Covid-19 : bientôt des tests salivaires à l'école, mais pas de tests rapides

Publié le 4 février 2021 à 22h56

Source : TF1 Info

NOUVEAUTE - Des tests salivaires de détection du Covid-19 seront réalisés dans les écoles et les universités "au retour des vacances scolaires", mais ils devront toujours être analysés en laboratoire, a annoncé jeudi 4 février Olivier Véran.

"Nous allons multiplier les opérations collectives de dépistage, notamment dans les milieux scolaires". Au cours d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre, le ministre de la Santé a annoncé ce jeudi qu'au retour des congés d'hiver, l'objectif sera de réaliser plus de tests de dépistage dans les écoles et les universités, y compris par prélèvement salivaire pour plus d'acceptabilité.

Après un avis de la Haute autorité de santé (HAS) "sous 10 jours", "nous déploierons ces techniques pour qu'au retour des vacances scolaires, nous puissions réaliser plusieurs centaines de milliers de tests, par prélèvement salivaire", a-t-il poursuivi. "Seule la technique de prélèvement change dans ce cas-là", a poursuivi Olivier Véran, en soulignant que le test est moins désagréable à réaliser, notamment pour les enfants : il suffit de cracher de la salive et on évite "l'écouvillon dans le nez".

Pas de tests qui délivrent un résultat en 40 minutes

"En revanche, l'examen se poursuit ensuite en laboratoire de la même manière que pour les tests que vous connaissez", a-t-il ajouté, écartant dans la foulée l'utilisation dans les écoles des tests salivaires rapides, qui donnent un résultat en 40 minutes.

"Ce serait formidable si on pouvait disposer de tests salivaires qui vous rendent un résultat en quelques minutes, mais à ce stade, les études [...] ne sont pas favorables à [leur] utilisation, parce que la sensibilité des tests qui existent aujourd'hui est trop faible", a-t-il indiqué.

Le principal test salivaire rapide, de l'entreprise EasyCov, est remboursable par la Sécurité sociale depuis début janvier. La HAS avait recommandé le 28 novembre son utilisation et son remboursement, mais uniquement "chez les personnes symptomatiques pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est impossible ou difficilement réalisable"

Deux mois plus tôt, le 18 septembre, la HAS avait donné son feu vert à un autre type de tests salivaires, qui nécessite une analyse en laboratoire par PCR.  Ces tests avaient été approuvés uniquement pour les personnes présentant des symptômes mais la HAS avait annoncé fin janvier qu'elle travaillait à de nouvelles évaluations pour les étendre le cas échéant aux asymptomatiques.


La rédaction de TF1info

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