Présidentielle 2022 : le récap' de la semaine : remontada pour Pécresse, Hidalgo en solitaire, Montebourg au téléphone

Publié le 12 décembre 2021 à 19h40, mis à jour le 13 décembre 2021 à 1h02

Source : TF1 Info

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Tant bien que mal, l'horizon politique s'éclaircit à près de quatre mois de l'élection présidentielle. La gauche, bien que plus divisée que jamais, s'est choisie ses candidats. À droite, la désignation de Valérie Pécresse par les militants a mis fin à des mois d'incertitude, au grand bénéfice de cette formation politique. Quant aux deux candidats les plus à droite de l'échiquier, Marine Le Pen et Eric Zemmour, leur campagne est bien lancée. Quelles leçons tirer de cette dernière semaine de campagne ?

LA DYNAMIQUE PÉCRESSE. C'est le principal enseignement de ces derniers jours de campagne. La candidate LR fraîchement intronisée bénéficie d'une prime à la nouveauté qui se traduit par un bond de 5 à 8 points dans les sondages. Les dernières études montrent que Valérie Pécresse serait susceptible, à l'instant T, d'accéder au second tour, voire de mettre en danger Emmanuel Macron au second tour - une situation jamais observée jusqu'ici. Un changement qui n'aura pas échappé aux soutiens d'Emmanuel Macron. Si le chef de l'État a écarté à nouveau l'annonce d'une candidature cette semaine, ses lieutenants - Gérald Darmanin et Christophe Castaner en tête - montent déjà au front pour contrer l'offensive de la candidate

LA GAUCHE RÉTRÉCIE. L'appel à l'union de la gauche par Anne Hidalgo a fait chou blanc. Jusqu'ici, tout du moins. Le coup de poker de la candidate socialiste, qui plafonne depuis septembre à 5% des intentions de vote, a non seulement été rejeté par ses concurrents, mais ces derniers, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon, ont répété à l'envi qu'il ne s'agissait pas d'une proposition, mais d'une tentative désespérée pour sortir de la campagne la tête haute. Ce qu'Anne Hidalgo a voulu contredire avec un meeting à la tonalité combative, dimanche à Perpignan. Bilan difficile, également, pour Arnaud Montebourg, qui n'a convaincu personne malgré ses coups de fils médiatisés aux candidats de la gauche. 

LE PEN SUPPLANTE ZEMMOUR. Pendant ce temps, la candidate du RN continue de surfer sur les points gagnés sur son concurrent, Eric Zemmour, qui semblait pourtant sur le point de la détrôner il y a quelques semaines. À mesure que les intentions de vote se réduisent pour le polémiste - parti en déplacement en Arménie-, Marine Le Pen prend de l'assurance. Elle se dit même prête, désormais, à affronter ce dernier à l'occasion d'un débat, début 2022. Les deux candidats ont toutefois un point commun : la montée en puissance de Valérie Pécresse dans les sondages pourrait leur causer du tort à tous les deux, surtout avec un Eric Ciotti qui joue la voiture-balai des électeurs de la droite dure au bénéfice de la candidate. 


La rédaction de TF1info

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