EN DIRECT - Le parquet ne délivrera pas de réquisitoire supplétif sur la disparition du coffre de Benalla

Publié le 3 août 2018 à 21h10, mis à jour le 3 août 2018 à 23h09

Source : Sujet JT LCI

AFFAIRE - - Saisi par un avocat de partie civile, le parquet a refusé d'élargir le champ d'investigation des juges d'instruction à une dissimulation de preuves, après la disparition d'un coffre contenant des armes au domicile d'Alexandre Benalla avant la perquisition, a indiqué vendredi une source judiciaire.

Ce live est à présent terminé. 

CONSÉQUENCES


Il s'agit des recommandations du rapport de la police des polices.

JUSTICE


Après la disparition d'un coffre contenant des armes au domicile d'Alexandre Benalla juste avant une perquisition, Me Yassine Bouzrou, l'avocat du syndicat policier Vigi, partie civile dans cette affaire, avait demandé à ce que les juges enquêtent également sur cette "dissimulation de preuves". En vain puisque le parquet a finalement refusé d'élargir le champ d'investigation des juges d'instruction à une dissimulation de preuves.


Selon une source judiciaire, comme il n'est reproché aucune infraction sur les armes dans ce dossier à Alexandre Benalla, il n'y a pas lieu de délivrer un réquisitoire supplétif, a décidé jeudi le parquet de Paris. D’autant que l'ancien adjoint au chef de cabinet du président Emmanuel Macron avait finalement rapporté les armes en sa possession à la justice quelques jours après la perquisition.

BENALLA

"La réorganisation annoncée par Emmanuel Macron ne s'arrêtera pas aux murs de l'Elysée. Cela sera présenté à la rentrée. [...] Il est vraisemblable que ça ait dépassé les murs de la rue Saint-Honoré (où siège l'Elysée, ndlr)"

GRIVEAUX

"Nous apporterons des corrections pour éviter que ne se reproduise cette dérive individuelle. Le gouvernement a réagi dès le jeudi, Le Monde l'ayant révélé dès le mercredi soir. Ensuite, il y a eu une enquête judiciaire, et nous ne voulions pas empiéter sur cette enquête. Nous avons été les garants de la séparation des pouvoirs."

VINCENT CRASE


Présent aux côtés de son ami Alexandre Benalla lors de la manifestation du 1er mai, Vincent Crase est mis en examen pour "violences en réunion", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique" et "port prohibé d'arme". Que sait-on sur cet ancien réserviste de la gendarmerie qui a ponctuellement servi à l’Élysée ces derniers mois ?

FOURRIÈRE


Le 20 juillet, Alexandre Benalla s’est rendu avec sa voiture de fonction à une convocation de la Police judiciaire. Mais après 36 heures de garde à vue, il ne retrouve pas le véhicule là où il l’avait laissé. Mal garé, celui-ci a en effet été conduit à la fourrière. Malgré sa procédure de licenciement, c’est Alexandre Benalla en personne qui est allé récupérer la voiture huit jours plus tard sur ordre du commandant militaire de l’Élysée, le général Eric Bio-Farina, nous apprend ce jeudi Le Point.


Si cette information n’est qu’un détail depuis l’affaire Benalla, elle révèle le sentiment d’impunité qui règne à l’Elysée. Placé sous contrôle judiciaire, l’ex-chargé de mission n’a plus le droit d’exercer une mission de service public. D'où l'étonnement pour ne pas dire la stupeur des juges chargé de l’instruction de cette affaire. "Être missionné par le commandement militaire de l'Élysée peut s'apparenter à une mission de service public. Le juge de la liberté et de la détention aurait dû être saisi". Un avis que ne partage pas le parquet de Paris, qui estime tout à fait normal qu’Alexandre Benalla aille lui-même à la fourrière récupérer son ancienne voiture de fonction.

AURORE BERGÉ

"C'est une faute individuelle, le président de la République l'a dit. Il y a trois enquêtes qui sont menées, et sans notre groupe, il n'y aurait pas pu y avoir d'enquête parlementaire (ndlr, il a pourtant fallu que l'opposition bataille le temps d'un week-end pour l'arracher à la majorité)" 

AURORE BERGÉ

"Notre groupe a montré toute sa maturité politique et toute sa solidité, parce que c'était pas facile, face à la façon dont on était agressés à l'Assemblée nationale".

AURORE BERGÉ

"Pendant l'affaire Benalla, j'ai vu beaucoup de solidité. On a été assailli de médias, par une forme de guérilla que nous ont menées les oppositions, qui se sont toutes retrouvées contre nous, parce qu'on était en train d'étudier la réforme constitutionnelle, dont il ne voulait pas. Je constate que depuis un an, ils n'arrivent pas à justifier leur opposition. Je le constate chez LR, qui prône la baisse de la dépense publique et la hausse du pouvoir d'achat, mais qui votent contre la suppression de la taxe d'habitation."

AURORE BERGÉ

La députée LaRem des Yvelines est l'invitée politique de LCI et se montre... très offensive : "Il y a une grande détermination chez nous. On a vu que les oppositions ne veulent pas de la réforme constitutionnelle, de la diminution du nombre de parlementaires, de l'introduction d'une dose de proportionnelle."

SONDAGE

Un sondage Ifop le disait hier, l'image d'Emmanuel Macron a été dégradée par l'affaire Benalla, bien que des études successives aient fait montre de contradictions sur le sujet. Toutefois, l'enquête YouGov que le Huffington Post publie ce matin enfonce le clou : le président cumule les opinions négatives (68%) et atteint un plancher inédit en matière d'opinion positive : 28%. Et c'est chez les sympathisants LR, qu'il avait conquis depuis le début du quinquennat, que les dommages sont les plus élevés : 18 points de perdus en un mois, soit quelques temps avant le début de l'affaire Benalla.


La majorité ne pourra pas mettre ces chiffres sur le compte du silence présidentiel : le baromètre, précise le HuffPo, a été réalisé "après son discours prononcé devant les députés LaRem" où il avait fait applaudir Alexandre Benalla par la majorité et invité, bravache, l'opposition, la justice, les enquêteurs, à venir "le chercher".

ENQUÊTE

Si, toujours selon l'AFP, qui confirme là une information du Canard enchaîné, Alexandre Benalla finira par confier les armes - "déclarées", assure-t-il - à la justice, l'épisode ne fait pas rire le syndicat Vigi CGT, qui met très sérieusement en doute la sincérité de ce dernier dans un courrier adressé au parquet : "Il est permis de penser que le coffre contenant les armes a été déplacé durant la nuit ayant précédé la perquisition reportée par les enquêteurs. (...) Il est permis de s'interroger sur le fait de savoir si certaines de ces armes ont été supprimées."

