Alexandre Benalla devant le Sénat : "J'ai le droit de ne pas m'auto-incriminer"

Publié le 21 janvier 2019 à 16h48, mis à jour le 21 janvier 2019 à 18h02

Source : Sujet TF1 Info

AFFAIRE - Quatre mois après son premier passage devant la commission d'enquête parlementaire du Sénat, Alexandre Benalla est revenu répondre aux questions de la Haute Assemblée, lundi 21 janvier. Il s'est notamment expliqué sur les raisons qui l'ont amené à être encore en possession de passeports diplomatiques des mois après son licenciement.

Ce live est à présent terminé. 

RÉACTIONS 


Le président de commission sénatoriale, Philippe Bas, sur l'affaire Benalla a estimé qu'il y avait "beaucoup d'invraisemblances" et de "contradictions" dans le dossier, estimant que la question d'une éventuelle "protection" de l'ex-collaborateur de l'Elysée n'était pas "totalement résolue". "Négligence ou protection, ce n'est pas totalement résolu aujourd'hui", a réagi Philippe Bas (LR) à l'issue de l'audition de l'ex-chargé de mission d'Emmanuel Macron.

RÉACTIONS 


La question de la "protection" de l'Elysée n'a "pas été totalement résolue", indique la commission d'enquête. 

RÉACTIONS 


Esther Benbassa, sénatrice du Val de Marne et membre de la commission : "Mr Benalla se cache derrière sa mise en examen pour ne pas dire des choses qu'il sait. Je me suis rendue compte du désordre à l'Elysée et dans les administrations (...) On n'a pas appris beaucoup de choses, il ne s'est pas très bien défendu mais c'est le même constat. Il n'en a fait qu'à sa tête".


Quant à l'audition de Vincent Crase : "Il se défend très bien, il doit savoir des choses". 

CRASE


Fin de l'audition de Vincent Crase par la Commission d'enquête parlementaire du Sénat. La séance est levée. 

CRASE

Vincent Crase : "J'ai envie de tourner la page, de passer à autre chose. Maintenant je me consacre à l'écriture". 


Interrogé sur les réactions de ses anciens collègues de l'Elysée, Vincent Crase affirme qu'il a "l'impression de ne plus exister". "C'est le silence le plus complet, j'ai l'impression de ne plus exister. Ce n'est pas très grave. C'est comme ça, c'est la vie". 

CRASE

Vincent Crase, gendarme réserviste et proche d'Alexandre Benalla, est maintenant entendu par la mission d'information. Il revient sur le contrat de trois mois passé avec l'oligarque russe Iskandar Makhmudov.

"Je n'ai jamais rencontré M. Makhmudov. Il a beaucoup d'avocats, de gens qui travaillent pour lui"

"M. Benalla n'est jamais intervenu dans les négociations, dans l'application de ce contrat"

"Je n'ai eu aucune autre activité de sécurité privée, en dehors de ce contrat"

"J'en ai parlé à Alexandre Benalla, mais il n'est pas un acteur de ce contrat"

CRASE

Philippe Bas : "Nous avons estimé qu'il n'y avait pas de raison suffisante pour ne pas rendre publique cette audition. Celle de M. Vincent Crase sera publique, comme toutes les autres"

SENAT

L'audition d'Alexandre Benalla est terminée. Alors que celle de Vincent Crase est attendue dans la foulée, la mission d'information délibère sur une demande de huis clos émise par ce dernier

SENAT

Philippe Bas : "Nous avons le droit de vous demander qui est votre employeur" après son licenciement par l'Elysée. "Le fait que vous ne répondiez pas engendre le soupçon"

Benalla : "Je pense que cela rentre dans le périmètre de l'instruction. Ma vie d'aujourd'hui me concerne moi, et seulement moi"

ELYSEE

Alexandre Benalla s'est-il rendu à l'Elysée après son licenciement ? demande le sénateur Jean-Pierre Sueur.

"Je ne répondrai pas à cette question", répond Benalla. Qui précise : "Je n'ai jamais eu de collaboration professionnelle avec l'Elysée après mon licenciement." 

