Benjamin Griveaux, le nouveau porte-parole veut aller à la rencontre des Français

Publié le 27 novembre 2017 à 14h45
Benjamin Griveaux, le nouveau porte-parole veut aller à la rencontre des Français

PREMIERE - Le nouveau porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a présenté lundi son premier compte-rendu de Conseil des ministres. Ce proche d'Emmanuel Macron, qui prend la suite de Christophe Castaner, veut renouveler la fonction en allant à la rencontre des Français.

"A l'évidence, j'ai une grande différence avec Christophe Castaner : je porte la barbe beaucoup moins bien que lui. Alors, voyez, je suis rasé de près." La petite blague de Benjamin Griveaux, pour son premier compte-rendu de Conseil des ministres, n'est pas sans rappeler les saillies de son prédécesseur devant les médias. 

C'est d'ailleurs dans la continuité de ce dernier que s'est placé lundi, devant la presse, le nouveau porte-parole du gouvernement "à plein temps", qui n'aura pas d'autre attribution dans le cadre de son secrétariat d'Etat. "Christophe Castaner a permis de mieux faire comprendre l'action politique du gouvernement", a relevé en guise d'hommage ce très proche d'Emmanuel Macron, passé par le secrétariat d'Etat auprès du ministre de l'Economie avant le remaniement de ce week-end. 

"Attachement aux territoires"

Comme son prédécesseur, Benjamin Griveaux veut "partir du réel" pour expliquer les décisions de l'exécutif. Mais il entend également se démarquer en allant, dit-il, à la rencontre des Français sur l'ensemble du territoire. "J'aurai plus de temps à consacrer au porte-parolat que Christophe Castaner", explique celui qui a participé à la fondation du mouvement En Marche. "Je serai porte-parole dans les territoires, et pas seulement à Paris."

Revendiquant, par ses "racines bourguignonnes", sont attachement à la provinces, le nouveau porte-parole a revendiqué la possibilité "non seulement de porter la parole, mais aussi de la recevoir" en allant auprès des Français avec un rôle "d'éponge, de capteur", pour "expliquer les incompréhensions et poser un diagnostic consensuel sur les termes du débat", afin de contrer les "fake news". A ce titre, Benjamin Griveaux doit effectuer prochainement un premier déplacement en région, mais il n'a pas donné le calendrier pour l'heure. 


Vincent MICHELON

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