ENQUÊTE

Conséquence, la nuit arrivant et les policiers ne pouvant procéder à une perquisition après 21h, ils posent des scellés et reviennent le lendemain matin. Toujours en présence de Benalla, ils procèdent à une fouille de l'appartement, à la recherche notamment d'une armoire blindée contenant des armes évoquées par l'ex-chargé de mission au cours de sa garde à vue. Explication avancée par Benalla auprès des enquêteurs : "Elle a dû être emmenée en lieu sûr par une personne", dont il refuse de dire le nom, et qu'il aurait missionné pour "nettoyer" l'appartement, craignant que celui-ci, "identifié par les journalistes", ne soit visité. Les policiers ne seront pas rentrés bredouilles, ayant récolté une autorisation de port d'armes délivrée par la préfecture de police et deux dispositifs semblables à des gyrophares.

ENQUÊTE

Drôle de moment pour les policiers, vendredi 20 juillet, lors de la garde à vue d'Alexandre Benalla, raconte l'AFP, mercredi 1er août. Alors qu'ils souhaitent perquisitionner le domicile du collaborateur de l'Elysée, ils doivent opérer avec l'absence des clés de cet appartement, sis à Issy-les-Moulineaux. Ce dernier refusant de contacter sa compagne pour qu'elle ouvre la porte, les policiers font alors appel à un serrurier, qui n'a pas le bon matériel pour ouvrir la porte.

ASSEMBLÉE


Au lendemain des révélations du Figaro sur l'utilisation par Alexandre Benalla de son badge au Palais Bourbon pendant sa suspension, le bureau de l'Assemblée nationale a voté ce mercredi, "à l'unanimité moins une voix", des règles d'attribution plus restrictives des badges pour les membres des cabinets de l'exécutif, selon un communiqué de la présidence.

SONDAGE

"L'affaire Benalla n'est pas sans conséquence sur l'image du président de la République", constate l'Ifop. Interrogeant les Français sur les traits de personnalité d'Emmanuel Macron, l'institut de sondage a constaté une perte sèche de 9 et 6 points pour le président en matière d'honnêteté (48% en mars 208, 39% aujourd'hui) et de sincérité (44% en septembre 2017, 38% aujourd'hui). Ils sont toutefois une large majorité à juger qu'il a de l'autorité (69%) et qu'il sait où il va (57%).

CONCLUSION

Les commissaires ont finalement voté en faveur de la publication des comptes-rendus des auditions. Il n'y aura toutefois pas de rapport parlementaire de l'Assemblée nationale sur l'affaire Benalla.

MODEM

Le groupe Modem à la commission d'enquête a un peu lâché ses alliés LREM, regrettant la méthode de formation de la commission d'enquête, ouverte aux membres extérieurs à la commission des lois, mais également la non audition d'Alexis Kohler, refusée par les députés LREM.

COMMISSION DES LOIS

"Fière" du travail accompli par la commission, Yaël Braun-Pivet a tout de même constaté "l'impossibilité de poursuivre les travaux", eu égard à la suspension de la participation de Guillaume Larrivé et proposé de "clore cette séquence".

GUILLAUME LARRIVÉ

Le co-rapporteur de la commission d'enquête parlementaire prend une dernière fois la parole, pour la séance de conclusion des travaux de la commission dans le cadre de l'affaire Benalla : "Des pièces non demandées, des auditions non sollicitées. Cette commission est un échec. [...] Mais ce que je regrette, c'est que cette commission ne se soit pas saisie totalement des pouvoirs de commission d'enquête, qui en avait pourtant la possibilité."

FRANÇOIS DE RUGY

Visé par Le Parisien pour ses dépenses à l'Assemblée : "Je suis attaché à la liberté de la presse, pas le genre à appeler quand un article me déplaît, mais bon, parfois, on pourrait en faire un meilleur usage. Ce journal a eu un tuyau crevé."

FRANÇOIS DE RUGY

"Selon certains, il y aurait eu une police politique, des milices de barbouzes... l'enquête parlementaire a pu démontrer que cette affaire était circonscrite à un homme, peut-être avec des complices.

FRANÇOIS DE RUGY

"J'ai choisi de réformer ce système, puisque je n'avais pas pu donner mon visa. [...] Je confirme l'information selon laquelle Alexandre Benalla est venu à l'Assemblée pendant sa suspension. Mais il y a un problème, cela relève de données personnelles. Qu'il y ait eu des personnes qui dénoncent cette possession, c'est un problème".

FRANÇOIS DE RUGY

"Nous allons parler du badge d'Alexandre Benalla aujourd'hui. Je l'ai redit à la tribune, il y a plus de 7800 badges d'accès à l'Assemblée nationale, des collaborateurs, des députés, des collaborateurs de ministre, de la présidence de la République. Il y avait eu 6 demandes de badge pour François Hollande."

FRANÇOIS DE RUGY

"L'Assemblée nationale a fait le choix d'agir très rapidement : dès le lundi matin à 10h, 4 jours après les révélations, le ministre de l'Intérieur était auditionné."

FRANÇOIS DE RUGY

"On s'en serait bien passé. [...] Le problème nous est tombé sur la tête, on l'a traité."

FRANÇOIS DE RUGY

Il a quand même fallu attendre des révélations, fait valoir Adrien Borne : "Vous savez très bien que ce type de comportements restera secret. Mais si vous comparez avec des choses vues par le passé, rien n'a été occulté !"

FRANÇOIS DE RUGY

Le président de l'Assemblée est l'invité de LCI : "Les motions de censure viennent clore une affaire politique et médiatique qui a été exagérée, gonflée, il faut bien le dire. Il y a eu des problèmes, bien sûr, une dérive, mais cet homme, collaborateur de l'Elysée, a été licencié. Les institutions de notre démocratie ont fonctionné. La justice s'est saisie de ces éléments le lendemain des révélations du jour, les gardes à vue et les mises en examen dans la foulée !"

1ER MAI

Une nouvelle photo montre le trio Benalla-Crase-Mizerski, le 1er mai, au Jardin des Plantes. Vincent Crase est en train de pousser semble-t-il un manifestant par l'épaule, tandis qu'Alexandre Benalla lui maintient le bras, suscitant une grande douleur chez l'interpellé. De quoi, à nouveau, mettre à mal la thèse d'Alexandre Benalla selon laquelle il n'avait procédé à aucune interpellation ce jour-là.

REBONDISSEMENT 


Suspendu deux semaines après les faits du 1er mai, Alexandre Benalla s’est rendu deux fois à l’Assemblée nationale durant sa période de suspension. Une information révélée ce mardi par le Figaro et confirmée par l’Assemblée nationale qui ouvre de nouveau le doute sur la réalité de sa sanction.