SENAT

Philippe Bas : "Vous vous abritez derrière la justice quand ça vous arrange"

"Il y a dans la manière dont vous utilisez le travail de la justice, des contradictions"

Alexandre Benalla : "J'ai le droit à une défense. Personne ici n'est dans ma situation. J'ai le droit de ne pas m'auto-incriminer"

PASSEPORTS

Pourquoi Alexandre Benalla a-t-il voulu voyager avec des passeports diplomatiques après avoir quitté ses fonctions ? "Je l'ai dit, c'était une bêtise"

"Je suis rentré au Tchad avec ce passeport diplomatique, on m'a accepté sans demande de visa"

"Je n'avais aucune obligation d'informer la présidence de la République de mes déplacements. Je l'ai fait par courtoisie"

"Je n'avais pas été informé du déplacement du Président trois semaines après le mien au Tchad"

BENALLA

"Je ne détiens aucun secret. J'essaye juste de reprendre une vie normale"

"Je n'ai plus de contact avec qui que ce soit à la présidence de la République depuis le 24 décembre"

DEPLACEMENTS

Alexandre Benalla affirme qu'il n'y a "aucun rapport" entre ses déplacements récents à l'étranger et ses activités passées à l'Elysée

"C'était des déplacements à titre privé, en mon nom"

PASSEPORTS

En savoir plus sur l'affaire des passeports évoquée au Sénat :

BENALLA

Alexandre Benalla : "Toutes les déclarations que je peux faire devant vous sous serment peuvent être retenues contre moi par la justice ultérieurement"

Philippe Bas : "Nous vous demandons de parler des actes accomplis par les services de l'administration. Les enquêtes, judiciaire et parlementaire, ne sont pas en concurrence"

Benalla : "Tout ce que je peux vous dire, c'est que ces passeports m'ont été délivrés normalement"

PASSEPORTS

Pourquoi Alexandre Benalla a-t-il demandé et obtenu le renouvellement d'un passeport diplomatique en juin dernier, après avoir quitté ses fonctions ? demande Jean-Pierre Sueur.

"Les conditions d'attribution, d'obtention de ce passeport concernent l'information judiciaire en cours, je ne répondrai pas à votre question", répond Benalla.

"Vous devez répondre à cette question", réplique Philippe Bas. "Nous voulons savoir comment cette attribution a eu lieu."

Nouveau refus d'Alexandre Benalla. "Je répondrai aux questions des magistrats instructeurs"

"Vous avez une conception singulière du respect des institutions", lance Philippe Bas. "Je vois votre obstination à ne pas répondre, je n'en comprends pas la raison"

TELEPHONE

A propos du téléphone sécurisé Theorem dont il bénéficiait à l'Elysée : "La situation après le 1er août était un peu confuse. Ce téléphone ne m'avait pas été redemandé, je n'avais pas conscience de l'avoir avant le mois de décembre". Alexandre Benalla affirme l'avoir retrouvé dans les cartons de déménagement. "Il n'avait pas été utilisé depuis juillet 2018"

"Ce téléphone ne m'a jamais été réclamé le 4 octobre par l'Elysée", affirme l'ancien chargé de mission

ARME

Interrogé sur le fameux selfie le montrant, en 2017, avec une arme, Alexandre Benalla répond qu'il s'agissait d'une arme acquise par ses propres moyens, "légalement"

BENALLA

"Je n'ai pas saisi cette commission de déontologie, c'était dans mon contrat de travail, c'est une erreur. Mais il faudrait se demander combien de personnes quittant l'Elysée saisissent la commission de déontologie"

"J'avais d'autres priorités, retrouver rapidement un travail"

"Mon avocate est en train de s'en occuper"

EXPLICATIONS

Que dit l'article 73 du code de procédure pénale, dont Alexandre Benalla se sert pour se défendre ?

