EN DIRECT - Dégradations de permanences de députés LaREM : Christophe Castaner adresse des consignes de vigilance aux préfets

Publié le 29 juillet 2019 à 11h32, mis à jour le 6 octobre 2019 à 20h01

Source : TF1 Info

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INVITE POLITIQUE

DEGRADATIONS

Le siège de La République en Marche à Foix (Ariège) a été dégradé cette nuit par des jets de peinture et des tags, indique une source proche du dossier à LCI

Info tf1/lci

DEGRADATIONS

Selon nos informations, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a fait transmettre dès samedi des consignes de vigilance aux préfets du territoire après la multiplication des dégradations des permanences parlementaires. Ces actions sont imputées à des manifestants Gilets jaunes ou à des agriculteurs qui dénoncent la signature du CETA.


Il est demandé aux services de l’Etat (police, gendarmerie) de porter une attention particulière en fonction des menaces sur les locaux des permanences parlementaires, à commencer par celles de la majorité ainsi qu’aux domiciles des députés. Des patrouilles dynamiques de policiers et de gendarmes aux abords des sites ont par ailleurs été demandées

GILBERT COLLARD / DE RUGY


Sur l'affaire De Rugy, le député RN s'est emporté, traitant l'ancien ministre de la transition écologique de "Tartuffe" à maintes reprises. "Lui, qui a fait la leçon à tous les députés, fallait l'entendre sur la transparence ! Mais quel Tartuffe !" s'est exclamé Gilbert Collard. 


"On a affaire à un conglomérat de donneurs de leçons dont François De Rugy a fait partie. Ses homards c'est d'un parvenu ! Quand on voit la table pour la Saint-Valentin cela fait quand même très plouc" s'est ensuite moqué le député. 


Interrogé sur le bien-pensé de sa démission, Gilbert Collard a assuré qu'il avait bien fait : "Bien sur qu'il devait démissionner, au nom même de ce qu'il a prôné pendant des années et des années !"

GILBERT COLLARD / PERMANENCES ATTAQUÉES 


Bien que le député RN invite à "se poser les bonnes questions" sur la violence des manifestants, notamment en mentionnant la grande difficulté des agriculteurs pour s'en sortir, Gilbert Collard affirme que "la violence n'a pas à être tolérée".


"Si on veut que le système républicain fonctionne, il ne peut pas s’accommoder de la violence, c'est très clair pour moi", a déclaré l'homme politique. "Ceci étant dit, ce n'est pas la première fois et il faut relativiser" a-t-il continué.

GILBERT COLLARD / PERMANENCES ATTAQUÉES


Après avoir condamné les violences à l'encontre de la permanence de Romain Grau, le député RN a tenu à souligner qu'à l'époque où ses propres locaux avaient été pris pour cible "le grand silence s'abatit". Gilbert Collard rappelle ainsi "Moi j'ai reçu un cocktail molotov en pleine figure, pas un journal, pas un politique ne s'en est ému"

GILBERT COLLARD / PERMANENCES ATTAQUÉES 


La permanence du député LREM Romain Graus à Perpignan a été attaquée - vitres brisées et tentative d'incendie - samedi par des Gilets jaunes. 


"La violence n'a pas à être tolérée", a déclaré Gilbert Collard, député RN, à ce propos sur le plateau de LCI. "Si on veut que le système républicain fonctionne, on ne doit pas s’accommoder de la violence"

HIDALGO/MIGRANTS

La mairie de Paris annonce vendredi qu'elle va attribuer la médaille Grand Vermeil, la plus haute décoration parisienne, à Carolina Rackete et Pia Klemp, les deux capitaines du navire Sea Watch 3, qui vient en aide aux migrants en Méditerranée. Caroline Rackete a été interpellée puis relaxée, pour avoir récemment accosté de force à Lampedusa (Italie) avec 41 migrants à son bord. 

Le Conseil de Paris a voté en parallèle une aide d'urgence de 100.000 euros à SOS Méditerranée, pour une nouvelle mission de sauvetage en mer

CEDRIC VILLANI

"On va discuter. On va même se rencontrer, explique-t-il au sujet de Benjamin Griveaux. [...] J'ai échangé Emmanuel Macron, et je l'ai rassuré sur mes engagements. Mais on a besoin de respect sur nos valeurs initiales"

CEDRIC VILLANI

Le député de l'Essonne répète qu'il est "dans le rassemblement" mais refuse de dire qu'il soutient Benjamin Griveaux... ou même qu'il ne se présentera pas de son côté. "Ce qui compte, c'est la dynamique, les idées. Elles étaient là. Quand on arrive à voir l'énergie qui se dégage, qu'on voit comment parler aux militants..."

CEDRIC VILLANI

"Je sais tous mes engagements. Ma loyauté au parti, mais aussi la loyauté aux valeurs. J'ai toujours été loyal au mouvement, aux valeurs. J'ai pris acte des résultats de l'investiture. La prise de parole [le soutien à Benjamin Griveaux ou non, ndlr], elle viendra en temps et en heure."

