DÉGRADATIONS - La permanence de la députée de la majorité Stéphanie Kerbarh, située à Fécamp, a été taguée d'un "GJ on lâche rien". La parlementaire a annoncé avoir déposé une plainte.
C'est la deuxième fois en quelques jours que la permanence de la députée Stéphanie Kerbarh (LaRem) a été dégradée. Ce mardi matin, des tags "GJ on lâche rien" ont été découverts sur la porte de la permanence de la parlementaire de Seine-Maritime. Comme le montre cette photo postée sur le compte Twitter de la députée.
Le bureau de Fécamp a été tagué ce matin, la semaine dernière la serrure a été bloquée avec de la colle.Une plainte a été déposée car rien ne justifie de telles dégradations qui engendrent des coûts financiers non négligeables. #LREM #Incivilité pic.twitter.com/MYPcq2K72b — Stéphanie Kerbarh (@SKerbarh) 9 juillet 2019
"Ce sont des dégradations que l'on ne saurait tolérer, d'autant plus que la députée a toujours été à l'écoute des Gilets jaunes. Elle le restera bien entendu et continuera à travailler avec eux mais il est indispensable que cela se fasse dans un respect mutuel", indique un collaborateur de la députée.
Outre l'incompréhension que provoque ces dégradations, la députée explique également que le nettoyage de ces tags engendre "des coûts financiers non négligeables". En mai dernier, c'est la permanence d'une autre députée de la majorité, Claire O'Petit qui avait été dégradée, à Vernon dans l'Eure. Une enquête avait été ouverte pour dégradation volontaire.