PROPOS LIMINAIRE

Benalla : "Les deux personnes qu'on m'a accusé d'avoir tabassé n'étaient pas de gentils manifestants"Source : Sujet TF1 Info

BENALLA

A propos de son emploi d'un mois dans une société : "J'ai exercé une activité professionnelle à l'issue de mes activités à l'Elysée. Je suis choqué que des entrepreneurs soit jetés en pâture, qui emploient des gens sur la base de leurs compétences"

"Depuis six mois, les médias me harcèlent, harcèlent mes proches"

"C'est un ami qui m'a employé dans une mission qui restera confidentielle", ajoute l'ancien chargé de mission, immédiatement repris par Philippe Bas qui lui rappelle les obligations qui lui incombait, à savoir de saisir la commission de déontologie avant de décrocher ce nouvel emploi

OLIGARQUE

Alexandre Benalla affirme n'avoir jamais rencontré l'homme d'affaires russe Iskandar Makhmudov, qui a signé un contrat de sécurité avec Vincent Crasse, proche de Benalla

BENALLA

"Je n'avais aucun lien d'ordre professionnel avec une société de sécurité ou de défense"

"Je me suis créé des liens d'amitié avec des personnes, pas seulement dans le domaine de la protection. Mais je n'ai eu aucun lien professionnel"

PASSEPORTS

Alexandre Benalla : "Je veux confirmer mes propos. Le 19 septembre, lorsque j'étais présent devant vous, je vous ai dit, mes passeports diplomatiques doivent être dans mon bureau"

"Je vous affirme solennellement que le 19 septembre, ces passeports étaient à l'Elysée. Je les ai restitués dans le courant du mois d'août 2018. Ils m'ont été rendus à nouveau début octobre 2018, avec un certain nombre d'éléments personnels. On m'a fait savoir que ces passeports n'étaient pas désactivés. Je reconnais là un manque de discernement de ma part"

"Je ne vous ai pas menti"

BENALLA

"Derrière la carapace, il y a un homme, sa femme, son fils. Une situation professionnelle et personnelle assez troublée, qui ont conduit à un certain nombre d'erreurs, de part des rencontres, des échanges que j'ai eu"

"Mes compétences n'ont jamais été remises en cause par qui que ce soit. Je n'ai pas débarqué à l'Elysée par effraction"

BENALLA

Alexandre Benalla revient sur les premières révélations du printemps dernier le concernant : "Cette affaire intervient au moment des événements du 1er mai. On constate avec le temps qui passe un certain nombre de contrevérités"

"On m'a présenté comme le tabasseur de gentils manifestants en tronquant la réalité d'une situation qui était pour le moins tendue"

"Il y a eu un déferlement médiatique, un lynchage en règle dont je continue à faire l'objet depuis six mois avec la construction d'un personnage sulfureux, diabolique, infréquentable. Je pense avoir contribué par des propos à la construction de ce personnage. J'ai pu donner une mauvaise image de moi"

SENAT

Philippe Bas, président LR de la commission des lois au Sénat : "Nous ne refaisons pas l'audition de septembre"

"Nous ne poserons pas de questions sur d'éventuelles infractions pénales commises par M. Benalla. Nous veillons au bon fonctionnement de l'Etat"

BENALLA

Alexandre Benalla est arrivé au Sénat, pour répondre dans quelques instants aux questions de la mission d'information

INTERVIEW

Jean-Pierre Sueur et l'affaire Benalla : "Je n'ai jamais une affaire comme celle-là"Source : Sujet TF1 Info

MAHJOUBI

Pas forcément fan d'être interrogé sur le cas Benalla, le secrétaire d'Etat au Numérique s'est un peu agacé, sur le plateau de LCI, à la question de Christophe Jakubyszyn portant sur le fait de savoir s'il était d'accord avec l'idée que l'ex-chargé de mission "rende des comptes". "Ce monsieur a été un salarié de l'Elysée, avec tous les problèmes qu'on connait, et aujourd'hui avec ces histoires de passeport. Mais évidemment qu'il faut qu'il rende  des comptes et il faut que ce soit devant la justice et, éventuellement, condamné. Evidemment !"

