EN DIRECT - Municipales : Griveaux veut allouer 100.000 euros à 20.000 Parisiens pour faciliter l'accès à la propriété

Publié le 1 février 2020 à 23h59, mis à jour le 31 mai 2020 à 10h22

Source : TF1 Info

SCRUTIN CAPITAL - Les élections municipales auront lieu à Paris, comme partout en France, les 15 et 22 mars 2020. La capitale représente un enjeu majeur pour la majorité présidentielle, qui tentera de mettre fin à dix-neuf ans de règne de la gauche. Divisions au sein de LaREM, explosion de la droite, bilan d'Anne Hidalgo... Retrouvez ici toutes les infos sur la campagne parisienne.

Ce live est à présent terminé. 

BELLIARD


"J’ai bon espoir que nous parvenions à un accord de coalition autour d’un projet de rupture", déclare le candidat EELV David Belliard, sur le point de trouver un accord avec le maire sortante Anne Hidalgo pour le second tour des municipales, ce dimanche dans le JDD. Il identifie "de nombreux points de convergence" entre leurs programmes, sur l'urbanisme et l'écologie.

Mais il ne souhaite pas s'allier à la socialiste à n'importe quel prix. Il réclame qu'EELV soit "pleinement associée à tous les échelons" de la future mandature, revendiquant "plusieurs mairies d'arrondissement" et, sans préciser s'il lui serait destiné, "un poste d’adjoint qui ait une vision à 360  degrés sur les politiques de la Ville, avec des moyens contraignants, afin de s’assurer qu’elles respectent tous nos engagements écologiques - une sorte de vice-maire".

LA REPONSE DE BUZYN

Dans un communiqué, Agnès Buzyn explique que ces propos, "recueillis en pleine crise, doivent être pris dans leur contexte" et assure avoir été entendue par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire. 


"Je regrette l'utilisation du terme de 'mascarade', qui dans mes propos concernait le fait de débuter des discussions de fusions de listes électorales dans le contexte que l'on connaît", justifie-t-elle. 


"Je regrette la tonalité de cet article et l’utilisation qui en est faite en cette actualité où tout le pays doit être tourné vers la gestion de crise."

CHOC

"Pour l'instant, je ne sais pas quoi répondre. Du tout", réagit, sous le choc, un proche soutien de la candidate LaREM sollicité par LCI après avoir lu les propos rapportés par Le Monde.

Sur Twitter, Anne-Christine Lang, la porte-parole de l'ex-candidat Cédric Villani, décrit de son côté "un naufrage".

BUZYN

GLUCKSMANN


C'est au tour de Raphael Glucksmann d'exiger une clarification après la sortie étonnante d'Agnès Buzyn : "Quand l’ex ministre de la santé parle de « mascarade » et affirme qu’on savait bien avant que les élections n’iraient pas à leur terme, exiger des explications n’est pas une recherche de « polémique politicienne », c’est le service minimum républicain..."

NDIAYE


Interrogée à l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye n'a pas souhaité commenter les propos tenus par Agnès Buzyn. Et a préféré saluer son "engagement". 

MORANO


"Cette confession est terrifiante ! Elle savait que le tsunami allait arriver et le gouvernement n’a pas pris les mesures nécessaires avant... cela restera comme le reste, dans le bilan de Macron !", a réagi très vite Nadine Morano, sur son compte Twitter. 

BUZYN

Les confessions d'Agnès Buzyn : "J'avais averti que les élections ne pourraient pas se tenir"Source : TF1 Info

BARDELLA


Le vice-président du RN demande à ce que le gouvernement rende des comptes, qualifiant les confessions d'Agnès Buzyn de "bombe". 

BELLIARD


"Si Agnès Buzyn dit vrai, c'est qu'il y aurait eu des manquements graves au sommet de l'État. Aujourd'hui, priorité absolue à la santé. Ensuite, ce sera au Parlement d'enquêter", a déclaré dans un tweet le candidat écolo à la mairie de Paris.

MELENCHON


Le patron de LFI a réagi rapidement aux propos d'Agnès Buzyn. "La mission d'information décidée ce matin en conférence des Présidents à l'Assemblée nationale doit se saisir de ces aveux."

BUZYN 


Dans un entretien au Monde, Agnès Buzyn se livre sans fard au lendemain du premier tour des municipales. "Depuis le début je ne pensais qu'à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c'était une mascarade", confie notamment la candidate, arrivée troisième derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati. 

BUZYN 


Dans un entretien au Monde, Agnès Buzyn se livre sans fard au lendemain du premier tour des municipales. L'ancienne ministre de la Santé déclare avoir alerté le président le 11 janvier de la situation sanitaire, puis le Premier ministre le 30 : "J'ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein."


"Depuis le début je ne pensais qu'à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c'était une mascarade", confie aussi la candidate à la mairie de Paris.


Les réactions au sein de la classe politique se multiplient depuis.

REPORT ?

Un consensus s'est fait au sein de la classe politique pour demander un report des élections municipales. A Paris, Cédric Villani, éliminé à l'issue du premier tour, estime ainsi que "la priorité est de préserver la santé de nos concitoyens"

BUZYN 


Agnès Buzyn annonce "arrêter la campagne du second tour pour la mairie de Paris" "compte tenu de l'aggravation rapide de la situation dans les hôpitaux", sans se retirer. "Je demande à toutes mes équipes, les têtes de liste, les colistiers, les équipes de campagne, d'arrêter les actions de campagne et de suivre les recommandations du gouvernement et donc de rester chez eux", indique-t-elle dans un communiqué.

VILLANI


"Je fais partie de ceux qui pensent qu'un report du second tour est justifié", explique le député de l'Essonne, qui souhaite conserver les résultats du premier tour.

VILLANI


Cédric Villani souhaite-t-il se rallier à Anne Hidalgo ou Agnès Buzyn pour le second tour ? "L'heure n'est pas aux questions d'arrangements politiques. L'heure est de savoir comment nous nous organisons collectivement" pour lutter contre le coronavirus. "Que va-t-il advenir pour le second tour ? Va-t-il se tenir ? Doit-il se tenir ?", interroge-t-il.

VILLANI


"Cette approche a permis de porter des idées qui n'auraient pas été possibles sinon", assure l'ex-candidat, qui assume sa dissidence vis-à-vis de La République en marche. 

VILLANI


"La candidature que j'ai monté début septembre a pu aller jusqu'au premier tour", déclare Cédric Villani sur LCI, qui ne se dit pas déçu par ses résultats, qui ne lui permettent pas de se maintenir au second tour. 

"Je suis très fier d'avoir pu porter cette liste, cette campagne indépendante, avec la force de nos convictions que plus personne ne peut mettre en doute."

EMMANUEL GREGOIRE


Le directeur de campagne d'Anne Hidalgo se dit favorable à la conversation des résultats du premier tour, et au report du second "si les conditions d'organisation ne permettent pas la sérénité et la sécurité".

DATI


Devancée largement par Anne Hidalgo, Rachida Dati a invité "tous ceux qui veulent le changement à (la) rejoindre", dans la perspective d'un éventuel deuxième tour. 

"Par respect pour les électeurs, pour la démocratie, je demande au gouvernement d'indiquer aux Françaises et Français dans les plus brefs délais sa décision de maintenir ou pas le 2e tour dimanche prochain", a également déclaré la candidate LR.

HIDALGO

VIDEO - Anne Hidalgo appelle au rassemblement

En tête du premier tour, Anne Hidalgo appelle au rassemblementSource : TF1 Info

BUZYN


Déclaration d'Agnès Buzyn à l'issue du premier tour : "Pour répondre à ce désir de changement, je tend la main à ceux qui partagent le même objectif. Si l'on veut apaiser Paris, il faut avoir l'audace de se dépasser", lance la candidate LaREM, arrivée en troisième position du scrutin.

HIDALGO


Déclaration d'Anne Hidalgo à l'issue du premier tour : "Ce dimanche, vous avez fait le choix, dans ces circonstances hors du commun, de me faire confiance. Il y a dans ce choix la volonté que Paris demeure une ville où chacun trouve sa place, où chacun est protégé, un Paris encore plus écologique et solidaire"

"J'appelle au rassemblement des écologistes, des progressistes"

Urgent

RÉSULTATS PARIS


Selon notre estimation Harris Interactive-Epoka, la maire sortante Anne Hidalgo arrive en tête du premier tour avec 31% des suffrages, loin devant Rachida Dati (22%), Agnès Buzyn (17%), David Belliard (11%), Cédric Villani (7%), Danielle Simonnet (5%)

SONDAGE


D'après une étude OpinionWay pour Le Parisien, l'ancienne ministre de la Santé atteint la barre des 20% au premier tour. Elle se situe toutefois à bonne distance d'Anne Hidalgo (24%) et Rachida Dati (26%). David Belliard, lui, est donné à 11%, tandis que Cédric Villani est, lui, donné à 5%. 

DAVID BELLIARD SUR LCI


"Je ne suis pas là pour faire gagner ou perdre tel ou tel candidat. Il y a des convergences avec Anne Hidalgo et Cédric Villani, et nous avons des divergences."

DAVID BELLIARD SUR LCI


"Nous avons un problème et un besoin de logements accessibles à Paris"

DAVID BELLIARD SUR LCI


"Il y a trop de pollution à Paris, trop de bruit (...) Certaines décisions ont pu être perçues comme brutales, je veux discuter avec les gens"

DAVID BELLIARD SUR LCI


"Ma première décision, c'est la piétonisation des rues adjacentes des écoles et redonner Paris aux enfants"

DAVID BELLIARD SUR LCI


"Depuis 2001, nous avons une alliance PS-Verts (...) mais le monde a changé (...) On ne peut plus attendre."

DAVID BELLIARD SUR LCI


"Je fais confiance aux Parisiennes et aux Parisiens pour aller voter"

DAVID BELLIARD SUR LCI


"Notre priorité, c'est prendre les mesures pour éviter que l'épidémie se propage (...) La démocratie doit continuer quand les mesures d'hygiène sont prises"

CHRISTOPHE CASTANER


Le ministre de l'Intérieur rappellent les bons gestes pour que les élections municipales se déroulent dans les meilleures conditions.

LE MAIRE DE BORDEAUX SUSPEND SA CAMPAGNE


Le maire LR de Bordeaux Nicolas Florian a annoncé jeudi soir qu'il suspendait sa campagne électorale pour se consacrer à la mise en oeuvre des mesures de lutte contre le nouveau coronavirus. "Ce soir, je suspends ma campagne électorale pour me consacrer à 100% à mes fonctions de maire, avec l'ensemble de l'équipe municipale", indique M. Florian dans un communiqué.

