Ayrault s'en va, Valls arrive à Matignon : récit d'une folle journée au gouvernement

Publié le 31 mars 2014 à 19h45
Ayrault s'en va, Valls arrive à Matignon : récit d'une folle journée au gouvernement

REMANIEMENT - Au lendemain de la claque subie par le PS aux municipales, Jean-Marc Ayrault a présenté lundi après-midi sa démission. Dans la foulée, François Hollande a officiellement nommé Manuel Valls à Matignon. Et lui a confié la charge d'un ''gouvernement de combat''. Retrouvez tous les temps forts de la journée.

21h30 : Le "bonne chance" de Fillon à Valls
L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a souhaité "bonne chance" au nouveau locataire de Matignon. Une attitude républicaine assortie d'une pique politique, puisque le député UMP a en même temps dit espérer que Manuel Valls fasse "un peu moins de communication" et obtienne "un peu plus de résultats qu'au ministère de l'Intérieur".

21h00 : Hollande sourd de l'oreille gauche ?
La nomination de Manuel Valls à Matignon est "une fuite en avant, un choc pour les électeurs de gauche", a déploré Pierre Laurent (PCF), reprochant à François Hollande de "n'entendre que de l'oreille droite". "A part le Premier ministre, rien ne change. Une nouvelle fois, François Hollande tourne le dos à la gauche", a réagi le secrétaire national du Parti communiste dans un communiqué.

20h30 : Mélenchon évoque un "suicide politique"
Comme à son habitude, le co-président du Parti de Gauche n'a pas mâché ses mots pour descendre en flammes le choix de Manuel Valls, le qualifiant de "plus grand diviseur commun de la gauche", "ultra-minoritaire dans le mouvement socialiste, minoritaire dans la gauche et, on le verra bientôt, très minoritaire dans le pays". "A un désastre électoral, le chef de l'Etat répond par un suicide politique" a-t-il ajouté.

20h23 : Les écolos Canfin et Duflot n'en seront pas
La ministre du Logement du gouvernement Ayrault, Cécile Duflot, et celui délégué au Développement , Pascal Canfin, font paraître un communiqué annonçant qu'ils "n'entendent pas participer à ce nouveau gouvernement". Les deux membres du parti Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) estiment en effet que la nomination de Manuel Valls à Matignon n'est "pas la réponse adéquate aux problèmes des Français".

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20h19 : Jean-François Copé livre sa contre-allocution
"Le limogeage" d'Ayrault "ne suffira pas à régler les problèmes", estime le président de l'UMP. "C'est une rupture avec le modèle socialiste installé par François Hollande qu'il faudrait imaginer", ajoute-t-il devant la presse au siège de l'UMP, ne voyant dans ce remaniement "ni changement de cap, ni décision courageuse" . Et Jean-François Copé de réitérer sa proposition faite dans la matinée, de rencontrer le Président "pour lui proposer un autre chemin".

20h06 : Le Président annonce une baisse des impôts d'ici à 2017
Dans le cadre d'un nouveau "pacte", de "solidarité" cette fois-ci, François Hollande annonce "une diminution des impôts des Français" d'ici à 2017 et "une baisse rapide des cotisations" des salariés.

20h02 : Hollande confirme la nomination de Valls à Matignon
Après avoir rendu hommage à Jean-Marc Ayrault, démissionnaire, François Hollande confirme la nomination du ministre de l'Intérieur à Matignon, pour diriger un "gouvernement de combat", avec une "équipe resserrée".

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20h00 : François Hollande s'exprime à la télévision
Le président de la République commence son allocution en disant aux électeurs du second tour des municipales : "J'ai entendu votre message". Par la claque infligée à la gauche et la forte abstention, reconnaît-il, "vous avez exprimé votre mécontentement et votre déception".

19h20 : Réaction d'Eric Ciotti (UMP)
"Est-ce que Manuel Valls va incarner un changement de cap ? Changement indispensable compte tenu de la situation du pays.", a tweeté le député des Alpes-Maritimes.

19h15 : François Rebsamen flatte Manuel Valls
Au tour du président du groupe PS au Sénat de rendre hommage à Jean-Marc Ayrault, tout en flattant au passage son successeur. "Je veux saluer l'action de Jean-Marc Ayrault pendant ces deux ans. M. Valls le remplace, il était nécessaire d'envoyer un signal à travers aussi le changement de gouvernement", a réagi ce proche du chef de l'Etat sur RTL. Qui n'a pas écarté sa propre participation au gouvernement, à certaines "conditions". Et le maire de Dijon de saluer le choix de Manuel Valls, "un professionnel" qui "fait les choses de manière sérieuse". Avant d'ajouter, histoire que le message passe bien, avoir "de très bonnes relations avec M. Valls".