CEDRIC VILLANI

"J'ai entendu à mon égard des reproches et des menaces, on a même parlé d'exclusion. C'est plutôt un poing fermé" qu'une main ouverte, juge le député au sujet de la prise de parole de la Commission nationale d'investiture.

CEDRIC VILLANI

Sur BFM, il poursuit, expliquant ses propos critiques sur "l'appareil" de La République en marche : "J'ai vu des habitudes de suggestions préparées à l'avance et décidées à l'unanimité. J'ai été sollicité par des militants qui m'ont rappelé qu'il fallait rappeler le caractère participatif de nos valeurs."

CEDRIC VILLANI

"Je suis ravi que Benjamin Griveaux m'ait tendu la main. Je vais lui répondre. Mais la première fidélité va aux militants, à ceux qui m'ont soutenu", annonce le député LaRem et ex-candidat à la candidature du parti présidentiel à Paris.

MUNICIPALES A PARIS

Le député LaREM de l'Essonne Cédric Villani, qui a renoncé à l'investiture de son parti pour les municipales à Paris juste avant que la commission d'investiture ne désigne Benjamin Griveaux, "ne se prononcera pas avant septembre" sur un éventuel soutien à ce dernier, annonce son entourage.

La veille, le mathématicien avait seulement indiqué qu'il aurait "prochainement l'occasion de [s'exprimer] sur les perspectives qu'il convient à présent d'ouvrir", alors que Benjamin Griveaux lui a tendu la main en vue de la campagne

JUSTICE/WOERTH

La Cour de justice de la République (CJR) a ouvert il y a près d'un mois une enquête pour "concussion" (malversation dans l'exercice d'une fonction publique) à l'encontre du député LR Eric Woerth dans le cadre de l'affaire Tapie, a indiqué à LCI une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien

FÉMINICIDES


"Il y a des femmes qui portent plainte une fois, deux fois, cinq fois", avant d'être tuée, a indiqué Marlène Schiappa, qui estime que "le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir" contre les fémincides mais qu'il "y a eu des dysfonctionnements" dans le meurtre de Julie Douib.

GRIVEAUX


Si Cédric Villani se lançait seul dans la campagne des municipales de Paris contre Benjamin Griveaux, investi hier, "ça ne serait pas une bonne idée", estime Marlène Schiappa, invité de LCI ce matin. Elle invite Cédric Villani à rejoindre le candidat officiel de la majorité pour la mairie de Paris.

DE RUGY


"Il devrait y avoir un barème public" sur l'attribution des HLM, a estimé Marlène Schiappa, réagissant au limogeage de la directrice de cabinet de François de Rugy, Nicole Klein, qui a selon Mediapart bénéficié d'un HLM parisien pendant 18 ans, sans l'occuper pendant 12 ans. "C'est l'ancien monde", a-t-elle ajouté.

DE RUGY


"Je comprend l'émotion et l'indignation", a réagi sur LCI Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes, aux révélations de Mediapart sur les dîners de François de Rugy. "Il faut que chacun puisse s'exprimer", a-t-elle poursuivi, évoquant une "enquête à charge" mais affirmant aussi que certaines pratiques "posent question".

REACTION

"Un immense honneur et une responsabilité", commence Benjamin Griveaux, tout frais candidat, qui remercie la CNI après sa désignation. "Transports, circulation, travaux dont je crois qu'une meilleure planification est possible, de sécurité, de propreté, de police municipale"... il cite les sujets qui vont l'occuper dans sa campagne. 


"Nous allons repartir de ce que nous ont dit les Parisiens, c'est être fidèle aux valeurs du mouvement" LaRem. 


"C'était important de dire que ce travail respectait celui fait par les marcheurs", poursuit-il, dans une réponse implicite à Cédric Villani. "Dans mon équipe, chacun aura sa place. Cédric Villani, Hugues Renson, et je n'oublie pas ceux qui ne sont pas allés au bout. Je veux saluer l'enthousiasme et la qualité de cette campagne. Cédric Villani a mis l'écologie mieux que personne au coeur de cette campagne. C'est quelqu'un de coeur et c'est ce cela qu'il a démontré, il aura toute sa place. Je n'oublie pas Hugues Renson, Mounir Mahjoubi, Anne Lebreton, Antonio Duarte, Julien Bargeton", dit-il, en citant chacun de ses ex-rivaux.


"Je veux dépasser le seul horizon des marcheurs. Je ne veux pas être le maire d'un clan, des Parisiens de l'Ouest contre ceux de l'Est. Je veux porter un projet qui aille au coeur des Parisiens."


"Je souhaite une campagne digne, sans aucune attaque personnelle, sans propos de caniveau. C'est un engagement que je prends ce soir."


"Il est normal d'avoir un temps de déception", estime-t-il au sujet de Cédric Villani, "j'aurai probablement eu la même réflexion à sa place".

