Seine-Saint-Denis : une lycéenne tente de s'immoler par le feu devant ses camarades avant de se défenestrer

FAIT DIVERS - Une jeune fille âgée de 17 ans scolarisée en première au lycée Georges-Clemenceau à Villemomble (Seine-Saint-Denis) a tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu lundi 25 novembre. La jeune fille se trouvait lundi soir en état d'urgence absolue.
Il était environ 15h30, quand les pompiers ont été appelés ce lundi pour porter secours à une jeune fille âgée de 17 ans. Scolarisée en classe de première au lycée Georges-Clemenceau à Villemomble (Seine-Saint-Denis), celle-ci venait de s'asperger de liquide inflammable avant de s'immoler par le feu puis de se jeter du 1er étage de l'établissement sous les yeux de ses camarades.
Secourue dans un premier temps par le personnel de l'établissement qui ont éteint les flammes, l'adolescente a été prise en charge par les pompiers qui l'ont conduite à l'hôpital en état d'urgence absolue. Elle était "inconsciente, brûlée gravement sur une partie importante du corps", selon les pompiers. Le "haut" de son corps et "une partie du visage" ont notamment été touchés.
"Ça s'est passé dans l'atrium, entre deux bâtiments. Il y a eu beaucoup de témoins", a indiqué une fonctionnaire administrative à l'AFP. "On était dans le gymnase, en cours de sport. A travers les vitres, on a vu quelque chose en feu tomber, on n'a pas compris ce qui se passait. On a pensé que c'était une poubelle, un objet. Notre prof est sorti avec l'extincteur. Il y avait déjà deux profs qui s'occupaient d'elle. C'est allé très, très vite", a raconté à l'AFP un élève, témoin du drame.
"Troubles psychologiques"
La jeune fille, élève de première générale qui "souffrait de troubles psychologiques", selon une source proche citée par l'AFP, a été transportée à l'hôpital dans un état très grave. "Ce n'était pas la première fois qu'elle essayait" de se suicider, affirme un élève témoin de son geste. "Nous ignorons en l'état les motifs de sa tentative de suicide", a dit une autre source proche de l'enquête.
Le recteur et le directeur académique se sont rendus sur place, a précisé le rectorat à l'AFP. Une cellule d'écoute a été mise en place. Les élèves seront pris en charge mardi matin "pour un temps d'écoute" et la cellule psychologique sera maintenue "autant que de besoin", selon l'Académie.
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