sud-Ouest. 

La FFE aux côtés des propriétaires endeuillés

"Est-ce un challenge lancé sur internet ? Un défi ? La pulsion d'un individu ? Toutes les pistes sont envisagées", estimait fin juin Bruno Wallart, commandant de la compagnie de gendarmerie de Riom (Puy-de-Dôme). Ces enquêtes bénéficient du soutien de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, en appui aux brigades locales. 

Signe de l'aspect préoccupant de cette vague de mutilations, la Fédération française d'équitation (FFE) a annoncé mercredi qu'elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux, poneys et ânes qui ont été tués ou blessés ces derniers mois en France. "Face à la série d’actes de cruauté envers des équidés sur l’ensemble du territoire français, la Fédération française d’équitation annonce se porter partie civile aux côtés des propriétaires dès lors que ceux-ci ont déposé plainte."

"Combattre ces actes de barbarie"

"Notre détermination à lutter contre toute forme de maltraitance envers les équidés est totale et nous souhaitons, en lien avec la Ligue française de protection du cheval, mobiliser l’ensemble des acteurs de la Filière cheval en France", explique la FFE qui, par cette action, "entend combattre ces actes de barbarie et compléter l’aide qu’elle apporte déjà au service spécialisé de la Gendarmerie nationale, l’Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique".

Serge Lecomte, le président de la FFE, invite "les personnes concernées ou disposant d’informations sur ces affaires à s’adresser aux services de Gendarmerie ou de Police de leur domicile".


La rédaction de TF1info

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