Urgent

MOTION DE CENSURE


La motion de censure déposée par les groupes parlementaires de gauche est rejetée. Elle n’a obtenu que 74 voix. Il lui fallait 289 voix pour être adoptée. 

MOTION DE CENSURE


Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, vient de mettre au vote la seconde motion de censure. Le scrutin sera clôturé vers 19h30.

BRUNO QUESTEL


"Contrairement à vos déclarations mensongères et tapageuses, il n'y a eu aucune volonté de masquer, aucune volonté de mentir et aucune volonté d'excuser". 

BRUNO QUESTEL


Dernier intervenant à s'exprimer avant l'ouverture du scrutin, le député LaREM, Bruno Questel, pour défendre la majorité.

MATHILDE PANOT


La parlementaire LFI cite en conclusion Jean Jaurès : "Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques".

MATHILDE PANOT


C'est à présent à la députée de la France insoumise, Mathilde Panot, de monter à la tribune pour faire valoir le point de vue de son groupe. Elle dénonce "les petits soldats du macronisme qui tentent d'écraser les voix dissonantes".

OLIVIER FAURE


Le patron du PS s'en prend directement au Premier ministre, Edouard Philippe. "Vous avez fait le choix de dissimuler aussi longtemps que cela vous a été possible. Vous avez ensuite fait le choix de mentir par la bouche du porte-parole de l’Elysée. Vous avez cherché à relativiser les faits puis à les justifier".

OLIVIER FAURE


"Dans cette affaire, M.Benalla n'est pas l'essentiel. L'essentiel, c'est ce que cette affaire nous dit d'un pouvoir se pense tout puissant et qui pense ne devoir rendre des comptes  à personne", lance Olivier Faure.

OLIVIER FAURE


Place au député de la Nouvelle Gauche et premier secrétaire du PS, Olivier Faure, de prendre la parole pour défendre la motion de censure déposée par la gauche.

ISABELLE FLORENNES 


C'est au tour de la députée Modem, Isabelle Florennes, de monter à la tribune. Elle confirme que son groupe ne votera pas la motion de censure.

SÉBASTIEN JUMEL


Le député PCF Sébastien Jumel qualifie Emmanuel Macron "d'enfant gâté qui ne supporte pas le temps de la démocratie".

SÉBASTIEN JUMEL


Premier intervenant à défendre la motion de censure de la gauche, le député PCF Sébastien Jumel.

ASSEMBLÉE


La séance reprend à présent pour débattre de la seconde motion de censure, celle déposée par les députés PS, LFI et PCF.

Urgent

MOTION DE CENSURE


Sans surprise, la motion de censure déposée par les Républicains est rejetée. Elle n’a obtenu que 143 voix. Il lui fallait 289 voix pour être adoptée. 

BENALLA 


Alors que la majorité fait actuellement face à l'Assemblée nationale à deux motions de censure, Le Figaro a révélé cet après-midi qu'Alexandre Benalla a utilisé par deux fois, le 16 mai et le 17 mai, son badge de l'Assemblée nationale. Or, entre le 4 et 21 mai, il était théoriquement mis à pied.

REPLAY


L'affaire Benalla "révèle les failles morales de la majorité",  lance à la tribune le député Nouvelle Gauche, David Habib.

L'affaire Benalla "révèle les failles morales de la majorité", affirme le député Nouvelle Gauche, David HabibSource : Sujet JT LCI
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REPLAY


Richard Ferrand dénonce l'alliance des gauches qui ont déposé ensemble une motion de censure et ironise sur "le flirt médiatique entre élus insoumis et leaders de l'extrême droite"

motion de censure : Richard Ferrand dénonce l'alliance des gauchesSource : Sujet JT LCI
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MOTION DE CENSURE


Le président de l'Assemblée vient de mettre aux voix la motion de censure déposée par les Républicains. Le scrutin sera clôturé à 18h25.

BASTIEN LACHAUD


Le groupe de la France insoumise votera en faveur de la motion de censure déposée par les Républicains, fait savoir Bastien Lachaud.

BASTIEN LACHAUD


"Il y a eu un mensonge d'État que la commission d'enquête a commencé à montrer et que la presse confirme aujourd'hui. Tout a été fait pour faire obstruction à la vérité. L'impunité semble ruiseler depuis l'Elysée", déclare le député LFI Bastien Lachaud

DAVID HABIB


Le groupe Nouvelle Gauche ne votera pas la motion de censure déposée par les Républicains, indique David Habib.

DAVID HABIB


"Cette affaire révèle les failles morales de la majorité qui, pendant un an, a joué des faiblesses de l’opposition, de la lassitude des Français et des espoirs de changements" affirme le député socialiste du groupe Nouvelle Gauche, David Habib.

PATRICK MIGNOLA


Le député Modem, Patrick Mignola, indique sans surprise que son groupe ne votera pas la censure du gouvernement. 

STÉPHANE PEU


Le député PCF, Stéphane Peu, confirme que son groupe votera les deux motions de censure, y compris celle de la droite déposée par les Républicains.

GUILLAUME LARRIVÉ


"Ce que révèle le scandale Benalla, ce n'est pas seulement le comportement fautif d'un homme de main, c'est la pratique dévoyée d'un pouvoir qui se croit au dessus de tout, des règles, du droit, de l'État".

RICHARD FERRAND


"Vos motions de censure rejoindront dès ce soir les archives de l'Assemblée nationale aux rayons des moins glorieuses de l'Histoire", conclut Richard Ferrand.

RICHARD FERRAND


"Vous n'avez en commun que l'aigreur de défaite et le désir de la revanche". Richard Ferrand fustige l'alliance des oppositions dans le dépôt des motions de censure et en particulier le "flirt médiatique d'élus insoumis avec des leaders de l'extrême droite".

REPLAY


Richard Ferrand : "Ces deux motions de censure ont quelque chose de rance, de marécageux"

Ces deux motions de censure "ont quelque chose de rance, de marécageux", selon Richard FerrandSource : Sujet JT LCI
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RICHARD FERRAND


Richard Ferrand dénonce une instrumentalisation de l'affaire Benalla par l'opposition. "Scénariser un feuilleton politique vous importe bien plus que la seule vérité dont vous découvriez, heure après heure, qu'elle décevez vos espoirs inavouables".

REPLAY


Mélenchon : "Cette affaire Benalla-Macron est le miroir triste d'un régime"

Mélenchon : "Cette affaire Benalla-Macron est le miroir triste d'un régime"Source : Sujet JT LCI
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RICHARD FERRAND


"La majorité a souhaité faire la lumière sur toute cette affaire sans aucun obstacle de l’exécutif".

