EN DIRECT - "L'Europe doit faire partie de la solution", plaide le secrétaire d'Etat Clément Beaune

Publié le 28 juillet 2020 à 9h00, mis à jour le 28 juillet 2020 à 9h05

Source : TF1 Info

GOUVERNEMENT - Formé le 7 juillet, le gouvernement Castex a été complété, dimanche 26 juillet, par l'arrivée de 11 secrétaires d'Etat. Parmi eux, Clément Beaune, chargé des Affaires européennes, qui était l'invité de LCI ce mardi matin.

Ce live est à présent terminé. 

"L'EUROPE DOIT FAIRE PARTIE DE LA SOLUTION"


Invité de LCI ce mardi matin, le nouveau secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, estime que "l'Europe doit faire partie de la solution" aux problèmes nationaux. "Ma mission, c'est de montrer que l'Europe n'est pas un sujet à part mais un sujet très concret", a également fait valoir l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron.

SARKOZY SUR SES PROBLÈMES JUDICIAIRES


"Je suis serein et combatif, je n'ai rien à cacher", a affirmé Nicolas Sarkozy, qui sera jugé pour corruption du 5 au 22 octobre prochain, dans le cadre de l’affaire dite des "écoutes". "J'ai essayé d'assumer mes responsabilités du mieux possible (...) j'ai fait face à tout", a martelé l'ancien président, avant d'assurer : "Je ne suis pas au-dessus des lois".

SARKOZY SUR MACRON


"Je suis passé de François Hollande qui a voulu détruire tout ce que j'avais fait, me causer tous les ennuis possibles, à Emmanuel Macron, un président républicain. Je n'ai pas à me plaindre" a déclaré Nicolas Sarkozy concernant l'actuel chef de l'Etat.

SARKOZY SUR LA NOMINATION DE DARMANIN


"Gérald est un ami, j'ai pu compter sur son amitié. Il peut compter sur la mienne. Concernant la lutte pour le droit des femmes, c'est un grand sujet, ce n'est pas une plaisanterie. Mais sans la présomption d'innocence, il n'y a pas de démocratie" a réagi Nicolas Sarkozy concernant la situation actuelle du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, fragilisé par une accusation de viol.

SARKOZY SUR LA NOMINATION DE JEAN CASTEX


"Ce n'est pas mon choix, le président de la République n'est pas un homme sous influence. Jean Castex est un homme que j'apprécie, que je respecte. C'est un homme de qualité, et aujourd'hui je lui dis mon amitié", a indiqué l'ancien homme politique.

SARKOZY SUR L'INSÉCURITÉ


Nicolas Sarkozy est également sur la problématique de l'insécurité en France : "Je ne crois qu'à la verticalité, il faut un chef, un leader. Si ce dernier déçoit ou se trompe, on le change. Mais l'autorité des profs, des parents, de l'Etat est indispensable. Une société démocratique sans autorité ne peut pas réussir."

SARKOZY SUR LE PLAN DE RELANCE EUROPÉEN 


"Je suis profondément Français, je suis né Français, j'aime la France. Mais on ne peut pas réussir seul. L'accord européen obtenu est un bon accord, si nous ne l'avions pas obtenu, cela aurait été une catastrophe" a indiqué Nicolas Sarkozy concernant le plan de relance européen.

SARKOZY SUR SON LIVRE


A propos de son livre "Le temps des tempêtes" écrit pendant le confinement, alors qu'il était dans "le centre de la France", Nicolas Sarkozy raconte : "J'ai voulu à travers ce livre raconter comment j'avais réussi mais aussi échoué. Je ne suis pas dans le combat politique, je ne prépare pas un retour. (...) Lorsqu'un président va jusqu'au bout d'une décision, il ne se trompe pas. Si vous n'êtes pas volontaire, vous n'avez aucune chance de réussir."

SARKOZY SUR LA PANDÉMIE MONDIALE


Interrogé sur le covid-19, l'ancien chef de l'Etat a répondu  : "Cette crise a conduit à une situation apocalyptique, car elle a mis à l'arrêt l'économie mondiale. (...) Je crois en l'Occident, en l'Europe, en une civilisation occidentale. Nous avons dominé le monde et maintenant plus du tout, c'est l'Asie qui domine le monde. L'arrivée de Trump n'est pas la cause de cette dégradation, mais le symptôme".

SARKOZY


Invité de Julien Arnaud, Nicolas Sarkozy a donné les raisons de l'écriture de ce nouveau livre : "J'avais envie de raconter cette histoire qui appartient aux Français plus qu'à moi. Cette histoire qui avait tellement de commentaires et d'avis tranchés. J'avais envie de raconter ma vérité, raconter ce qu'est la politique de l'intérieur. "

NICOLAS SARKOZY AU JT DE 20H 


Ce lundi soir, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy est l'invité exceptionnel de Julien Arnaud dans le 20H de TF1. L'ancien chef de l'Etat évoquera son nouveau livre "Le Temps des Tempêtes" et prendra la parole pour la première fois depuis le début de la crise du Covid-19.

DARMANIN

Rare désaveu, ou en tout cas, rare absence de soutien, en provenance de la majorité sur le cas du ministre de l'Intérieur, qui fait l'objet d'une plainte pour viol et est accusé de trafic d'influence par un think-tank féministe. C'est le futur ex-patron des députés marcheurs Gilles Le Gendre qui s'en charge, dans une interview au Point, repérée par Chez Pol. Réagissant aux manifestations réclamant la démission du ministre, le député de Paris estime que "nul ne peut rester sourd à l'indignation qui s'exprime dans cette affaire. Et je peux vous dire que je n'y suis pas du tout insensible. Je l'entends dans mon entourage familial, amical et politique, et elle nous bouscule tous. Ces réactions sont le prix d'années de déni et d'irrespect honteux pour toutes les victimes de violences conjugales, sexuelles et sexistes".  


Gilles Le Gendre poursuit également en pointant la difficulté qu'il y a à faire l'objet d'une plainte et à être ministre de l'Intérieur : "La contradiction entre présomption d'innocence et responsabilité politique existe. Concilier les deux, c'est à bien des égards une gageure".

MARIAGE HOMOSEXUEL

Nouvelle secrétaire d'Etat chargée de l'éducation prioritaire, issue des rangs du Modem, Nathalie Elimas a vu revenir ces dernières heures ses prises de position sur le mariage pour les couples de même sexe. Fin 2012, elle se prononçait ainsi  pour l'union civile et non pour un mariage, craignant que l'on ne détruise "quelque chose de précieux".


Elle n'est pas la première membre du gouvernement à se voir reprocher cette position passée. Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Jean-Baptiste Lemoyne, tous trois anciens de LR, avaient eux aussi manifesté leur opposition à la légalisation du mariage pour les couples de même sexe. Sa coreligionnaire du Modem, Jacqueline Gourault, y était pareillement défavorable.

ANALYSE

PRESENTATIONS

Ils sont six, venus pour l'un de l'Elysée, où il s'est fait remarquer pendant les négociations sur l'accord de plan de relance de l'Union européenne. Et pour les cinq autres, de l'Assemblée, deux du Modem, deux de LaRem et le dernier, du Parti radical de gauche. On vous présente les nouveaux venus du gouvernement.

JOEL GIRAUD

Une nomination semble convaincre en traversant l'échiquier politique, ce soir. Celle de Joël Giraud à la Ruralité. Le député communiste Jean-Paul Dufrègne a en effet salué l'engagement de son désormais ex-confrère sur ces thématiques, dans un message partagé par son groupe parlementaire.

REACTION

Figure parlementaire et médiatique de LaREM, Olivia Grégoire, élue parisienne, venue des rangs d'Alain Madelin, et qui s'est vu confier le secrétariat d'Etat à l'économie sociale et solidaire, a partagé son émotion et sa fierté sur son compte Twitter.

REACTION

Le départ de Christelle Dubos, et la suppression de son secrétariat d'Etat chargée de la lutte contre la pauvreté, est mal reçu par les associations, notamment par le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre.

POSTE DISPARU

Le poste de Laurent Nunez, ex-bras droit de Christophe Castaner à l'Intérieur, n'aura pas survécu à son premier occupant. Nommé à la Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, il n'a pas été remplacé.

CASTEX

"L'équipe est au complet", se satisfait ce soir le Premier ministre Jean Castex, à qui il aura ainsi fallu plus de trois semaines, entre sa nomination le 3 juillet, l'arrivée des ministres le 7 juillet, pour fignoler son équipe gouvernementale.

PARTANTES

Et, outre Sibeth Ndiaye, dont le départ avait été annoncé début juillet, Christelle Dubos, qui officiait au ministère de la Santé, est également partie.

PARTANTES

Des précédents secrétaires d'Etat, outre celles et ceux qui ont été promu à un rang de ministre ou ministre délégué, deux ont dû faire leurs adieux : Brune Poirson, qui travaillait à la Transition écologique.

NOUVEAUX ENTRANTS

Parmi les secrétaires d'Etat, cinq députés que sont Joël Giraud, Olivia Grégoire, Bérangère Abba, Nathalie Elimas et Sarah El Hairy, font leur entrée au gouvernement. Un gage à l'attention d'une majorité qui s'est régulièrement plaint, ces derniers mois, de ne pas être écoutée par l'exécutif ? A modérer : en effet, le Modem, avec El Haïry et Elimas, a la part belle, tandis que Giraud, lui, vient du PRG autant que de LaRem.

REACTION

Ancien conseiller à l'Elysée, Clément Beaune a pris le clavier pour témoigner de sa fierté.

REMANIEMENT


Onze nouveaux secrétaires d'Etat ont été nommés, dimanche 26 juillet, a communiqué l'Elysée.  


Parmi les têtes connues, on retrouve Sophie Cluzel, chargée des Personnes handicapées auprès du Premier ministre. Jean-Baptiste Lemoyne, qui conserve son portefeuille auprès de Jean-Yves Le Drian, au Quai d'Orsay, en charge du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie et Cédric O, secrétaire d'Etat auprès de Bruno Le Maire et de Jacqueline Gourault, en charge de la Transition numérique. Laurent Pietraszewski, qui s'est fait connaitre pour avoir mené en partie la réforme des retraites, reste à son poste, auprès d'Elisabeth Borne. Et enfin, Adrien Taquet conserve son portefeuille en charge de l'Enfance et des Familles, auprès d'Olivier Véran.


Parmi les nouveaux venus également connus, l'ex-porte-parole de La République en marche à l'Assemblée Olivia Grégoire, rejoint elle aussi Bercy, en charge de l'Economie sociale, solidaire et responsable. 


Eux sont moins connus et arrivent sur le devant de la scène : Clément Beaune, chargé des Affaires européennes ; Bérangère Abba rejoint le ministère de la Transition écologique, en charge de la Biodiversité. Nathalie Elimas, pour l'Education prioritaire, et Sarah El Hairy, chargée de la Jeunesse et de l'Engagement, viennent renforcer l'équipe de Jean-Michel Blanquer à l'Education nationale. Enfin, le député venu des Radicaux de gauche Joël Giraud est nommé auprès de Jacqueline Gourault, en charge de la Ruralité.

EXPERIMENTATION SUR "L'EXTENSION DES COMPETENCES"


Le Premier ministre a annoncé ce samedi le lancement d'une expérimentation sur "l'extension des compétences de la police municipale".


Cette expérimentation, qui sera mise en place à Nice, se fera "dans un cadre qui sera fixé par les ministres ici présents", a déclaré le Premier ministre, venu à Nice avec les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et de la Justice Eric Dupond-Moretti. 


Cette annonce a été saluée dans la foulée par le maire LR de Nice Christian Estrosi, farouche partisan d'une telle mesure, et qui a parallèlement annoncé le recrutement prochain de 80 policiers municipaux supplémentaires.

SÉCURITÉ : LES MESURES ANNONCÉES PAR JEAN CASTEX


Le Premier ministre, en déplacement à Nice ce samedi matin, a effectué des annonces sur le thème de la sécurité.



Forfaitisation des délits de stupéfiants (sanction immédiate) généralisée à la rentrée. Cette mesure est actuellement testée dans plusieurs villes de France. Elle consiste à dresser une amende immédiate pour détention de cannabis.


Expérimentation de l’extension des compétences de la police municipale à Nice notamment en matière de lutte contre les incivilités du quotidien. 


150 emplois dès 2020 pour renforcer l'action pénale de proximité.


60 policiers supplémentaires à Nice dans les semaines à venir et confirmation de la création de 10.000 postes supplémentaires dans la police en 5 ans.


Indemnité de fidélisation aux policiers affectés à Nice (environ 200 euros par an).

CREATION DE POSTES


Jean Castex a annoncé ce samedi la création de 10000 postes dans la police en 5 ans, 60 policiers supplémentaires à Nice dans les semaines à venir.

DELITS DE STUPEFIANTS


La forfaitisation des délits de stupéfiants "sera généralisée dès la rentrée", a annoncé samedi à Nice le Premier ministre Jean Castex.


Cette mesure aidera les forces de l'ordre à "appliquer une sanction sans délai" et devrait se montrer efficace "contre les points de revente qui gangrènent les quartiers", a affirmé le chef du gouvernement, venu sur la Côte d'Azur affirmer la volonté de l'Etat de s'en prendre à l'insécurité.