MAINTIEN DES MUNICIPALES


Le président de la République a expliqué jeudi soir qu'il s’était basé sur les demandes des politiques pour prendre sa décision de maintenir les municipales. Adrien Gindre, le chef du service politique de TF1, souligne que c’est la première fois qu’il agit sans décider lui-même.

DAVID BELLIARD

Après l'annonce d'Emmanuel Macron de maintenir les élections municipales les 15 et 22 mars prochain, David Belliard, le chef de file d’Europe écologie-les Verts, a approuvé cette décision en indiquant que "la bonne tenue des élections est primordiale pour la démocratie". 


"Il est donc nécessaire de tout mettre en œuvre pour que cette échéance électorale se déroule le mieux possible", a-t-il dit poursuivant "si le risque épidémique prend de l’ampleur dans les prochaines heures où les prochains jours, nous rappelons que ce sera à la représentation nationale de prendre les décisions qui s’imposent, avec l’éclairage des experts".


"Enfin, les écologistes rappellent qu’il est important que chacun puisse pleinement s’exprimer lors de ses municipales, que la démocratie se fasse, en toute sécurité et en toute sérénité pour les Parisiens et les Français : mise à disposition de masques, gels hydroalcooliques, stylos en quantité, facilités de procuration, etc. C’est le dernier mandat pour le climat, le dernier mandat pour changer, pour enfin prendre nos responsabilités face aux dérèglements climatiques", a-t-il conclu.

SCRUTIN

Réécoutez le passage du discours d'Emmanuel Macron sur le maintien des élections municipales.

Macron : "Rien ne s'oppose à la tenue des élections municipales"Source : TF1 Info

CORONAVIRUS

"Rien ne s'oppose à la bonne tenue des élections municipales", annonce Emmanuel Macron.

QUE DISENT LES PARTIS ?

HIDALGO

Et un nouveau sondage, un ! Celui-ci, réalisé par l'Ifop pour CNews, renvoie Anne Hidalgo à la première place, avec deux points de plus à 26%, tandis que sa rivale Rachida Dati en perd un, à 24%. Agnès Buzyn perd deux points, à 18%, tandis que David Belliard est à 11% et Cédric Villani, à 7%.


Au second tour, Anne Hidalgo, qui dispose du socle le plus fort d'électeurs sûrs de leur choix (81%), remporterait la mise avec 41% des voix, dans l'hypothèse où elle serait soutenue par David Belliard. Elle serait suivie de la liste de Rachida Dati, 33%, puis de celle d'Agnès Buzyn, à 26%, dans l'hypothèse où cette dernière serait rejointe par Cédric Villani.

PÉCRESSE SOUTIENT LE CANDIDAT LR DU XVIIE


La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a apporté son soutien au maire LR sortant du XVIIe arrondissement, Geoffroy Boulard.

"Je souhaite la victoire de Rachida Dati, je soutiens Geoffroy Boulard dans le XVIIe arrondissement, et Francis Szpiner dans le XVIe arrondissement", a-t-elle

affirmé. Ce déplacement en soutien à un candidat est l'un des rares organisés par Valérie Pécresse, qui a quitté LR après les européennes. Son mouvement Libres! soutient Rachida Dati et 11 candidats LR dans la capitale, mais aussi le maire sortant du XVe Philippe Goujon, en délicatesse avec LR, et deux élues investies par LREM (dans le Ve et le IXe).

Dans cet arrondissement où se présente Agnès Buzyn, la présidente de la région venait lancer un "signal d'alarme" sur la prolongation de la ligne 3 du tramway (de Porte d'Asnières à Porte Dauphine).

HIDALGO

"La Ville maintiendra sa cellule de crise ouverte toute la journée, pour approvisionner en gel hydroalcoolique" les bureaux de vote, indique Anne Hidalgo lors d'une conférence de presse consacrée au premier tour. 

La maire de Paris a rappelé les mesures prises au niveau national pour limiter les risques de contamination lors des opérations de vote.

A Paris, les élections vont mobiliser plus de 7000 personnes, dont les assesseurs et les présidents de bureaux, le 15 mars. "Nous avons prévu une réserve très importante pour pallier aux éventuels désistements", indique Anne Hidalgo.

SOUTIENS/HIDALGO

Anne Hidalgo a dévoilé mercredi la liste des personnalités composant son comité de soutien, présidé par le climatologue Jean Jouzel.

On y trouve notamment le médecin urgentiste Patrick Pelloux, le médecin humanitaire Raphaël Pitti, le professeur Willy Rozenbaum, codécouvreur du VIH, le photographe Yann Arthus-Bertrand et l'écologiste et ex-ministre Emmanuel Cosse. 

Parmi les soutiens figurent également des artistes, comme Yaël Naim, Izia, Manu Dibango, Benjamin Biolay et Alex Beaupain, les comédiens Pierre Arditi, Sandrine Bonnaire et Julie Gayet. 

Serge et Beate Klarsfeld en font également partie, de même que Jacques Attali, Mazarine Pingeot 

SONDAGES

Les sondages se suivent et donnent toujours cette valse à deux temps qui donne, un coup, Anne Hidalgo en tête, un autre coup, sa rivale Rachida Dati en tête du premier tour. Ainsi, selon un sondage BVA pour Europe 1 publié ce mercredi, la LR affiche 25% des intentions de vote, un point devant la maire sortante. 


Derrière les deux rivales, Agnès Buzyn est toujours au 3e rang, avec 19%. L'écologiste David Belliard figure à 12% et le dissident LaRem Cédric Villani à 7%. En fin de peloton, on retrouve l'insoumise Danielle Simonnet et le RN Serge Federbusch, à 4% chacun.

XAVIER BERTRAND

Le président de la région Hauts-de-France est venu soutenir le maire sortant du XVe arrondissement Philippe Goujon, en lice pour sa réélection, mais sans l'investiture des Républicains, ce dernier ayant refusé de s'inscrire dans la campagne de Rachida Dati. Pilier de la droite parisienne, Goujon a donc reçu le soutien de Xavier Bertrand, quelques jours après que ce dernier était aller soutenir... Rachida Dati. Mais il n'y a pas "la moindre contradiction" entre ces deux visites, a assuré l'ancien ministre du Travail et de la Santé.

PROPRETÉ

Après un débat sage sur LCI, les candidats s'épargnent nettement moins. Témoin ce nouvel échange entre Anne Hidalgo et Rachida Dati.

ALLIANCE

Un peu plus tôt, Anne Hidalgo et Cédric Villani ont eu cet échange aigre-doux : 

- Si vous posez la question du second tour, il y a effectivement des discussions qui s'ouvrent avec ceux qui ont des proximités, c'est ça la vie démocratique

- Excusez-moi. Une idée, elle est bonne, indépendamment du premier ou du second tour. 

- Bien sûr, mais on va pas faire la négociation ici, Cédric

DEBAT

Très irritée après que les alliés d'Agnès Buzyn ont refusé de parler une alliance avec elle, Rachida Dati a eu ce mot sorti du commun à l'égard de la candidate marcheuse à la mairie de Paris, ce soir sur France info : "Quel mépris pour ceux qui portent des espoirs et des espérances ! On n'est pas à Koh Lanta, ici, vous ne distribuez pas des colliers d'immunité".

COMPOL

Réponse taquine de David Belliard, qui se moque d'Anne Hidalgo qui, la semaine dernière, avait confondu la ligne 3 avec la ligne 9.

COMPOL

Une semaine après avoir dû prouver d'une photo qu'elle avait bien pris le métro pour se rendre dans le studio de LCI, Anne Hidalgo prend les devants, avec une photo depuis la ligne 9 pour se rendre au studio où se tient le débat entre les candidats aux municipales à Paris, sur France info.

HIDALGO CREUSE L'ÉCART SUR DATI


Dans un sondage Ipsos-Sopra sur les municipales à Paris diffusé ce matin, Anne Hidalgo distance Rachida Dati de trois points : sa liste recueille 26% des intentions de vote au premier tour, soit un gain de 1 point par rapport à l'enquête du même institut publiée vendredi, contre 23% (- 1 ) pour la candidate LR.  Le duo devance toujours nettement la liste LREM d'Agnès Buzyn, stable à 19%, tandis que David Belliard et EELV ne recueillent plus que 11% (-1) des intentions de vote. 


Les listes de Cédric Villani (ex-LREM),  Danielle Simmonet (LFI) et Serge Federbusch (soutenue par le RN, et une liste divers droite) sont respectivement créditées de 7%, 4,5% et 3% dans ce sondage réalisé pour franceinfo, France TV et France Bleu Paris.

HIDALGO

La maire de Paris a écrit Christophe Castaner pour réclamer "au plus vite" des instructions dans les bureaux de vote, selon une information de BFMTV relayée sur Twitter par Anne Hidalgo. Elle demande au ministre de l'Intérieur quelle serait la conduite à tenir si un cas suspect se présentait au bureau de vote, comme faire suspendre le vote ou permettre la fermeture de la classe le lundi pour nettoyer la salle.

SONDAGE

Selon un sondage Ipsos Sopra-Stéria France Bleu Paris et France Info, la maire sortante PS, Anne Hidalgo, serait en tête du 1er tour avec 26% des suffrages. Elle serait suivie par Rachida Dati (23%), puis Agnès Buzyn (19%) et David Belliard (11%). La liste de Cédric Villani est créditée de 7%. 

DATI

BELLIARD

"Quand on veut être maire de Paris, il faut savoir prendre ses responsabilités", tance sur Europe 1 l'écologiste David Belliard à propos du maintien du meeting de Rachida Dati, lundi soir à la salle Gaveau. "Les grands rassemblements en milieu confiné ne doivent pas se tenir."

Le candidat EELV a lui-même annulé son meeting prévu au Bataclan jeudi. Il l'a remplacé par "une déambulation pour aller au contact des Parisiens". 

DATI

Outre la fête instillée par le retour de Nicolas Sarkozy, c'était aussi celle des rivales de Rachida Dati, qui a multiplié les flèches. Contre Anne Hidalgo, qui a essuyé les balles pour son "dogmatisme" et son "sectarisme". Contre Agnès Buzyn, taclée à grands coups de procès en "vide" et en "incompétence". Une étrange manière faite à celle qui, pourtant, appelle à des alliances au cas par cas avec les listes de droite en vue du second tour. 

