Partager cette vidéo sur :
Un premier président d'extrême droite en Europe ? Ce dimanche, les Autrichiens votent une nouvelle fois pour désigner qui d’Alexander Van der Bellen (écologiste) ou de Norbert Hofer (extrême droite) sera leur prochain président.
Invité sur l’antenne de LCI, Florian Philippot, vice-président du Front national, a apporté clairement son soutien au candidat "patriote" en récusant de toutes les manières le qualificatif "d’extrême droite" qui lui est attribué.
"C'est très insultant, c'est souvent le signe que l’on n’a pas d’arguments Il y a un candidat souverainiste et patriote. Son élection avait été volée par la fraude, il mérite respect".
Le numéro 2 du Front national a en outre appuyé les principaux thèmes développés par Norbert Hofer, qui pourrait devenir le premier président d’extrême droite d’un pays de l’Union Européenne.
"Oui il n’aime pas l'Union Européenne, son pouvoir supranational, il en a marre de l’immigration massive. Il veut retrouver la fierté et le progrès économique et social. C’est pour cela que je souhaite sa victoire face au candidat des Verts, l'Eva Joly locale".
Florian Philippot a ensuite défendu les principaux thèmes développés depuis plusieurs mois par le Front national en rappelant que les peuples qui font confiance aux partis souverainistes "se portent beaucoup mieux".
"Nous sommes pour une Europe fondée sur la liberté et la souveraineté des nations, c'est un modèle plus performant. Les pays en dehors de l’Europe se portent beaucoup mieux, ils ont cette vraie démocratie interne, ils peuvent décider de leur destin et non se voir contraindre par des traités internes en permanence, leur politique d’immigration, économique, d’austérité ou le laissez-passer des OGM".
Florian Philippot s’est enfin réjoui de la percée des "partis patriotes", "aux portes du pouvoir" estimant qu’il n’était plus envisageable de continuer "avec les mêmes" et avec des "politiques d’échec, de chômage et d’immigration".
En vidéo
Marion Maréchal-Le Pen ouvrira son "académie de Sciences politiques" à Lyon dès la rentrée
VIDÉO : Entartré par un groupe d'extrême-droite, le député Eric Coquerel porte plainte : "C'est un acte qui vise clairement à humilier"
Malgré la grogne sociale, les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe en hausse
Visite de Macron à Trump : les deux versions de son discours
Le Paraguay élit le candidat de droite Mario Abdo à la tête du pays
"Captatio benevolentiae", "Carabistouille", "chicaya"... Connaissez-vous les expressions rétro employées par Emmanuel Macron ?
Bachelot : "Quand tu rencontreras Poutine Gérard (Depardieu), s'il te plaît, tu lui glisses un mot de notre part ?"