ANNONCES


"Dès la fin 2020, 150 emplois supplémentaires seront créés pour renforcer l'action pénale de proximité", annonce le Premier ministre, en direct de Nice.

JEAN CASTEX A NICE


Confronté à la montée du sujet de l’insécurité après plusieurs épisodes de violences, le Premier ministre s’est rendu à Nice, samedi 25 juillet, avec deux de ses ministres pour tenter d’y apporter une réponse et afficher sa "détermination à faire cesser les violences du quotidien" : "Ces faits sont inadmissibles et ne peuvent être tolérées sur l'ensemble du territoire national" a-t-il affirmé.

FAIT-DIVERS


Selon nos informations, un jeune homme, dont on ne sait pas à ce stade s'il est mineur ou majeur, a été retrouvé mort cette nuit, dans le quartier l'Ariane à Nice. Il s'agit visiblement d'une agression à l'arme blanche. Nous n'avons pas plus d'éléments à ce stade sur les circonstances. 

EN VIDEO


Lors de sa visite à Nice ce samedi matin, le Premier ministre a été interpellée par une habitante. Regardez cet échange. 

11H NICE FEMME QUI A INTERPELLÉ CASTEXSource : Sujet JT LCI

DES ANNONCES CONCRÈTES ? 


Le Premier ministre est en déplacement à Nice ce samedi matin. Il doit effectuer des annonces sur le thème de l'insécurité. Suivez ses déclarations dans ce live et dans la vidéo en tête de ce direct. 

GÉRALD DARMANIN


Le ministre de l'Intérieur occupe le terrain sur le thème de l'insécurité. Dans une interview au Figaro,  il estime qu'il "faut stopper l'ensauvagement d'une certaine partie de la société" et affirme aussi sa volonté de "combattre avec la première énergie" l'islamisme.

ERIC DUPOND-MORETTI 


"Je vous le dis, sans avoir à rougir, je suis féministe". Le garde des Sceaux revient sur les accusations de sexisme à son encontre. Pour lui, "on est allé sortir deux ou trois phrases de leur contexte. Le féminisme, c'est une très grande cause, mais il est dévoyé quand il est excessif. Voilà ce que j'ai dit : je suis pour une égalité absolue entre les hommes et les femmes, notamment sur le plan salarial"

ERIC DUPOND-MORETTI 


"Ça concerne tout le monde la présomption d’innocence et les Français ont des problème avec ça". Invité sur France 2, le ministre de la Justice revient sur la présomption d’innocence, notamment dans l'enquête sur le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

LE PREMIER MINISTRE SE RENDRA A NANTES

En déplacement à Prades, le Premier ministre a annoncé qu'il se rendrait à Nantes dans l'après-midi pour voir de lui-même qu'elle est la situation suite à l'incendie de la cathédrale de Nantes. 

CASTEX DANS SA COMMUNE

Le Premier ministre est à Prades ce samedi matin, la commune de Pyrénées-Orientales dont il est le maire. Il doit assister au conseil municipal, qui installera son successeur  à la tête de la ville. 

TAXE D'HABITATION

DARMANIN "TRANQUILLE COMME BAPTISTE"


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol et objet de manifestations et tribunes dénonçant sa nomination au gouvernement, se dit "tranquille comme Baptiste", dans un entretien à paraître samedi dans la Voix du Nord.


"Je suis à la disposition totale de tous les magistrats de France. Je suis tranquille comme Baptiste", déclare M. Darmanin dans le quotidien régional, faisant référence au personnage bouc émissaire subissant les coups avec flegme.


"Il faut quand même mesurer ce que c'est que d'être accusé à tort, de devoir expliquer à ses parents ce qu'il s'est passé parce que, c'est vrai, j'ai eu une vie de jeune homme", explique M. Darmanin dans le quotidien régional.

TAXE D'HABITATION


Emmanuel Macron avait ouvert la porte à un changement, mais Jean Castex l'a fermée. Le Premier ministre a affirmé vendredi que, pour l'heure, le calendrier de la suppression de la taxe d'habitation pour les 20% les plus riches, prévue en 2023, était "maintenu".


"On va continuer sur le même rythme. Donc, la suppression de la taxe d'habitation suivant le calendrier (prévu) sera maintenue", a précisé sur France 2 le chef du gouvernement, alors qu'Emmanuel Macron avait évoqué le 14 juillet un possible report. 


"La taxe d'habitation, c'est un impôt qui baisse. La question a pu être évoquée de savoir si on décalait un peu le rythme" de la baisse, a-t-il ajouté. "A ce jour (...) on va continuer sur le même rythme, donc la suppression de la taxe d'habitation, suivant le calendrier (prévu), sera maintenue". Mais "là encore, nous nous adapterons en fonction de l'évolution de la conjoncture", a-t-il précisé.

JEAN CASTEX SUR LES RÉFORMES 


Invité du 20h de France 2 ce vendredi soir, le Premier ministre est revenu sur la "détente du calendrier" des réformes des retraites et de l'assurance-chômage : "Quand des problèmes graves s'imposent à nous, il est important que nous recherchions le maximum d'unité. Le dialogue est aussi une garantie d'efficacité. Nous ne serons pas toujours d'accord mais nous devons montrer que nous recherchons l'unité pour faire face à la situation". 


"Nous ne remettons pas en cause les réformes, mais nous avons constaté ensemble que le moment n'était pas opportun pour leur mise en oeuvre", indique encore Jean Castex. Il assure que la réforme de l'assurance-chômage "se fera". Pour celle des retraites, le Premier ministre veut la "reconcerter". "Ce n'est pas dire qu'elle était mauvaise que de dire qu'il y avait un problème de compréhension".

CASTEX


"L’instauration d’un nouveau régime universel de retraite (…) sera maintenu", a confirmé le Premier ministre. "Simplement, comme je l’ai indiqué aux partenaires sociaux,nous lui appliquerons une nouvelle méthode en distinguant le caractère structurel de cette réforme qui vise à plus de justice de tous ses éléments financiers, en reprenant la concertation dans les mois à venir pour en améliorer le contenu et la lisibilité."

Castex: l'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chomage "décalée"Source : TF1 Info

CASTEX


A la sortie de sa réunion avec les partenaires sociaux, Jean Castex a assuré que sa priorité était "l'emploi".

"Nous sommes convenus ensemble que la priorité des priorités c’est la lutte contre la crise, l’emploi, la lutte contre le chômage", a indiqué le Premier ministre, qui a également assuré que le pays devait retrouver un "croissance économique plus riche en emplois durables, une croissance qui permettra à la France de retrouver une partie de sa souveraineté."

CASTEX La priorité c'est la lutte contre la crise, l'emploiSource : Sujet JT LCI

LAURENT BERGER


A la sortie de Matignon, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a confirmé que le gouvernement repoussait les négociations sur la réforme des retraites, et l'entrée en application de la réforme chômage. 

"Le Premier ministre nous a dit que toutes les mesures qui étaient des mesures de la réforme de l’assurance chômage étaient repoussées dans leur mise en œuvre y compris celles qui étaient déjà rentrées en ordre notamment la durée de l’affiliation. C‘est une satisfaction que début septembre les chômeurs ne soient pas touchés par ces mesures injustes", a-t-il déclaré. Il ajouté que cela "n’entrera pas en vigueur au moins jusqu’au 1er janvier 2021", et a évoqué la possibilité d’aller au-delà selon la situation économique.


A propos de la réforme des retraites, il indique que "ça correspond à notre projet de ne pas faire du sujet des retraites le sujet de l’été ou de l’automne".


"La CFDT sort de cet entretien en ayant la conviction qu’il y a une sincérité de la part du Premier ministre", et que l'emploi comme priorité est une bonne chose.

Retraites et assurance chômage : Laurent Berger s'exprime à la sortie de MatignonSource : TF1 Info

ASSURANCE CHÔMAGE


La réforme de l'assurance chômage, dont le deuxième volet avait été reporté au 1er septembre en raison du coronavirus, a été repoussée "au début de l'année prochaine, 2021", a indiqué vendredi François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, à la sortie d'une réunion à Matignon.


"Nous attendons de savoir si les mesures déjà en application sont aussi concernées par ce report", alors qu'un premier volet est déjà entré en vigueur en novembre dernier, a-t-il ajouté.

Urgent

RÉFORME DES RETRAITES


Les concertations autour de la réforme des retraites sont repoussées "au moins jusqu'à la fin de l'année", a annoncé le président de la CPME François Asselin au sortir d'une réunion entre les partenaires sociaux et le gouvernement à Matignon.


L'exécutif a cependant appelé "à ne pas mettre la poussière sous le tapis et à prendre nos responsabilités en ce qui concerne le système actuel", qui devrait être en fort déficit à la fin de l'année, a ajouté François Asselin.

AIDE EUROPÉENNE


Le plan de relance en France de 100 milliards d'euros sera financé pour plus d'un tiers, soit 35 milliards d'euros, par les fonds actuellement négociés entre Etats de l'Union européenne, a affirmé jeudi Jean Castex, en plaidant pour "amplifier cette approche européenne" face à la crise.


Cet apport de l'UE "est une différence majeure" avec la crise de 2008, auquel "la France et le président de la République ont apporté une contribution décisive", a souligné le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale au Sénat.

RÉCESSION HISTORIQUE


"Pour 2020 nous prévoyons à ce jour une récession de 11% soit la récession la plus sévère depuis que les comptes nationaux ont été créés", a affirmé le chef du gouvernement lors de sa déclaration de politique générale au Sénat. "Derrière les données comptables, des drames humains, des territoires meurtris. Tout cela nous devons le prévoir, l'accompagner, le soulager", a-t-il ajouté.

CONFÉRENCE NATIONALE DU HANDICAP


Le Premier ministre Jean Castex a annoncé l'organisation d'une "conférence nationale du handicap", sans en préciser la date, redoutant que les personnes handicapées soient "fortement affectées par la crise économique", lors de sa déclaration de politique générale jeudi au Sénat.


"Nous ne retrouverons pas l'unité sans une attention accrue aux plus vulnérables d'entre nous. Ils ont été davantage touchés par la crise sanitaire" et "ils seront également, avec les jeunes, les plus fortement affectés par la crise économique, à commencer par les personnes en situation d'handicap", a-t-il déclaré. "Nous réunirons une conférence nationale du handicap consacrée à ces sujets."

PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE LA SEMAINE PROCHAINE


Au Sénat, le Premier ministre Jean Castex a indiqué que le décret imposant le port du masque dans les lieux publics clos, sera publié la semaine prochaine. Jusqu'ici, le gouvernement avant donné pour seule échéance "avant le 1er août". "J'ai entendu que cette échéance apparaissait tardive, suscitait quelques interrogations. Le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine", a indiqué le chef du gouvernement.

"JE SUIS FÉMINISTE DEPUIS TOUJOURS" REVENDIQUE MARLÈNE SCHIAPPA


Invitée de Julien Arnaud sur LCI, Marlène Schiappa a réagi à la plainte pour viol qui vise le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, ministère auquel elle est attachée : "La justice s’est déjà prononcée et le dossier a été rouvert. Ça veut dire que demain, je peux déposer une plainte contre vous pour viol et que donc vous serez coupable et vous n’aurez plus le droit de travailler ?"


Interrogée sur sa prétendue trahison envers les combats féministes en acceptant un tel poste, la ministre de la Citoyenneté a justifié son combat qu'elle porte contre les violences faites aux femmes : "Je suis féministe depuis toujours, quand ce n’était pas la mode. Etre féministe, ce n’est pas un accélérateur de carrière. Je n’ai de leçons de féminisme à recevoir de personne. C’est indécent de poser ce type de questions, ça me touche parce que c’est infondé."


"Commenter sur les réseaux sociaux, c’est facile. Je comprends l’émoi, elles (les féministes, ndlr) ont le droit de se poser ces questions. Et la réponse, c’est l’action que je vais mener au ministère de l’Intérieur où j’aurai un budget de 230 millions d’euros", a conclu Marlène Schiappa.

"AU TRAVAIL"


Le Premier ministre a remercié "non sans émotion" les députés qui lui ont accordé une large confiance. "Comme beaucoup d'orateurs nous l'ont dit, cette confiance nous oblige", a tenu à rappeler Jean Castex. "La meilleure parole d'espoir que je pourrais dire pour conclure mon propos à vous toutes et à vous tous maintenant, chers amis : pour la France, au travail."

Urgent

CASTEX OBTIENT UNE LARGE CONFIANCE DES DÉPUTÉS 


L'Assemblée nationale a approuvé à la majorité absolue le discours de politique générale de Jean Castex. 345 députés ont voté pour, et 177 contre. 


A titre de comparaison, Edouard Philippe avait, lui obtenu 363 voix lors de son dernier discours en juin 2019.

LES DÉPUTÉS VOTENT


La séance est suspendue depuis 30 minutes pour laisser aux députés le temps de s'exprimer. Ils peuvent voter pour, s'abstenir ou voter contre le discours de politique générale du nouveau Premier ministre.