REPLAY


Mélennhon à Philippe : "Nous n'avons pas eu d'autres recours que la censure pour vous obliger à assumer vos responsabilités"

Mélecnhon à Philippe : "Nous n'avons pas eu d'autres recours que la censure pour vous obliger à assumer vos responsabilités"Source : Sujet JT LCI
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RICHARD FERRAND


Le président du groupe majoritaire LaREM, Richard Ferrand, voit dans ces motions de censure "des symboles de manœuvre politicienne" qui sont "quelque chose de rance et marécageux aux antipodes du débat d'idées. Elles ne sont que la continuité d'une entreprise par les oppositions d'une travail de transformation de la majorité"

SÉBASTIEN CHENU


C'est au tour du député non-inscrit du Rassemblement national de s'exprimer dans l'hémicycle. Il explique que son parti soutient les deux motions de censure déposées par l'opposition.

JEAN-LUC MÉLENCHON


"De cette lamentable situation, un bien pourtant pourrait venir. Ce serait l'occasion pour tous de regarder en face l'état de délabrement d'un régime qui rend ceci possible et qui est incapable de se réformer".

JEAN-LUC MÉLENCHON


Jean-Luc Mélenchon dénonce "une cour des miracles installée au sommet de l'État, qui développe une hiérarchie parallèle faite de copinages  malsains, dont les membres ne figurent sur aucune liste et dont le ministre de l'Intérieur ne connaît pas le principal visage".

JEAN-LUC MÉLENCHON


C'est à présent au président du groupe La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, de monter au pupitre.

VALÉRIE RABAULT


"Le président de la République se comporte en chef de parti".

VALÉRIE RABAULT


La commission d'enquête de l'Assemblée nationale a été une "mascarade démocratique" selon Valérie Rabault qui regrette que la chambre basse ait été transformée par la majorité en "chambre d'enregistrement du bon-vouloir présidentiel"

VALÉRIE RABAULT


Après Franck Riester, c'est au tour de la présidente du groupe Nouvelle Gauche, Valérie Rabault, de s'exprimer dans l'hémicylce.

REPLAY


Franck Riester dénonce "le spectacle lamentable" offert ces derniers jours par les députés.

Riester dénonce "le spectacle lamentable" offert par les députésSource : Sujet JT LCI
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FRANCK RIESTER


Sans surprise, Franck Riester annonce que son groupe ne votera pas ces motions de censure.

FRANCK RIESTER


"Pourquoi donc discuter de motions de censure alors que les procédures judiciaires ne sont pas arrivés à leurs termes ? Vouloir tirer des conclusions  politiques tout de suite démontre la dimension politicienne de ces motions. La recherche de la vérité intéresse moins certain que la récupération politique".

FRANCK RIESTER


Franck Riester regrette la non-audition d'Alexandre Benalla par la commission d'enquête parlementaire.

REPLAY 


Marc Fesneau : "Ces motions de censure n'ont aucun sens"

Fesneau : "Ces motions de censure n'ont aucun sens"Source : Sujet JT LCI
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FRANCK RIESTER


"Chacun doit rester dans son rôle et les procédures légitimes ne doivent pas se transformer en procès politique".

FRANCK RIESTER


C'est à présent au co-président du groupe UDI-Agir de prendre la parole.

MARC FESNEAU


"Il n'y a qu'une seule censure qui vaille, celle que nous adresserait le peuple français dans 4 ans si nous n'étions pas au rendez-vous qu'ils nous ont fixé"

MARC FESNEAU


"Je n'ai pas oublier ce que les Français nous ont dit collectivement en 2017"

MARC FESNEAU


"Dans ce contexte, déposer une motion de censure relève plus de la théâtralité de notre vie politique que de l'usage grave pour laquelle elle a été prévue"

MARC FESNEAU


"Il y aura des leçons collectives à tirer"

MARC FESNEAU


"En 2017 c'est une motion de censure du peuple français tout entier que vous avez reçu", lance Fesneau aux groupes d'opposition.

MARC FESNEAU


Le président du groupe MoDem estime que "rien" n'explique ces motions de censure, ni l'alliance des groupes d'opposition. 

REPLAY


Philippe dénonce des "motions de blocage"

Philippe dénonce des "motions de blocage"Source : Sujet JT LCI
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REPLAY


Philippe réfute toute "dérive monarchique"

Philippe réfute toute "dérive monarchique"Source : Sujet JT LCI
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MARC FESNEAU


Marc Fesneau évoque "les erreurs et le dérapage inadmissible d'un jeune homme de 26 ans", rejette l'existence d'un "système obscur" et vante la "solidité des institutions".

MARC FESNEAU


Au tour de Marc Fesneau, président du groupe MoDem favorable au gouvernement, de venir à la tribune.

REPLAY


Philippe dénonce "une instrumentation politique" et ironise sur l'union des oppositions

Philippe dénonce "une instrumentation politique" et ironise sur l'union des oppositionsSource : Sujet JT LCI
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EDOUARD PHILIPPE


"Nous n'avons nullement l'intention de ralentir"

EDOUARD PHILIPPE


Jusqu'ici, le Premier ministre a passé plus de temps à défendre l'action du gouvernement dans tous les domaines qu'à évoque l'affaire Benalla. Des députés crient "hors sujet !"

EDOUARD PHILIPPE


L'ambiance continue de chauffer : les députés de la majorité se lèvent à l'énumération des réformes du gouvernement, alors que l'opposition fait de plus en plus de bruit.

MOTION DE CENSURE


Edouard Philippe rappelle que 74 parlementaires de droite ont voté la réforme de la SNCF.

MOTION DE CENSURE


Edouard Philippe défend les 41 textes votés par la majorité pour "réparer le pays"

MOTION DE CENSURE


Edouard Philippe : "Vos mentions de censure ne sont rien d'autre que des motions de blocage"

MOTION DE CENSURE


Edouard Philippe évoque "des oppositions de rencontre" de la part de la gauche et de la droite, qui veulent "engager la responsabilité du président" à travers celle du gouvernement. 

MOTION DE CENSURE


Edouard Philippe estime que "la démocratie a fonctionné" et rappelle le principe de séparation entre les pouvoirs de l'Assemblée et de la Justice. Il évoque une "confusion institutionnelle" de la part des députés d’opposition.

