Accusations de harcèlement : Emmanuel Macron a dit à Nicolas Hulot "qu'il devait tenir dans ces moments-là"

Publié le 9 février 2018 à 10h33
Accusations de harcèlement : Emmanuel Macron a dit à Nicolas Hulot "qu'il devait tenir dans ces moments-là"
Source : LUDOVIC MARIN / AFP

REACTIONS - Alors qu'Ebdo publie vendredi 9 février son article relatant des faits de viol et de harcèlement sexuel visant Nicolas Hulot, Gérard Collomb a indiqué sur BFMTV qu'Emmanuel Macron lui avait apporté un soutien direct lors du conseil des ministres.

Nicolas Hulot garde le soutien d'Emmanuel Macron. Le ministre de la Transition énergétique, mis en cause par un article du magazine Ebdo relatant une rumeur de harcèlement sexuel et une plainte pour viol, a reçu jeudi un soutien direct du président de la République durant le conseil des ministres, a rapporté Gérard Collomb sur BFMTV.

Le ministre de l'Intérieur a indiqué qu'Emmanuel Macron avait débuté le conseil des ministres en s'adressant, devant l'ensemble des membres du gouvernement, à Nicolas Hulot. "Il a commencé son propos en disant qu'il comprenait que c'était des moments difficiles, qu'il devait tenir dans ces moments-là", a expliqué Gérard Collomb au micro de Jean-Jacques Bourdin. "C'était un moment d'émotion. On voyait qu'il était très affecté."

Gérard Collomb : "Nicolas Hulot était très affecté"Source : Sujet JT LCI

Solidarité du gouvernement

La veille, Nicolas Hulot avait pris lui-même les devants en annonçant la publication d'un article le concernant, et en contestant la teneur des accusations de harcèlement contre une ancienne collaboratrice, et de viol contre une jeune femme, dans le cadre d'une plainte classée sans suite en 2008.

Plusieurs voix au sein du gouvernement et à l'Assemblée, à commencer par Edouard Philippe, avaient apporté leur soutien à Nicolas Hulot dès ce jeudi. Des députés de la majorité s'étaient également inquiétés du non-respect des décisions de justice, s'appuyant sur le fait que la plainte avait été classés il y a neuf ans.

Vendredi matin, le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard a estimé sur France 2 qu'il fallait "arrêter avec ce déchaînement". "On ne peut pas substituer une pseudo justice médiatique à ce qui doit rester la justice", a clamé ce membre du gouvernement. 


Vincent MICHELON

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