NOTRE RÉCAP'


Durant une heure, Jean Castex a fixé dans son discours de politique générale les priorités du nouveau gouvernement, parmi lesquelles l'emploi, la relance économique et la transition écologique. Voici ce qu'il faut en retenir en dix points principaux.

CASTEX RÉPOND AUX PRÉSIDENTS DE GROUPE


Le nouveau Premier ministre a remercié les différents présidents de groupe pour "la richesse" de leurs interventions, qui le "renforcent dans [ses] convictions". A savoir, celle qu'il faut "rechercher l'unité la plus large possible des Français et des Français". "Oui, nous avons un cap. Ce cap il est simple, il est clair : il faut faire face à la crise en protégeant les Français et en transformant la France en la rendant plus forte." Mais pour réaliser cette "relance reconstructive", il y a aussi une "méthode claire", celle du dialogue et des territoires. 


Quant à savoir s'il peut compter sur LaREM, lui qui provient des Républicains, Jean Castex souligne qu'il "dispose d'une majorité". "J'ai entendu un certain nombre d'interventions, mais moi il me plait de m'appuyer sur une majorité qui débat, qui a des idées, qui n'est pas mono-colore. Je sais qu'elle va s'engager avec son cœur et son énergie derrière le Premier ministre. Et je souhaite que cette majorité soit le plus large possible."

L'ACTE 3 EST UN "FAUX DÉPART", SELON CHASSAGNE


André Chassagne, a fustigé un quinquennat fait de "litanie de mesurettes sans vision fondatrice". Selon lui, malgré le nouveau gouvernement, "le scénario restera le même"  car c'est le "président qui décide tout" le gouvernement "qui n'est qu'une méthode" et l'assemblée nationale "qui est piétinée". Pour le président du groupe Gauche démocrate et républicaine, tout comme "l'acte 2", "l'acte 3 sera un faux départ", car Emmanuel Macron "ne sait pas, ne veut pas, ne peut pas, couper avec la réflexion libérale. Il lui en coûte trop de renoncer au monde d'hier." "A la place de penser à la prochaine génération vous pensez à la prochaine réélection."


C'est pourquoi le groupe de gauche "refuse d'accorder la confiance" au Premier ministre. "Une nation unie, engagée et solidaire, ça ne se décrète pas, ça se gagne."

"MR LE PREMIER MINISTRE, NOUS COMPTONS SUR VOUS"


Le président du groupe Agir Ensemble, notamment constitués d'élus LaRem s'est félicité du discours de Jean Castex dans lequel ils ont eu la "surprise d'entendre un bon nombre de [leurs] propositions". Olivier Brecht assure donc au Premier ministre qu'il pourra agir sur son groupe pour "soutenir le gouvernement et voter la confiance", tout en soulignant que celle-ci est "un acte de foi, mais aussi un acte d'exigence, qui oblige celui qui la reçoit". 


"Nous sommes certain que votre gouvernement poursuivra le travail dans un contexte qui est extrêmement compliqué dans notre Nation. Monsieur le Premier ministre, nous comptons sur vous, vous pourrez compter sur nous."

UN GROUPE DE LA MAJORITÉ VOTERA "CONTRE"


Le groupe Écologie, démocratie et solidarité, qui représente les citoyens établis hors de France, qui fait pourtant partie de la majorité, a fait savoir qu'il votera "majoritairement" contre les propositions de Jean Castex. "Aujourd'hui, nous sommes amenés à voter sur une vision de société et non pas un remaniement", a ainsi avancé Paula Forteza, députée du groupe, relevant que les "choix que nous ferons nous engagent au-delà des deux prochaines années".


Pointant l'absence d'annonces sur les plus jeunes, mais aussi sur la question de l'égalité hommes-femmes, car "nous ne pouvons plus faire de la politique d'homme à homme", ou encore sur le manque de propositions fiscales, notamment pour la taxation des dividendes, la députée s'est demandée si le Premier ministre avait bien posé les "bonnes priorités". C'est pourquoi, si les députés étaient "ce matin plus ouvert à l'égard" du projet du gouvernement, ils se disent aujourd'hui "beaucoup plus inquiets". "Nous ne sommes plus en mesure de donner notre confiance et de faire des chèques en blanc."

"POURQUOI VOUS FERIONS-NOUS CONFIANCE POLITIQUEMENT ?", DEMANDE MÉLENCHON 


Le président du groupe la France insoumise n'a pas été tendre envers le Premier ministre qui a été, selon lui, "condamné au pain sec du silence politique" dès sa nomination afin de "laisser toner Jupiter". Si ce n'est "pas [la] personne" de Jean Castex qui est "mis en cause", assure Jean-Luc Mélenchon, il se demande devant l'hémicycle "pourquoi vous ferions nous confiance politiquement ?" Car pour le chef de fil de LFI, ce n'est pas le nouveau Premier ministre qui décidera mais Emmanuel Macron : "Jupiter a rappelé qu'il s'occupait de tout et même du reste. Le monarque présidentiel ne supporte pas que le Premier ministre fasse mieux que lui donc vous êtes condamné à faire moins bien que le monarque, ça vous laisse finalement peu d'espace."

QUELLES ANNONCES POUR L'ÉCOLOGIE ? 


"Faire de l'économie française la plus décarbonée d'Europe". Lors de sa déclaration de politique générale, Jean Castex a égrainé une batterie de mesures d'un plan de relance "accélérateur puissant de la  transition écologique". Voici les principales d'entre elles.

L'UDI S'ABSTIENDRA LORS DU VOTE DE CONFIANCE


"La confiance ne se décrète pas, mais elle ne se rejette pas pour autant", a lancé Jean-Christophe Lagarde en guise d'introduction. Devant les députés, le président du groupe UDI et indépendants a donc annoncé s'abstenir lors du vote de confiance.


L'élu a d'ores et déjà prévenu qu'il était désormais au gouvernement de "construire" cette confiance et "de prouver une capacité d'écoute et de construction commune". "C'est bien sur les actes que nous vous jugerons, et pas seulement sur les paroles."

CASTEX NE PREND PAS COMPTE DE L'URGENCE, SELON LE PS


Pour Valérie Rabault, la présidente du groupe Socialistes et apparentés, Jean Castex n'a pas su démontrer "que le gouvernement se met en mode urgence". Au contraire, l'élue de gauche estime qu'avec ses propositions, le Premier ministre est "à contretemps de l'urgence". 


Devant l'assemblée nationale, la cheffe du PS a donné "trois raisons" pour lesquelles son groupe ne pourra pas accorder sa confiance au gouvernement. La première est la "démarche verticale" dans laquelle s'inscrit le pouvoir, la deuxième est parce que le discours du Premier ministre "ne contient pas de propositions innovantes susceptibles de donner l'élan dont nos pays a besoin" et enfin car la politique présentée "continue d'être injuste". "L'union nationale ne se décrète pas, elle se construit."

LE MODEM VOTERA LA CONFIANCE


Le groupe Modem, qui fait partie de la majorité, "sait se réunir quand l'intérêt général est en jeu", assure d'entrée de jeu son président. Face à l'hémicycle, Patrick Mignola fait savoir que les élus de son parti vont "tendre la main" sans toutefois "renier ce qu'[ils] pensent". "Notre république a besoin de ce courant démocrate qui surmonte les divisions."


C'est pourquoi, le groupe accordera sa confiance au nouveau Premier ministre. "Nous voterons la confiance pour que, ensemble, nous redonnions aux Français la confiance sans quoi rien n'est possible."

LE PCF DEMANDE PLUS D'EFFORTS CONTRE L'EVASION FISCALE


Lors de la suspension de séance, Fabien Roussel a regretté au micro de LCI que le Premier ministre n'ait pas une seule fois évoqué la question de justice fiscale. " Quand il y a 20 milliards d'euros destinés aux seuls grands groupes et que cet argent sert à financer des plans sociaux, ce n'est pas acceptable",a lancé le Secrétaire national du PCF. 

ANNONCES


Le Premier ministre a déclaré vouloir revaloriser l'allocation de rentrée scolaire afin d'éviter "une crise sociale majeure et des drames humains et individuels désastreux". Cette aide, dont 3 millions de familles bénéficient chaque année, sera augmentée de 100 euros supplémentaires.

ANNONCES


Pour répondre à "une forme d'impunité" qui se serait installée dans le pays "par manque de moyens", le Premier ministre a annoncé lors de son discours de politique générale vouloir créer des postes de juges de proximité dédiés à la vie quotidienne. 

LR NE "PEUT PAS ACCORDER LA CONFIANCE" AU GOUVERNEMENT


Si Les Républicaines est une "opposition responsable", pour reprendre les mots de Damien Abad, il assure que le groupe continuera "de défendre nos valeurs et nos convictions". C'est pourquoi les élus de droite continueront de "s'opposer et d'infléchir" la politique du gouvernement sans toutefois être "ni dogmatique, ni stérile, ni caricaturale". Mais pour cela il faudra d'abord "rétablir un climat de confiance", car celle-ci ne se "décrète pas", elle se "gagne". "En attendant nous ne pouvons pas vous accorder la confiance que vous nous demandez."

POUR LR "CE GOUVERNEMENT N'EST PAS DE DROITE"


Si le Premier ministre apparaît comme "un îlot de droite dans un océan de 'en même temps'", le président du groupe Les Républicains estime que ni le gouvernement Castex, ni le discours du président et du chef du gouvernement ne sont assez à droite. Critiquant "une majorité sans élus, sans racines, sans identité politique et sans troupes militantes", Damien Abad demande à Jean Castex de "choisir son chemin". "Cette majorité qui penche à gauche, ce sera votre talon d'Achille.


S'il promet à de nombreuses reprises que le groupe de droite jugera la politique "sur les actes et non sur les discours", Damien Abad a multiplié les points sur lesquels sera "jugé" le gouvernement. 

LES "QUESTIONS RÉGALIENNES" OUBLIÉES, SELON LR


Le président du groupe Les Républicains a regretté au perchoir que plusieurs questions aient été passées sous silence par le Premier ministre, notamment les questions "régaliennes". Alors que "la maison France brûle", pour reprendre les mots de Damien Abad, il estime que "l'Etat regarde ailleurs". "La France est devenue le pays aux milles fractures. En trois ans, le marconisme a tourné le dos à l'audace, abandonné l'esprit de réforme et oublié la promesse de réconciliation", a taclé l'élu de droite. "Jamais le en même temps présidentiel ne sera à la hauteur des enjeux de sécurité et d'autorité dont a besoin le pays". 

LAREM VOTERA "LA CONFIANCE"


En réaction au discours de politique générale, Gilles Le Gendre a fait savoir que le groupe majoritaire votera "la confiance que vous venez de solliciter auprès de la représentation nationale" et qu'il le fera "sans hésitation". "Elle repose sur la conviction que vous-même et votre Gouvernement ne ménagerez votre peine pour donner aux Français le goût de bâtir ensemble leur futur."


 Se félicitant d'un Premier ministre qui a "planté avec précision tous les jalons du Nouveau chemin pour réussir la reconstruction économique, écologique, solidaire, culturelle et républicaine de notre pays", le président du groupe LaREM s'est dit "prêt à faire confiance à votre gouvernement et à votre personne" pour la "reconstruction du pays".

CE QU'IL FAUT RETENIR DE LA DÉCLARATION


- Crise sanitaire : le port du masque et l'intensification du dépistage seront au coeur de la stratégie face à une possible reprise de l'épidémie.

- Décentralisation : Jean Castex annonce une "nouvelle étape" de décentralisation, ainsi qu'une loi organique inscrivant le "droit à la différenciation" des territoires.

 - Planification : un haut-commissariat au plan sera créé afin d'évaluer les besoins économiques sur le temps long. 

- Jeunesse/emploi : création d'un "dispositif exceptionnel d'exonération de charges" pour les jeunes, jusqu'à 1,6 Smic, pour "au moins un an". Création de 200000 places supplémentaires de formation en 2021. En outre, 30 milliards d'euros seront injectés cette année pour le maintien du dispositif de travail partiel. Enfin, la réforme de l'assurance chômage sera engagée. 

- Relance économique : 40 milliards d'euros pour transformer l'appareil productif et le rendre moins dépendant ; allègement des impôts pesant sur la production. 

- Transition écologique : "faire de l'économie française la plus décarbonée d'Europe" ; projet de loi spécifique à l'automne ; accélération des investissements dans la filière agricole au profit de l'alimentation locale ; moratoire sur l'installation des centres commerciaux dans les zones périphériques.

- Inégalités : revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire en septembre ; amplification du Plan pauvreté.

- Dette/fiscalité : la part de la dette liée au Covid sera "cantonnée" ; ce qui découle de la crise ne sera pas imputé sur la dette de la Sécurité sociale ; pas de hausse d'impôts.

- Santé : en plus des 8 milliards du Ségur de la santé, un effort supplémentaire de 13 milliards pour la reprise de la dette hospitalière, et de 6 milliards d'investissements pour les équipements ; allègements de charges pour les médecins qui s'installent dans les déserts médicaux et développement de la télémédecine.