REPLAY


Chassaigne exige un référendum sur la réforme constitutionnelle

Chassaigne exige un référendum sur la réforme constitionnelleSource : Sujet JT LCI
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REPLAY


Chasssaigne cite Montesquieu : "Tout pouvoir sans borne ne saurait être légitime"

Chasssaigne cite Montesquieu : "Tout pouvoir sans borne ne saurait être légitime"Source : Sujet JT LCI
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Chassaigne dénonce "un scandale qui amplifie la crise démocratique"

Chassaigne dénonce "un scandale qui amplifie la crise démocratique"Source : Sujet JT LCI
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REPLAY


Jacob : "Dans la République exemplaire de M. Macron, les sanctions sont factices et imaginaires"

Jacob : "Dans la République exemplaire de M.Macron, les sanctions sont factices et imaginaires"Source : Sujet JT LCI
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REPLAY


Jacob : "Le ministre de l'Intérieur a failli, il n'a jamais pris ses responsabilités"

Jacob : "Le ministre de l'Intérieur a failli, il n'a jamais pris ses responsabilités"Source : Sujet JT LCI
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MOTION DE CENSURE 


Edouard Philippe : "la République exemplaire n'est pas la République infaillible", sous les cris de plusieurs députés d’opposition. 

MOTION DE CENSURE 


"C'est l'affaire de fautes individuelles, de compromissions insidieuses et de petits arrangements entre un chargé de mission et des policiers affectés à la préfecture de police de Paris", dit Edouard Philippe.

"Ce qui devait être fait l'a été", continue-t-il en décrivant les sanctions administratives et les enquêtes ouvertes. 

"Quel contraste avec les périodes précédentes", conclue-t-il en évoquant l'affaire Cahuzac.

MOTION DE CENSURE 


Edouard Philippe prend la parole pour la première fois. Il évoque une "soi-disant grande affaire"

MOTION DE CENSURE 


"La priorité est aujourd'hui que la démocratie ne se défasse pas", conclue Chassaigne en faisant mention de Jean Jaurès, tué un 31 juillet.

MOTION DE CENSURE 


Chassaigne rappelle que c'est toute la politique économique et social qu'il qualifie de "politique du pire", qui pousse le groupe GDR à vouloir censurer le gouvernement.

MOTION DE CENSURE


Chassaigne rappelle que le Président peut être destitué par le Parlement réuni en Haute cour et dit que cette question se poserait s'il est avéré que le Président a manqué à ses fonctions. Le fait qu'il n'ait pas saisi la justice par l'article 40 "pourrait fonder ce manquement".

MOTION DE CENSURE 


Conclusion selon Chassaigne : le projet de réforme constitutionnelle n'est "pas à la hauteur". Il défend une nouvelle constitution pour une Sixième République.

MOTION DE CENSURE


Chassaigne qualifie les députés LaREM d'"intestins silencieux de la bouche élyséenne" et considère que les auditons des députés de "mascarade".

"Vous croyez marcher vers votre salue mais vous courez vers votre servitude", poursuit-il.

MOTION DE CENSURE 


Chassaigne salue également "tous les groupes d'opposition" qui ont permis d'obtenir des commissions d'enquête.

MOTION DE CENSURE 


"Conseillers occultes", "officine parallèle", "privilèges et passe-droits" : Chassaigne enchaîne les attaque et évoque la vision de la presse internationale pour qui l'image de Macron est ternie.

MOTION DE CENSURE 


"L'affaire Benalla a permis de lever le voile sur la réalité de l'exercice du pouvoir par le Président de la République", poursuit Chassaigne, qui évoque une "affaire d'État"

MOTION DE CENSURE 


C'est André Chassaigne qui défend désormais la motion de censure des groupes de gauche. "Vous avez refusé de vous expliquer", dit-il au gouvernement.

MOTION DE CENSURE


Jacob dit que le gouvernement serait "bien inspiré" d'abandonner sa réforme institutionnelle.

MOTION DE CENSURE


Jacob dénonce "l'arrogance" du Premier ministre et le non-respect de l'Assemblée. 

"La République des copinages malsains, elle est de l'autre côté de la Seine. Elle est à l'Élysée", lance-t-il.

MOTION DE CENSURE 


Nous n'avons pas eu d'autres choix que de mettre en cause la responsabilité de votre gouvernement pour entendre vos réponses aux questions nombreuses et sérieuses que les Français se posent.

MOTION DE CENSURE 


Christian Jacob qualifie de députés "godillots" les parlementaires LaREM et salue tous les groupes d'opposition.

MOTION DE CENSURE 


Jacob demande si Edouard Philippe a refusé de seul de répondre aux précédentes question des parlementaires ou si c'est Emmanuel Macron qui lui a ordonné.

MOTION DE CENSURE 


Jacob parle maintenant de "police parallèle à l'Élysée". Nouveaux cris sur les bancs de l'Assemblée.

MOTION DE CENSURE 


Jacob demande que la sécurité du Président soit "définie par la loi"

MOTION DE CENSURE 


Jacob : "La sécurité de M. Macron n'est plus seulement la sienne. Elle relève de la nation et du gouvernement"

MOTION DE CENSURE 


Christian Jacob évoque un "2 poids 2 mesures" et argue que les faits reprochés à Benalla auraient valu à un gardien de la paix au moins 6 mois de suspension. Puis il liste les différents avantages et infractions supposées de Benalla.

MOTION DE CENSURE 


Christian Jacob qualifie Alexandre Benalla de "barbouze" et provoque les cris des députés de la majorité

MOTIONS DE CENSURE


Christian Jacob, le président du groupe des Républicains, prend la parole :

"Alimentée par des zones d'ombres, des contradictions , des mensonges d'un grand nombre de protagonistes, du président Macron lui même, nous pensons que [l'affaire Benalla] ne fait que commencer et qu'elle laissera des traces profondes, des traces politiques et morales pour le chef de l'état. (...) Les français ont été et restent sidérés par cette affaire"

MOTION


Dans les autres groupes, c'est Stéphane Peu  (PCF) qui prononcera l'explication de vote pour le groupe GDR, et Sébastien Chenu (FN) pour les non-inscrits.

NOUVELLE STAR


C'est Guillaume Larrivé, le co-rapporteur de la Commission des lois de l'Assemblée, devenue Commission d'enquete, qui va répondre à Edouard Philippe dans les débats de cet après-midi. Il a claqué la porte de la Commission parce que la majorité ne voulait pas auditionner de responsable de l'Élysée.

RÉACTION

Membre de la France insoumise, le député Eric Coquerel l'assure : avec l'affaire Benalla, "il y aura un avant et un après pour Emmanuel Macron". Et d'ensuite justifier le vote de cette motion, qui n'a guère de chance d'aboutir : "C'est une manière de forcer le gouvernement à venir devant nous".

EXPLICATION DE VOTE

Pourquoi le groupe Nouvelle gauche ne s'engagera que sur sa motion.

MOTION DE CENSURE

L'explication de texte du groupe Nouvelle Gauche avant le vote de sa motion de censure.

MOTIONS DE CENSURE


Qui va voter quoi ? Pour rappel, 2 motions de censure sont votées cet après-midi à l'Assemblée. Une proposée par les Républicains et l'autre par les groupes de gauche.

