CONFESSION - Dans de premiers extraits de l'émission "Au tableau", qui sera diffusée mercredi soir sur C8, Manuel Valls se livre sur la primaire de la gauche et l'état du PS.
C8 tease son émission et a déjà diffusé sur Twitter un extrait d'"Au tableau", diffusée mercredi soir sur la chaîne, dans lequel Manuel Valls livre ses états d’âmes à propos de la primaire du PS, qu'il a perdue au profit de Benoît Hamon. "Pour la dernière primaire, il ne faut pas avoir de regrets. Mais c’était très difficile, c’était perdu d’avance, c’était un piège. Donc je t’avoue, parce qu’il faut être sincère, oui je regrette un peu. J’ai pris pour tout le monde : j’ai pris pour le bilan des cinq années qui venaient de s’écouler. Donc la foudre m’a un peu frappé pendant plusieurs mois", a-t-il avoué aux enfants qui l'interrogeaient sur le sujet.
"La dernière primaire était perdue d'avance." ✏ @manuelvalls passe #AuTableau le mercredi 7 février à 21H ! pic.twitter.com/OWlmxuX7oV — C8 (@C8TV) 4 février 2018
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Le PS n'en a pas pour très longtemps."
Manuel Valls
Selon Le Journal du dimanche, Manuel Valls évoque aussi le Parti socialiste qui "va mal". "Je pense qu’il n’en a pas pour très longtemps", ajoute-t-il.
Croise-t-il François Hollande ? "Un peu, pas beaucoup…. Je le croise (…) On n’a pas forcément toujours des choses à se dire. Et quand on n’a rien à se dire on parle de foot, car il aime beaucoup et moi aussi", a répondu Manuel Valls.
En revanche, l’ancien Premier ministre est plutôt élogieux sur le nouveau président. "Chapeau l’artiste ! Il faut l’accepter. Il a eu l’intelligence de comprendre que les partis politiques étaient finis (…) et que surtout les gens voulaient du neuf. J’aurais aimé porter ça aussi. Beaucoup des idées qu’il a défendues ou défend, je les portais avant. Il a été plus malin, plus rapide, au bon moment, sans doute." A l’inverse, à ses yeux, Jean-Luc Mélenchon représente "l’insulte gratuite".
Il ne fait pas un trait sur la présidentielle
Enfin, le député de l’Essonne ne fait pas tout à fait un trait sur ses ambitions présidentielles. "Est-ce que je peux viser demain la présidentielle ? Très franchement, aujourd’hui je n’en sais rien. (…) On verra. Parfois ça ne sert à rien de précipiter les choses. J’ai de l’ambition et j’ai envie de continuer. Je ne lâche rien", a-t-il avoué aux enfants.