Mahjoubi s'énerve à propos de BenallaSource : Sujet TF1 Info

SENAT

"L'affaire Benalla est vraiment singulière. J'ai fait beaucoup d'enquêtes parlementaires, je dois dire que je n'ai jamais vu une affaire comme celle-là. Tout se passe comme ci, dès lors qu'il a été question de M. Benalla, peut-être parce que les personnes étaient impressionnées par son rôle, tout se mettait à dysfonctionner. Tenez, vous, vous êtes à LCI. Quand vous quitterez LCI, le plus tard possible, vous rendez vos micros, votre badge. Là, Alexandre Benalla, il a fallu quelques mois avant qu'il ne rende son téléphone. Et c'est la même chose pour ses passeports diplomatiques, qu'il a obtenu le jour où il n'avait plus besoin de l'utiliser. Que fait le service du protocole de l'Elysée ? Rien. Comme s'il n'était pas au courant."

SENAT

La question des contradictions entre Alexandre Benalla, qui a assuré en septembre avoir remis ses passeports diplomatiques, et Patrick Strzoda, qui l'accuse d'usage de faux, pourra-t-elle être posée ? "Nous avons entendu Patrick Strzoda, nous entendrons ce que dira Alexandre Benalla et nous nous ferons notre intime conviction. Mais je ne peux pas vous dire que quelque personne a menti ou pas."

SENAT

Jean-Pierre Sueur, co-rapporteur de l'enquête au Sénat (PS), était l'invité de LCI, quelques heures avant l'audition d'Alexandre Benalla. Reste une question : comment ne pas empiéter sur l'enquête judiciaire ? "Pas du tout. La Constitution dit qu'il revient au parlement de contrôler le gouvernement et d'évaluer les politiques publiques. La sécurité du président en est assurément une. Nous n'allons condamner personne à aucune peine. Nous cherchons la vérité parce que c'est notre prérogative. Nous allons chercher les dysfonctionnements. Si nous faisons de nouvelles auditions, c'est que nous avons repéré des contradictions, des non-dits, etc."

EXPLICATIONS

CONTACTS


Devant des proches, le président a précisé le contenu des messages échangés avec son ancien conseiller

DES SUITES JUDICIAIRES ?


La commission des lois du Sénat annonce avoir demandé des explications à l'Elysée et au gouvernement le 28 décembre sur "les conditions dans lesquelles M. Alexandre Benalla a pu faire usage de passeports diplomatiques" après son licenciement en juillet, "alors même qu’il avait déclaré, lors de son audition sous serment du 19 septembre 2018, les avoir laissés dans le bureau qu’il occupait à l’Élysée", souligne-t-elle dans un communiqué.


"En fonction des informations qui nous seront transmises, nous apprécierons s’il y a lieu de procéder à de nouvelles auditions voire de saisir la justice", indique le président de la commission, Philippe Bas.

C'EST NON


Lundi, des députés socialistes ont réclamé une nouvelle commission d'enquête dans l'affaire Benalla. Mais la présidente de la Commission des Lois de l'Assemblée, la députée LREM Yaël Braun-Pivet, leur oppose ce mardi une fin de non-recevoir dans un communiqué : les derniers développements "ne relèvent pas" selon elle d'une telle commission.

Le "Président de la triche"


Selon François Kalfon, conseiller régional PS d'Ile-de-France, il y a eu un Macron "Président des riches". "Avec l'affaire Benalla, il y a maintenant l'acte II : le président de la triche", estime François Kalfon. 

François Kalfon : invité de LCISource : Sujet TF1 Info

MESSAGES


"Nous ne confirmons rien", a ensuite affirmé l'Elysée à l'AFP, en réponse à la question de savoir si des échanges avaient eu lieu.

MESSAGES 


Alors qu'Alexandre Benalla affirme avoir régulièrement échangé avec Emmanuel Macron depuis son licenciement, le directeur de la communication de l'Elysée apporte un semi-démenti auprès du journaliste de Mediapart Fabrice Arfi. Il nie qu'il y ait eu des '"échanges réguliers" entre les deux hommes, et "en aucun cas sur les sujets évoqués par Alexandre Benalla", mais indique que "rien n'interdit à Alexandre Benalla d'écrire au Président" et que "celui-ci a pu une fois ou deux accuser réception". 

DES PROPOS "FAUX" ET "FANTAISISTES"


Toujours dans son communiqué, le Quai d'Orsay revient sur les déclarations d'Alexandre Benalla à propos de ses passeports diplomatiques. Selon eux, un courrier recommandé pour les récupérer a été envoyé fin juillet, avant une lettre de relance en septembre. Selon Alexandre Benalla, les titres étaient restés dans le bureau qu'il occupait à l'Elysée, mais cela n'"a été à aucun moment confirmé", écrit le Quai d'Orsay.