19h10 : Réaction de Rama Yade (UDI)
"Valls nommé : drôle de réponse a la colère du peuple de gauche! A moins qu'hollande n'en fasse son nouveau Rocard!", a réagi sur Twitter la vice-présidente de l'UDI.

19h00 : Réaction de Florian Philippot (FN)
"Manuel Valls : un échec place Beauvau ne fera pas un succès à Matignon !", a réagi le vice-président du FN, Florian Philippot, sur Twitter .

18h45 : L'aile gauche du PS ne goûte guère le choix de Valls
Le choix de Manuel Valls pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon est "assez surprenant", vu le "besoin de gauche" qui s'est exprimé aux municipales, a estimé Emmanuel Maurel, l'un des chefs de file de l'aile gauche du PS. "On est en droit finalement d'attendre plus de preuves de la part de Manuel Valls, puisque lors de la primaire (socialiste pour la présidentielle, à l'automne de 2011, ndlr), il s'était exprimé sur les questions économiques et sociales, en affichant de façon décomplexée des options largement minoritaires dans le peuple de gauche", a développé le vice-président du conseil régional d'Ile-de-France. Qui a enfin estimé que la décision de François Hollande était "très précipitée" et que le président de la République aurait dû prendre davantage de temps pour "méditer sur les raisons de la défaite d'hier".

18h30 : Le Roux salue "le grand réformiste" Ayrault
Moins d'une heure après l'annonce de la démission du Premier ministre, les hommages commencent à affluer. Le président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux, a ainsi salué en lui un "grand réformiste". "Je crois que l'histoire des réformes lui rendra grâce d'avoir mené des chantiers dont on pensait ne pas pouvoir sortir", a déclaré le député de Seine-Saint-Denis sur BFMTV. "Je veux souligner le grand réformiste qu'il a été pendant ces 18 premiers mois", a-t-il ajouté, citant "la réforme du marché du travail, la réforme de la formation professionnelle, la façon dont les partenaires sociaux ont été associés et devront continuer à être associés, la question de la fiscalité reposée dans notre pays".

18h15 : Valls est "dangereux" selon Marine Le Pen
Remplacer Jean-Marc Ayrault par Manuel Valls à Matignon "ne changera rien car (...) c'est un changement de politique que les Français attendent et pas tant un mercato gouvernemental", a réagi Marine Le Pen. "D'après ce que nous entendons, François Hollande n'entend pas changer de politique et continuer à mener une politique d'austérité", a-t-elle regretté, parlant de Manuel Valls comme d'un homme "dangereux" qui "n'a aucun respect pour les libertés publiques".

18h00 : Cécile Duflot ne serait pas dans le prochain gouvernement
L'actuelle ministre du Logement ne sera pas dans la prochaine équipe gouvernementale, selon des sources parlementaires de la majorité. Faut-il y voir un signe ? L'écologiste avait prévenu qu'elle quitterait le gouvernement si Manuel Valls, avec lequel elle s'est trouvée plusieurs fois en conflit, devait être nommé Premier ministre...

Selon ces mêmes sources, des "individualités vertes" devraient cependant participer à ce gouvernement. Il y avait deux ministres écologistes dans l'équipe Ayrault : Cécile Duflot et Pascal Canfin (délégué au Développement).

17h52 : Matignon annonce la démission de Jean-Marc Ayrault et de son gouvernement
"Monsieur Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, a présenté cet après-midi (lundi) la démission de son gouvernement au président de la République", a annoncé Matignon dans un communiqué d'une ligne.

17h10 : INFO METRONEWS - Najat Vallaud-Belkacem et Stéphane Le Foll reconduits
L'actuelle ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement Ayrault, ainsi que le ministre de l'Agriculture proche du Président, seront reconduits dans la prochaine équipe, a appris metronews de source proche du gouvernement.

17h05 : Manuel Valls aurait été choisi pour Matignon
L'actuel ministre de l'Intérieur aurait été choisi pour remplacer Jean-Marc Ayrault, croit savoir BFMTV.

17h00 : L'Elysée annonce une allocution télévisée de François Hollande à 20h00 
Aucune autre précision n'a été communiquée par la présidence, alors qu'un remaniement gouvernemental est attendu au lendemain de la débâcle socialiste aux élections municipales.