COMMENTAIRE


"Nous avons reçu hier en audition les 3 candidats à la candidature. Une audition très riche et très intéressante. Nous avons délibéré et décidé d'investir Benjamin Griveaux", annonce Marie Guevenoux, de la commission d'investiture.


Son collègue Alain Richard poursuit : "Ce qui a conduit à retenir la candidature de Benjamin Griveaux, c'est la profondeur de son analyse sur la situation à Paris, le réseau qu'il a constitué depuis très longtemps à Paris, et notre perception que l'éventail de ses propositions répondaient très bien aux attentes des Parisiens."


Quant au communiqué très déçu de Cédric Villani, il élude : "Nous l'avons entendu avec plaisir. Il a, par ailleurs, signé l'engagement de soutenir le candidat choisi par le mouvement. Nous considérons que son engagement le lie et nous avons toute confiance dans la démarche de Benjamin Griveaux de poursuivre son oeuvre de rassemblement. Tout le monde peut être déçu d'un choix. Mais il y a une collectivité du mouvement, une dynamique. Franchement, aujourd'hui, entre qui et qui se joue le match à Paris ? L'esprit de responsabilité l'emportera. Cédric Villani nous a dit qu'il serait solidaire de la décision. J'espère qu'il va se reprendre et je l'invite à maîtriser l'effervescence de son entourage. Nous étions indépendants, nous l'avons montré, nous le montrerons à nouveau et nous ferons nos choix de manière ouverte."

MUNICIPALES

Benjamin Griveaux est officiellement investi candidat de La République en marche pour les élections municipales à Paris, ont indiqué à LCI des membres du bureau exécutif du parti présidentiel.

MUNICIPALES

Selon nos informations, c'est la candidature de Benjamin Griveaux qui va être proposée au bureau exécutif de La République en marche. Les cadres du parti présidentiel doivent encore le voter pour que cette annonce soit officielle.

MUNICIPALES 

VILLANI RENONCE

En concurrence avec Benjamin Griveaux et Hugues Renson pour emporter l'investiture de la République en marche en vue des élections municipales à Paris, le mathématicien et député LaRem Cédric Villani a indiqué qu'il se retirait de la course. Dans un communiqué, l'élu de l'Essonne, qui apparaissait comme le principal challenger de Benjamin Griveaux dans cette course, a admis : "Je n'obtiendrai pas d'investiture de l'appareil de LaRem". 

PÉNICAUD


La ministre du Travail revient sur l'Index de l’égalité  : "Aujourd'hui, sur les entreprises de plus de 1000 salariés qui ont déclaré au 1er mars, il y en a 16% qui sont en alerte rouge. C'est-à-dire qu'ils ne respectent pas à travail égal salaire égal." Ceux qui ne respectent l'égalité verront leurs noms publiés, mais également s'exposent à des sanctions, rappelle Muriel Pénicaud.  


L’obligation de publication de la note de l’index égalité femmes-hommes concerne les entreprises d’au moins 1000 salariés depuis le 1er mars 2019. Elle va s’appliquer à celles d’au moins 250 salariés à compter du 1er septembre 2019, puis sera étendue à celles d’au moins 50 salariés au 1er mars 2020. 

PÉNICAUD


Au sujet du bonus-malus que le gouvernement instaurera cet été pour "responsabiliser les employeurs" sur les contrats courts : "Il faut que les entreprises arrêtent d'embaucher 9 fois sur dix en contrat court", plaide la ministre du Travail.

MUNICIPALES À PARIS


"Je vais vous dire les choses de façon extrêmement claire": "Jamais, vous  m'entendez bien, jamais il n'a évoqué devant moi, sa candidature à Paris", a  déclaré Gilles Le Gendre au Grand Jury au sujet d'une éventuelle candidature d'Edouard Philippe à Paris. Interrogé sur l'appel de l'ancien maire du Havre Antoine  Rufenacht à investir Edouard Philippe comme candidat LaREM face à la maire  socialiste Anne Hidalgo, il a répondu :  "Je ne vois pas par quelle illumination (...) on peut échafauder" cette  hypothèse.    

Edouard Philippe candidat à la mairie de Paris ? La réponse de Gilles Le GendreSource : Sujet TF1 Info

MUNICIPALES À PARIS 


"Il n'y aura pas de sang, nous continuerons dans le rassemblement. je continuerai quoiqu'il arrive de rester fidèle à "En marche", promet Cédric Villani, candidat à l'investiture LaREM.  

Municipales : "Il n'y aura pas de sang à Paris", promet Villani avant l'investiture LaREMSource : Sujet TF1 Info

RETRAITES


Une nouvelle date clé dans le chantier titanesque de la réforme des retraites. Le Haut-commissaire Jean-Paul Delevoye, chargé de la concertation avec les partenaires sociaux, leur présentera ses recommandations le 18 juillet prochain, selon son entourage.

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La rédaction de TF1info

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