Covid-19 : Noël "ne sera pas une fête normale" cette année, prévient Olivier Véran

MISE EN GARDE - Les fêtes de fin d'année seront impactées par le Covid. Le ministre de la Santé Olivier Véran confirme ce dimanche au JDD que Noël et le réveillon du Nouvel An ne se dérouleront pas dans les conditions habituelles.
Olivier Véran prépare les Français : Noël "ne sera pas une fête normale" cette année, en raison de la pandémie de coronavirus. "Nous cherchons à créer les conditions pour vivre un Noël le moins contraignant possible", assure le ministre de la Santé dans un entretien accordé au JDD ce dimanche 1er novembre. "Notre but est que la pression épidémique retombe pour qu'on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver". Toutefois, selon lui, "il est difficile d'envisager de grandes soirées" notamment pour le réveillon du 31 décembre.
Olivier Véran appelle ainsi la population à respecter le confinement, entré en vigueur vendredi 30 octobre à minuit et qui doit durer jusqu'au 1er décembre au moins. "Plus on le respecte, moins il sera long", précise-t-il dans le JDD. "Si le freinage est réussi" grâce à cette mesure, qui sera ajustée en fonction de l'évolution sanitaire, "le nombre de contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines une baisse des nouveaux cas graves".
Toute l'info sur
Covid-19 : la France touchée par une deuxième vague d'ampleur
Lire aussi
Il indique, par ailleurs, que devraient tomber "dans deux ou trois jours les premiers éléments permettant d'évaluer l'impact des mesures de couvre-feu", mis en place mi-octobre, avant de laisser la place au confinement depuis vendredi. Pour le moment, les chiffres publiés quotidiennement par Santé publique France (SpF) témoignent de la gravité de la deuxième vague.
Interrogé sur d'éventuelles vagues successives, Olivier Véran affirme que l'objectif "est de casser la deuxième vague le plus tôt possible pour qu'elle ne fasse pas trop de victimes". Faute d'atteindre une immunité collective suffisante, il faudra ensuite "maintenir un niveau de protection de la population suffisant pour éviter une troisième vague en attendant le vaccin". À ce propos, il se dit "modérément optimiste sur notre capacité à avoir un vaccin dans les prochains mois".
Lors de son allocution télévisée, le président Emmanuel Macron avait indiqué qu'un tel traitement serait disponible "à l'été", selon "les scientifiques".
Sur le même sujet
États-Unis : la victoire de Joe Biden contestée par des sénateurs républicains... qui voient plus loin
Des républicains ne certifieront pas la victoire de Biden : "Si ce n’est qu’un message politique, il est très important"
Covid-19 : Macron dévoile aux élus sa stratégie pour accélérer la campagne de vaccination
Seine-et-Marne : interpellation de l'auteur présumé de nombreuses croix gammées
"C’était le coéquipier parfait" : Mauricio Pochettino vu par son ancien coach Luis Fernandez
Seine-et-Marne : l'auteur présumé des tags et croix gammées hospitalisé d'office
Les articles les plus lus
EN DIRECT - Covid-19 : le variant britannique dominant en France "entre fin février et mi-mars", selon l'Inserm
Fin du "Muslim ban", retour dans l'accord de Paris... ce que Joe Biden fera dès son investiture
Plus de 75 ans, personnes fragiles... Qui peut se faire vacciner dès lundi ?
CARTE - Covid-19 : quelle est la situation épidémique dans votre département ?
Variants du coronavirus : faut-il désormais porter des masques FFP2 ?