Une procédure d'invalidation des passeports a donc été lancée, mais cette situation étant "sans précédent", cette "invalidation n'a pas pu être concrètement traduite immédiatement dans les systèmes d’information, pour des raisons purement techniques." Mais il est donc "faux d’affirmer, comme le prétend M. Benalla dans les propos rapportés par la presse, qu’ 'il n’y a eu aucune démarche faite pour récupérer [ces] passeports parce qu’il y a eu des instructions données en sens inverse'."

LE QUAI D'ORSAY REAGIT


Le Quai d'Orsay a lui aussi tenu à faire une mise au point. "Contrairement à ses allégations ou insinuations, M. Benalla, qui a fait des déclarations contradictoires ces derniers mois, n’a bénéficié d’aucune indulgence particulière de la part du Quai d’Orsay pour la détention et l’utilisation de ses passeports diplomatiques. Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, en liaison permanente avec la Présidence de la République, a effectué plusieurs démarches pour obtenir que M. Benalla restitue ses passeports", indique le ministère dans un communiqué publié sur son site.

L'ELYSEE REAGIT


Alors qu'elle n'avait âs répondu aux sollicitations de Mediapart, l'Elysée a réagit en milieu de journée, dans un communiqué envoyé aux rédactions. "Nous ne souhaitons pas poursuivre un dialogue par presse interposée avec Monsieur Benalla qui se venge de son licenciement pour faute grave en entretenant tout un faisceau de contre-vérités et d'approximations", indiquent les services de la présidence.


> Lire  notre article sur le sujet

MEDIAPART


Interviewé sur LCI ce lundi matin, le confondateur de Mediapart, Edwy Plenel, a commenté : "Nous avons de très bonnes raisons de croire qu’il dit vrai. L’interview  est le fruit d’une longue enquête, c’est une pièce de puzzle supplémentaire à ce feuilleton où tous les éléments sont cohérents". 

"Nous aons toutes les raisons de croire qu'A. Benalla dit vrai", explique Edwy PlenelSource : Sujet JT LCI

REACTIONS


L'ancien conseiller de François Hollande et proche d'Emmanuel Macron Gaspard Gantzer a demandé que l'Elysée dise "la vérité" : "L'affaire Benalla, c'est la triste chronique d'un mauvais 'OSS 117' (...) On aimerait bien que l'Elysée dise la vérité, une fois pour toute", a-t-il dit sur France Inter, en estimant que l'Elysée a voulu "cacher des choses sous le tapis". 


Les Républicains ont aussi de nouveau demandé la vérité sur cette affaire. "Depuis le départ c'est une succession de mensonges, de dissimulation, au sommet de l’État", a accusé la porte-parole de LR Laurence Sailliet sur RTL, se demandant "pourquoi M. Benalla bénéficie d'une forme d'immunité".

MEDIAPART


Nouveau rebondissement. Dans un entretien à Mediapart, dimanche, Alexandre Benalla affirme avoir continué à échanger régulièrement avec Emmanuel Macron, via la messagerie Telegram, depuis son licenciement de l'Elysée. De quoi semer le trouble, alors que la présidence avait assuré ne plus entretenir aucun contact avec l'ancien chargé de mission depuis cet été.


"Ça va être très dur de le démentir parce que tous ces échanges sont sur mon téléphone portable", déclare-t-il. "Nous échangeons sur des thématiques diverses. C’est souvent sur le mode 'comment tu vois les choses ?'. Cela peut aussi bien concerner les gilets jaunes, des considérations sur untel ou sur untel ou sur des questions de sécurité", des échanges du type qu'il avait déjà avec le chef de l'Etat quand il était son homme de confiance à l'Elysée.

INTERVIEW 


Dans une interview au JDD, ce dimanche, Alexandre Benalla indique qu'on lui as restitué ces passeports après son audition devant la commission d'enquête sénatoriale.  