- parmi les groupes de gauche, seuls les communistes (GDR) et la France insoumise (FI) devraient voter pour la motion proposée par la droite. Le groupe Nouvelle gauche (ex-PS) y est défavorable.

- le groupe LR devrait voter contre la motion des groupes de gauche. Le vice-président du groupe LR, Damien Abad, a dit qu'il votera contre, et le président du groupe Christian Jacob a dit que "si le PS ne vote pas la nôtre, on va faire chacun chez soi"

MOTIONS DE CENSURE


Comment vont s'organiser les votes des 2 motions de censure à l'Assemblée cet après-midi ? La séance commence à 15h, et se déroulera de la façon suivante :

- 15 minutes pour les premiers signataires de chaque motion, Christian Jacob (LR) et André Chassaigne (PCF)

- une première réponse d'Edouard Philippe (durée libre)

- 15 minutes pour chaque président de groupe et 5 minutes pour un non-inscrit, -une deuxième réponse d'Edouard Philippe (durée libre)

- vote de la motion LR puis annonce des résultats (vers 19h-19h30 en théorie)

- vote de la motion GDR-NG-LFI puis annonce des résultats (vers 20h en théorie)

- 5 minutes pour chaque groupe afin d'expliquer son vote

INFOGRAPHIE


Alors que les auditions sont terminées jusqu'à la rentrée, comment s'y retrouver avec tous les protagonistes de l'affaire Benalla ? LCI vous aide en vidéo :

VIDÉO - Infographie : les protagonistes de l'affaire BenallaSource : Sujet JT LCI

"BOUC ÉMISSAIRE"


Le Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a été reçu mardi par Gérard Collomb. Après cette rencontre, le syndicat estime que "les seules conclusions à tirer sont la définition nécessaire du statut d'observateur" et le fait que "la police ne soit victime de 'représailles'". Le syndicat majoritaire "regrette que la police puisse servir de bouc émissaire dans une affaire qui la dépasse".

AUDITION


La ministre de la Justice Nicole Belloubet a dit ce matin qu'elle n'est pas favorable à l'audition d'Alexandre Benalla par la commission d'enquête du Sénat, au nom du principe d'indépendance de la justice, qui a ouvert une enquête sur les faits qui lui sont reprochés.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


L'audition de Christophe Castaner est terminée. Les auditions au Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla reprendront à la rentrée.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner ne souhaite pas donner son "sentiment" à propos du fait qu'Alexandre Benalla a pu travailler lors d'événements prestigieux après sa sanction, alors que la justice s'est saisie des faits qu'il a commis, après une question de Jean-Pierre Sueur.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"J'avoue rester un peu sur ma faim s'agissant du caractère approprié de la sanction" pour les faits de M. Crase, mis à pied 15 jours sans suspension de salaire observe Muriel Jourda. 

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Une question jamais posée auparavant dans cette affaire : Benalla a-t-il été fonctionnaire, comme c'est généralement le cas des chauffeurs de ministres ?

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Sur le fait d'avoir qualifié Benalla de "bagagiste", Castaner rappelle qu'il avait déclaré avoir "entendu dire [que Benalla] était en charge de la logistique et notamment des bagages".

"Quand on sait que le GSPR dans les voyages officiels est en charge aussi de la logistique et des bagages, c'est un peu insultant pour les membres du GSPR", poursuit Castaner à propos de la question de Christian Cambon.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Castaner répond à Christian Cambon (LR) : "Vous avez le sentiment que certains ont voulu minimiser [cette affaire]. Peut être que je peux avoir le sentiment que certains veulent exagérer quand on qualifie ce dont nous parlons d'affaire d'État"

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner précise que Vincent Crase n'a pas été sanctionné d'une suspension de salaire pendant sa mise à pied de 15 jours, et qu'il n'a pas été rétrogradé car l'organisation de la sécurité de LaREM rendait cette sanction compliquée à mettre en place. 

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"La maladie du pouvoir, c'est l'abus de pouvoir. C'est pour ça qu'il y a des Constitutions", analyse Philippe Bas.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner évoque de la part d'Alexandre Benalla un "comportement individuel inacceptable qui ne met en aucun cas en cause la présidence de la République".

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"Je pense que le lien [entre Alexandre Benalla et Vincent Crase] est un lien d'autorité d'Alexandre Benalla sur Vincent Crase", affirme Christophe Castaner, qui précise qu'il n'avait pas d'échange particulier avec Crase ni d'information sur ses liens avec Benalla avant le 1er mai.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner confirme qu'il ne savait pas avant le 1er mai que Vincent Crase avait collaboré une quarantaine de fois à la réserve de la gendarmerie en 6 mois avant les événements du 1er mai.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Pourquoi n'avoir pas licencié tout de suite Vincent Crase ?, demande Muriel Jourda (LR).

Christophe Castaner répond qu'il a fallu que Vincent  Crase soit mis en examen pour qu'un licenciement pour cause d'atteinte à l'image du mouvement soit justifié, et que Vincent Crase avait déjà été sanctionné par le commandement militaire de l'Élysée début mai.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Jean-Pierre Sueur (PS) et Philippe Bas (LR) rappellent la "gravité" des faits du 1er mai, mais que la nécessité de saisir la justice, mais qu'il est du ressort du procureur d'évaluer cette gravité.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner dit avoir rencontré Benalla pour la première fois entre fin 2016 et début 2017 mais n'a jamais constaté qu'il a abusé de son statut grâce une éventuelle proximité avec Emmanuel Macron.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Vincent Crase a été embauché en novembre 2016 par LaREM, après avoir prestataire à plusieurs reprises du mouvement, précise Castaner.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"Jamais Vincent Crase ne m'a accompagné en déplacement et encore moins de façon armée. Ce qui est écrit dans le journal Libération ce matin est faux", affirme Castaner, qui précise que Vincent Crase dispose d'une carte d'adhérent du Cnaps (Conseil national des activités privées de sécurité).

Les personnes chargées de la sécurité à LaREM sont"une petite équipe, en aucun cas une milice".

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"Je suis convaincu qu'aucune "instruction n'a été donné par un cadre de la  République en Marche" à propos de ces images, ajoute Castaner.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


À propos de la publication des images de vidéosurveillance par des comptes pro-LaREM : "Je n'ai aucune information sur ce sujet"

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner indique que Vincent Crase est en procédure de licenciement de la République en Marche.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner explique que les modalités de sa collaboration avec le commandement militaire de l'Élysée sont informelles et que ses horaires de gardiennage à la République en Marche lui permettent de travailler à l'Élysée.

