Masque, couvre-feu : pour Corbière, la levée des restrictions est directement "liée au calendrier électoral"

Publié le 18 juin 2021 à 9h15, mis à jour le 18 juin 2021 à 11h12

Source : TF1 Info

CALCULS ELECTORAUX - Selon le député LFI Alexis Corbière, l'avancement de la levée du port du masque et du couvre-feu, annoncée par Jean Castex, est liée à la proximité des élections régionales et départementales.

En matière d'analyse des décisions sanitaires du gouvernement, Alexis Corbière et Xavier Bertrand seraient-ils sur la même longueur d'ondes ? Invité ce vendredi matin sur LCI, le député La France Insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis a affirmé que la levée plus tôt que prévu de l'obligation du port du masque et du couvre-feu "est liée au calendrier électoral".  "Le nier est une forme de naïveté", affirme-t-il, abondant dans le sens du président de la région Hauts-de-France, candidat divers droite à sa réélection. Sur franceinfo jeudi, il avait déclaré : "Je dis merci le premier tour des élections régionales parce que je suis pas dupe".

Je ne pense pas que ça fonctionne. C'est lourd, c'est un peu appuyé.
Alexis Corbière, député France Insoumise de Seine-Saint-Denis

Pour Alexis Corbière, cette annonce à quelques jours du premier tour des élections régionales et départementales ne doit rien au hasard. "Le message qui est envoyé, c'est un peu : 'On a réussi la sortie de la crise Covid'", explique le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. "Je ne pense pas que ça fonctionne. C'est lourd, c'est un peu appuyé", estime-t-il cependant. "Mais quelque part on peut comprendre le premier ministre qui a envie de faire une communication positive autour de ce qui a lieu."

Si le député se réjouit tout de même de cette bonne nouvelle, estimant que le port du masque à l'extérieur "ne servait plus à rien et était assez agaçant", il avertit cependant sur les risques de reprise de l'épidémie, toujours présents. "Il y a un an, quand Jean-Luc Mélenchon avait averti sur les conditions de sortie du premier confinement en disant qu'il n'était pas bien maîtrisé et qu'il pourrait y avoir une seconde vague, on lui avait ri au nez", rappelle-t-il. "En vérité, nous avions quand même raison."


La rédaction de TF1info

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