- Retraites : poursuite de la réforme, avec "disparition à terme des régimes spéciaux" mais prise en compte de la situation des bénéficiaires actuels ; nouvelle concertation avec les partenaires sociaux et les parlementaires. 

- Ecole : action ciblée sur les "décrocheurs" à la rentrée 2020, ainsi que sur les enfants handicapés.

- Laïcité : la lutte contre l'islamisme radical sera "une préoccupation majeure" ; défense des forces de sécurité face aux "minorités ultraviolentes" ; un projet de loi contre les séparatismes sera présenté à la rentrée.

- Justice : renforcement des moyens de la justice ; création de "juges de proximité" dans les territoires, spécialement affectés à la répression des troubles à la tranquillité publique. 

MASQUE ROUGE CHEZ LES COMMUNISTES


Pour montrer leur mécontentement, les élus communistes ont quitté l'hémicycle en portant un masque rouge.

Urgent

CONFIANCE

Jean Castex termine son discours et engage la responsabilité de son gouvernement. Intervention à suivre des groupes politiques, suivi du vote de confiance.

"REBÂTIR UN ESPRIT DE CONQUÊTE"

"Les défis sont immense, mais j'ai confiance dans notre capacité à rebâtir un esprit de conquête, à nous unir pour faire vivre notre modèle républicain et permettre à la France de surmonter cette nouvelle épreuve"

"Je tend la main aux représentants de la Nation, aux partenaires sociaux, aux citoyens, pour qu'ils puissent s'impliquer plus fortement"

"Nous avons 600 jours pour protéger les Français, réinventer nos façons de faire, conforter l'autorité de l'Etat, bâtir les fondations de la France de demain"

JUSTICE

"L'indépendance de la justice est le socle de notre état de droit"

"Plus que jamais, ses moyens d'action doivent être renforcés"

"Je souhaite promouvoir la justice de la vie quotidienne. La petite délinquance, les tags, les trafics, les troubles à la tranquillité publique se sont développés au point de gâcher la vie quotidienne des gens. Une forme d'impunité s'est installée par manque de moyens accordés à l'autorité judiciaire. 


"J'ai demandé au garde des Sceaux de créer dans les territoires des juges de proximité spécialement affectés à la répression des actes d'incivilités du quotidien"

LAÏCITE

"Mon gouvernement défendra la laïcité avec intransigeance"

"Lutter contre l'islamisme radical sous toutes ses formes est et demeure l'une de nos préoccupations majeures"

"Il ne saura davantage être toléré que des minorités ultraviolentes s'en prennent aux forces de sécurité"

"Les violences commises récemment, l'attaque ignoble d'un chauffeur de bus, d'un pompier, sont autant de faits inacceptables", "ils appellent une réponse ferme et sans complaisance de l'Etat"

"Toutes les formes de violences, de discriminations, de racisme, d'antisémitisme, seront combattues avec la dernière énergie"

"Un projet de loi contre les séparatismes sera présenté à la rentrée"

ECOLE

"Nous poursuivrons la refondation de l'école en ciblant notre action sur les enfants qui ont décroché pendant le confinement"

"Je serai vigilant à la scolarisation des élèves handicapés à la rentrée, impactés plus que les autres par la crise"

SÉCURITÉ SOCIALE

Ce qui découle de la crise "n'a pas vocation à peser" sur la dette de la Sécurité sociale, mais sur la dette Covid.

"Il n'est pas envisageable de demander aux Français un effort fiscal supplémentaire. Il n'est pas davantage indiqué de prendre à court terme des dispositions qui viendraient contrarier la préservation de l'emploi et la lutte contre le chômage"

"C'est en favorisant le retour à l'emploi et la croissance que nous pourrons rétablir les équilibres dans la durée"

Urgent

ÉCOLE


Jean Castex annonce une revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire dès septembre.

RETRAITES

"La crise nous invite plus que jamais à poursuivre" la réforme. "Cela implique la disparition à terme des régimes spéciaux, tout en prenant en compte la situation actuelle des bénéficiaires de ces régimes"


"Je proposerai aux partenaires sociaux et aux parlementaires que la concertation reprenne afin d'en améliorer le contenu, en distinguant cette réforme de toute mesure financière"

SANTE

"Notre système de santé a été rudement mis à l'épreuve"

"Avec le Ségur de la santé, un accord exceptionnel de revalorisation portant sur 8 milliards d'euros a été conclu"

"S'y ajouteront dans le cadre du plan de relance, 13 milliards d'euros de reprise de la dette hospitalière, et 6 milliards d'investissements"

"Il faut attirer les médecins dans les territoires en allégeant les charges, en développant la télémédecine"

INÉGALITÉS

"Nous avons pris des mesures de soutien fortes pendant le confinement. La solidarité doit continuer à jouer à plein pour éviter une crise sociale majeure"

"Des mesures de soutien pour les plus précaires seront prises. L'allocation de rentrée scolaire sera revalorisée en septembre. Le plan Pauvreté sera poursuivi et amplifié"

DETTE

"Dépenser en transformant, c'est de l'investissement pour l'avenir"

"La part conjoncturelle de la dette liée à cette crise fera l'objet d'un cantonnement"

CONCERTATION

"Le contenu précis du plan de relance devra être concerté dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux et les collectivités territoriales"

"J'invite chacun des groupes parlementaires à faire des propositions"

"Le gouvernement présentera tous les deux mois un point précis de la mise en oeuvre de ce plan de relance"

Jean Castex va appeler les partenaires sociaux à se saisir du sujet du "partage des valeurs dans les entreprises" et qu'ils "travaillent sur les conditions d'un renforcement de la participation et de l'intéressement"

EMPLOI

VIDEO - La jeunesse, priorité selon Jean Castex

L'emploi des jeunes, "première urgence" de Jean CastexSource : TF1 Info

TRANSITION ECOLOGIQUE

"Ce plan de relance sera un accélérateur de la transition écologique. Faire de l'économie française l'économie la plus décarbonée d'Europe"

"L'écologie doit être créatrice de richesse. Je crois en la croissance écologique, pas à la décroissance verte"

Un projet de loi spécifique sera présenté à la concertation au début de l'automne, à la suite des propositions de la Convention climat.

"Tous les investissements dans la filière agricole seront accélérés afin de développer une alimentation locale"

"Pour lutter contre l'artificialisation des sols, nous mettrons en place un moratoire sur l'installation des centres commerciaux dans les zones périphériques"

RELANCE ECONOMIQUE

"Il faut transformer notre appareil productif. Notre industrie s'est affaiblie. Nous sommes trop dépendants de nos partenaires extérieurs. Nous consacrerons 40 milliards d'euros pour que cela change"

"Nous allégerons les impôts qui pèsent sur la production en France, nous réduirons notre empreinte carbone"

"Notre souveraineté économique doit également se construire à l'échelle de l'Europe"

"Nous allons soutenir les investissements des collectivités territoriales orientés vers le développement durable"

ASSURANCE CHÔMAGE

"Nous allons engager la réforme de l'assurance chômage", confirme Jean Castex, qui va en présenter les grandes lignes vendredi aux partenaires sociaux.

EMPLOI

"700000 jeunes vont se présenter sur le marché de l'emploi. Aucun d'entre eux ne devra se trouver sans solution"

"Un plan pour la jeunesse sera proposé vendredi aux partenaires sociaux"

Le Premier ministre confirme la création d'un "dispositif exceptionnel du diminution du coût du travail pour une durée d'au moins un an", et la création d'emplois d'insertion annoncés mardi par Emmanuel Macron.

En outre, 30 milliards d'euros seront injectés cette année pour le maintien du travail partiel afin d'éviter les licenciements. 

Urgent

PLANIFICATION

Jean Castex confirme la création d'un commissariat général au plan afin de permettre à l'Etat d'anticiper les besoins économiques du pays. 

"NOUVELLE ETAPE DE DÉCENTRALISATION"

"La France, c'est aussi celle des territoires, avec leur diversité. C'est à cette France des proximités que nous devons faire impérativement confiance"

"Les territoires, c'est la vie des gens. Libérer les territoires, c'est libérer les énergies. Nous devons réarmer nos territoires, investir dans nos territoires"

"Cette confiance suppose que le droit à la différenciation soit consacré par une loi organique, une nouvelle étape de la décentralisation"

"Nous voulons rendre plus cohérente l'organisation de l'Etat"

UNE FRANCE "DES CITOYENS"

"Depuis de nombreuses années, l'intendance ne suit plus. Les lois que vous votez se perdent dans des méandres sinueuses et opaques. Ce ne sont pas les agents publics qui sont en cause"

"L'erreur serait de penser qu'il faudrait remettre en cause l'Etat. Mais l'Etat ne s'est pas adapté à la France"

"La France, c'est celle des citoyens qui souhaitent participer de plus en plus à la chose publique"

"C'est aussi la France des forces vives et des partenaires sociaux"

"UNE FRANCE DE LA RAISON"

"Notre première ambition, immense" sera de "réconcilier ces France si différentes, les souder ou les ressouder", a affirmé le Premier ministre, Jean Castex, lors de sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.


"La France, c'est la République. Et celle-ci aussi se trouve aujourd'hui ébranlée dans ses fondements par la coalition de ses ennemis: terroristes, extrémistes, complotistes, séparatistes, communautaristes", a ajouté le chef du gouvernement. 


"Je suis, comme simple citoyen, comme maire de terrain, engagé au service des autres. Je sais qu'existe une France qui ne dit rien et qui n'accepte pas" les violences. "Une France de la raison que nous devons mieux écouter"


"Pour redonner espoir à ceux qui n'en ont plus, l'ensemble des acteurs publics doivent d'abord faire preuve d'une très grande humilité. Ils doivent rediriger leurs modes d'intervention vers la vie quotidienne des citoyens"

CRISE ECONOMIQUE "D'UNE AMPLEUR INÉGALÉE" DEPUIS 1945

"Les pertes d'emplois, les plans sociaux, les faillites sont des réalités que nous connaissons déjà et qu'il va falloir combattre ensemble"

"Les crises jouent le rôle de révélateurs. Quand la tempête souffle, éclate aux yeux de tous les faiblesses et les fragilité"

"La crise a souligné les faiblesses de notre économie. Un appareil productif incapable de pourvoir à nos besoins stratégiques"

"La crise est venue frapper une France en plein doute, qui se crispe et qui parfois se désespère depuis bien trop longtemps", "qui se sent parfois abandonnée"

HOMMAGE A PHILIPPE

"L'histoire se souviendra des réformes ambitieuses qu'il a menées", déclare Jean Castex à propos d'Edouard Philippe. "Lorsque la crise s'est abattue sur notre pays, le chômage était au plus bas depuis dix ans."

"L'histoire retiendra le courage et le sang-froid avec lesquels Edouard Philippe a affronté la crise. J'en ai été le témoin direct"

DÉBUT DE DISCOURS


Le Premier ministre Jean Castex a déclaré devant l'Assemblée nationale que la préparation face à une reprise possible de l'épidémie du coronavirus "passe nécessairement par le développement du port du masque et une intensification de notre politique de dépistage".


"Ce que nous devons par-dessus tout éviter, c'est un retour à des formes strictes et larges de confinement, dont nous connaissons désormais le coût", a ajouté le chef du gouvernement lors de sa déclaration de politique générale.

CASTEX

La conseillère de Jean Castex publie une photo du Premier ministre relisant ses notes à une demi-heure de son passage à l'Assemblée nationale.

UN PEU D'HISTOIRE

Plusieurs discours de politique générale ont marqué plus particulièrement les esprits sous la Ve République. 

- On compte notamment celui de Jacques Chaban-Delmas, en septembre 1969, sur la "nouvelle société", un discours moderniste qui avait heurté dans la majorité de droite de l'époque. 

- La déclaration de Pierre Mauroy, en 1981, marquait la victoire de la gauche derrière François Mitterrand en convoquant Jean Jaurès et Léon Blum, promettant que la France combattrait "pour un nouvel ordre mondial". 

- En 1992, Pierre Bérégovoy tenait un discours ciblant la corruption et suscitait un tollé à droite après avoir brandi une liste, affirmant avoir à sa disposition les noms de personnalités mises en cause. 

UNE "DPG", C'EST QUOI ?

- Le nouveau Premier ministre Jean Castex prononce à 15 heures une "déclaration de politique générale" devant les députés pour fixer le calendrier et la méthode de son action au cours des prochains mois. 

- Non imposée par la Constitution, la DPG s’est peu à peu imposée comme une tradition républicaine lors de la nomination d'un nouveau Premier ministre ou d'un changement de cap politique.

- Après cette déclaration, suivie d'un débat avec les groupes d'opposition (une seule intervention par groupe), le chef du gouvernement peut solliciter le vote de confiance de l'Assemblée nationale, en vertu de l'article 49-1 de la Constitution. Ce n'est pas une obligation, mais un vote de défiance des députés entraînerait la démission du gouvernement.

- Jean Castex tiendra un second discours, jeudi à 10 heures, devant le Sénat. Cette déclaration sera suivie d'un débat, mais pas d'un vote.

