FAIT DIVERS - Une enquête a été ouverte à Nîmes, après que des tirs de kalachnikov ont éclaté dans le quartier Puissevin dans la soirée du dimanche 27 janvier. Une quarantaine de douilles ont été retrouvées sur les lieux. Aucune personne n’a été blessée. Les rafales ont été filmées par des riverains.
A Nîmes, le quartier Pissevin, au sud-ouest, n’est pas connu pour être le plus paisible de la ville. Pour autant, la scène qui s’est produite dimanche soir n’est pas particulièrement habituelle : vers 20h, plusieurs rafales de kalashnikov ont résonné dans les rues. D’après France 3, une quarantaine de douilles auraient été ramassées.
Il n’y aurait pas eu d’échanges de tirs entre deux groupes opposés, mais une rafale tirée sur la façade d’une galerie commerçante. Selon Objectif Gard, un commerce aurait été plus particulièrement visé, sans que le patron ne comprenne pourquoi il a été ciblé, affirmant que son établissement n’accueille que des anciens du quartier venus jouer aux cartes. Heureusement, les projectiles n’ont fait aucun blessé. Toujours selon Objectif Gard, deux balles ont cependant atteint la carrosserie d’une voiture, dans laquelle se trouvait une personne au moment des faits.
⚡🇫🇷VIDÉO - Des tirs de kalashnikov signalés ce soir quartier Pissevin à #Nîmes lors d'une importante fusillade. Des dégâts matériels mais pas de victime selon Midi Libre. (📹Clz_baba) pic.twitter.com/8ZzvMUKj3W — Brèves de presse (@Brevesdepresse) January 26, 2020
Tir de Kalachnikov à #Nimes : De nombreux tirs ont résonné ce dimanche soir à hauteur de la galerie Richard Wagner au quartier de Pissevin à Nîmes. Il y a une interdiction d'aller vers les quartiers de Pissevin et Vadegour pour le reste de la soirée. pic.twitter.com/MtAkYWjIqM — Yes Alert (@yesalert_fr) January 26, 2020
Une enquête de police a été ouverte. Elle pourra notamment s’appuyer sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, les rafales ayant été filmées. L’une d’elles montre plusieurs individus tirer, avant de monter dans une voiture et de s’en aller. Selon France 3, il pourrait s’agir d’une démonstration de force, destinée à faire peur aux populations, et envoyer un message fort à d’éventuelles bandes rivales. Le phénomène s'est déjà produit dans d'autres villes, en particulier Marseille.