PLAINTE

Co-rapporteure décriée de la commission d'enquête parlementaire, Yaël Braun-Pivet a fait l'objet d'injures et de menaces et a déposé plainte.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner explique qu'il n'a pas saisi la justice en vertu de l'article 40 car il ne lui est pas "apparu nécessaire d'évaluer de la proportionnalité de l'intervention de quelqu'un qui me disait intervenir comme gendarme réserviste", et qui donc ne serait pas sous son autorité si cela avait été vrai.

Phillipe Bas souligne que même si Vincent Crase avait agi en tant que gendarme réserviste, Christophe Castaner aurait pu saisir la justice.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"Le major Mizerski, compte tenu du statut d'Alexandre Benalla, n'a pas osé aller plus loin, il aurait certainement dû"

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner confirme que Vincent Crase n'avait pas le statut d'observateur le 1er mai.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"L'activité salariée de Vincent Crase n'est en aucun cas liée à sa présence ce jour là"

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"Le major Mizerski ne connaît pas Vincent Crase et ne demande pas d'explication compte tenu du statut d'Alexandre Benalla", affirme Christophe Castaner, reprenant le rapport de l'IGPN

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner dit avoir voulu sanctionner Vincent Crase comme Alexandre Benalla, par une mise à pied de 15 jours.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Vincent Crase dit avoir agi hors du cadre hiérarchique de la République en Marche, dit Christophe Castaner.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner évoque un entretien le 2 mai avec Vincent Crase, dans lequel celui-ci dit avoir agi en tant que gendarme réserviste le 1er à la demande expresse d'Alexandre Benalla.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"J'ai été alerté le 2 mai aux alentours de 18h"

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Christophe Castaner rappelle qu'il est l'employeur de Vincent Crase.

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


"J'étais personnellement choqué par ces images."

"Je condamne une nouvelle fois ces actes."

AUDITION DE CHRISTOPHE CASTANER


Philippe Bas (LR) rappelle que Christophe Castaner est auditionné en tant que Délégué général de la République en Marche et pas en tant que ministre chargé des relations avec le Parlement.

AUDITION

Dans quelques minutes, le délégué général de la République en marche sera entendu par la commission d'enquête du Sénat.

LOUIS ALIOT

"Monsieur Castaner a passé son temps, au début de l'affaire, entre la buvette et les journalistes au lieu de rendre des comptes à la représentation. Et si ça n'avait pas été Marine Le Pen qui l'avait interpellé, d'autres l'auraient fait."

LOUIS ALIOT

La motion de censure inutile ? "Mais à quoi sert l'opposition si on ne peut pas porter notre désaccord avec la majorité ? Si on ne fait que des choses qui ont des chances d'aboutir, autant ne pas siéger quand on est en minorité"

LOUIS ALIOT

"Nous, nous avons l'intelligence de voter sur des idées, sur un fond, et pas sur la forme. C'est la règle d'une opposition rationnelle."

LOUIS ALIOT

"Nous allons voter les deux motions de censure : c'est dommage d'ailleurs qu'il n'y en ait pas qu'une. Nous voulons sanctionner le comportement de la majorité et du gouvernement, qui a une pratique autoritaire du pouvoir."

LOUIS ALIOT

"Il y a eu un Etat PS, un Etat RPR, on a peut-être maintenant un Etat En marche ?"

LOUIS ALIOT

"Monsieur Castaner qui est toujours aussi prompt à donner des leçons à la Terre entière, je suis assez pressé de le voir rendre des comptes aujourd'hui."

LOUIS ALIOT

"La commission d'enquête de l'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale est un naufrage. Quand vous faites une commission d'enquête où le président est concerné, vous ne la donnez pas à la majorité, vous la donnez à l'opposition !" explique le député RN sur LCI.

VIDÉO


Une nouvelle vidéo mise en ligne ce lundi soir par Franceinfo et Mediapart met à mal la défense d’Alexandre Benalla. On y voit deux hommes, ressemblant trait pour trait à l’ancien chargé de mission au cabinet d’Emmanuel Macron et son ami Vincent Crase, tenir un homme qui vient d’être interpellé. Théoriquement présents à la manifestation du 1er mai en tant qu’observateurs, leur comportement dans cette vidéo est clairement assimilable à ceux de policiers, ce qu’ils ne sont pas. 


Une nouvelle enquête, notamment pour usurpation de signes réservés à l’autorité publique et immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, a été ouverte ce lundi par le Parquet de Paris.

PLAINTE


La présidente de la commission des Lois de l’Assemblée nationale et corapporteure de la commission d'enquête sur l'affaire Benalla, Yaël Braun-Pivet, a annoncé ce lundi avoir déposé plainte pour injures et menaces, après des dizaines de messages notamment sur Twitter. "Depuis plusieurs jours (...) je suis destinataire d'injures, de messages abjects à caractère sexiste et antisémite, ainsi que de menaces à mon encontre et à celle de ma famille", explique la députée LaREM. "Rien ne justifie une telle violence. Elle est intolérable. C'est pourquoi j'ai porté plainte pour injures et menaces aujourd'hui auprès du commissariat du 7ème arrondissement de Paris", ajoute cette avocate de profession. 

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


L'audition par la commission d'enquête sénatoriale du chef du GSPR, Lionel Lavergne, est terminée. La commission se retrouve demain matin dès 8h30 pour l'audition tant attendue du délégué général de la République en Marche, Christophe Castaner. 

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


Lionel Lavergne affirme qu'Alexandre Benalla n'a joué "aucun rôle" dans le recrutement d'officier du GSPR. 

JUSTICE


Une nouvelle enquête pour d'autres violences commises le 1er mai à Paris par Alexandre Benalla et Vincent Crase a été ouverte ce lundi par le Parquet de Paris. Elle porte sur des faits d'usurpation de signes réservés à l’autorité publique, d'immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, de violences volontaires en réunion par personne dépositaire d'une autorité publique, d'atteinte arbitraire à la liberté individuelle, de dégradation volontaire d’un bien (en l’espèce une vidéo) et d'introduction frauduleuse dans un système de traitement de données personnelles. Cette enquête préliminaire confiée à la BRDP de la police judiciaire parisienne.

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


Lionel Lavergne indique qu'il était bien au courant de l'autorisation de port d'arme d'Alexandre Benalla. En revanche, il affirme qu'il ignorait les motifs qui ont conduit à cette autorisation. Alors qu'Alexandre Benalla a indiqué qu'il portait son arme à l'occasion de déplacements privés, le chef du GSPR fait savoir qu'il n'en était pas informé.

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


Interrogé sur les critiques formulées par Alexandre Benalla à l'endroit du GSPR, qualifié "d'enfant terrible de l'Élysée", Lionel Lavergne refuse de les commenter. "Ces propos n'appartiennent qu'à lui", dit-il. 