DÉCLARATION

La déclaration de Jean Castex sera "plutôt un discours sur la méthode" que sur le fond, sur la manière "de mettre en oeuvre la politique voulue par le président de la République", indique une source parlementaire à LCI. 

La déclaration du chef du gouvernement "précisera la méthode et le contenu", a toutefois insisté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue du conseil des ministres.

Il faut savoir que Jean Castex tiendra jeudi un autre discours de politique générale, cette fois devant le Sénat. Il y sera davantage question "du lien avec les territoires", selon la source parlementaire.  

DÉROULÉ

- Le discours de politique générale de Jean Castex devrait durer probablement 45 minutes, indique Matignon à LCI. Une autre source table sur un discours d'une heure.

- La déclaration du Premier ministre sera suivie des prises de paroles des présidents de groupes d'opposition, pendant 2h30, auxquels Jean Castex répondra.

- A l'issue de la séance, les députés procéderont à un vote.

CASTEX

SEGUR DE LA SANTE


Pour Philippe Martinez, le Ségur de la Santé "n'est pas à la hauteur. 182 euros c'est un peu plus de la moitié que ce que demandent les soignants. Ce n'est pas assez (...) en matière d’emploi on est loin du compte, ça fait huit embauches par hôpital."

EMPLOI DES JEUNES 


Philippe Martinez : "On ne propose pas seulement d’être offensif, on propose d’ouvrir des boites, de créer des emplois. Des filaires avec des emplois qualifiés, pour les jeunes." 

EMPLOI DES JEUNES 


Philippe Martinez : "on peut mettre des jeunes en insertion mais à la fin de tout ça, c’est un CDI ou pas ? Je n’ai pas entendu la réponse". 

REFORMES DES RETRAITES 


Philippe Martinez : "Ce système a besoin d'être amélioré, mais pas en le cassant"

DISCOURS DE POLITIQUE GÉNÉRALE 


Philippe Martinez : "Nous voulons des actes. On jugera le Premier ministre sur ses premières mesures. On verra cet après-midi s’il annonce quelque chose de concret. "

EMPLOI 


Philippe Martinez : "La priorité c’est l’emploi et les salaires, c’est même ce qu’il a dit lui [lEmmanuel Macron] pendant la période du confinement (…) Il faut augmenter les salaires, le gouvernement devrait rapidement augmenter le SMIC"

REFORME DES RETRAITES


Philippe Martinez, "comment on peut dire à la jeunesse, vous allez avoir du travail, si on garde plus longtemps au travail ceux qui en ont. C’est impossible."

MACRON FACE A LA FOULE


Philippe Martinez : "C’est bien de se confronter un peu à la vraie vie, sortir de son château et aller discuter avec des salariés, des citoyens qui posent des questions."

MACRON FACE A LA FOULE


Pour le secrétaire général de la CGT, "les paroles, c’est bien mais les actes c’est beaucoup mieux, c’est à ça qu’on juge un président de la république. Pour l’instant, le moins qu’on puisse dire c'est que des paroles il y en a beaucoup mais des actes il y en peu."

INTERVIEW POLITIQUE

Philippe Martinez est l'invité de LCI, à 8h30. Le leader de la CGT reviendra sur les déclarations d'Emmanuel Macron à propos du retour de la réforme des retraites, avant la déclaration générale de politique publique.

ETAT D'ESPRIT

Dans une confidence faite au Figaro, le Premier ministre se fait l'idée suivante de son exercice : "C'est un rendez-vous avec soi-même, il faut sentir le pays, à la fois s'inscrire dans les orientations du chef de l'Etat et puis avoir conscience qu'il faut faire des choses précises et concrètes parce qu'on a 600 jours".

POLITIQUE GENERALE

Le discours de politique générale de Jean Castex viendra-t-il donner plus de précisions aux intentions déclamées avec plus ou moins de précision par Emmanuel Macron ?


En effet, si le président s'est montré assez précis dans les mesures à mettre en vigueur en faveur de l'emploi des jeunes, il a en revanche laissé planer un certain flou quant aux mesures en faveur de l'environnement ou la reprise du dossier des retraites qui devraient occuper une bonne place dans les 600 jours qu'il reste au quinquennat.


Le Premier ministre sera attendu au tournant par l'opposition, Jean-Luc Mélenchon attendant plus que le "bavardage" d'Emmanuel Macron la veille, Damien Abad davantage qu'un discours "ambigu et flou" et Yannick Jadot, quelque chose de plus qu'un bilan sans "rien de précis" ni "calendrier".

DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE 


Crise sanitaire, relance économique, écologie... Alors que de nombreux thèmes ont été abordés ce mardi par Emmanuel Macron lors de son interview du 14-Juillet, le Premier ministre Jean Castex doit présenter aux députés la feuille de route gouvernementale à l'occasion de sa déclaration de politique générale. Une intervention qui aura lieu à 15 heures à suivre en direct sur LCI (vidéo en tête de cet article).

SÉGUR DE LA SANTÉ

SÉGUR DE LA SANTÉ


Le Premier ministre Jean Castex a salué les accords salariaux signés dans le cadre du "Ségur de la santé", qui octroient 8,1 milliards d'euros aux personnels hospitaliers, évoquant un "moment historique" pour le "système de santé". "Cet effort historique se veut d'abord une reconnaissance considérable à l'égard de celles et ceux qui ont été en première ligne dans la lutte contre cette épidémie", a déclaré le chef du gouvernement à l'issue de la cérémonie de signature de ces accords, organisée à Matignon.

RÉGIONALES


Le président de l'association des régions de France Renaud Muselier (LR) a indiqué à l'issue d'un entretien à Matignon que le scénario d'un report des élections régionales a été "balayé" par le Premier ministres. "Le sujet a été évoqué, il a tout de suite été éliminé, balayé", a souligné celui qui s'est félicité d'"un entretien très positif" avec le chef du gouvernement "qui connaît parfaitement le fonctionnement et la capacité d'action des régions".

L'hypothèse d'un report des régionales, prévues en mars 2021, au-delà de la présidentielle de 2022 avait été mise sur la table mi-juin par Emmanuel Macron, en évoquant la nécessité de mettre sur les rails rapidement la relance économique et une décentralisation plus poussée.

BACHELOT

LE MAIRE

Sur RTL, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a rappelé qu'une réforme des retraites avait ses faveurs. "Je pense qu'il est nécessaire d'aller au bout de cette réforme des retraites . On voit bien d'abord qu'il y a un déficit, on voit bien que nous vivons tous plus longtemps, on voit bien que collectivement il faut que nous travaillions davantage et que c'est une condition de redressement de la France" et a appuyé "son caractère indispensable".

BACHELOT

Invitée de LCI, Roselyne Bachelot a refusé de commenter "la situation de Gérald Darmanin", sous le coup d'une enquête pour viol. "Les Français savent que les hommes et femmes politiques ne bénéficient d'aucune bienveillance des institutions judiciaires", a-t-elle dit dans "un premier point". Ensuite, poursuit-elle, "il n'y a rien de pire que les tribunaux populaires".


Aux manifestantes qui ont réclamé la démission de son collègue, elle dit : "Laissez trancher la justice" et "attendons les développements".

DARMANIN NE SERA PLUS MAIRE


Fin du cumul. Le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin va démissionner de son poste de maire de Tourcoing le 14 juillet, annonce-t-il dans une interview à Nice-Matin.


"Je suis conscient que ce qu’on attend d’un ministre de l’Intérieur, c’est d’être présent 24 heures sur 24 et disponible. Je mentirais aux Français si je leur disais que j’étais capable de faire les deux", répond le ministre quand on lui suggère que "rendre son écharpe de maire" doit "être un déchirement pour lui".


Il n'est pas interdit par la loi de cumuler un poste de dirigeant d'exécutif local avec une fonction de ministre, mais il est convenu depuis 1997 que cela ne peut pas être le cas.

CASTEX, "QUELQU'UN DE BIEN"


Sur LCI, invité d'"En Toute Franchise" ce dimanche, Xavier Bertrand est revenu sur la personnalité et la mission de Jean Castex. Le Premier ministre a en effet occupé les fonctions de directeur de cabinet lorsque l’actuel président des Hauts-de-France était au ministère de la Santé (2006-2007) : "Les Français voulaient un changement de politique mais garder le même Premier ministre. Ils ont eu l’inverse. Emmanuel Macron est toujours là et sa politique, visiblement ne change pas. Jean Castex, c’est quelqu’un de terrain, ce que n’est pas le président de la République. C’est quelqu’un d’enraciné, un élu local, ce que n’est pas le président de la République et c’est quelqu’un de bien. J’espère qu’il pourra faire au mieux parce qu’on parle de notre pays et ça n’est l’intérêt de personne que notre pays sombre d’ici les 18, 20 mois qui nous séparent de la présidentielle."

Xavier Bertrand : "Jean Castex, c’est quelqu’un de terrain, ce que n’est pas le président de la République"Source : TF1 Info

JEAN CASTEX EN GUYANE


"Je comprends que la situation épidémiologique semble s’améliorer, et c’est heureux. Je pense que ceci ne doit rien au hasard, et que la mobilisation de l’Etat et de l’ensemble des services publics n’est pas étrangère à cette évolution. Vous avez mis en œuvre une stratégie globale, vous avez su l’adapter et vous avez pu bénéficier des moyens correspondants", s'est félicité le Premier ministre depuis Cayenne, lors d'un point presse.


Selon le Premier ministre "la République n'a pas ménagé ses moyens", et si la situation tendait à empirer, "nous doterions la Guyane des moyens nécessaires", a-t-il ajouté.

JEAN CASTEX EN GUYANE


Le Premier ministre est arrivé à Cayenne, en Guyane, où il doit effectuer une visite express de huit heures, alors que la collectivité est confrontée à une phase ascendante de l'épidémie de Covid-19.


Selon des propos tenus auprès de France Guyane, Jean Castex entend marquer que "la République est unie et solidaire et qu’elle n’abandonne en aucun cas la Guyane".


La Guyane, toujours placée sous état d'urgence sanitaire comme Mayotte, comptait samedi 5949 cas de coronavirus confirmés - dont 130 hospitalisations et 23 patients en réanimation - et 26 décès. Le pic de l'épidémie est attendu dans la deuxième quinzaine de juillet. L'épidémie a fortement augmenté depuis le déconfinement, alors que le territoire avait été relativement épargné lorsque la métropole était confrontée à la pleine expansion du virus. La Guyane a été confinée le 16 mars au stade 1 de l'épidémie, avec moins de 10 cas. 


Mais depuis mai, en raison notamment de la proximité de la Guyane avec le Brésil voisin fortement touché, le virus met à mal le système de santé déjà fragile. "Il y a des difficultés structurelles auxquelles j’ai bien l’intention de m’attaquer", comme "l’accès des Guyanais aux services publics et aux soins ou encore à la capacité de l’économie locale à produire de l’emploi et des perspectives", a affirmé le locataire de Matignon à France-Guyane.


Pour freiner l'épidémie, des mesures de reconfinement ciblé de certains quartiers ou de certaines communes ont été mises en place, et un couvre-feu est en vigueur. 

DARMANIN À CALAIS


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a signé à Calais avec son homologue britannique Priti Patel une convention créant "une cellule franco-britannique de renseignement" dans la lutte contre les passeurs de migrants. "Pour la première fois, six policiers britanniques puis six policiers français, à Coquelles, pourront travailler en amont sur la lutte contre les passeurs", a-t-il affirmé lors d'un point presse aux abords de l'ancienne 'Jungle' de Calais.

HAUSSE DU NOMBRE DE CONSEILLERS MINISTÉRIELS AUTORISÉS


Selon un décret publié dimanche au Journal officiel, le nombre de collaborateurs autorisés par ministres passe de 10 à 15, et de 8 à 13 pour un ministre délégué. Soit une hausse de 50% par rapport à 2017.

LES SECRÉTAIRES D'ÉTAT NOMMÉS EN FIN DE SEMAINE


Selon le Journal du dimanche, les secrétaires d'Etat seront nommés en fin de semaine prochaine, jeudi ou vendredi. Certains comme Cédric O (Numérique), Sophie Cluzel (Handicap), Laurent Nunez (Intérieur) et Adrien Taquet (Protection de l'enfance) devraient être reconduits. Pour compléter le casting, les noms de plusieurs députés de la majorité circulent.

SCHIAPPA DÉFEND DARMANIN


Interrogée dans le Journal du Dimanche sur les critiques exprimées par les féministes à la nomination de Gérald Darmanin, l'ancienne secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes répond : "Je comprends les questions. La réponse, ce sont trois non-lieux en justice. Je suis féministe depuis toujours, jamais je n'aurais accepté de travailler avec un homme reconnu coupable de viol ! Mais je vois aussi les tentatives de récupération politique de ceux qui sont uniquement dans l'opposition au gouvernement."

SCHIAPPA PRECISE EN QUOI CONSISTE SON POSTE


Nommée ministre déléguée à la Citoyenneté, Marène Schiappa précise ce dimanche dans le Journal du Dimanche en quoi consiste son poste. "Je pilote tout ce qui touche à la citoyenneté au sens des politiques d'intégration, de cohésion ; je défends les valeurs de la République, notamment la laïcité, sous l'autorité du ministre de l'Intérieur. Celui-ci m'a demandé de prendre en charge l'engagement des forces de l'ordre dans la protection des femmes face aux violences. Et en tant que ministre déléguée, je le seconde Place Beauvau."