LE PARQUET OUVRE UNE ENQUÊTE 


Le Parquet de Paris annonce ouvrir une enquête préliminaire pour abus de confiance, usage sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle, et exercice d'une activité dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ou d'une activité réservée aux officiers publics ou ministériels. 


Un signalement avait été transmis au parquet de Paris par Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères, ce vendredi 28 décembre. 

PASSEPORT DIPLOMATIQUE


Retour sur les nouveaux rebondissements dans cette affaire.

Affaire Benalla : de nouveaux remous autour des passeports diplomatiques de l'ex-collaborateur d'Emmanuel MacronSource : JT 20h WE

PASSEPORT DIPLOMATIQUE


Dans un communiqué, le ministère des Affaires a expliqué pourquoi il saisissait le procureur de la République.

BENALLA


Alexandre Benalla a affirmé vendredi entretenir des "relations" et des "échanges réguliers" avec "certains membres de la présidence", dans une lettre adressée au cabinet d'Emmanuel Macron, assurant toutefois que ses activités actuelles n'ont "aucun lien" avec l'Elysée.


Il répondait ainsi à Patrick Strzoda, directeur de ce cabinet, qui l'avait sommé de s'expliquer sur "d'éventuelles missions personnelles et privées" menées "comme consultant" alors qu'il était "en fonction à l'Élysée".


Dans ce courrier dont l'AFP a obtenu copie, M. Benalla mentionne des "échanges réguliers" avec certaines personnes à l'Elysée au détour d'un reproche fait à M. Strzoda: "Au regard des relations que j'entretiens avec certains membre de la présidence, et des échanges réguliers que j'ai avec eux, il eût été plus cohérent de me transmettre directement ces interrogations auxquelles je n'aurais pas manqué de répondre, sans qu'il soit nécessaire de les porter sur la place publique".

MENSONGES ?


Que risque Anlexandre Benalla si jamais il a menti devant la commission d'enquête du Sénat ?

BENALLA


Pour Marie-Pierre De La Gontrie, une sénatrice PS ayant auditionné Alexandre Benalla, il est impossible que le Quai d'Orsay ne soit pas au courant de l'utilisation par l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron de ses deux passeports diplomatiques.

"Le Quai d'Orsay ne pouvait pas ne pas savoir", affirme Marie-Pierre De La Gontrie, sénatrice ayant auditionné BenallaSource : Sujet JT LCI

Urgent

PASSEPORTS DIPLOMATIQUES


Alexandre Benalla n'a "jamais" mené de mission à titre privé lorsqu'il travaillait à l'Elysée, a affirmé vendredi à l'AFP l'entourage de l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, sommé de s'expliquer par le palais présidentiel.


Selon la même source, l'ancien membre du cabinet du président a récupéré "début octobre" les passeports diplomatiques dont il disposait à l'Elysée. Son entourage a refusé tout commentaire sur l'usage de ces passeports diplomatiques, que selon Mediapart M. Benalla a continué à utiliser ces dernières semaines pour aller rencontrer des dirigeants en Afrique.


De son côté, le Quai d'Orsay donne une version contradictoire. Selon eux, deux lettres recommandées ont été adressées à l'ancien collaborateur de l'Elysée, le 26 juillet et le 10 septembre 2018, afin de lui demander de rendre les deux passeports diplomatiques en sa possession.

Info tf1/lci

BENALLA


Selon l'entourage d'Alexandre Benalla à LCI, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron affirme avoir récupéré ses passeports diplomatiques après son audition devant la commission d'enquête du Sénat le 19 septembre dernier.


De plus, il nous confie ne pas avoir menti devant la commission d'enquête du Sénat lorsqu'il affirmait que ces passeports se trouvaient encore dans son ancien bureau à l'Élysée.

Urgent

BENALLA


Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a décidé de saisir le procureur de la République.


"Le Ministre a décidé de saisir le Procureur de la République sur le fondement de l'article 40 du code de procédure pénale" qui enjoint tout représentant des autorités de le faire s'il a connaissance d'un crime ou d'un délit, selon le communiqué du ministère, qui précise avoir demandé à deux reprises la restitution des deux passeports diplomatiques délivrés à M. Benalla.

