VACCINATION - Le chef de l'Etat a confirmé jeudi que l'exécutif se préparait à organiser une campagne de rappel vaccinal anti-Covid "à la rentrée" pour "les plus fragiles et les plus âgés".
Et de trois. Dans une nouvelle vidéo postée sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a estimé qu'une troisième dose de vaccin sera nécessaire à la rentrée, "en tout cas pour les plus âgés et les plus fragiles". "Il faut écouter les scientifiques avant toute chose", assure-t-il dans une 9e vidéo tournée en selfie depuis le fort de Brégançon, sa résidence d'été.
Expliquant le fonctionnement de la vaccination, le chef de l'État a présenté l'avantage du vaccin : "Lorsqu'on a eu le virus (...) ou qu'on est vacciné, on développe des anticorps qui nous permettent de résister au virus. C'est ce qui fait qu'on ne l'attrape presque plus - en tout cas, beaucoup moins -, on le propage beaucoup moins et on n'a quasiment plus de formes graves."
"Nous le ferons à partir de la rentrée"
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Il a ensuite justifié une troisième dose pour les personnes "les plus âgées et les plus fragiles" car "quand on est plus âgé ou plus fragile, on va perdre [les anticorps] plus rapidement". "Pour lutter contre ce virus, il faut des rappels", souligne finalement Emmanuel Macron, qui annonce que "comme d'autres pays européens", la France se préparait à faire cette troisième dose pour les personnes les plus âgées et les plus fragiles. "Nous le ferons à partir de la rentrée."
Une prise de position qui n'est pas surprenante : Emmanuel Macron avait déjà annoncé le 12 juillet le principe d'une campagne de rappel à la rentrée pour les plus vulnérables, comme le font d'autres pays, comme Israël. Le périmètre exact des personnes qui se verront proposer un rappel vaccinal à la rentrée devrait faire l'objet d'un arbitrage "la semaine prochaine", a annoncé mardi le ministère de la Santé. Actuellement, la troisième dose n'est préconisée que pour les personnes immuno-déprimées, telles que celles ayant reçu une greffe.