RETROUVAILLES

"Il reste la référence de la droite, le parrain"

BELLIARD


"Face au risque lié au coronavirus", le candidat EELV a à son tour annulé son meeting prévu au Bataclan le jeudi 12 mars. David Belliard indique envisager un "événement alternatif en plein air" !

HIDALGO


Emmanuel Grégoire, le directeur de campagne de Anne Hidalgo, confirme à LCI l'annulation du meeting de la maire sortante prévu jeudi au gymnase Japy (XIe arrondissement de Paris). "La responsabilité est de limiter la propagation donc d'éviter les risques inutiles. Ce n'était pas responsable de jouer avec la jauge des 1000 pour prétendre qu'à 999, ce n'est pas dangereux", fait-il valoir, assurant que l'équipe de la candidate continuera cette cette semaine ses actions "sur le terrain auprès des Parisiennes et Parisiens."

DATI SUR LCI


"Paris n'a pas besoin d'une nounou, Paris mérite mieux (...) La maire de Paris ne sera pas le maire des travaux et des chantiers"

DATI


"La politique du logement est complètement à revoir (...) Le logement social, très mal fait. Madame Hidalgo fait du logement très très très social, très peu pour les classes moyennes et intermédiaires, ceux qui bossent et rendent des services aux parisiens (...) Je ne veux pas de ghetto, je veux une mixité."

DATI 


"Je suis déterminée à tourner la page de l'ère Anne Hidalgo (...) Je suis profondément choquée alors même que le premier tour n'a pas eu lieu que Madame Buzyn organise des combines de deuxième tour (...) La politique c'est de la dynamique, pas de la combine (...) Madame Buzyn veut sauver des postes... et des potes"

DATI


"Nous maintenons le meeting de ce soir en nous conformant aux recommandations du préfet de police"

DATI


"Je me fie aux autorités sanitaires. Ceux qui ne peuvent pas venir voter le 15 mars peuvent le faire par procuration, leur choix sera ainsi pris en compte." 

DATI

Rachida Dati confirme que Nicolas Sarkozy viendra la soutenir dans le cadre de sa campagne. Dans un communiqué, elle précise que l'ancien Président sera présent à son meeting du 9 mars à la salle Gaveau.

SPORT

En réalité, les bénéfices sont largement supérieurs aux risques.

HIDALGO

Dans une interview à Libé, la maire sortante revient sur les critiques en autoritarisme dont elle fait l'objet. C'est "confortable", juge-t-elle, mais elle signifie, estime-t-elle, que ses opposants "n'auraient tout simplement rien fait". Et de citer en exemple les maires d'arrondissements qui ont rejoint Agnès Buzyn, "qui ont bataillé de façon très virulente, avec Rachida Dati et toute la droite parisienne, contre la piétonnisation des voies sur berges". 


Et de dresser un parallèle avec la "méthode" de sa rivale LaRem, qui a "mis plein de monde dans la rue. La mienne n’a mis personne dans la rue."

CIRCULATION

Nouvelle annonce d'Anne Hidalgo, ce jeudi dans Les Echos. La maire sortante a indiqué qu'elle souhaitait, à terme, "aller plus loin" en matière de circulation  en réservant "des voies aux véhicules propres, aux taxis, à des navettes électriques, aux transports en commun, au covoiturage". Déjà parti pour être mis en oeuvre sur le périphérique, le dispositif pourrait être étendu "sur certains axes dans Paris".

NDIAYE

A propos des 17% auxquels se situe Agnès Buzyn dans les sondages : "Elle est arrivée dans une situation difficile, mais la campagne n'est pas terminée. Si les choses étaient figées, on ne ferait pas de politque".

NDIAYE

"Agnès Buzyn savait qu'elle montait sur un ring, qu'elle pouvait être la cible de ses compétiteurs, comme ex-membre du gouvernement. Elle a été solide. Je pense qu'elle a été plutôt contente, qu'elle a pu montrer qu'elle avait envie de Paris, que ça venait de quelque chose d'assez profond. Elle a donné son programme, et je crois qu'elle en a été plutôt contente."


"C'est une femme qui a beaucoup de compétences, donc diriger une ville, c'est quelque chose dans ses compétences, et même au-delà. Une de ses faiblesses, c'est peut-être de ne pas être élue, même si je ne le crois pas personnellement, tout comme je ne crois pas que ce soit une faiblesse de ne pas être vindicative, parce que les gens en ont ras les couettes des gens qui se hurlent dessus".

NDIAYE

La porte-parole du gouvernement a apprécié "La Grande Confrontation" : "Je voudrais souligner qu'on a eu hier sept candidats qui se sont parlé correctement, qui ont échangé sur le fond. Et honnêtement, comme téléspectatrice, je voudrais souligner que ça fait du bien. Et je voudrais saluer ce que cette chaîne a réussi à faire pour le débat démocratique".

BELLIARD


Invité de France 2 ce jeudi, le candidat écologiste à Paris David Belliard rappelle avoir notamment obtenu la piétonisation des voies sur berge. "Tout le monde souhaite la conserver aujourd'hui, les écologistes le proposent depuis 1989", affirme-t-il.

BELLIARD


Invité de France 2 ce jeudi, le candidat écologiste à Paris David Belliard rappelle sa promesse de faire rejaillir la Bièvre dans le 13e arrondissement, là où coulait jadis la rivière : "Cette rivière existe. Elle a été enfouie sous le béton. Ce que je souhaite, c'est la refaire vivre et la redonner aux Parisiens. Ça sert à rafraîchir. On a besoin d'eau et de végétaliser les quais de Seine."

BELLIARD


Invité de France 2 ce jeudi, David Belliard revient sur la Grande confrontation, le premier débat pour les municipales, mercredi soir sur LCI. "C'est un exercice démocratique, on a pu voir projet contre projet. Dans cette campagne, on n'a pas pu l'occasion, souvent, de confronter les propositions", se réjouit le candidat écologiste à Paris. ". On a vu des lignes se faire avec des candidates qui sont contre l'écologie, comme Rachida Dati et Agnès Buzyn, et une candidate de la continuité, Anne Hidalgo. Ce qui se dégage (...) c'est qu'on a marqué des points."

HESITATION

PROGRAMMES

REPLAY


Revivez le débat entre les sept principaux candidats à la mairie de Paris qui s'est tenu mercredi soir sur LCI.

RESERVES

Où sont les réserves de Rachida Dati ? Pour Guillaume Peltier, l'émergence de la candidate LR est "la vraie surprise de ce scrutin, avec un vrai projet de vie quotidienne" et pourrait donc suffire à renverser la vapeur. "La dynamique du premier tour au soir du 15 mars, c'est une première étape. Je dis aux Parisiens que s'ils veulent tourner la page d'Anne Hidalgo, qu'ils veulent une maire qui parle des classes moyennes, des transports, il n'y a qu'un vote, c'est Rachida."


Pour autant, il ne souhaite pas de fusions de liste avec LaRem. "Nous avons une frontière étanche avec l'extrême droite et avec le pouvoir macronien. Maintenant, qu'il y ait certaines listes qui prennent acte de leur échec et prennent conscience qu'il faut soutenir Rachida Dati, soit".

SONDAGE EXCLUSIF

SONDAGE EXCLUSIF ⚡


Selon la dernière enquête Harris Interactive-Agence Epoka pour LCI/RTL et 20Minutes, Rachida Dati arriverait en tête du 1er tour des municipales à Paris, avec 25% des intentions de vote (en hausse de 2 points par rapport à la dernière étude). Les résultats complets de ce sondage sont à découvrir sur LCI et LCI.fr à 22h. 


La candidate Les Républicains, ainsi que les six autres principaux prétendants à la mairie de Paris, débattront pour la première fois demain à 20h45 sur LCI (canal 26) dans une “Grande confrontation exceptionnelle”, animée par David Pujadas.

DATI/PECRESSE

Valérie Pécresse a beau être de droite, elle ne fait pas tout pour faciliter l'élection de Rachida Dati à la mairie de Paris. Ainsi, la présidente de la région Ile-de-France, à la tête de Libres ! après son départ des Républicains, a-t-elle décidé de soutenir cinq candidats face aux têtes de liste LR dans les arrondissements de Paris.


Dans le XVe, elle soutient le maire sortant Philippe Goujon, qui avait refusé d'apporter son soutien à Rachida Dati. Le mouvement a également apporté son soutien aux candidats, ex-LR passés à LaRem, Florence Berthout dans le Ve et Delphine Bürkli dans le IXe.


Enfin, "Rachida Dati n'ayant pas souhaité d'accord de 1er tour sur l'ensemble des arrondissements, Libres ! soutiendra deux listes autonomes". Il s'agit de celle de Pierre Liscia dans le XVIIIe et de Michaël Bullara à Paris centre.

SONDAGE

54% des Parisiens sont "insatisfaits du travail accompli" par la majorité d'Anne Hidalgo depuis 2014, selon un sondage Ifop publié mardi, qui a été commandé par son opposant Marcel Campion, également candidat aux municipales. 

L'institut de sondage détaille ces résultats par arrondissement. Ce bilan négatif est partagé par 67% des habitants de l'ouest parisien (7e, 8e, 9e, 16e et 17e), 54% des habitants du 16e, 53% des habitants des 10e et 11e, 51% des habitants des 18e-19e-20e, 50% des habitants des 12e-13e-14e et 49% de ceux du centre (1er au 6e). 

SONDAGE

Malgré les sondages qui la placent en tête du premier tour, Rachida Dati n'a pas la partie gagnée, loin s'en faut. Si son nom séduit et rassemble la droite parisienne, ce n'est pas forcément le cas dans chacune des 17 élections d'arrondissement. Ainsi, relève l'AFP, la droite doit faire face à des dissidences dans les arrondissements qui peuvent faire basculer l'élection. C'est ainsi que, dans le XVIIe, Geoffroy Boulard doit faire face à Agnès Buzyn, que dans le XVIe, deux listes dissidentes LR viennent challenger Francis Szpiner, ou que dans le XVe, Agnès Evren doit faire face au maire sortant Philippe Goujon.


Et de rappeler que les dynamiques de premier tour, pour favorables qu'elles soient, ne disent pas celles du second : ainsi pour l'instant, Anne Hidalgo, alliée à David Belliard, remporterait 37 des sondages, contre 33,5% à Rachida Dati et 29,5% à une liste Agnès Buzyn soutenue par Cédric Villani.