Urgent

AFFAIRE DES PASSEPORT : L’ÉLYSÉE BOTTE EN TOUCHE


Dans un communiqué transmis vendredi après-midi, l'Elysée s'exprime officiellement pour la première fois sur les passeports diplomatiques que détiendrait toujours Alexandre Benalla. Dans sa communication, la présidence de la République indique "qu’elle ne dispose à ce stade d’aucune information remontée par les services de l’Etat concernés sur l’utilisation par M. Benalla des passeports diplomatiques qui lui avaient été attribués dans le cadre exclusif de ses fonctions à la Présidence de la République". 


En outre, l'Elysée indique que "dès le licenciement pour motif disciplinaire de M. Benalla, la présidence de la République a demandé aux administrations compétentes de procéder aux démarches nécessaires afin que ces passeports soient restitués et ne puissent plus être utilisés". 


Indiquant encore que, depuis son licenciement, Alexandre Benalla n'a "plus aucune mission de quelque nature que ce soit pour le compte de l’Etat justifiant de l’utilisation de ces titres", l'Elysée renvoie le sujet au ministère des Affaires étrangères.

INTERVIEW


Edwy Plenel, le patron de Mediapart, était notre invité ce matin.

Affaire Benalla : interview d'Edwy PlenelSource : Sujet TF1 Info

DÉCRYPTAGE


Le passeport diplomatique, c'est quoi ? 

Le passeport diplomatique, c'est quoi ?Source : Sujet JT LCI

PASSEPORT DIPLOMATIQUE


Benalla y avait-il droit ?

CE QU’IL FAUT RETENIR :


Les faits 


- Mediapart révèle qu'Alexandre Benalla détient et utilise toujours ses deux passeports diplomatiques, malgré sa mise à pied par l'Elysée. 


- Dans une lettre du 23 mai 2018, que LCI s'est procurée, Alexandre Benalla s'était engagé à rendre ses deux passeports diplomatiques. Selon le Quai d'Orsay, malgré l'envoi d'un courrier recommandé, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron ne les a jamais rendu. Sous serment, il avait affirmé devant la commission d'enquête du Sénat en septembre dernier que les deux passeports étaient toujours dans son ancien bureau à l'Élysée.


Les réactions 


- L'Elysée a demandé à Alexandre Benalla des explications sur "d'éventuelles missions personnelles et privées" qu'il aurait menées quand il travaillait pour la présidence. Selon le quotidien Le Monde, qui a révélé cette demande d'explication, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron a écrit le 22 décembre à Alexandre Benalla, licencié en juillet par l'Elysée, pour solliciter "toutes informations pertinentes" sur les activités de "consultant" dont il se prévaut désormais. L'envoi de cette missive intervient après un voyage d'Alexandre Benalla au Tchad, quelques semaines avant celui d'Emmanuel Macron, qui a suscité une controverse sur l'éventuelle persistance d'un lien entre lui et la présidence.


- Suite aux révélations de Mediapart, la présidence de la République indique "qu’elle ne dispose à ce stade d’aucune information remontée par les services de l’Etat concernés sur l’utilisation par M. Benalla des passeports diplomatiques qui lui avaient été attribués dans le cadre exclusif de ses fonctions à la Présidence de la République".


L'enquête 


- Le Parquet de Paris annonce ce samedi 28 décembre, qu'il ouvre une enquête préliminaire pour abus de confiance, usage sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle, et exercice d'une activité dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ou d'une activité réservée aux officiers publics ou ministériels. Un signalement avait été transmis au parquet de Paris par Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères, ce vendredi 28 décembre. 


- Dans un entretien avec le JDD, ce dimanche 30 décembre, l'ancien chargé de mission indique qu'il rendra ses deux passeports "dans les prochains jours" et affirme avoir récupéré ses passeports diplomatiques après son audition devant la commission d'enquête du Sénat le 19 septembre dernier. 

RÉVÉLATIONS


Retour sur les révélations de la journée à propos de cette nouvelle affaire Benalla.

