Christophe Castaner promet "une sanction" pour "chaque faute" raciste dans la police

Publié le 3 juin 2020 à 17h17, mis à jour le 3 juin 2020 à 18h18

Source : TF1 Info

RACISME - Devant le sénateurs, Christophe Castaner a tenu à rappeler que "chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes" de la part d'un gendarme ou policier ferait "l'objet d'une enquête, d'une décision, d'une sanction".

Christophe Castaner se dit "intransigeant". Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé au Sénat ce mercredi sur les relations entre les forces de l'ordre et les Français lors de la séquence des questions au gouvernement, et notamment sur le sujet des actes répréhensibles pouvant être commis par des policiers ou gendarmes. 

Une intervention au lendemain d'une importante manifestation en hommage à Adama Traoré ainsi qu'à George Floyd et contre les violences policières lors de laquelle il s'est plus particulièrement exprimé sur la question du racisme, promettant des sanctions en cas de faute. "Il faut faire en sorte que chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris les expressions racistes, fassent l’objet d’une enquête, fassent l’objet d’une décision, fassent l’objet d’une sanction."

"Garantir la sérénité" des forces de l'ordre

D'après lui, les forces de l'ordre sont les premiers bénéficiaires de cette intransigeance d'exemplarité. "L’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient c’est garantir la sérénité de l’ensemble du travail de la police et de la gendarmerie." (...) S’il y a faute, elles doivent être sanctionnées et elles sont sanctionnées." 

Christophe Castaner a notamment rappelé l'exemple récent de la condamnation à de la prison de plusieurs policiers marseillais en mai dernier pour enlèvement, séquestration, faux et violences volontaires commis sur une personne arrêtée. 

Recrutement en cours de 10.000 policiers et gendarmes

Interrogé par un autre sénateur, le ministre de l'Intérieur s'est également exprimé sur le dispositif policier et de la gendarmerie mis en place pendant le confinement. Christophe Castaner révèle ainsi que ses services ont relevé "120 guets-apens pendant le confinement" et que "300 individus ont été interpellés dans le cadre de violence urbaine" durant cette même période. Plusieurs d'entre elles effectuent déjà des peines de prison. 

Christophe Castaner a ainsi souligné qu'il n'y avait aucun relâchement sur le terrain et que l'actuel mouvement dans certains quartiers ne changeraient pas la donne. Il a également évoqué l'apport d'un milliard d'euros supplémentaire dans le budget de son ministère depuis 2017, ainsi que le recrutement en cours de "10.000 policiers et gendarmes"


La rédaction de TF1info

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