ANNE HIDALGO

A propos des sondages qui illustrent une dynamique favorable à Rachida Dati : "Je regarde ce qu'il se passe. Nous avons engagé une transition écologique, et contrairement à ce que Rachida Dati est en train de dire, il y a une inquiétude là dessus pour beaucoup de Parisiens. Elle est également soutenue par Jean-Marie Le Pen, c'est quand même pas l'histoire de Paris. Ça veut dire qu'il y a dans son projet quelque chose qui ne ressemble pas à l'histoire de Paris."

ANNE HIDALGO

"A Paris, il y a 550.000 personnes qui vivent dans des logements abordables. Ensuite, nous allons poursuivre l'encadrement des loyers : ça a été freiné, suspendu, puis obtenu. Quand il a été mis en place, ça marche. 

Ensuite, nous allons créer une société immobilière public/privé, 50/50, trois milliards publics, trois milliards privés, grâce à laquelle nous allons lever 20 milliards d'euros. Cela permettra de créer du logement pour les classes moyennes, à louer, avec des prix à 20% inférieur au prix du marché. Ensuite, enfin, une régulation d'AirBnB"

ANNE HIDALGO

"Nous n'avons fait augmenter que de 0,5% sur l'ensemble du mandat les frais de fonctionnement de la ville. Donc j'assume d'avoir augmenté la dette pour améliorer le service public, d'autant que l'argent était peu cher. Nous avons autofinancé 70% de nos investissements de la Ville."

ANNE HIDALGO

Paris en dépôt de bilan ? A cette sortie d'Agnès Buzyn, Anne Hidalgo répond que "le gouvernement d'Agnès Buzyn a laissé filer les déficits sans améliorer les services publics. Peut-être n'est-elle pas bien placée pour donner des leçons. Ensuite, le dépôt de bilan, ça ne correspond à rien : les collectivités territoriales ne peuvent pas présenter de bilan déficitaire et ne peuvent pas non plus emprunter pour payer leurs fonctionnaires. Ensuite, la ville de Paris est très bien gérée, très bien notée par les agences de notation. L'Etat impose moins de douze années de désendettement, nous en sommes à neuf."

ANNE HIDALGO

"Je regrette de ne pas pouvoir serrer la main ou d'embrasser les Parisiens, mais il faut qu'on donne l'exemple. C'est une drôle de campagne, parce que les quinze derniers jours dans lesquels nous sommes sont une ligne droite dans lesquels il y a un impact très fort du coronavirus." 

ANNE HIDALGO

Nouveau tacle, plus direct, cette fois, sur la sortie d'Agnès Buzyn. "Il faut être sérieux et responsable, et honnête. Chacun doit être à sa place et ne pas se substituer. J'ai entendu des propos de Madame Buzyn qui disaient autre chose, que si elle était maire, elle saurait quoi faire. On en est très heureux. Peut-être est-elle mal à l'aise parce qu'elle n'est pas dans une position qui lui permettrait de gérer cette crise. [...] Ce serait très dangereux qu'un maire prenne des décisions toute seule. Ce qui est précieux, quand on a vécu les attentats, c'est l'unité de commandement, le respect du rôle de chacun." 

ANNE HIDALGO

La maire de Paris est l'invitée de LCI. Elle commence par quelques mots par les dispositifs mis en place pour contrer le coronavirus, dans une réponse indirecte à Agnès Buzyn, qui l'avait attaquée sur sa gestion de crise. "J'avais obtenu du ministère de la Santé qu'on puisse prévenir les parents dont les enfants revenaient des zones à risque qu'ils pouvaient mettre en place une sorte de quarantaine. On a prévenu, on a réuni nos équipes, le rôle d'une mairie c'est d'être au quotidien aux côtés des habitants."

VILLANI

DATI

Rachida Dati (BFMTV) : "La seule alternative à Anne Hidalgo et à son bilan désastreux, c'est nous"

"Je rencontre tous les Parisiens, quelle que soit leurs conditions. Personne n'est content. Avec moi, ce sera un Paris plus sûr, plus propre, mieux géré. Les Parisiens se rendront compte tout de suite du changement"

ALLIANCES

Toujours au JDD, David Belliard réitère sa proposition de "coalition climat" allant de la candidate LFI Danielle Simonnet à Cédric Villani en passant par Anne Hidalgo. Il exclut en revanche toute alliance avec la candidate LaREM Agnès Buzyn. 

3E BOIS

Dans une interview au JDD, le candidat écologiste David Belliard propoe la création d'un "nouveau poumon vert" à Paris, un espace naturel de 24 hectares qui serait planté sur le secteur Bercy-Charenton (12e arrondissement), "à la place des six tours envisagées par la maire socialiste" Anne Hidalgo dans ce périmètre, le projet actuel prévoyant la construction de 4000 logements. Cette "réserve de biodiversité" serait surmontée d'une "grande passerelle piétonne", plaide l'écologiste. 

DATI PASSE EN TÊTE

Selon un sondage Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud-Radio, la candidate LR Rachida Dati poursuit sa dynamique et fait désormais la course en tête dans les intentions de vote au premier tour. 

Rachida Dati serait ainsi créditée de 25% des voix (+3), devant Anne Hidalgo (24%, stable) et Agnès Buzyn (20%, +1). On trouverait en quatrième position l'écologiste David Belliard (11%), et Cédric Villani à 8%, ces deux candidats décrochant d'un point. 

Suivent Danielle Simonnet (LFI, 5%) et Serge Federbush (soutenu par le RN, 3,5%). 

MESURES

Le gouvernement annonce l'annulation d'événements "confinés" rassemblant plus de 5000 personnes, ou présentant des risques. Le semi-marathon de Paris est ainsi annulé.

Pour l'heure, l'exécutif exclut en revanche de reporter les élections municipales, indique le ministre de la Santé.

HIDALGO

Emmanuel Grégoire, porte-parole d'Anne Hidalgo, invité de France Info : "Rachida Dati est la plus coriace, elle renoue avec un discours très dur de la droite parisienne, très réactionnaire. Peu de gens ont mis autant d'énergie qu'elle à combattre la politique de rééquilibrage à Paris"

HIDALGO/LULA

Anne Hidalgo convie lundi soir, pour son meeting au théâtre du Gymnase, les anciens présidents brésiliens Lula et Dilma Rousseff, ainsi que l'ancien maire de Sao Paulo Fernando Haddad. Ces derniers viendront ainsi soutenir la campagne de la maire sortante. Lundi matin, cette fois comme maire de Paris, Anne Hidalgo remettra la Citoyenneté d'honneur de la Ville de Paris à Lula.

BUZYN

Pour éviter d'augmenter les impôts des Parisien ou la dette de la ville, Agnès Buzyn envisage de taxer... les touristes : "Je suis en revanche favorable au relèvement de la taxe sur les nuitées d'hôtel dans les 5 étoiles palaces, qui passera de 5 à 10 euros", a-t-elle annoncé dans Les Echos. De cette surtaxe, elle espère tirer de quoi "financer un fonds de solidarité de 15 à 20 millions d'euros pour soutenir les commerçants en difficulté et l'attractivité de la capitale".


Une façon pour la candidate d'asséner, ensuite : "Un euro dépensé en plus sera toujours mis en face d'un euro d'économie". Parmi les pistes envisagées pour ce faire, la "réduction du nombre de collaborateurs des élus qui est très important aujourd'hui ou du nombre de voitures de fonction".

FEDERBUSCH

Le candidat RN à Paris Serge Federbusch a proposé la construction d'un tunnel de "Morland au Trocadéro", soit du 12e (à l'est) au 16e (ouest) "pour désengorger Paris" et "offrir une vraie zone piétonne au centre de Paris".

BUZYN

"Paris est une ville brutale pour ses habitants, une ville dont l'état s'est dégradé", affirme Agnès Buzyn dans un entretien à l'AFP. "Ma première priorité est d'apaiser cette ville." 

La candidate LaREM affirme que sa démarche est "scientifique". "Je pars des faits, c'est ma méthode, et une fois que j'ai un constat, je propose des solutions."

DATI

Après Nicolas Sarkozy et François Baroin, Rachida Dati enregistre le soutien d'une figure populaire de la droite avec Xavier Bertrand, président de la région Ile-de-France, qui a incité "les gens qui veulent que ça change à Paris" à choisir "Dati", dont il salue le fait qu'elle ne sorte "pas du moule préfabriqué de la politique".

DATI

La candidate LR Rachida Dati reçoit le soutien du patron des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, à l'occasion d'un déplacement à la gare du Nord.

PRO-HIDALGO

La maire sortante a pu compter sur quelques soutiens de choix, hier, à l'Elysée Montmartre. Ainsi de la rabbin Delphine Horvilleur, de l'ex-ministre et patronne d'EELV Emmanuelle Cosse, des Klarsfleld ou encore de Jean Jouzel. Mais, relève Chez Pol, la newsletter politique de Libé, on a pu compter dans les rangs hidalguesques la présence de l'ex-figure du quinquennat Hollande, Najat Vallaud-Belkacem.

BUZYN

Le même soir, la candidate LaRem avait elle aussi fait feu de tout bois contre la maire sortante, mais aussi sa principale challengeuse, Rachida Dati, qui la devancent toutes les deux dans les sondages. Anne Hidalgo, a été tancée, comme à son habitude, sur la question des bouchons et de la propreté, évoquant, d'une part, "l'exploit de diminuer le nombre de voitures en augmentant le nombre de bouchons" et, d'autre part, accusant sa rivale "de ne pas s'être préoccupée" de la propreté.

BUZYN

La candidate LaREM était également en meeting mercredi soir, à l'Espace Saint-Martin (3e). Elle y a présenté les grandes lignes de son projet. Parmi les priorités affichées par Agnès Buzyn, déjà énoncées auparavant : la création de "managers de rues dans chaque quartier" pour lutter contre la saleté, la création d'une force de "5000 policiers formés et armés", un "service public du maintien à domicile" pour les personnes âgées et une "règle verte" en matière environnementale qui s'imposerait à tous les grands projets urbains.

Invitée de RTL jeudi matin, Agnès Buzyn a dénoncé "la politique de bétonisation et de densification de la ville en cours depuis six ans". 

HIDALGO

Lors du même meeting, Anne Hidalgo a tenu à mobiliser ses troupes contre "les partisans du retour en arrière", "une ville qui aurait pour ambition de ne surtout rien changer". 