Voyage au Tchad : Alexandre Benalla a-t-il utilisé un passeport diplomatique ?Source : Sujet JT LCI

SÉNAT


La commission d'enquête du Sénat sur l'affaire Benalla sera vigilante à toute éventuelle "contradiction" entre les dernières informations de presse de l'ex-conseiller d'Emmanuel Macron, notamment sur ses passeports diplomatiques, et les auditions sous serment de septembre, a affirmé jeudi une source proche de la commission.


"La commission examinera tous les éléments parus dans les médias ces jours-ci et relèvera toute contradiction entre ces informations et les éléments recueillis sous serment pendant ces auditions", a déclaré cette source à l'AFP.

DOCUMENT LCI

QUAI D'ORSAY


La porte-parole du ministère des Affaires Étrangères confie à LCI qu'Alexandre Benalla s'était engagé à rendre ses deux passeports diplomatiques.

"Monsieur Benalla s'était engagé à rendre ses passeports diplomatiques", affirme la porte-parole du Quai d'OrsaySource : Sujet TF1 Info

DOCUMENT LCI


Dans une lettre adressée au Quai d'Orsay, Alexandre Benalla s'était engagé à rendre ses deux passeports diplomatiques. Il ne l'a jamais fait et a continué de voyager à travers le monde avec.

LETTRE BENALLASource : Sujet JT LCI

Info tf1/lci

PASSEPORT DIPLOMATIQUE


Alexandre Benalla n'a pas restitué les deux passeports diplomatiques que le Quai d'Orsay lui réclamait fin juillet.

TCHAD


Ce jeudi, nos confrères de Mediapart ont révélé qu'Alexandre Benalla s'est rendu au Tchad avec un passeport diplomatique.


Une révélation très étonnante car l’intéressé a affirmé sous serment devant la commission d'enquête du Sénat en septembre dernier que ces deux passeports diplomatiques étaient toujours dans ces anciens bureaux à l'Élysée.

EXPLICATIONS


Alexandre Benalla a expliqué les raisons de son voyage au Tchad au début du mois de décembre à LCI mercredi 26 décembre.


Il nous a expliqué être au Tchad pour "un voyage professionnel privé". Lors de ce déplacement, le jeune homme de 27 ans a rencontré le président tchadien pendant plus de deux heures.

BENALLA


Relisez cet article pour mieux comprendre le début de cette nouvelle affaire Benalla.

BENALLA


Alors qu'Emmanuel Macron pensait passer les fêtes tranquillement après plus de deux mois de mobilisation des Gilets jaunes, son ancien collaborateur Alexandre Benalla fait son retour dans l'actualité.

Bonjour à tous !

Affaire Benalla, saison 2, deuxième partie de saison. Après les violences commises par l'ex-chargé de mission le 1er mai et les révélations du Monde et de Mediapart autour des pérégrinations d'Alexandre Benalla au Tchad, ce personnage controversé de la Macronie est revenu devant la commission d'enquête sénatoriale pour s'expliquer. Attendu sur la question de ses passeports diplomatiques, dont Mediapart avait rapporté qu'ils étaient toujours en sa possession, Alexandre Benalla, qui avait d'abord dénoncé un "lynchage" contre sa personne après les accusations de violence formulées à son encontre, n'a pas nié l'évidence. Il a toutefois expliqué que les passeports qu'il avait bien laissé ses passeports dans son bureau à l'Elysée, comme il l'avait déjà dit le 19 septembre devant la même commission d'enquête. Comment s'est-il alors retrouvé en leur possession au Tchad ? "On me les a rendus en octobre", a-t-il annoncé, sans consentir à dire qui, au Palais, les lui avait donnés.

Un refus de répondre qui émaillera l'essentiel des deux heures et demi d'audition, Philippe Bas comme l'ensemble des sénateurs se voyant opposer son mutisme au nom du secret de l'enquête ou "du droit à ne pas s'auto-incriminer". Quant au téléphone Teorem, l'autre outil ultra-sécurisé qu'il avait conservé jusqu'à le rendre à la fin de l'année à l'Elysée, Alexandre Benalla a affirmé que ce téléphone ne lui avait, d'une part, "jamais été réclamé", et d'autre part, qu'il n'avait "pas conscience de l'avoir avant le mois de décembre".


La rédaction de TF1info

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