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


Interrogé sur les "frictions" évoquées par des syndicats de police et Alexandre Benalla entre lui et le GSPR, Lionel Lavergne refuse de les commenter. Il affirme de son côté "ne pas avoir eu de retours" sur d'éventuelles "attitudes véhémentes" de la part de l'ancien chargé de mission.

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


Lionel Lavergne affirme que "M.Benalla ne dirigeait pas le GSPR et n’exerçait pas de fonction de protection auprès du président de la République" en dépit des photos où l'on voit l'ancien chargé de mission à proximité du chef de l'État. Il indique par ailleurs n'avoir jamais vu Alexandre Benalla avec une arme.

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


Selon Lionel Lavergne, Alexandre Benalla "n'avait aucune autorité directe" sur le GSPR mais avait "une fonction de chef d'orchestre" pour faciliter la coordination des déplacements présidentiels. Une fonction qu'il n'a plus assurée après le 1er mai en raison de sa sanction infligée après les événements de la place de la Contrescarpe. Lionel Lavergne assure par ailleurs avoir "toujours entretenu d'excellentes relations avec M.Benalla".

AUDITION DE LIONEL LAVERGNE


L'audition du chef du GSPR, le colonel Lionel Lavergne, vient de commencer. Il sera notamment questionné sur les relations entre Alexandre Benalla et ses hommes qui veillent au quotidien à la sécurité du chef de l'État.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


L'audition du préfet des Bouches-du-Rhône, Olivier de Mazieres, est désormais terminée. La commission d'enquête parlementaire du Sénat va à présent auditionner le patron du sécurité de la présidence de la République (GSPR), le colonel Lionel Lavergne.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Le préfet des Bouches-du-Rhône, Olivier de Mazieres, qui a déjà assuré la supervision de plusieurs déplacements d'anciens présidents de la République, il n'a pas constaté de différences d'organisation entre les déplacements de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy et de François Hollande et ceux d'Emmanuel Macron.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Olivier de Mazières ne se remémore plus d'avoir vu le nom de Benalla dans les documents préparatoires à la visite de Macron, mais indique qu'il lui a toujours été présenté avec sa fonction officielle.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Olivier de Mazières revient sur un incident impliquant 2 journalistes et Emmanuel Macron, pendant le déplacement privé d'août 2017.

Il explique que le 12 août, un véhicule occupé par 2 journaliste suit celui du président et est intercepté par le GSPR. Les 2 journalistes sont relâchés ensuite par la police. Puis, le lendemain, le GSPR identifie un des 2 journalistes à l'entrée d'un parc où se situe Emmanuel Macron. L'homme est placé en garde à vue puis le GSPR porte plainte au nom du président pour harcèlement moral et atteinte à la vie privée. L'homme est remis en liberté puis la plainte a été classée sans suite quelques semaines ensuite. Olivier de Mazières affirme que Benalla n'est pas intervenue dans la remise de cet homme par le GSPR aux policiers locaux.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Olivier de Mazières évoque son "sentiment" que la sécurité du Président a toujours été assurée par le GSPR et dit n'avoir eu aucune information sur des tensions entre Benalla et le GSPR pouvant gêner le dispositif sécuritaire d'Emmanuel Macron.

Concernant son port d'arme, il ne peut répondre car n'ayant échangé qu'au téléphone avec Benalla.

Olivier de Mazières conclue en affirmant qu'il n'a qu'une vision "parcellaire" du travail de Benalla.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Jean-Pierre Sueur (PS) évoque son "sentiment" de voir en Benalla un "garde du corps privilégié" et demande si la proximité physique de Benalla avec Macron pouvait poser un problème de sécurité, et si son port d'arme se cantonnait réellement aux déplacements privés du Président.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


"M. Benalla ne s'est jamais adressé aux services de police mais au préfet de police des Bouches-du-Rhône", affirme Olivier de Mazières, évoquant des échanges "épisodiques" et "toujours emprunts d'une parfaite courtoisie, calmes et professionnels"

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Olivier de Mazières répète que "les questions de sécurité au sens strict du terme" étaient abordées avec le GSPR.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Olivier de Mazières indique que pour ce déplacement privé du 10-20 août, la préfecture disposait de 2 points de contact : Alexandre Benalla (pour les aspects "logistiques") et le chef du GSPR.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


Olivier de Mazières rappelle qu'il a connu à la fois des déplacements privés et public d'Emmanuel Macron dans les Bouches-du-Rhône.

Il affirme que le seul déplacement au cours duquel il a eu affaire à Benalla est le déplacement privé de Macron entre le 10 et le 20 août 2017 à Marseille.

AUDITION D'OLIVIER DE MAZIÈRES


L'audition d'Olivier de Mazières, le préfet des Bouches-du-Rhône commence.

AUDITION DE STÉPHANE FRATACCI


L'audition de Stéphane Fratacci est terminée. La prochaine audition - en théorie prévue à 16 heures - est celle du préfet des Bouches-du-Rhône Olivier de Mazières, concernant le rôle d'Alexandre Benalla dans les déplacements d'Emmanuel Macron.

AUDITION DE STÉPHANE FRATACCI


Stéphane Fratacci ne veut pas commenter la lourdeur de la sanction disciplinaire de Benalla, et dit ne pas savoir si l'arme qu'il portait lui appartenait ou lui avait été fournie par la préfecture de police.

AUDITION DE STÉPHANE FRATACCI


Jean-Pierre Sueur (PS) revient sur une déclaration de Benalla (affirmant dans le JDD à propos de la réorganisation du service de protection du Président que "nous avons contre nous le ministère de l'Intérieur"), et affirme qu'il est "grave" de mettre en doute le caractère républicain du ministère de l'Intérieur dans la protection du Président, notamment dans une situation de cohabitation.

Stéphane Fratacci ne veut pas commenter mais affirme que le ministère de l'Intérieur "est profondément républicain".

Alexandre Benalla, un chargé de mission à l'Elysée proche d'Emmanuel Macron, filmé en train de porter des coups à un jeune homme à terre, le 1er mai dernier : les images choc révélées mercredi 18 juillet au soir par Le Monde ne cessent d'ébranler l'exécutif. Depuis l'éclatement de l'affaire, la multiplication des éléments sur le profil d'Alexandre Benalla, le garde du corps du Président, et l'attitude des autorités à son égard ont jeté la majorité dans l'embarras.

Le volet politique de l'affaire est aujourd'hui mis entre parenthèses. Après une crise qui a vu la majorité subir une nouvelle vague de critiques, entre une commission d'enquête à majorité LREM à l'Assemblée nationale très décriée, les oppositions ont déposé deux motions de censure, mardi 31 juillet, motions rejetées. Le matin même, la commission d'enquête du Sénat avait mis entre parenthèses ses travaux, jusqu'à la rentrée.


La rédaction de TF1info

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