"Face à ce risque de vivre moins bien, de baisser les bras face au dérèglement climatique, de laisser tomber les plus fragiles, nous devons mobiliser toutes les forces vives de Paris", a-t-elle lancé.

HIDALGO/BUZYN

VIDEO - Lors de son meeting de campagne mercredi soir, Anne Hidalgo a attaqué sans la nommer sa concurrente LaREM Agnès Buzyn. 

"Il fut un temps où le maire de Paris était nommé par le pouvoir central", a-t-elle déclaré. "Un temps où il n'était qu'un exécutant chargé d'administrer la capitale. Un temps où le destin de Paris se jouait ailleurs qu'à l'Hôtel de Ville. Mais vous le savez, Paris n'est pas une récompense pour service rendu."

Anne Hidalgo : "Paris n'est pas une récompense pour service rendu"Source : Sujet TF1 Info

VILLANI

Au cours de cette interview, le député de l'Essonne, candidat dissident de LaREM à la mairie de Paris, a également assuré qu'il irait "jusqu'au bout, quels que soient les sondages". Une position qu'il légitime notamment par le fait qu'il "ne retrouve dans aucun programme les idées" qu'il porte. 

VILLANI

Invité de France Info, Cédric Villani a refusé de répondre aux questions des journalistes sur la polémique née des propos d'Agnès Buzyn sur la gestion du coronavirus par Anne Hidalgo. "Ce n'est pas mon genre d'utiliser quelque chose d'aussi sérieux qu'une épidémie pour donner des arguments de campagne." Comprendre : pas comme Agnès Buzyn.

VILLANI


Le candidat à la mairie de Paris Cédric Villani a présenté plusieurs mesures pour le bien-être animal, notamment la fin des animaux sauvages dans les cirques. Le Conseil de Paris a voté le 15 novembre la fin dès 2020 de la délivrance d’“autorisations d’occupation de terrain” pour les cirques qui présenteront des spectacles avec animaux sauvages.

BUZYN

Dans les mêmes colonnes, Agnès Buzyn a été invitée à revenir sur ses accusations à l'égard d'Anne Hidalgo, qui n'aurait "pas préparé la Paris à l'arrivée du coronavirus". Alors que la maire sortante lui avait rappelé son courrier où elle avait "remercié" la ville pour les dispositions mises en place, Agnès Buzyn a botté en touche, se disant "surprise" de la conférence de presse pour réagir à ses propos. "On m'a simplement demandé si la ville était préparée, c'est un propos totalement banal, qui a amené une forme d'hystérisation..." Avant de conclure, sans appel : "Je n'ai vraiment pas envie de polémiquer sur ce sujet".

BUZYN

Répondant à Rachida Dati, qui l'avertissait que "s'improviser maire de Paris, c'est très dangereux", Agnès Buzyn a rappelé dans une interview à 20 minutes avoir dirigé l'institut national du cancer, la haute autorité de santé, été en charge de la sécurité des centrales nucléaires au sein d l'IRSN. Ce qui lui fait dire qu'elle pense "avoir géré des choses beaucoup plus lourdes et peut-être encore plus dangereuses que la mairie de Paris".

LAREM

Le Parisien a recensé, aujourd'hui, un certain nombre de candidats de la LaRem qui se sont illustrés par le passé pour leur opposition à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe ou pour la PMA aux couples de lesbiennes. Ainsi du candidat Jérôme Dubus, qui a dû renoncer à sa présence dans le XVIIe arrondissement, lundi 24 février. 


Mais il n'est pas le seul : son collègue du XVIe arrondissement Pierre Gaboriau ou Hannah Sebbah, tête de liste sur place. Florence Berthout, tête de liste du Ve arrondissement, ex-LR, est épinglée pour ses réserves sur le PMA, tandis que que Pierre-Yves Bournazel s'est opposé à l'adoption pour les couples homosexuels, position qu'il "regrette" aujourd'"hui.

TERRASSES

BUZYN/HIDALGO


Agnès Buzyn et Anne Hidalgo se sont écharpées hier à cause du coronavirus. L'ancienne ministre de la Santé, candidate LaREM à la mairie de Paris, a affirmé sur Europe 1 que lorsqu'elle était au gouvernement son ministère n'avait "pas eu de contact avec la mairie de Paris" pour anticiper une éventuelle épidémie. Agnès Buzyn a estimé que les agents de la ville de Paris n'étaient pas formés aux précautions à prendre face à "quelqu'un d'éventuellement contaminé".

"Agnès Buzyn ment", a commenté Emmanuel Grégoire. Pour lui, les déclarations de l'ancienne ministre sont "irresponsables" et constituent une "grave faute politique". Les élus ont fourni à la presse des copies de lettres échangées entre Anne Hidalgo, la maire de Paris, et Agnès Buzyn, lorsqu'elle était ministre de la Santé, le 31 janvier et le 12 février, à propos de la prévention de l'épidémie. Ils ont aussi produit un courrier adressé par leurs soins aux maires d'arrondissement de Paris détaillant les mesures à mettre en place (gestes barrière, numéro d'urgence, dispositifs dans les écoles, etc).

CANTINES

Anne Hidalgo promet, si elle est réélue, de mettre en place une alimentation "100% bio et durable dans les crèches, écoles et Ehpad" de la ville de Paris, selon le projet de son équipe détaillé lundi. Elle souhaite également "mettre fin aux plastiques au contact avec l'alimentation en 2022".

CANTINES

Anne Hidalgo promet, si elle est réélue, de mettre en place une alimentation "100% bio et durable dans les crèches, écoles et Ehpad" de la ville de Paris, selon le projet de son équipe détaillé lundi. Elle souhaite également "mettre fin aux plastiques en contact avec l'alimentation en 2022".

La maire sortante veut également proposer "une option végétarienne à chaque repas dans les cantines".

TERRASSES

Les terrasses chauffantes s'invitent dans la campagne parisienne. Voici pourquoi certains candidats veulent les interdire.

BUZYN

Interrogée sur Europe 1 à propos des terrasses chauffantes des cafés, accusées d'être particulièrement énergivores, Agnès Buzyn a estimé qu'une régulation était envisageable, mais elle a écarté une interdiction systématique. "C'est l'âme de Paris d'être en terrasse", a-t-elle déclaré. 

Une formulation tournée en dérision par ses opposants. "Paris n'a pas attendu le chauffage des terrasses pour avoir une âme", a notamment répondu l'adjointe écologiste Anne Souyris, dénonçant le "gaspillage irresponsable" de ces chauffages.

VILLANI

L'équipe de campagne de Cédric Villani détaille dans un document le financement de son projet. Il prévoit notamment un plan d'investissement de 8,5 milliards d'euros sur la mandature, dont 4,9 milliards pour la transition énergétique. Le candidat s'engage en outre à stabiliser la dette parisienne, en partant du principe qu'il n'augmentera pas la fiscalité locale.

DATI/BUZYN

VIDEO - Le tacle de Rachida Dati à sa concurrente LaREM Agnès Buzyn : "S'improviser maire de Paris, c'est très dangereux"

Rachida Dati tacle Agnès Buzyn : "S'improviser maire de Paris, c'est très dangereux"Source : TF1 Info

SOUTIENS/DATI

Rachida Dati fait appel aux figures de la droite. Elle indique qu'elle recevra la visite de François Baroin, candidat à sa réélection à Troyes, mardi dans le 11e arrondissement. Selon la candidate LR, Nicolas Sarkozy devrait être présent à son grand meeting de campagne le 9 mars.

VILLANI

Cédric Villani détaille également lundi son projet (ici en PDF)  pour la capitale. Sa première mesure phare est celle qui consiste à "agrandir Paris" en repoussant les frontières à la première couronne. Pour cela, il propose de "restructurer la coopération" avec les communes voisines en déconcentrant l'administration, en mettant en place "des territoires de projets urbains communs", en créant "des franchissements" du périphériques "réservés aux piétons et aux vélos" ou encore en mettant en place "des services publics partagés". 

A terme, Cédric Villani veut proposer aux communes limitrophes "d'intégrer Paris".

DATI

La candidate LR Rachida Dati présente son programme ce lundi. La maire du 7e arrondissement, qui assure être "la seule alternative à Anne Hidalgo", place en tête des priorités la sécurité. Elle propose ainsi une police armée, non cantonnée aux incivilités, le recours à la sécurité privée pour des missions "précises" ainsi qu'une multiplication par trois des caméras de vidéosurveillance dans la capitale. 

En matière de propreté, elle veut instaurer une "brigade d'intervention rapide" et ouvrir le débat sur "l'externalisation de la collecte". 

MARINE LE PEN


Interrogée sur les municipales parisiennes, la présidente du Rassemblement National a estimé dans le Grand Jury que "la politique mené par Hidalgo est un drame pour notre capitale et ses habitants".

Marine Le Pen interrogée sur les municipales à ParisSource : TF1 Info

VILLANI


Invité sur Europe 1, le candidat dissident à la maire de Paris Cédric Villani a commenté les principales orientations du programme d'Agnès Buzyn que l'ancienne ministre de la Santé a elle-même dévoilées dans le JDD. "Je vois un programme axé sur la sécurité et la propreté, c'est un programme qui, de toute évidence, parle à la droite", a commenté l'ancien député LaREM, faisant le parallèle avec les propositions de la candidate LR Rachida Dati.

DATI


Interrogée par LCI, la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati a réagi au sondage Ifop-Fiducial paru ce dimanche dans le JDD.

Rachida Dati charge Agnès Buzyn : "Nous on n'est pas chaperonné"Source : TF1 Info

BUZYN


Sur la question sociale, la candidate LaREM à la mairie de Paris Agnès Buzyn annonce dans le JDD vouloir "s'attaquer au défi du vieillissement de la population". Face aux difficultés rencontrées par les personnes âgées qui veulent rester chez elles, l'ancienne ministre de la Santé veut créer "un service public du maintien à domicile, qui centralisera les demandes et travaillera avec toutes les associations".

BUZYN


Dans le JDD ce dimanche, la candidate LaREM à la mairie de Paris Agnès Buzyn reprend les propositions de son prédécesseur Benjamin Griveaux sur le thème de la propreté : création de "managers de rue" dans chaque quartier, augmentation du nombre d'agents de la ville sur le terrain "mobilisés dans les zones les plus sales, déterminées en concertation avec les maires d'arrondissement et les citoyens", le ramassage des déchets confié entièrement au secteur privé, et "la responsabilité de la propreté" donnée aux maires d'arrondissement. L'ancienne ministre de la Santé" veut aussi "doubler la part des déchets recyclés, qui n'est que de 20%". 