POMPILI VEUT PESER


La nouvelle ministre de la Transition écologique est la n°2 du gouvernement. Interrogée ce dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, notamment sur les moyens politiques mis à sa disposition dans le gouvernement Castex à l'heure où l'écologie s'invite dans tous les débats, elle déclare avoir "reçu beaucoup d'assurances du président de la République et du Premier ministre sur ce sujet. Je ne suis pas là pour faire de la figuration, et ils le savent très bien". 


L'ex-membre d'EELV revient aussi sur les réactions suscitées par les critiques venues de ses anciens collègues Verts : "Autant je partage avec eux cette conscience de l'urgence, autant je ne partage peut-être pas la méthode pour y arriver. Moi, la culture du commentaire et du jugement de la part de gens qui attendent que ça se passe, ça ne m'intéresse pas". 

CASTEX ET DARMANIN SUR LE PONT


Le Premier ministre, Jean Castex, est ce dimanche attendu en Guyane où l'épidémie inquiète. Gérald Darmanin est de son côté à Calais. Le ministre de l'Intérieur qui était hier à Bayonne puis dans les Pyrénées-Orientales est dans le Nord, deux jours après l'expulsion de 500 migrants d'une zone industrielle. 

DARMANIN DANS LES P.-O.


Le ministre de l'Intérieur poursuit ses rencontres ce samedi. Après Bayonne, où il a rencontré la veuve du chauffeur de bus décédé après avoir été agressé, Gérald Darmanin est actuellement dans les Pyrénées-Orientales. Il s'entretient avec les pompiers qui, hier soir, luttaient contre un incendie au Col de la Dona, sur la commune d'Estagel. Trente hectares de garrigues ont brûlé.  

URGENCE


La nouvelle ministre de la Culture a annoncé 1,6 milliard d'euros supplémentaires pour le secteur, durement touché par la crise sanitaire.

DARMANIN AUPRES DES POMPIERS DES PYRENEES-ORIENTALES


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se rendra en fin de journée auprès des pompiers des Pyrénées-Orientales qui ont lutté contre un incendie qui s'est déclaré hier sur le site du Col de la Dona. 269 d'entre eux se sont mobilisés pour éteindre le feu, qui a brûlé 30 hectares de garrigue. 

DARMANIN PROMET DES MESURES POUR LES CHAUFFEURS


Arrivé à Bayonne en début d'après-midi, le ministre de l'Intérieur, qui a commencé son déplacement en se rendant au domicile de la famille du chauffeur à Bayonne, lui a annoncé que des mesures seraient prises, "pour les chauffeurs d'ici, mais aussi de toute la France", a rapporté à une correspondante de l'AFP la plus jeune fille du conducteur, Marie, 18 ans.

"Il nous à dit qu'il était désolé de la situation, que le gouvernement nous avait entendu", a poursuivi Marie Monguillot, en évoquant cet entretien qui a duré 30 à 45 minutes, "un soutien supplémentaire, une force en plus", selon elle.

Le ministre est ensuite arrivé, sans faire de déclarations, à la mairie de la ville où il devait s'entretenir avec les élus puis se réunir avec les représentants de l'Etat, avant de rencontrer les conducteurs, qui ont exprimé leur colère et indignation en usant de leur droit de retrait depuis lundi dernier.

CONSEILLERS MINISTERIELS


Selon les informations de LCI, le Premier ministre envisagerait d'augmenter le nombre de conseillers alloués aux ministres et secrétaires d'Etat. Limités aujourd'hui à 5 par secrétaires d'Etat et 10 par ministres, dans le futur chaque membre du gouvernement pourrait bénéficier de 15 conseillers. Gabriel Attal n'a pas confirmé cette information à l'issue du séminaire gouvernemental. L'objectif de Jean Castex est d'avoir des conseillers davantage en lien avec élus locaux et corps intermédiaires.

Emmanuel Macron avait diminué le nombre de conseillers ministériels à son arrivée au pouvoir.  

BAYONNE


Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, après une réunion de travail du gouvernement à Paris, s'est rendu à Bayonne pour aller à la rencontre de la famille de Philippe Monguillot, décédé après avoir été victime d'une agression à un arrêt de bus.  


"Les individus qui ont fait ça ne seront pas impunis. Cela prendra le temps que cela prendra mais notre situation sera suivie de près par le gouvernement, a expliqué à l'issue de cette entrevue Véronique Monguillot. On fait confiance à la justice en demandant une peine exemplaire. Le message a été reçu".  

14 JUILLET

ATTAL SUR DARMANIN


Interrogé sur les nouvelles manifestations qui se sont déroulées hier pour contester la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur, Gabriel Attal a répondu : "J'entends les expressions qui sont faites. (...) Pour ce qui est de Gérald Darmanin, j'ai déjà eu l'occasion de le dire : on respecte, et surtout on sacralise la présomption d'innocence dans notre pays, et je crois que les Français y sont attachés, attachés à ce principe constitutionnel. Et parce qu'on le sacralise, on ne peut pas considérer que des citoyens, en raison des fonctions qu'ils occupent (...) ne pourraient pas en bénéficier. Gérald Darmanin a la confiance du président de la République, du Premier ministre."

ATTAL


Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal explique à l'issue du séminaire gouvernement que le Premier ministre leur a indiqué qu'ils étaient le "gouvernement des 600 jours", pour leur signifier le peu de temps qu'il leur restait pour agir. 

L'autre enjeu rappelé par Jean Castex a été celui du "dialogue" : "avec les élus locaux, les entreprises, les syndicats, les associations". "Il faut embarquer du monde autour de soi pour avancer et que ce qui est décidé à Paris se décline dans les territoires de façon très concrète", a déclaré Gabriel Attal. 

Jean Castex leur a ensuite parlé de la teneur de son discours de politique général, qu'il prononcera les 15 et 16 juillet à l'Assemblée nationale et au Sénat. 

FIN DU SÉMINAIRE GOUVERNEMENTAL


Les ministres quittent l'annexe de Matignon avenue de Ségur, où se tenait le séminaire gouvernemental. 

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal doit s'exprimer.

14 JUILLET


On en sait plus sur le format et l'horaire de l'interview que donnera le président de la République ce 14 juillet. L'Elysée a indiqué à LCI qu'Emmanuel Macron répondrait aux questions de Léa Salamé (France 2, France Inter) et Gilles Bouleau (TF1) à l'issue de la cérémonie militaire, depuis le Palais de l'Elysée. L'entretien débutera à 13h10 et durera 45 minutes. Il sera à suivre en direct sur TF1, France 2, et "l’ensemble des autres médias qui souhaiteront le diffuser".

Cette interview sera l'occasion pour Emmanuel Macron de préciser les grandes lignes de sa politique, à deux ans de la présidentielle de 2022, et de revenir sur la crise sanitaire liée au Covid-19 et ses conséquences sur le pays.

SÉMINAIRE


Le Premier ministre a réuni son gouvernement en séminaire ce samedi matin. Sur Twitter il indique quelle sera leur ligne de conduite : qu'il "aillent sur le terrain pour entendre les demandes des Français, des entreprises et des élus locaux."

BAYONNE


Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est attendu aujourd'hui à Bayonne pour faire un point sur la sécurité dans la ville avec les élus et services de l'Etat, puis rencontrer les conducteurs. Avant lui, le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avait fait le voyage mardi soir et s'était entretenu avec des chauffeurs du réseau de transports de l'agglomération bayonnaise appelé Chronoplus.

SÉMINAIRE


Ce samedi matin, le gouvernement doit se réunir en séminaire. A ce stade, il est composé de seize ministres, quatorze ministres délégués et d'un secrétaire d'Etat, qui figuraient pour la plupart dans le précédent gouvernement. Autour de Jean Castex, dans une annexe de Matignon, devrait être évoqué la possibilité d'élargir leurs cabinets, comme l'évoquait Europe 1, permettant ainsi d'étoffer les staffs au-delà de la limite de dix collaborateurs qu'avait fixée Emmanuel Macron, fraîchement élu. 

CASTEX EN GUYANE DIMANCHE 


Le Premier ministre Jean Castex est attendu dimanche en Guyane, territoire français d'Amérique du sud particulièrement touché par l'épidémie de coronavirus, pour une visite express d'une journée centrée essentiellement sur les questions sanitaires.


Accompagné par le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu et le ministre de la Santé Olivier Véran, Jean Castex se rendra notamment à Cayenne au centre interministériel de crise qui vient d'être installé.

LES FÉMINISTES NE DÉCOLÈRENT PAS

LES FÉMINISTES EN COLÈRE


A Paris, sur la place de l'Hôtel de Ville, de nombreuses personnes sont actuellement rassemblées, à l'appel d'associations féministes, pour protester contre la nomination, au ministère de l'Intérieur, de Gérald Darmanin. Mais également cotre celle, au poste de garde des Sceaux, d'Eric Dupond-Morreti.


D'autres manifestations similaires ont eu lieu ce vendredi 10 juillet. Comme à Toulouse où environ 300 manifestants entendaient dénoncer "la culture du viol En Marche".

DARMANIN A BAYONNE


Le ministre de l'Intérieur se rendra demain à Bayonne, où un chauffeur de bus a été violemment agressé dimanche soir et se trouve dans un état désespéré, fait savoir son entourage.


Gérald Darmanin doit arriver sur place à midi et faire un point sur la sécurité dans la ville avec les responsables des services de l'état. Puis il rencontrera à 13 heures les conducteurs et syndicats des transports publics.


Une marche blanche a rassemblé mercredi 6.000 personnes derrière l'épouse et les trois filles de la victime, Philippe Monguillot, 59 ans.

DÉPLACEMENT A DIJON 


Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus ce vendredi matin à Dijon, presque un mois après les violences survenues dans la ville. Après une brève allocution, le successeur d'Edouard Philippe a été interpellé par des habitants.

VIDÉO - DÉPLACEMENT MINISTÉRIEL A DIJON 


Pour clore ce déplacement, à Dijon, Jean Castex a livré un second discours et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'axe sécuritaire semble être l'une des priorités du nouveau gouvernement.

VIDEO - Jean Castex livre un discours axé sur la sécurité et le plan de relanceSource : TF1 Info

DON D'OVOCYTES - LE GOUVERNEMENT EST "CONTRE" 


Alors que la loi bioéthique reviendra fin juillet, à l'Assemblée Nationale, Olivier Véran a assuré ce vendredi matin, que le gouvernement reste "défavorable" aux dons d'ovocytes entre deux femmes d'un même couple.


L'autorisation de cette technique, dite ROPA, avait été rejetée lors de la première lecture du texte par les parlementaires, mais les députés ont voté cette disposition en commission avant la deuxième lecture qui doit commencer le 27 juillet. La précédente ministre "Agnès Buzyn était contre et le gouvernement est contre également cette question-là", a déclaré Olivier Véran sur BFMTV/RMC.


La technique implique "une stimulation hormonale et des ponctions d'ovocytes qui ne sont pas des gestes neutres, à une femme qui n'en relève pas forcément", c'est à dire, qui ne souffre pas elle-même de problèmes de fertilité, a-t-il dit. Sur un "sujet complexe, c'est la santé qui doit primer", a-t-il insisté. 


"Il y a un acte invasif. Est-ce que la situation justifie d'aller faire un acte invasif ? D'un point de vue éthique la question est extrêmement complexe". "La position du gouvernement restera défavorable, même si par ailleurs je peux être moi favorable à certaines évolutions dans le texte, parce qu'on peut avoir des désaccords sur des questions éthiques", a encore déclaré le ministre.

SECOND DISCOURS DE JEAN CASTEX A DIJON 


Pour clore ce déplacement, à Dijon, Jean Castex a donné un second discours et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'axe sécuritaire semble être l'une des priorités du nouveau gouvernement.


"J'ai choisi la belle ville de Dijon pour ma première sortie en province dans mes nouvelles fonctions. En réalité, j'avais été heurté par les événements récents qui ont affecté cette ville et j'ai voulu voir sur place. J'ai rencontré les forces de sécurité, les élus, et les habitants du quartier où les faits se sont déroulés. Je tiens à dire que le gouvernement de la République, ne tolérera jamais ce genre de comportements, ultra violents (...) Ils portent atteinte au pacte Républicain. C'est donc un message de grande fermeté que je suis venu porter, ici. J'ai d'ailleurs assorti ma venue, sur proposition de Mr Darmanin de l'annonce de la création de 20 postes de policiers supplémentaires, affectés dès septembre, ici à Dijon", a déclaré le Premier ministre. 


"Je n'ai pas souhaité que quiconque puisse assimiler Dijon et ses quartiers à ces exactions. Il y a à Dijon, en partenariat avec les collectivités, l'Etat des actions de fond qui se conduisent (...) Et c’est aussi l'honneur de la République et le gouvernement entend renforcer cette approche, par les territoires. Plus nous les faisons respirer, plus nous ferons consensus auprès de nos concitoyens", dit-il. 