15h45 : Copé veut participer
Jean-François Copé , président de l'UMP, a demandé à être reçu par François Hollande, estimant que celui-ci ne peut "plus gouverner sans partage" au lendemain de la débâcle du PS aux municipales. Sur BFMTV, il a exprimé son souhait de rencontrer le chef de l'Etat en compagnie des présidents des deux groupes parlementaires de son parti Christian Jacob (Assemblée) et Jean-Claude Gaudin (Sénat). Il entend "lui dire quelle est notre vision des choses, nos propositions pour sortir de l'ornière". Veut-il pour autant lui demander un gouvernement d'union nationale ? "Non, nous avons trop de divergences", a répondu le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne).

15h30 : Ayrault a rencontré Harlem Désir
Après son long entretien avec le Président à l'Elysée, le Premier ministre a également eu un entretien d'une trentaine de minutes avec le premier secrétaire du PS, Harlem Désir . Celui-ci n'a pas souhaité faire de commentaire à l'issue de l'entretien, qui était inscrit à l'agenda du chef du gouvernement. Jean-Marc Ayrault devait ensuite retrouver le chef de l'Etat pour déjeuner à l'Elysée, à 13h00. Mais les services de Matignon n'étaient pas en mesure de dire à la mi-journée si ce déjeuner avait bel et bien eu lieu.

14h45 : Pendant ce temps-là, Laurent Fabius tweete (beaucoup)
Comme une journée ordinaire... Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, dont le nom est cité comme potentiel remplaçant de Jean-Marc Ayrault à Matignon, raconte comme à son habitude sa journée de travail s ur Twitter . Rencontre avec le Russe Sergueï Lavrov, GIEC, le ministre se montre même prolixe cet après-midi. Histoire, bon élève, de bien faire savoir qu'il ne se laisse pas distraire par l'ivresse de l'espérance ?

14h30 : Ça se complique pour la ministre Yamina Benguigui
En voilà une dont les chances de rester au gouvernement se réduisent. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a annoncé avoir relevé "un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité" des déclarations de patrimoine de la ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui. Ces informations ont été transmises au parquet de Paris. Réélue dimanche conseillère de Paris (PS) dans le Xe arrondissement, Yamina Benguigui avait été accusée par plusieurs médias d'avoir menti sur sa déclaration de patrimoine, ce qu'elle a "démenti formellement" pour metronews.

13h30 : Le Drian aurait refusé le poste
Selon les informations du JDD.fr , relayé par France 2 et I-Télé, François Hollande a consulté son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour le poste de Premier ministre. Mais celui-ci aurait refusé, soutenant Manuel Valls pour entrer à Matignon.

13h05 : Donné favori, Valls est "pessimiste"
Considéré comme en pole position pour remplacer Jean-Marc Ayrault à Matignon, le ministre de l'Intérieur reste "pessimiste", selon Europe 1 , quant à ses chances de devenir Premier ministre.

12h35 : L'agenda de François Hollande scruté
La semaine de François Hollande a pour thématique le remaniement. Les rendez-vous inscrits à son agenda ne devraient pas lui permettre d'esquiver le sujet. Si le Président a décalé sa rencontre avec Manuel Valls et vu Jean-Marc Ayrault dans la matinée de lundi, il doit aussi voir Laurent Fabius, mardi matin à 8h30. Si le remaniement n'est pas encore effectif, cette entrevue pourrait relancer les spéculations.

12h20 : Hollande reçoit Ayrault pendant 2h
Lundi matin, chacun des deux devait voir Manuel Valls. François Hollande et Jean-Marc Ayrault se sont finalement entretenus seul à seul durant deux heures. Pour le moment, alors que le Premier ministre a regagné Matignon, aucune information sur cette entrevue n'a filtré.

11h20 : Préparez les cartons !
La démission de Jean-Marc Ayrault serait déjà sur le bureau du président de la République, à en croire Europe 1. Reste à savoir si ce dernier va l'accepter ou prolonger la mission de l'actuel Premier ministre. Toujours est-il que les équipes de Matignon sont prêtes à partir. Ordre a été donné de préparer les cartons pour que tous les collaborateurs quittent rapidement les bureaux.

11h00 : Huit femmes… douze hommes
En passant, notez que huit arrondissements parisiens ont désormais une femme à leur tête. Des idées pour un remaniement ?