BUZYN


À l'instar de Rachida Dati, la candidate LaREM à la mairie de Paris Agnès Buzyn confirme ce dimanche dans le JDD vouloir une police municipale équipée d'armes létales, comme "50% des polices municipales". Cela nécessite une formation, et que ce soit des policiers qui connaissent leur quartier", insiste-t-elle. Au moins un agent par patrouille portera une caméra-piéton.

DATI 


Interrogée par Le Parisien sur la mobilité dans la capitale, la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati explique qu'elle n'a "pas dit qu'il fallait arrêter le diesel en 2024". "J'ai juste dit que c'était le sens de l'histoire et qu'il faudrait un jour y arriver."


Sur la réouverture des voies sur berge, l'ancienne Garde des Sceaux assure que la décision reviendra aux Parisiens. Ils "trancheront à l'issue de la concertation sur le schéma de mobilité."

DATI


Dans les colonnes du Parisien, la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati annonce que, si elle est élue, elle mettra en place une police municipale armée. "Je veux 3400 agents sur le terrain, contre 2900 actuellement. Ils seront équipés, comme dans toutes les grandes villes, avec armes létales, gilets pare-balles et flotte de véhicules sérigraphiés, équipés de sirène et de gyrophare, pour lutter contre la délinquance du quotidien", indique-t-elle. "À quatre ans des JO, je n'imagine pas ne pas avoir de police municipale armée."

DATI


Questionnée par Le Parisien ce dimanche sur une possible alliance au second tour, la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati assure que "personne ne pourra gagner tout seul". "Ni moi, ni Hidalgo", appuie l'ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy. Ainsi, elle explique que "le soir du premier tour, en fonction des scores, se posera la question de la meilleure manière de tourner la page Hidalgo."

DATI


Interrogée dans Le Parisien ce dimanche, la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati estime être "la seule alternative à Anne Hidalgo". "Ma principale adversaire est logiquement la maire sortante, avec un bilan chaotique, épouvantable. L'insécurité, l'état de la voirie, la propreté ! Chaussées, rues, trottoirs... Tout est défoncé. Ce ne sont plus des nids-de-poule, ce sont des poulaillers ! Je ne me résous pas à laisser Paris décliner. Or, ce déclin est le bilan de Madame Hidalgo", tacle l'ancienne Garde des Sceaux.

SONDAGE


Anne Hidalgo (PS) arrive en tête des intentions de vote au premier tour pour les municipales à Paris (24%), selon un sondage Ifop-Fiducial paru dimanche. Elle devancerait Rachida Dati (LR, 22%) et Agnès Buzyn (LaREM, 19%).


Dans cette étude pour le Journal du dimanche et Sud Radio, le candidat EELV David Belliard est à 12%, le marcheur dissident Cédric Villani à 9% et Danielle Simonnet (LFI) à 6%.


La quasi-totalité des interviewés a par ailleurs été interrogée alors que Gaspard Gantzer était toujours soutien des listes "Parisiennes, Parisiens", crédité de 0,5%. L'ex-conseiller en communication de François Hollande s'est depuis rallié à Agnès Buzyn.


Enquête réalisée en ligne du 17 au 21 février auprès de 976 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

HIDALGO


Et pendant que les deux candidatures de la majorité présidentielle à Paris finissaient de se mettre d'accord pour dire qu'elles n'étaient pas d'accord, la maire sortante faisait part de ses propositions en matière de réglementation de la vie nocturne. Elle propose par exemple l'installation de capteurs de bruit auprès des lieux festifs, afin que ces derniers puissent contrôler le son émanant de leur établissement et ainsi éviter une fermeture administrative.


Autre promesse, la lutte contre l'éclairage des vitrines des magasins et la pollution visuelle émanant des petites rues, ou encore dans les jardins.

TÊTES DE LISTE


Acte final de l'impossibilité pour les listes Villani et Buzyn de se décider à se rallier, Cédric Villani a annoncé avoir déposé toutes ses listes par arrondissement, vendredi en fin de journée.

BUZYN/VILLANI


Malgré de nombreuses tractations, qui se sont tenues en dépit des apparences (les deux candidats avaient chacun dit publiquement qu'ils ne s'allieraient pas à cause des exigences de l'autre), les camps Buzyn et Villani ne fusionneront pas leurs listes avant le premier tour, a appris l'AFP ce vendredi. 


Cédric Villani, qui avait fait de l'intégration de son programme écologique et de l'agrandissement de Paris les seules conditions à son ralliement, a refusé tout rapprochement : "Il y aura zéro fusion avant le premier tour", a indiqué son directeur de campagne Baptiste Fournier auprès de l'AFP. Le pas fait par Agnès Buzyn sur la mise en application d'une intelligence artificielle pour fluidifier la circulation, a été jugé insuffisant par le mathématicien.


A noter qu'il y avait quand même de l'espoir, puisque les équipes de Buzyn avaient retardé autant que possible le dépôt de leurs listes. Mais, regrette-t-on chez l'ancienne ministre de la Santé, "Cédric Villani est aux mains de gens peu recommandables", allusion à des membres de son équipe "qui ont une revanche à prendre, frustrés d'avoir été écartés aux législatives en 2017, aux Européennes ou placés en position inéligible".

KIT DE CAMPAGNE 


Dans son tract de campagne, à paraître cet après-midi, Agnès Buzyn met l'accent sur les projets qu'elle compte porter : la police municipale qu'elle souhaite armée, des "actions coup de poing" pour la propreté, l'écologie, l'attention aux "aînés", aux "plus fragiles" et aux "personnes en situation de handicap"... 

GRANDE CONFRONTATION

Un débat. Sept candidats. Rendez-vous le 4 mars sur #La26.

TÊTES DE LISTE

La République en marche a annoncé à la presse ses têtes de liste par arrondissement pour les municipales. Comme attendu, Agnès Buzyn sera tpete de liste dans le 17e arrondissement. Tout frais rallié, l'ex-chargé de communication de François Hollande Gaspard Gantzer est bombardé en tête du 6e arrondissement.


Paris Centre : Pacôme Rupin

5e arrondissement : Florence Berthout

6e arrondissement : Gaspard Gantzer

7e arrondissement : Alexandre Missoffe

8e arrondissement : Sophie Segond

9e arrondissement : Delphine Bürkli

10e arrondissement : Karim Amellal

11e arrondissement : Guillaume Poitoux

12e arrondissement : Sandrine Mazetier

13e arrondissement : Chang Hua Peng

14e arrondissement : Éric Azière

15e arrondissement : Catherine si les

16e arrondissement : Hanna Sebbah

17e arrondissement : Agnès Buzyn

18e arrondissement : Pierre-Yves Bournazel

19e arrondissement : Olivier Rouxel

20e arrondissement : Frederique Calandra

PARISIENNES, PARISIENS


Le mouvement "Parisiennes, Parisiens" a annoncé dans un communiqué, poursuivre sa campagne aux élections municipales à Paris, malgré le ralliement de son cofondateur Gaspard Gantzer à Agnès Buzyn (LaREM).

"Cette décision unilatérale de Gaspard Gantzer, dont nous prenons acte, est à l'opposé de la démarche que nous avions initiée avec lui", ont dénoncé 11 têtes de listes à Paris du mouvement, créé en juin 2018 avec l'ex-conseiller du président François Hollande.

GANTZER


Sur LCI, Gaspard Gantzer a expliqué pourquoi il a choisi de se rallier à Agnès Buzyn, candidate de La République en marche pour les élections municipales à Paris.

HIDALGO

La maire sortante a reçu le soutien de Bernard Cazeneuve. L'ancien Premier ministre était aux côtés d'Anne Hidalgo, ce jeudi, à Paris, pour une déambulation dans les rues du Marais, dans l'hypercentre de Paris. "C'est toujours important d'être aux côtés de ses amis quand ils mènent de beaux combats", a glissé à France info celui que la candidate socialiste a décrit comme "un grand ministre de l'Intérieur, un grand Premier ministre". Un renfort pas anodin, alors qu'Anne Hidalgo doit assumer des chiffres inquiétants sur la hausse de la délinquance, qu'elle attribue à un "terrain déserté", sans "policiers nationaux", ni "dans Paris", ni "dans nos quartiers, d'où cette augmentation des vols à la tire, des cambriolages".

REPORTAGE

SONDAGE

Dans un sondage Ipsos/Sopra Steria qui contredit les deux précédents publiés la veille, la maire sortante Anne Hidalgo devancerait largement, avec 24% des intentions de vote, ses concurrentes Rachida Dati (20%) et Agnès Buzn (19%). Derrière ce trio, on retrouve l'écologiste David Belliard, avec 13%, le dissident marcheur Cédric Villani (9%).


Cette étude remet la dynamique favorable à Rachida Dati dans une certaine perspective, et note pour la première fois une dynamique en faveur d'Agnès Buzyn, puisque cette dernière fait mieux de trois points que Benjamin Griveaux lors de la précédente enquête. 

VILLANI


Cédric Villani a donné une interview à l'AFP. Il revient sur plusieurs sujets : 


- avant les Jeux olympiques de 2024, il veut "présenter notre meilleur visage au monde". "La priorité c'est de ramener de la sérénité, réduire les embouteillages, mettre en place une police municipale qui amènera de l'apaisement et évitera les incivilités, remuscler les services de nettoiement de la ville." Il veut aussi accélérer "la grande révolution écologique et faire disparaître la mobilité à essence dans les rues, avoir mené un grand programme de végétalisation, réduire très fortement les 2000 passoires thermiques, améliorer la qualité des transports en commun et travailler de façon très efficace en partenariat avec la couronne pour construire des projets ensemble à l'échelle grand parisienne."


- sur l'intelligence artificielle qu'il veut utiliser pour diminuer les pollutions, il explique : "La politique, c'est aussi la façon dont on intègre les technologies, les sciences et diagnostics au service de l'humain. Par exemple, vous créez au moins une quarantaine de 'quartiers apaisés' à Paris, dans lesquels vous travaillez sur l'esprit de village, ça veut dire éviter que les voitures viennent envahir les voies. Il faut trouver les bons sens interdits qui feront que l'itinéraire que la voiture a envie de prendre ne sera plus juste un raccourci, revoir les plans de circulation."

