RÉSEAUX SOCIAUX - Dans un message largement relayé ce dimanche, le site parodique souvent qualifié de "Gorafi belge" assurait que "Facebook [était] en train de censurer tout le contenu humoristique sur l’affaire Benalla", sous entendant que l’Elysée pouvait avoir joué un rôle dans la manœuvre. Le réseau social américain parle, lui, de problèmes techniques.
"Un problème techique." Voilà comment Facebook a justifié dimanche le blocage de contenus du site satirique belge Nordpresse.be relatifs à l'affaire Alexandre Benalla. Le "Gorafi belge", comme il est parfois surnommé, avait posté plus tôt un message aux accents de théorie du complot (voir le tweet ci-dessous) pour crier à la censure, sous entendant que les liens supposés du patron de Facebook France - Laurent Solly, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy - avec l’Elysée pouvait être à l’origine de ces dysfonctionnements.
Attention, ceci n'est pas une blague. Facebook est en train de censurer tout le contenu humoristique sur l'affaire #Benalla #affaireBenallamacron #Benallagate pic.twitter.com/9vTTpaSCFn — Nordpresse (@Nordpresse) 22 juillet 2018
"Les contenus (de Nordpresse.be) sont autorisés sur Facebook", nous a indiqué le réseau social américain dans un communiqué, assurant qu’"un problème technique empêchant l'affichage d'un aperçu" avait été identifié. Un problème "en train d'être réparé" et pour lequel Facebook présente ses excuses. "Ce sont des problèmes techniques qui ne sont pas liés au contenu."
Contacté par @lci , @facebook évoque un problème technique au sujet de la non-publication des contenus du site @nordpresse : “Nous avons identifié le problème et sommes en train de le solutionner. Nous nous excusons pour la gêne. Ceci n’a rien à voir avec le contenu en lui-même." pic.twitter.com/rclj9dxcNm — Melinda Davan-Soulas (@Melinda_DS) 22 juillet 2018
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Plusieurs utilisateurs s’étaient eux aussi interrogés dans la journée quant à ces apparents blocages, se demandant si la sensibilité de l’affaire Benalla pouvait y être liée. Dimanche en fin d'après-midi, Nordpresse.be précisait également pour sa part que la situation était revenue à la normale et que ses publications étaient à nouveau publiables.