Macron rassure les agriculteurs : "Il n'y aura jamais de bœuf aux hormones en France"

Publié le 22 février 2018 à 16h57
Macron rassure les agriculteurs : "Il n'y aura jamais de bœuf aux hormones en France"

ALIMENTATION - Alors que les agriculteurs redoutent un afflux de viande bovine en provenance d'Amérique du sud si l'Union européenne signe un accord avec le Mercosur, Emmanuel Macron a tenté de les rassurer ce jeudi en leur assurant qu'il n'y aurait "jamais de bœuf aux hormones en France".

"Il n'y aura jamais de boeuf aux hormones en France, il n'y en aura jamais, il ne faut pas jouer avec les peurs des gens" a déclaré le président de la République devant 700 jeunes agriculteurs invités ce jeudi à l'Elysée. Il a estimé que "s'il y en a aujourd'hui, c'est parce que les contrôles sont mauvais, c'est parce qu'il y en a qui fraudent. Il n'y a pas besoin du Mercosur". 

"Il n'y aura aucune réduction de nos standards de qualité, sociaux, environnementaux, ou sanitaires à travers cette négociation" a ajouté Emmanuel Macron, en assurant qu'il travaillerait à ce qu'il soit possible de "bien contrôler aux frontières la traçabilité et les normes environnementales et sociales". 

A deux jours de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, le chef de l'Etat a donc tenu à rassurer les agriculteurs français qui redoutent un afflux de viande bovine en provenance d'Amérique du sud et qui ont manifesté mercredi à travers le pays. Les éleveurs craignent l'importation chaque année en Europe de 70.000 tonnes de viande bovine sud-américaine, sans droits de douanes, en cas d'accord entre l'UE et le Mercosur, le marché composé de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay, de l'Uruguay, du Venezuela et de la Bolivie.

Ce que nous faisons ne plaît pas à tous ceux qui vivent sur des mensonges
Emmanuel Macron

Tout au long de son discours, le chef de l'Etat a bien répété qu'il n'était de toute façon pas là pour "plaire" mais pour "faire". "Certains se posent en grands défenseurs de l'agriculture en paroles, mais travaillent dans les actes à maintenir le statu-quo. Et le statu-quo, il la tue lentement mais sûrement" a-t-il déclaré. "Ce que nous faisons ne plaît pas à tous ceux qui vivent sur des mensonges et agitent la peur. Je les croiserai samedi et les regarderai dans les yeux", a-t-il lancé en conclusion de son discours.


La rédaction de TF1info

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