"Grâce à l'intelligence artificielle, où vous avez des logiciels qui en fonction d'un cadastre, d'un plan d'urbanisme, vous disent automatiquement quels sont les meilleurs endroits pour implanter des panneaux solaires. Il y a des logiciels qui à partir de caméras installées sur des véhicules repèrent les rues qui sont plus sales que les autres, qui ont besoin qu'on revienne nettoyer. Sur la route, l'intelligence artificielle peut permettre de mieux synchroniser et fluidifier la circulation. Moscou l'a fait, ce n'est pas une ville la plus fluide qui soit, mais il faut voir d'où ils partaient."

GANTZER


Gaspard Gantzer annonce qu'il se rallie à la candidate LaREM Agnès Buzyn. "Le moment est venu pour moi de prendre mes responsabilités, de mettre mon ego de côté et de contribuer au sein d'une équipe qui va l'emporter. Je fais le choix du collectif, du rassemblement", a-t-il déclaré au Parisien.

BUZYN


Le programme de la candidate LaREM à la mairie de Paris Agnès Buzyn sera "connu dimanche", a indiqué sur LCI sa porte-parole Marie-Laure Harel.

SONDAGE LCI


Sur LCI, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris et directeur de campagne d'Anne Hidalgo, a commenté le sondage LCI donnant la maire sortante au coude-à-coude avec la candidate LR Rachida Dati. 

Municipales à Paris : "La dynamique de Dati n'est pas au détriment d'Hidalgo"Source : TF1 Info

VILLANI


Agnès Buzyn a "clairement refusé" l'hypothèse d'une alliance avec Cédric Villani, a regretté le candidat dissident dans une interview au Parisien. au cours de laquelle il a par ailleurs réfuté les termes de "rapport de force" utilisés par la néo-candidate au moment de commenter son attitude. "Je n'ai fait que rappeler les propositions essentielles que je défends (le plan climat à 5 milliards d'euros, l'agrandissement de Paris". Convaincu que "personne ne peut gagner Paris seul", il veut toujours un rassemblement "sur la base du progressisme et d'un écologie scientifique et rationnelle"

SONDAGE LCI


"Benjamin Griveaux avait un projet avec quelques marqueurs importants. Avec Agnès Buzyn, il n'y a plus de projet du tout parce que les grands marqueurs sont abandonnés", tance sur LCI Emmanuel Grégoire, directeur de la campagne de la maire sortante Anne Hidalgo. "On les mets à la remise parce qu'ils ont été mal accueillis", en référence au "Centrak Park" parisien à la Gare d'Est et à l'apport de 100.000 euros pour l'achat d'un appartement. 

SONDAGE LCI


"Il faut être très serein avec les sondages. Là en l'occurrence, il est plutôt bon ce sondage", indique sur LCI Emmanuel Grégoire, directeur de la campagne de la maire sortante Anne Hidalgo. "Nous ne baissons pas, nous restons à un haut niveau. La dynamique de Rachida Dati est apparu, non pas au détriment d'Anne Hidalgo, mais au détriment d'autres candidats. On déroule notre compagne."

CIRCULATION

Cette démonstration du Parisien, après la déclaration de Rachida Dati qui défendait l'usage de la voiture au nom des contraintes familiales. Le quotidien rappelle, dans son décryptage, que seuls 15% des Parisiens utilisent au quotidien leur voiture., contre 80% en dehors de Paris. Par ailleurs, quand ils l'utilisent, c'est rarement pour voyager à plusieurs. Ils sont ainsi 79%, selon une étude citée par le quotidien, très ciblée de la mairie de Paris et difficilement généralisable à toute la capitale, à conduire seuls. Une autre enquête, plus ancienne, faisait état d'un taux d'occupation de 1,28 personne par véhicule.

TSIPRAS EN VISITE AVEC HIDALGO


Un déjeuner mercredi avec l'ancien Premier ministre grec Alexis Tsipras, une déambulation dans les rues du très populaire XXe arrondissement: la maire sortante de Paris et candidate à sa succession, Anne Hidalgo, tente à moins d'un mois du premier tour de "mobiliser" son électorat.


"Je suis venu apporter mon soutien à Anne Hidalgo", commente sobrement auprès de l'AFP l'ancien chef du gouvernement grec, dans un restaurant situé dans le nord-est de la capitale. Ensemble, les deux politiques ont évoqué de nombreux sujets dont "la social-démocratie, le social, l'écologie ou la politique migratoire". "C'est en faisant des choses au niveau local qu'on peut les reproduire à plus grande échelle, notamment sur des accords comme l'accord de Paris" signé en 2015 sur le climat, souligne Anne Hidalgo.

RATS

Alors que la propreté est au coeur des thèmes prioritaires des Parisiens pour cette campagne, les rongeurs ont forcément une place à part dans cette élection.

L'APPEL DU NUMÉRO 2 DE LAREM


Le numéro deux de LaREM, Pierre Person, a considéré mercredi que "rien ne fait obstacle au rassemblement" d'Agnès Buzyn et Cédric Villani, qui doit se faire "dès le premier tour", dans un communiqué à l'AFP. "Rien aujourd'hui ne fait obstacle au rassemblement de notre famille politique, il doit se faire dès le premier tour", exhorte le député de Paris, selon qui "le rassemblement, c'est la victoire. Notre candidate est la meilleure option."

ENTOURAGE VILLANI


Commentant le sondage de LCI, plus favorable à leur champion que celui du Figaro, l'entourage de Cédric Villani n'a pu s'empêcher de remarquer qu'il n'y avait "pas d'effet Buzyn" dans les deux enquêtes, qui pointent la successeuse de Benjamin Griveaux à 17%, là où ce dernier pointait à 15 ou 16% dans les précédentes études. 


Quant au score de Cédric Villani, ils estiment qu'il "consolide son socle". "Seul à ne pas être soutenu par un appareil politique, c'est le candidat le plus populaire et celui qui apporte des idées neuves dans cette campagne". Et d'en conclure, tout en décourageant un vote envers Rachida Dati, qui "conserve très peu de réserves de voix au second tour pour battre Anne Hidalgo" : "Il faut porter Villani au plus haut le soir du 1er tour pour lui permettre d'imposer ses idées et de réussir un large rassemblement des écologistes aux progressistes".

SONDAGE EXCLUSIF

VILLANI RÉPOND À BUZYN


Réagissant aux propos d'Agnès Buzyn relayés dans notre live, l'entourage de Cédric Villani tient à réagir auprès de LCI, exprimant sa surprise que la candidate LaREM évoque un "rapport de force" : "Nous nous étonnons du terme employé de 'rapport de force', l'échange entre Cédric Villani et Agnès Buzyn était tout à fait cordial, et évoquait d'éventuelles convergences programmatiques et politiques, notamment sur l'écologie. Nous n'avons pas entendu Mme Buzyn sur ce sujet, nous ne savons pas ce qu'elle propose, manifestement elle décline et jette à la poubelle l'idée du 'Central Park' de Benjamin Griveaux, que propose-t-elle à la place ? C'est tout de même assez surprenant de sa part d'évoquer un rapport de force quand il s'agit d'un dialogue d'ouverture."

AGNÈS BUZYN DANS LE PARISIEN


Pour sa première interview accordée au Parisien en tant que candidate à la mairie de Paris, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn explique que cette candidature "était une évidence" pour elle après le renoncement de Benjamin Griveaux. 


Selon la candidate LaREM, "Paris a été malmenée ces dernières années" et les habitants n'ont pas été assez respectés [...] je pense que je peux apporter une forme d'apaisement et de rassemblement. Ce qui manque aujourd'hui à Paris, c'est la qualité de vivre. Ce sera le cœur de mon projet".


Alors qu'elle devrait a priori prendre la tête de liste du parti présidentiel dans le 17e arrondissement, Agnès Buzyn annonce  n'avoir "pas pris de décision aujourd'hui. Il y a plusieurs options." La candidate estime par ailleurs que ses "deux concurrentes, Anne Hidalgo et Rachida Dati, chacune avec son style, sont beaucoup plus dans l'affrontement" qu'elle. 


Agnès Buzyn explique aussi avoir "tendu la main" à Cédric Villani, "mais il a posé des conditions strictes : ce n'est pas comme cela que je travaille. Je ne suis pas dans le rapport de force. Et là, il a posé un rapport de force". 


Autre information : le projet de déménagement de la gare de l'Est, proposé par Benjamin Griveaux, n'est plus une priorité pour la candidate LaREM qui déclare être "tellement différente de Benjamin Griveaux, que c'est une autre campagne qui démarre". Agnès Buzyn annonce enfin qu'elle présentera son programme finalisé pour la ville de Paris en fin de semaine.

PHILIPPE SOUTIENT BUZYN


Agnès Buzyn "était une remarquable ministre des Solidarités et elle sera une exceptionnelle maire de Paris", a assuré mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée Edouard Philippe, provoquant la fureur notamment sur les bancs des Républicains qui ont accusé le Premier ministre de faire indûment la promotion de son ancienne ministre de la Santé.


"Je vous réponds en disant que la ministre était remarquable, qu'elle est rentrée dans un combat électoral et que je souhaite qu'elle le gagne. Et en disant cela, je dis une évidence". Insuffisant pour calmer l'ire de l'opposition : "Si Agnès Buzyn était là, elle vous dirait que c'est très mauvais pour la santé", a encore raillé le Premier ministre.

PREMIER TWEET

CÉDRIC VILLANI


Invité sur France 2, l'ex-marcheur Cédric Villani s'est réjoui ce matin d'avoir pu échanger avec Agnès Buzyn, pour qui il a "du respect" et "de l'estime". "Nous avons pu discuter de fond, de programmes" et "c'était important pour moi de prendre contact, de discuter de ce qui pour moi est très important dans cette campagne parisienne, quels sont les grands enjeux pour la capitale", a résumé le mathématicien.


Interrogé sur de potentielles alliances avant le 1er tour, M. Villani a répondu : "Je le dis depuis toujours, ma candidature continue en liberté, en indépendance, tout en étant ouverte à discussion avec les uns avec les autres" pour la suite. Cédric Villani aurait ainsi déjà engagé un dialogue avec les Verts sur "les grands enjeux parisiens".

RACHIDA DATI - SON PROGRAMME


Se plaçant systématiquement en opposition à Anne Hidalgo, la candidate Républicaine a annoncé vouloir réconcilier les différents usagers de la route à Paris.