"Nous surmonterons cette crise avec un plan de relance ambitieux, dans la concertation, dans la recherche du dialogue. J'ai repris les discussions avec les partenaires sociaux, ce plan de relance réussira d'autant mieux que les collectivités ont la volonté d'y contribuer", a-t-il assuré. Selon lui, "il y a une forte cohérence, c'est le ciment républicain. Si la laïcité est mise à mal, si la vie quotidienne ne perçoit pas l'action de l'Etat alors la République se portera mal. Et nous sommes là, pour qu'elle se porte mieux". 


Il a également rappelé que le port du masque était important : "j'ai demandé à tous les acteurs de porter le masque, de plus ne plus, pour nous prémunir au mieux d'une éventuelle deuxième vague de l'épidémie mais la meilleure façon de la combattre, c'est de la prévenir". 

COLÈRE 


Depuis les nominations de Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti au gouvernement, les militantes féministes demandent leurs démissions. Elles en appellent à des manifestations dans de nombreuses villes de France. 

DÉPLACEMENT A DIJON 


Jean Castex et Gérald Darmanin arrivent à l'hôtel de ville de Dijon pour un échange républicain.

ECHANGE ENTRE JEAN CASTEX ET UN HABITANT DES GRÉSILLES A DIJON


Nouvel échange, entre le Premier ministre et un habitant des Grésilles.

VIDEO - Nouvel échange entre Jean Castex et un habitant des GrésillesSource : TF1 Info

PENDANT CE TEMPS, TOUJOURS A DIJON 


Une petite manifestation de militantes féministes est bloquée par les forces de l'ordre, à une centaine de mètres de l'Hôtel de Police pour la visite officielle de Jean Castex et Gérald Darmanin.

DÉPLACEMENT A DIJON 


Jean Castex et un habitant des Grésilles échangent sur les affrontements qui se sont déroulés en juin dernier, entre certains habitants et des membres de la communauté tchétchène.

VIDEO - Echange entre Jean Castex et un habitant du quartier des GrésillesSource : TF1 Info

En direct

DÉPLACEMENT A DIJON 


Jean Castex est interrogé par un habitant des Grésilles qui estime que les habitants du quartier ont été délaissés. 

SEGUR DE LA SANTE 


La CFDT "va signer" le protocole d'accord sur la revalorisation des personnels hospitaliers non médicaux, qui prévoit notamment une hausse de salaire de 183 euros net en deux temps, indique son secrétaire général Laurent Berger. "Cet accord c'est un gain salarial, c'est la revalorisation des grilles (...) La fédération santé a décidé hier de le signer, elle va le signer et elle pourra être très fière de ce travail syndical très utile, très concret", a déclaré sur France Info Laurent Berger qui représente le troisième syndicat du secteur.


Ce document prévoit 20 mesures, dont l'augmentation générale de 183 euros, pour moitié en septembre, puis en mars 2021. "Un syndicaliste vous dira toujours qu'il aurait voulu plus", mais "ça fait 2.196 euros de plus par an", a souligné Laurent Berger, ajoutant que "quand on s'est battu comme notre fédération s'est battue, on s'engage là-dessus".


"Il y a des moments où il faut conclure" et "c'est le moment de conclure", a-t-il insisté, se disant "très fier que la CFDT sache être très ferme en négociation et à la fin acter le compromis, parce qu'il est positif pour les travailleurs".

VIDEO - LE DISCOURS DE JEAN CASTEX A DIJON 


Le Premier ministre est venu à la rencontre des forces de l'ordre pour leur assurer du soutien du gouvernement et annoncer le renfort d'une vingtaine d'effectifs, à la rentrée. Le Premier ministre a exprimé  son soutien aux forces de sécurité, "au cœur du pacte républicain et démocratique". "Dans cette société rongée par des tendances inadmissibles, vous êtes au coeur du pacte républicain et démocratique que plus que jamais l'État a bien l'intention de défendre avec la détermination qui s'applique aux causes les plus essentielles de notre démocratie", a souligné le chef du gouvernement.


Il a insisté une nouvelle fois sur le fait que Gérald Darmanin a été nommé au ministère de l'Intérieur sur sa proposition.

VIDEO - La déclaration de Jean Castex aux forces de sécuritéSource : TF1 Info

LA TOURNÉE DES MATINALES DU GOUVERNEMENT CASTEX 


- Elisabeth Borne était l'invitée d'Europe 1. A propos de la réforme des retraites, la ministre du Travail a estimé qu' "il faut réfléchir, il faut bâtir ce système plus juste". "Je voudrais rappeler que notre système, il est aujourd'hui très injuste", dit-elle. La nouvelle ministre du Travail a également annoncé des mesures pour les quelque 700.000 jeunes qui sont attendus sur le marché du travail à la rentrée.


- Alain Griset, ministre chargé des PME était invité de Sud Radio. Il indique qu'il entend le "non" des syndicats mais affirme que la réforme des retraites est "nécessaire car nous risquons un déficit extrêmement important". "Les statistiques démontrent que les prochains mois risquent d'être difficiles. Mais il faut donner des perspectives aux PME", dit-il.


- Olivier Véran, ministre de la Santé, était lui, sur BFM. Il a rappelé l'importance des gestes barrières dans la lutte contre l'épidémie : "il y a une chose que les Français ne doivent pas oublier, ce sont les gestes barrière". A propos du relâchement des Français en cette période estivale : "par nature je ne suis pas inquiet mais je suis observateur. J'observe qu'il y a un relâchement dans tous les milieux", a dit le Ministre. Il a aussi indiqué qu'il était "hors de question que de laisser mourir" le secteur des boites de nuit, sans répondre à la question de la date de leur réouverture.


- Jean Baptiste Djebbari était sur CNews. Il a rappelé l'engagement de l'Etat en soutien au secteur aérien. "Sans les Etats, 90% des compagnies aériennes seraient en faillite (...) L'Etat est extrêmement présent pour minimiser l'impact social chez Airbus", a-t-il dit. 

DÉCLARATION DE JEAN CASTEX A DIJON 


En déplacement à Dijon, Jean Castex est venu apporter son soutien aux forces de l'ordre et à l'institution judiciaire après les émeutes survenus en juin dernier, entre bandes tchétchènes et habitants des Grésilles. 


"Vous l'aurez constaté vous-mêmes, c'est mon premier déplacement en province. J'ai tenu à le faire ici, parce que le simple citoyen que j'étais avais pris connaissance des événements et m'ont choqué. Devenu Premier Ministre et n'ayant pas l'habitude de porter des appréciations à l'emporte pièce, je me suis dit qu'il fallait aller sur place, à la rencontre des acteurs. Je sais désormais ce qu'il s'est passé même si l'instruction judiciaire finira d'établie la matérialité des faits, je demeure scandalisé par des comportements inadmissibles qui ont pu être perpétrés. C'est donc bien volontairement avec le Ministre de l'Intérieur, que j'ai voulu venir à Dijon, dire aux forces de sécurité tout le soutien du gouvernement dans la lutte déterminée face à ce type d’événements (...) Je salue votre engagement, dans cette affaire, et plus généralement dans l'accomplissement de votre haute mission et je suis venu vous dire le total engagement, la détermination du gouvernement et du Président à défendre celles et ceux qui sont agressés au premier rang desquels, les femmes et les hommes dont c'est la mission de protéger la société. C'est pour soutenir l'action et le combat contre toute forme de violence, de communautarisme qui porterait atteinte aux valeurs de la république. C'est à l'aune de ces valeurs que j'entends placer la mission qui est désormais la mienne", assure le Premier Ministre.


"Le Président de la République et le gouvernement, au delà de son témoignage de soutien et de reconnaissance ont pris des dispositions matérielles et humaines pour que ces services publics sent soutenus dans leur action. Gérald Darmanin bénéficie de toute notre confiance, il mettra toute sa détermination et l'affection qu'il portera au service public que vous représentez (...) Dès la rentrée, vous serez renforcés d'une vingtaine d'effectifs supplémentaires : c'est logique et nécessaire. C'est la matérialisation de notre volonté déterminée", a-t-il dit. 

RELÂCHEMENT ET RECONFINEMENT 


Invité sur BFMTV, Olivier Véran, ministre de la Santé a balayé l'idée d'un reconfinement généralisé de la France. "Il n'y a pas lieu de l'envisager puisque nous sommes en train de maîtriser la circulation du virus". "Par nature je ne suis pas inquiet mais je suis observateur. J'observe qu'il y a un relâchement dans tous les milieux", déclare le ministre qui appelle au respect des gestes barrières.

DÉPLACEMENT A DIJON 


L'arrivée des deux ministres en Bourgogne. Les ministres se rendront à l'Hôtel de police où ils rencontreront le Procureur de la République et les directeurs des forces de sécurité. Ils se rendront ensuite aux Grésilles, ce quartier qui avait été enflammé par des affrontements extrêmement violents en juin dernier. Enfin, ils se rendront à la Mairie pour un échange républicain. 

Violences à Dijon : Jean Castex et Gérald Darmanin sur le terrain, un mois après les affrontementsSource : TF1 Info

JEAN CASTEX ET GERALD DARMANIN A DIJON 

En direct

Jean Castex et Gérald Darmanin, viennent d'arriver à l'instant à Dijon, pour leur déplacement commun. Les ministres se rendront à l'Hôtel de police où ils rencontreront le Procureur de la République et les directeurs des forces de sécurité. Ils se rendront ensuite aux Grésilles, ce quartier qui avait été enflammé par des affrontements extrêmement violents en juin dernier. Enfin, ils se rendront à la Mairie pour un échange républicain. 

INTERVIEW DE BRIGITTE MACRON 


Sur France Info, Brigitte Macron donnait une interview, ce vendredi 10 juillet. De nombreux sujets ont été évoqué : la vie à l'Elysée, les réseaux sociaux, son influence sur Emmanuel Macron ... Et l'avenir. Dans cette interview, elle indique qu'elle "ne se sent pas Première Dame", elle est "l'épouse du chef de l'Etat". 


"J'essaye de le tenir au mieux (ce rôle, ndlr), de me renseigner (...) Quand on est l'épouse du chef de l'Etat, on a des obligations, je le fais avec cœur. S'il y a des ratages je m'en excuse (...) Je veux dire que j'essaye de faire au mieux", dit-elle.
A propos des réseaux sociaux, elle indique ne pas être "à l'aise lorsque je ne peux pas répondre". Quant à la violence de ces réseaux, elle indique ne pas "la comprendre (...) Les gens qui insultent sont profondément malheureux". 


Sa vie à l'Elysée et son action de Première Dame sont "très compartimentées". "Je me tiens a distance de la politique, je n'ai pas de compétences pour ça", dit-elle. "Ce que je fais, j'en fais état à Emmanuel Macron. Mon influence, je ne la mesure pas, on parle sans cesse, on vit ici, on travaille ici, on échange énormément, mais jamais je ne me permets un conseil", affirme l'épouse du chef de l'Etat. 


Son influence politique sur Emmanuel Macron, elle n'y croit pas "il y a des gens de son entourage avec qui je partage les idées mais ils ne sont pas là, grâce à moi. On a reconstitué une vie de couple à l'Elysée", dit-elle et d'affirmer qu'elle ne "se pose pas la question (...) On arrive à avoir notre vie, notre appartement, quand je dis qu'il est privé, il l'est. Personne ne rentre (...) Cela aurait été intenable si nous n'avions pas pu préserver cela". 


Ces trois années à l'Elysée l'ont-elle changée ? Pas du tout, semble-t-elle dire : "j'exerce ma liberté dans la contrainte mais je reste celle que j'ai toujours été". Est-elle inquiète de ce qui pourrait arriver, dans le futur ? Non plus. "Je vis résolument dans le présent (...) L'avenir, c'est cette incertitude mais avec Emmanuel, il n'est pas inquiétant. J'ai beaucoup de chance d'être mariée avec un homme comme lui".

REFORME DES RETRAITES 


 Alain Griset, ministre chargé des PME était invité de Sud Radio. Il indique qu'il entend le "non" des syndicats mais affirme que la réforme des retraites est "nécessaire car nous risquons un déficit extrêmement important". "Les statistiques démontrent que les prochains mois risquent d'être difficiles. Mais il faut donner des perspectives aux PME", dit-il.

NOUVEAU DÉPLACEMENT


Depuis le début de l'ère Castex, le Premier ministre et ses ministres multiplient les déplacements sur le terrain. Ce vendredi, Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se rendent à Dijon, un mois après les violences entre la communauté tchétchène et la communauté maghrébine.


Les violences dans le quartier dijonnais des Grésilles et à Chenôve, en proche banlieue, avaient eu lieu après une série d'actions de représailles lancées par des membres de la communauté tchétchène, qui voulaient se venger de l'agression d'un adolescent qu'ils imputaient à des dealers des Grésilles.

FRANÇOIS BAYROU


L'éventuel retour de François Bayrou au gouvernement comme haut-commissaire au Plan serait un gain politique évident, estime cet après-midi l'entourage d'Emmanuel Macron dans une dépêche publiée par l'AFP, alors que Jean Castex n'a pas exclu hier que le patron du MoDem prenne la tête d'une telle institution.


