Présidentielle 2022 : le récap' de la semaine

Publié le 28 novembre 2021 à 8h20, mis à jour le 29 novembre 2021 à 1h22

Source : JT 20h WE

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2022 - Interviews, instants de campagne sur le terrain avec nos journalistes politiques, sondages, analyses... Retrouvez les moments qui ont fait la campagne entre le 21 et le 28 novembre.

À un peu plus de quatre mois du premier tour du scrutin, la campagne présidentielle est partie sur les chapeaux de roue. Retrouvez notre récap' de la semaine politique du 21 au 28 novembre 2021.

Eric Zemmour : un (presque) candidat ne devrait pas faire ça. La virée à Marseille s’est mal terminée. Le polémiste dont la candidature ne serait plus qu’une question de jours, a commencé par parler de la cité phocéenne comme d’"une ville submergée par l'immigration et en partie islamisée". Sous les huées et les insultes, la visite dans le quartier du Panier a été expresse avant de passer une tête à la Major en compagnie du sénateur RN, Stéphane Ravier. C’est après le déjeuner que l’ancien éditorialiste du Figaro a commis un geste qu’il pourrait bien regretter. À une manifestante qui lui lançait un doigt d’honneur, il a répondu de la même manière. Les réactions à cette inélégance, comme il a fini par concéder sur Twitter, n’ont pas manqué. Le dimanche, Marine Le Pen y s'est dit qu'elle pouvait lui proposer un sauf-conduit. Pas sûr qu'Eric Zemmour s'en saisisse, lui qui sera le 5 décembre, sur la scène du Zénith de Paris pour un grand raout annoncé de longue date.

Au RN, on reprend des couleurs.  Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient toujours en tête si l'élection présidentielle avait lieu dimanche, tandis que le candidat putatif Eric Zemmour accuse, lui, une légère baisse, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche et Sud-Radio publié dimanche. Dans Le Grand Jury sur LCI le 28 novembre, l’ex-présidente du RN a profité de ce moment d'égarement du polémiste pour plaider le rassemblement de la "famille nationale". Non sans avoir acté le fait qu’avec son geste, Zemmour a montré que "la mue de polémiste à candidat ne s'est pas faite"

EELV impacté par l'affaire Hulot. Accusé par plusieurs femmes de viol et d’agressions sexuelles, l’ancien ministre Nicolas Hulot a annoncé cette semaine qu’il se retirait de la vie publique. Une décision personnelle pour celui qui voulait concourir pour la primaire interne du parti écologiste en 2011 qui a aussi emporté Matthieu Orphelin. Proche de l’ancien présentateur et membre de son équipe il y a dix ans, le députe de Maine-et-Loire a été "mis en retrait" de son rôle de porte-parole de Yannick Jadot.  

LR, sprint final. Les candidats au ticket des Républicains se sont succédé dans les journaux télévisés de TF1. Jeudi, c’est Valérie Pécresse qui a fermé le ban, et elle s’est présenté comme une "réformatrice", promettant davantage de moyens pour la justice et une augmentation des bas salaires. Multipliant les meetings, tournant autour des thèmes sécuritaires, les postulants s’offrent un dernier tour collectif. Ce sera au cours d’un débat télévisé mardi soir, puis ils se soumettront aux votes des 139.918 adhérents qui pourront participer au scrutin. Celui-ci se tiendra sur deux tours : le premier de mercredi 8h à jeudi 14h, le second de vendredi 8h à samedi 14h.

Jean-Luc Mélenchon, demandez le programme ! Le candidat de la France insoumise oscille entre 7,5 et 8,5% selon les sondages. Ce dimanche dans En Toute Franchise sur LCI, il est venu dérouler son projet, comportant notamment une réforme de la Sécurité sociale : "Le 100% Sécu en intégrant les mutuelles à la Sécurité sociale." Une idée inspirée du ministre communiste Ambroise Croizat. "Chacun donnant selon ses moyens et recevant selon ses besoins. Que vous soyez riche ou pauvre, vous serez traité et soigné de la même manière", a expliqué Jean-Luc Mélenchon.

À LaRem, on fait maison commune.  La colocation de la majorité, destinée à porter la candidature d'Emmanuel Macron à sa réélection, est lancée lundi à Paris. Un "Ensemble Citoyens" - c'est son nom - qui doit mobiliser la base et insuffler une "dynamique" dans le soutien à la probable candidature du président sortant pour sa réélection en avril 2022. C'est surtout pour les élections législatives de juin - a fortiori si le chef de l'État devait être reconduit - que le mouvement doit trouver sa dimension, en arbitrant les investitures de la majorité présidentielle dans chaque circonscription, même si les partis pourraient conserver chacun leurs propres commissions d'investitures.


La rédaction de TF1info

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