Rachida Dati a également annoncé réserver un quota de logement dans le parc locatif pour le personnel soignant et pour les forces de sécurité.

RACHIDA DATI - SES CONCURRENTS


"Les Parisiens n'en peuvent plus de son bilan. Hidalgo a réussi à écœurer les Parisiens de Paris", assure Rachida Dati sur RTL ce matin. La candidate Les Républicains aux élections municipales à Paris, deuxième dans les sondages, a également refusé de parler d'alliances politiques pour le moment. "Les électeurs ne supportent plus ces petites combines. Je ne fais pas de petites combines (...) je trace pour les Parisiens" a-t-elle avancé.


Sur la nouvelle candidature d'Agnès Buzyn, elle déclare aussi : "Moi je considère que Paris n'est pas une punition. Je regrette pour les parisiens qu'elle soit une candidate malgré elle. Moi j'ai fait un vrai choix de passion, un choix de passion, quand il a fallu choisir entre mes mandats j'ai préféré être maire du 7e arrondissement que députée européenne."

DEFIS

Relever une campagne moribonde, laissée par son prédécesseur à 15-16% dans les sondages, se faire connaître des Parisiens, tendre la main, mieux que Benjamin Griveaux n'a su le faire, à Cédric Villani, en verdissant notamment ses propositions, et se trouver un point d'ancrage. Selon les informations du Parisien, "ce sera dans le XVIIe", où l'ancien porte-parole était déjà en tête de liste.

NETTOYAGE

Moquées ou incomprises, les deux mesures n'avaient pas fait grand bien pour la campagne de son prédécesseur.

BUZYN

Autre engagement marquant de Benjamin Griveaux évacué par Agnès Buzyn, nous apprend l'AFP : l'apport de 100.000 euros pour permettre aux classes moyennes d'acheter un appartement. 

BUZYN

Engagement symbolique de Benjamin Griveaux, le déplacement de la Gare de l'Est et la végétalisation de ses rails ne survivront pas au départ du candidat. Selon nos informations, Agnès Buzyn, nouvelle tête de liste, l'a indiqué à ses équipes ce midi.

BUZYN


Pendant plusieurs heures ce lundi matin, le nom de domaine buzyn2020.fr renvoyait vers la page d'Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris. Contacté par franceinfo, le service de presse de la candidate PS a indiqué n'avoir "aucune idée de ce qu'il s'est passé" et démenti avoir acheté le nom de domaine attribué à l'ancienne ministre de la Santé.

SONDAGE


Deux Français sur trois (66%) sont satisfaits de l'action de leur maire et optimistes pour l'avenir de leur commune, selon un sondage OpinionWay-Square Management diffusé lundi. Seuls 32% ne sont pas satisfaits et pessimistes pour leur commune, avec une proportion légèrement supérieure d'insatisfaits chez les jeunes de moins de 25 ans (35%) et les catégories populaires (34%).


A quatre semaines du premier tour des municipales, 68% des personnes interrogées se disent intéressées par le scrutin, contre 31% d'un avis contraire, selon cette enquête pour Les Échos et Radio Classique.

ÉCHANGE ENTRE BUZYN ET VILLANI 


Selon nos informations, confirmant celles du Figaro, Agnès Buzyn et Cédric Villani se sont entretenus au téléphone ce lundi à la mi-journée. "Cédric Villani a posé ses conditions pour envisager d'éventuelles convergences", nous indique l'entourage du mathématicien. Des conditions qui portent notamment sur l'écologie, avec un engagement de 5 milliards d'euros pour le climat, mais aussi sur un éventuel accord de second tour avec les Verts. 

BUZYN


"J'ai changé de peau, j'ai dit au revoir ce matin, beaucoup d'émotion, beaucoup de gens que j'aime ... Mais maintenant c'est parti !" a déclaré Agnès Buzyn à la sortie de son déjeuner en compagnie de son équipe de campagne ce lundi, sans pour autant préciser l'arrondissement dans lequel elle serait tête de liste.

BROSSAT


Ian Brossat, porte-parole du PCF, a accusé ce lundi Emmanuel Macron de "détourner le débat", par "tactique politique", en mettant en avant, lors de son déplacement mardi à Mulhouse, la lutte contre le communautarisme, en pleine campagne des municipales. "Il y a une forme de tentation du président de la République de détourner le débat et d'éviter de parler de la question sociale", a critiqué sur Public Sénat l'adjoint au Logement de la mairie de Paris, qui figure sur la liste  d'Anne Hidalgo pour l'élection municipale.

BUZYN


"Je vais d’abord voir les équipes de campagne, ensuite j’irai voir les Parisiens et vous aurez ma feuille de route. Ne vous inquiétez pas, elle sera claire" a déclaré Agnès Buzyn à son arrivée au QG de campagne LREM à Paris.

SIBETH NDIAYE 


La porte-parole du gouvernement assure que c'est Agnès Buzyn qui a souhaité seule remplacer Benjamin Griveaux. 

SIBETH NDIAYE 


Question d'Elizabeth Martichoux : : est-ce plus important d'essayer de gagner Paris que de gérer l'épidémie du coronavirus ?  

SIBETH NDIAYE SOUTIENT AGNÈS BUZYN 


Invitée dans la matinale de LCI, la porte-parole du gouvernement a confirmé tout son soutien à Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé qui reprend le flambeau pour mener la liste LaREM aux municipales de Paris suite au retrait de Benjamin Griveaux. 


"C’est elle qui a exprimé son envie pour se lancer dans la bataille parisienne." Elle assure que l'ancienne ministre de la Santé à "cette envie chevillée au corps" et que ni Emmanuel Macron ni Edouard Philippe ne sont intervenus dans ce remplacement. "Elle a fait un choix de responsabilité et qui correspondait à une envie politique." 


Pourtant, il y a encore quelques jours, Agnès Buzyn assurait qu'elle resterait ministre. Sibeth Ndiaye récuse toute accusation d'improvisation et avait préparer sa réplique. "Jacques Chirac en 1977 s'est déclaré deux mois avant" les élections à la mairie de Paris. 

PREMIER PAS


La nouvelle candidate a fait ses premiers pas dans ses nouveaux habits ce dimanche soir.

"Je sais ce qu'il lui faut", affirme Agnès Buzyn en parlant de la ville de ParisSource : TF1 Info

SOUTIEN


Le patron de LaREM a apporté son soutien à la nouvelle tête de liste, Agnès Buzyn.

PASSATION


La passation de pouvoir entre Agnès Buzyn et Olivier Véran aura lieu lundi à 11h au ministère de la Santé.

À LA RESCOUSSE

Municipales à Paris : Agnès Buzyn à la rescousseSource : TF1 Info

REMPLAÇANT


Désormais ex-ministre, Agnès Buzyn est remplacé au ministère de la Santé par le député et médecin, Olivier Véran.

DÉCLARATION

Agnès Buzyn candidate à Paris : "J’y vais avec cœur, j’y vais pour gagner"Source : TF1 Info

AGNES BUZYN


"Le ministère de la Santé a besoin d'un engagement plein et entier dans la période actuelle. J'ai donc décidé de remettre ma démission au président de la République et au Premier ministre dès ce soir."

AGNES BUZYN


Désormais officiellement candidate à la mairie de Paris, Agnès Buzyn a livré ses premières déclarations dimanche soir : "Je vais dans cette élection avec cœur, avec engagement, avec sérieux, avec détermination. J'y vais pour gagner. J'y vais pour gagner. J'ai toujours vécu dans cette ville, j'y suis née, j'y ai travaillé, j'y ai élevé mes enfants. Je la connais. Je connais aussi ses problèmes, il faut les régler avec calme et avec détermination."

DECLARATION


Agnès Buzyn, qui s'apprête à quitter le ministère de la Santé pour s'engager dans la campagne municipale à Paris, en lieu et place de Benjamin Griveaux, va s'exprimer dans quelques minutes. Suivez son allocution dans ce direct.

JORDAN BARDELLA SUR LCI


Le premier lieutenant de Marine Le Pen se montre, en revanche, plus compréhensif à l'égard de Benjamin Griveaux : "Il s'agit manifestement d'une bataille de deux coqs pour une même femme."

JORDAN BARDELLA SUR LCI 


Pour le vice-président du RN, la ministre de la Santé "a le mérite de faire un plébiscite, mais un plébiscite contre elle"...

JORDAN BARDELLA SUR LCI 


Le vice-président du RN ne mâche pas ses mots concernant la candidature d'Agnès Buzyn : "Je trouve cette décision accablante, inquiétante [...] Nous sommes dirigés par une bande d'amateurs."

RACHIDA DATI


"Nous nous étonnons donc qu’une ministre engagée sur des dossiers majeurs comme la réforme des retraites, la crise de l’hôpital, le plan grand-âge et surtout la gestion de la pandémie mondiale du Coronavirus, abandonne son poste du jour ou lendemain.", affirme dans un communiqué la campagne de Rachida Dati.

Une élection majeure aux multiples inconnues. Alors que le scrutin des élections municipales des 15 et 22 mars approche à grands pas, la majorité présidentielle a d'ores et déjà mis un pied dans la campagne en désignant, en juillet, un très proche d'Emmanuel Macron, Benjamin Griveaux, comme tête de liste. Un choix qui a divisé les soutiens au sein de LaREM, au point de laisser envisager un duel fratricide entre l'ex-ministre et un challenger de renom, le député et mathématicien Cédric Villani, qui a dénoncé le processus d'investiture de sa famille politique. Ce dernier devrait préciser ses intentions ce mercredi 4 septembre à 19 heures.

En face, la droite parisienne apparaît toujours très divisée, entre les tenants d'une alliance avec la majorité présidentielle et ceux qui, comme Rachida Dati, rêvent de porter les couleurs des Républicains. A gauche, la maire Anne Hidalgo, très critiquée par ses adversaires, oppose une défense combative de son bilan, même si elle ne s'est pas encore déclarée sur une probable candidature à sa propre succession. Les écologistes ont également choisi leur chef de file en la personne du conseiller de Paris David Belliard. Du côté de la France insoumise, c'est la porte-parole Danielle Simonnet qui devrait représenter sa candidature.

Toutes les actualités relatives à la campagne électorale dans la capitale sont à suivre dans notre direct...

Suivez en direct toutes les actualités de la campagne des municipales à Paris à travers notre live ci-dessus.


La rédaction de TF1info

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