Crise des sous-marins : "C'est l'arrogance d'Emmanuel Macron qui est sanctionnée", assène Éric Ciotti

Publié le 21 septembre 2021 à 10h24, mis à jour le 21 septembre 2021 à 11h38

Source : TF1 Info

INTERVIEW - Invité ce mardi sur LCI, le candidat à la primaire de la droite Éric Ciotti s'est dit prêt à tout pour éviter qu'Emmanuel Macron ne soit réélu. Selon lui, le président sortant est responsable d'une "forme de déclassement" de la France.

"La France est seule et la France est affaiblie." Invité ce mardi sur LCI, le candidat à la primaire de la droite Éric Ciotti a dit regretter la position de la France dans la crise des sous-marins. "Emmanuel Macron est comptable d'une forme de déclassement. Il a voulu donner des leçons à la terre entière et aujourd'hui on voit qu'il n'est pas pris au sérieux", déclare-t-il.

"La France est méprisée par les États-Unis et la Grande-Bretagne", soutient le député LR des Alpes-Maritimes, qui déplore par ailleurs l'absence d'une "réponse forte de l'Europe". "Elle a formulé une réponse presque polie, de circonstance", dit-il en soulignant que selon lui, cette absence de réponse est liée à "une forme l'arrogance" d'Emmanuel Macron. "C'est l'arrogance de Macron qui est sanctionnée."

Il fait payer ses mesures électorales par la dette et donc par les impôts de demain.
Éric Ciotti, candidat à la primaire de la droite

Le candidat regrette par ailleurs les agissements du président sur un plan plus local, qu'il juge irresponsables. "Chaque fois qu'Emmanuel Macron tient un discours, c'est un chéquier ouvert. On ne pourra pas tenir à ce prix", déplore-t-il. "Je crois que c'est Éric Woerth qui citait ce chiffre : il y a eu 54 milliards d'euros de dépenses publiques de plus en deux ans hors crise Covid", insiste Éric Ciotti  pour qui le président de la République en fait trop.

"Il fait payer ses mesures électorales par la dette et donc par les impôts de demain", ajoute-t-il en précisant que la dette de la France se chiffre déjà à 2800 milliards d'euros. "Comment on va la rembourser demain ? S'il y a un point de plus de taux d'intérêts, ce sera 30 milliards."

Pour le député LR des Alpes-Maritimes, la folie dépensière d'Emmanuel Macron s'illustre notamment pour Marseille. "1,5 milliard d'euros en tournée électorale à Marseille, c'est une mesure électoraliste", affirme-t-il. "Parce que la situation à Marseille est grave, mais c'est la situation du pays qui est grave : la situation de la violence, de l'abandon de quartiers périphériques, la montée du trafic de drogue. La France est le pays d'Europe où l'on consomme le plus de drogue, donc ce n'est pas spécifique à Marseille même si la ville a un temps d'avance dans la dégradation."

Je ne souhaite pas qu'Emmanuel Macron soit réélu et pour cela il n'y a qu'une réponse : c'est l'élection d'un candidat Républicain.
Éric Ciotti, candidat à la primaire de la droite

"Je crois que le 'quoi qu'il en coûte' électoral ne s'arrêtera pas", fustige Éric Ciotti. "Il s'arrêtera quand il y aura un nouveau président de la République. Et c'est pour ça que je me bats", affirme-t-il en confirmant à nouveau qu'il accorderait son soutien à Éric Zemmour si celui-ci se retrouvait au second tour face au président sortant. "Je ne souhaite pas qu'Emmanuel Macron soit réélu et pour cela il n'y a qu'une réponse : c'est l'élection d'un candidat Républicain", explique-t-il. "Je ne souhaite pas ostraciser Éric Zemmour. Je crois en des valeurs et quand on partage certains éléments, je le dis."


La rédaction de TF1info

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