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10h40 : Thierry (Mandon) la Fronde
Les petits courants du PS, "La gauche durable", "Maintenant la gauche", "Un monde d'avance" et "La gauche populaire" notamment, organisent une fronde qui ne dit pas son nom. "Le collectif fonctionne mal. En plein désert, on serait incapable de vendre une bouteille d'eau", a ainsi déclaré le député de l'Essonne.

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10h30 : Mais où est passé Manuel Valls ?
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, favori des Français pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon, n'est pas apparu à l'Elysée où il avait rendez-vous lundi à 10h avec François Hollande, selon l'agenda officiel du chef de l'Etat. L'entourage de Manuel Valls a finalement fait savoir que l'entrevue était décalée. Un seul autre rendez-vous figure sur l'agenda officiel du chef de l'Etat lundi : un déjeuner avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, prévu à 13h.

10h00 : Jean-Vincent Placé met la pression sur le gouvernement
Le chef des sénateurs écolos, apparatchik des Verts, sort déjà les couteaux en vue d'une négociation sur un futur gouvernement comprenant l'ensemble des forces de gauche. Et il dézingue la pierre angulaire du travail de Jean-Marc Ayrault, le pacte de responsabilité. "Je dis stop au pacte de responsabilité. En l'état, il est invotable et il ne sera pas voté par la majorité", a déclaré le proche de Cécile Duflot sur les ondes de RMC lundi matin.

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9h40 : Julien Dray le profiler
La voix de Julien Dray ne détonne pas dans les appels socialistes à remanier. Le strauss-kahnien, vice-président de la région Ile-de-France, plaide pour un changement rapide. "Il y a une équipe gouvernementale à reprofiler", ce qui "implique un changement de Premier ministre, même si c'est injuste parce que Jean-Marc Ayrault n'est pas le responsable de la défaite. Mais il faut un choc", a-t-il ainsi affirmé sur Europe 1 lundi matin. "C'est un échec collectif" et il faut que "très vite, dans les heures qui viennent, le président de la République parle au pays, qu'il dise les choses telles qu'elles sont, sans les cacher" et qu'il délivre "des messages clairs", a ajouté l'ex-député.

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9h10 : Jean-François Copé veut changer le Premier ministre
Le triomphe modeste, le président de l'UMP, interrogé sur les ondes de RTL lundi matin, a martelé qu'il est "impossible pour le président de conserver cette équipe gouvernementale en l'état, avec un tel désaveu". "Pour moi, c'est le Premier ministre qu'il faut changer ! Mais ça ne suffira pas. La vraie question, la question fondamentale, c'est : qu'est-ce que François Hollande veut faire de notre pays ?", a demandé le député-maire de Meaux, qui s'est dit "surpris" par l'ampleur de la vague bleue.

>> Jean-Marc Ayrault assume la défaite de la gauche aux élections municipales

8h48 : Stéphane le Foll annonce une intervention télévisée de Hollande
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé lundi sur RTL que le chef de l'Etat prendrait la parole "sans doute à la télévision" pour "s'expliquer" après la déroute électorale de son camp aux municipales. "Le président est inquiet et en même temps déterminé, il n'y a pas d'abattement", a-t-il dit sur RTL, ajoutant qu'il "imaginait" aussi qu'un remaniement serait annoncé par le chef de l'Etat.

>> La liste des prétendants à Matignon

8h30 : François Rebsamen s'en prend à Hollande
Le patron des sénateurs socialistes François Rebsamen, réélu maire de Dijon, a dénoncé lundi le "défaut d'explication" du gouvernement et de François Hollande qui ne "parlent pas à la gauche", au lendemain du second tour des élections municipales. "Ce qui est assez incroyable c'est que la France, sous l'impulsion du gouvernement, fait des efforts de réduction des déficits. L'effort est fait mais vu qu'il n'y a pas d'explication qui est donnée, qu'on ne parle pas à la gauche, vu qu'on n'explique pas aux gens ce qui se passe", a-t-il regretté sur Radio Classique. "François Hollande doit donner sa lecture, dire où on en est, où on va et c'est ce manque de direction qui est très pénalisant pour l'action politique qui est menée", a poursuivi celui qui fut très proche du Président et qui ne digère pas d'avoir été écarté. "Il faut absolument resserrer l'équipe gouvernementale, il faut donner un nouveau souffle, il faut plus de solidarité", a conclu le maire de Dijon.

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Le directeur du département opinions de l'Ifop, Jérôme Fourquet, répond aux questions de metronews. Pour le politologue, "l'équation est très compliquée" pour François Hollande...


La rédaction de TF1info

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