Au-delà de l'enjeu politique, un commissariat au Plan pourrait remplir un rôle de coordination pour le plan de relance, afin d'articuler ses cinq aspects (économique, social, environnemental, territorial, culturel), a fait valoir la même source.


L'AFP ajoute que les relations d'Emmanuel Macron avec François Bayrou, "allié politique important", "sont excellentes" selon son entourage, et que "le président le consulte beaucoup, ce qui n'exclut pas parfois des tensions".

INTÉRIEUR


Jusque-là coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, un poste directement rattaché à Emmanuel Macron, Pierre de Bousquet de Florian prendra à partir de lundi, ses fonction de directeur de cabinet de Gérald Darmanin du ministère de l'Intérieur. 

INTÉRIEUR


Jusque-là coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, un poste directement rattaché à Emmanuel Macron, Pierre de Bousquet de Florian prendra à partir de lundi, ses fonction de directeur de cabinet de Gérald Darmanin du ministère de l'Intérieur. 

GOUVERNEMENT CASTEX 


Plusieurs figures de la gauche ont été approchées dans le cadre du changement de gouvernement, officialisé lundi. Parmi elles, le socialiste Claude Bartolone et l'écologiste Emmanuelle Cosse.

ERIC DUPOND-MORETTI


Le ministre de la Justice, qui a quitté son cabinet d’avocats et s’attache à écarter les soupçons de conflit d’intérêt, a coupé tous ses liens avec son métier d'avocat, selon Le Figaro.


Le barreau de Paris a déjà fait savoir que l’ancien pénaliste avait demandé son omission du barreau. C’est-à-dire qu’il ne pourra plus plaider. Symboliquement également, son cabinet, qui comptait jusque-là deux associés - Éric Dupond Moretti et Antoine Vey -, ainsi que 10 collaborateurs, ne portera plus son nom pour éviter les sources de confusion et les soupçons de pressions que son seul patronyme pourrait faire peser sur les parties ou les magistrats. 

PHILIPPE MARTINEZ


Le secrétaire général de la CGT s'est exprimé face aux journalistes à l'issue de son entretien avec Jean Castex : 

Martinez s'exprime après sa rencontre avec CastexSource : TF1 Info

REFORME DES RETRAITES 


Les syndicats doivent se retrouver la semaine prochaine, pour une multilatérale à Matignon, a priori le 17 juillet selon FO et la CFDT.

ASSURANCE CHÔMAGE


A la suite de la son entrevue avec Jean Castex, qu'il a trouvé "très direct et très franc", le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a indiqué "qu'il y aurait des annonces la semaine prochaine" sur le dossier de l'assurance chômage, dont le gouvernement dit vouloir adapter les règles du fait de la crise du coronavirus .


L'ensemble des syndicats demande l'abandon de cette réforme, dont le deuxième volet, qui a été reporté du 1er avril au 1er septembre à cause de la crise sanitaire, durcit le calcul de l'allocation pour les travailleurs alternant contrats courts et périodes de chômage, ce qui concerne en premier lieu les travailleurs précaires. 

COUP DE GUEULE 


Les deux artistes ont poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux après les nominations de Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, respectivement ministre de l'Intérieur et Garde des sceaux.

HOMMAGE 


La Légion d'honneur a été remise à Mélanie Lemée, femme gendarme décédée dans l'exercice de ses fonctions, en présence de Gérald Darmalin, Ministre de l'Intérieur. 

SOUTIEN AUX SECTEURS AUTOMOBILE ET AÉRIEN


Barbara Pompili s'est clairement positionnée, ce jeudi, pour des "contreparties" écologiques aux plans de soutien aux secteurs de l'aéronautique et l'automobile. Le tout, pour les pousser à s'engager vers une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. "Sur ces 20 milliards pour l'aéronautique et la voiture, j'ai proposé, et j'ai été soutenue par le groupe (LREM) quand j'étais encore députée, de faire une conditionnalité de ces aides, donc on a un amendement qui j'espère va passer qui va permettre de lancer la machine", a déclaré la ministre sur Franceinfo.


A ces industries, le gouvernement dit : "On vous soutient (...) mais il faut qu'il y ait un peu de contreparties, et même pas qu'un peu", a-t-elle ajouté. "Il faut que vous vous engagiez dans une réduction des gaz à effet de serre, que vous publiiez ces engagements. Cette publication sera obligatoire si l'amendement est voté mais je pense qu'il le sera", selon elle. Si certains "ne jouent pas le jeu, il doit y avoir des sanctions", a-t-elle insisté, disant avoir "bon espoir" que soit voté l'amendement en ce sens au troisième budget rectifié face à la crise du coronavirus, en cours d'examen à l'Assemblée nationale. 

REFORME DES RETRAITES : RÉACTION DE LAURENT BERGER (CFDT) 


"On a clairement dit au Premier ministre que la question des retraites ne devait pas venir polluer la question de la relance", a rapporté M. Berger à la presse. "Ce n'est pas le sujet de l'été et de l'automne (...) La CFDT ne pratique pas la chaise vide, mais si le gouvernement ouvre des concertations sur les retraites cet été ou à l'automne, la CFDT ne s'y investira pas vraiment".

VIDEO - La réaction de Laurent Berger après sa réunion avec Jean CastexSource : TF1 Info

REFORME DES RETRAITES : RÉACTION DE JULIEN BAYOU (EELV)


Le secrétaire national d'EELV Julien Bayou, "complètement défavorable" à cette réforme, a de son côté indiqué au Premier ministre que si on était passé au système par points, avec des pensions "notamment indexées sur des investissements en Bourse, évidemment, là, pour le coup, les retraites et les pensions étaient carrément en danger" dans le contexte actuel de crise économique.


Il a fait valoir sur Public Sénat que la réforme telle que proposée était "injuste et pas financée", et a plaidé pour "prendre en compte la pénibilité du travail", à l'inverse de "l'hypocrisie d'Emmanuel Macron qui disait 'je n'aime pas le mot de pénibilité parce que ça donne le sentiment que le travail est pénible'", a-t-il dit.

REFORME DES RETRAITES : RÉACTION DE PATRICK KANNER (PS)


Le patron des sénateurs PS Patrick Kanner estime que la remise sur la table du dossier des retraites par le Premier ministre Jean Castex était "une faute politique", en plaidant pour "reporter" la réforme.


"C'est une faute, une faute politique", a asséné M. Kanner sur Cnews tandis que Jean Castex a estimé, ce mercredi, que refuser de réformer le système de retraites "serait irresponsable".


"Dans la période qui est la nôtre, où on a besoin de rassurer les Français, de les accompagner, d'avoir un esprit de concorde pour la reconstruction du pays, c'est un chiffon rouge qu'on est en train à nouveau d'agiter. Les syndicats même réformistes ne le veulent pas, le Medef ne le veut pas car il se dit que si on relance ce dossier il y aura des grèves et donc la relance sera compromise", a rappelé le sénateur. "En cette période, un système qui est juste, sûrement imparfait, mais qui est plus juste que celui imaginé avec l'âge pivot, gardons-le. Il faut que la réforme soit reportée, mais que les deux ans qui nous attendent avant la fin du quinquennat soient consacrés à la relance économique et sociale du pays", a plaidé Patrick Kanner.

REFORME DES RETRAITES : RÉACTION DE LAURENT BERGER (CFDT)


Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a repoussé toute reprise immédiate des discussions sur la réforme des retraites, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre Jean Castex, en soulignant que "clairement, la priorité aujourd'hui, c'est l'emploi".


"On a clairement dit au Premier ministre que la question des retraites ne devait pas venir polluer la question de la relance", a rapporté M. Berger à la presse. "Ce n'est pas le sujet de l'été et de l'automne (...) La CFDT ne pratique pas la chaise vide, mais si le gouvernement ouvre des concertations sur les retraites cet été ou à l'automne, la CFDT ne s'y investira pas vraiment".

RÉUNION A MATIGNON 

ECOLOGIE 


Greenpeace a déployé ce jeudi 9 juillet, une grande banderole sur la grue surplombant la cathédrale Notre-Dame, à Paris. Une action spectaculaire pour appeler le gouvernement "aux actes" sur la question du changement climatique.

MATIGNON 


Mayada Boulos, nouvelle conseillère communication et presse de Jean Castex arrive à Matignon. 

RECONSTRUCTION DE NOTRE-DAME 


Roselyne Bachelot a estimé qu'un "large consensus" existait pour reconstruire "à l'identique" la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, alors qu'une commission consultative se réunit jeudi sur ce sujet.


Il apparaît "qu'un large consensus se dégage dans l'opinion publique et dans les décideurs - puisqu'à la fin, ce sera, je pense, le président de la République qui va trancher - pour la reconstruction à l'identique", a-t-elle déclaré sur France Inter, ajoutant "c'est toujours difficile de dire 'à l'identique' exactement, mais dans l'esprit de la flèche".

TOURNÉE DES MATINALES POUR LE GOUVERNEMENT CASTEX 


Le nouveau Gouvernement s'est levé tôt, ce jeudi 9 juillet, pour répondre aux questions des journalistes dans les différentes matinales. Voici ce qu'il faut en retenir : 


- Gérald Darmanin, sur RTL, s'est défendu dans le cadre de l'affaire de viol qui le vise. Il a indiqué qu'il "avait le droit à la présomption d'innocence". 


- Barbara Pompili était l'invitée de France Info, ce matin. "Il faut que les grands mots se concrétisent", a estimé la nouvelle ministre de la Transition écologique, au micro de franceinfo. "Je veux être une ministre de l'action et des résultats", affirme-t'elle. 


- Roselyne Bachelot, ministre de la Culture s'exprimait sur France Inter. La ministre de la Culture espère "le desserrement des mesures sanitaires". "Si on a un spectateur sur 3, on ne peut pas faire fonctionner les théâtres : j'espère aller vite avec le ministre de la Santé", a-t-elle affirmé. Elle a aussi évoqué un "large consensus" pour une reconstruction de la flèche de Notre-Dame "à l'identique". 


- Bruno Le Maire, sur Europe 1 a déclaré que le gouvernement se donnait "deux ans pour que la France ait retrouvé toute sa puissance économique." Le patron de Bercy a indiqué par ailleurs que le gouvernement "s'attend à 800 000 demandeurs d'emplois en plus".

ACCUSATIONS DE VIOL


Gérald Darmanin s'est défendu, ce jeudi matin, sur RTL : il a rappelé qu'il "bénéficie de la présomption d'innocence".

Urgent

AFFAIRE DE VIOL 


Invité sur RTL, le nouveau ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin dit "avoir le droit à la présomption d'innocence" et indiquer ne pas "commenter les affaires judiciaires en cours". "Trois décisions de justice en 3 ans qui me sont favorable : j'ai le droit à la présomption  d’innocence", dit-il. 


Sa nomination a été vertement critiquée et glacialement accueillie par des associations féministes qui réclament sa démission. 


De quoi parle-t-on ? Notre article ?

AGENDA DU JOUR 


- Le Premier ministre Jean Castex reçoit les partenaires sociaux à Matignon, une amorce à la réouverture des dossiers des retraites et de l’assurance-chômage, dont il a annoncé les réouvertures.


- Gérald Darmanin lui, recevra les syndicats de police à Beauvau, dans l'après-midi.

ACTION DE GREENPEACE A NOTRE DAME 


Ce jeudi matin, Greenpeace a déployé une grande banderole sur la grue surplombant la cathédrale Notre-Dame, à Paris, pour appeler le gouvernement "aux actes" sur la question du changement climatique.


Vers 6h00, quatre militants de l'ONG de protection de l'environnement sont montés sur la grue attenante à la cathédrale, haute d'environ 80 mètres, et ont tiré une banderole géante "Climat: aux actes" et la signature "Greenpeace", inscription noire sur fond jaune, sur la grue surplombant la cathédrale.


L'un des militants, suspendu dans le vide, a affiché le message "Macron, climat, Notre-Drame" sur une pancarte. "Avec cette action, Greenpeace s'adresse directement à Emmanuel Macron pour dénoncer son inaction climatique", a expliqué dans un communiqué l'ONG, qui a attaqué le gouvernement en justice pour ce motif, aux côtés d'autres associations.

SEGUR DE LA SANTE 


Les négociations ont été laborieuses mais un projet d'accord sur une hausse des salaires des personnels soignants du secteur public, de 180 euros minimum, et en deux temps, a été trouvé. 

RÉFORME DES RETRAITES


Après le baptême du feu au Parlement, l'agenda social: Jean Castex poursuit son apprentissage accéléré de Matignon en recevant jeudi et vendredi les partenaires sociaux, prélude à la réouverture des dossiers explosifs des retraites et de l'assurance-chômage.


Des premières heures de la matinée jusqu'aux dernières lueurs du jour jeudi, avant une reprise vendredi après-midi, c'est le grand défilé des syndicats et patronat à l'hôtel de Matignon, venus prendre le pouls des intentions du nouveau Premier ministre.

Retrouvez ici toutes les informations sur le gouvernement de Jean Castex.


La rédaction de TF1info

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