EN DIRECT - Edouard Philippe se félicite d'une hausse de "plus de 2%" du pouvoir d'achat moyen

Publié le 7 mai 2019 à 13h11, mis à jour le 7 mai 2019 à 13h29

Source : Sujet JT LCI

GRAND DÉBAT NATIONAL - Plus de cinq mois après le début de la crise des Gilets jaunes et après les annonces d'Emmanuel Macron, l'heure est à la mise en oeuvre des mesures. Qui promet de relever du casse-tête pour le gouvernement, notamment pour le financement. Suivez les dernières infos.

Ce live est à présent terminé. 

LIMITATION DE LA VITESSE

ASSOUPLISSEMENT DES 80 KM/H


"Les choses peuvent aller vite", a affirmé ce mardi Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, sur l'assouplissement de la limitation de vitesse à 80 km/h. Au micro de RTL, il précise que cela pourrait se faire avant la fin 2019. 


Assouplir les 80 km/h, oui, mais pas partout et en accord avec les élus. "Il y a des endroits, fondamentalement, où il faut rester à 80 km/h, il faut durcir les contrôles à d'autres endroits", explique-t-il. Ces décision se prendraient selon lui en "codécision entre le président du conseil départemental, qui a un pouvoir de police sur le réseau des routes départementales, et le préfet du département", au cas par cas donc.

BAISSE DES IMPÔTS 


Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire indique ce mardi vouloir cibler la baisse de l’impôt sur le revenu sur les deux premières tranches de l’opposition (14% et 30%), avec un gain moyen de 180 à 350 euros par an selon les ménages concernés. Il affirme vouloir jouer sur le niveau du taux de la première tranche, plutôt que sur l'ajout de nouvelles tranches d'imposition, comme l'avait fait François Hollande. 


"L'objectif, c'est que les 12 millions de foyers fiscaux qui sont dans la tranche à 14% puissent avoir une baisse moyenne d'impôt sur le revenu de l'ordre de 350 euros", a-t-il précisé, jugeant nécessaire de cibler en priorité les "classes moyennes".


Pour autant, "ça ne veut pas dire que la tranche à 30% ne sera pas concernée". "Elle doit également être concernée par cette baisse d'impôt, dans une mesure moindre, car je pense que la situation est moins difficile", a-t-il détaillé, évoquant "un gain moyen de 180 euros", pour les foyers concernés.


Un geste fiscal qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020, et qui coûtera 5 milliards d'euros aux finances publiques. Le but du ministre est de faire profiter près de 15 millions de foyers fiscaux de la baisse de l'impôt sur le revenu, annoncée par Emmanuel Macron à l'issue du grand débat national.

REFORME CONSTITUTIONNELLE


Invitée sur le plateau de LCI ce mardi matin, la ministre de la justice Nicole Belloubet évoque la réforme constitutionnelle annoncée par Edouard Philippe la veille et qui devrait être proposée d'ici quelques mois. 


Deux nouveautés seront notamment proposées dans le texte de réforme : 


-  Mise en place de consultations citoyennes : 150 citoyens seraient tirés au sort pour être consultés sur certains sujets, "comme l'écologie" précise la ministre ; 


- Baisse du nombre de parlementaires : prévue par le gouvernement au début du mandat de Macron à hauteur de 30%, Belloubet ajoute que ce chiffre serait "sûrement" revu à la baisse, "autour de 25% devrait être un chiffre acceptable"

AGENDA

SANCHEZ (RN)

BROSSAT (PCF)


"C'est un agenda qui ne change rien au fond, et qui est dans le droit fil du discours du président de la République la semaine dernière, donc profondément décevant" a réagi Ian Brossat, tête de liste communiste aux élections européennes. "La réalité c'est que les mauvaises nouvelles c'est pour tout le suite, et les bonnes nouvelles éventuellement pour plus tard. Car tout de suite, ce qui se dessine, dès l'été, c'est une réforme des retraites avec la mise en place d'une retraite par points qui signifiera très concrètement point de retraite décente pour beaucoup de personnes."

AGENDA


A l'issue de la journée de séminaire gouvernemental, le Premier ministre a donné quelques éléments de calendrier : 

- Il lancera lundi prochain la mobilisation nationale et territoriale pour l'emploi et les transitions. Il réunira pour cela associations, syndicats, élus locaux ; 

- Demain, il signera la lettre de mission chargeant Frédéric Thiriez de faire des propositions sur la sélection, la formation et le déroulement de carrière dans la haute fonction publique. L'ancien président de la Ligue de football professionnel aura six mois pour rendre ses propositions ;

- Dans le courant de la semaine, le Premier ministre signera la lettre de mission à la Cour des comptes pour qu'elle réfléchisse sur le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale. Les propositions devront être rendues en octobre, pour être intégrées dans les textes financiers qui seront présentés à l'automne au Parlement ;

- Dans le courant du mois de mai, le président de la République installera le premier conseil de défense de la transition écologique ;

- Au cours de la première semaine du mois de juin, Edouard Philippe réunira l'ensemble des élus et des représentants d'associations d'élus pour évoquer la décentralisation et réfléchir à l'amélioration les services publics sur les territoires ;

- Dans le courant du mois de juin, le chef du gouvernement a expliqué qu'il aurait l'occasion d'annoncer des décisions sur le déconcentration des décisions prises par l'Etat et sur une nouvelle organisation territoriale de l'Etat ;

- A l'automne 2019 sera décidé comment sera remplacée la taxe d'habitation dans les finances des communes ; mais les modalités seront discutées avec les collectivités territoriales dès le mois de juin ;

- Au cours du mois de juin, le gouvernement avancera sur le statut des maires et la simplification de leur environnement normatif ;

- Egalement au mois de juin, sera présentée la réforme de l'assurance chômage ; 

- En juin seront développées les modalités de baisse de l'impôt sur le revenu ;

- Toujours au mois de juin, se tiendra la première convention citoyenne sur le climat avec 150 Français tirés au sort ;

- Au début du mois de juillet, le texte de la révision constitutionnelle sera présenté au Conseil des ministres ;

- Dans le courant du mois de juillet, Jean-Paul Delevoye remettra au gouvernement son rapport sur le système universel de retraite. Ainsi, un projet de loi sera présenté à la fin de l'été ;

- Au cours de l'automne, sera présentée la loi de programmation sur la dépendance ;

- En juillet, seront définies les modalités de mise en oeuvre de la lutte contre les impayés des pensions alimentaires, et les mesures en faveur des aidants familiaux ; 

- Toujours en juillet sera présenté au Conseil des ministres le projet de loi bioéthique.

ÉDOUARD PHILIPPE 


Le Premier ministre prend la parole à l'issue du séminaire gouvernemental qui s'est tenu ce lundi à Matignon. 

ÉDOUARD PHILIPPE

Séminaire gouvernemental : "Nous sommes déterminés à faire vite et bien" affirme Édouard PhilippeSource : Sujet TF1 Info

ÉDOUARD PHILIPPE


Le Premier ministre Édouard Philippe ouvre le séminaire gouvernemental. "C'est une journée de travail intense pour construire le qui fait quoi et quand de la majorité. Ça nous permettra de dérouler l'ensemble de notre action", a-t-il confié. "Il y a toujours eu des discussions intenses et excellentes entre le gouvernement et la majorité. Nous devons avoir la même vision des contraintes. Plutôt de le faire texte par texte, il m'a paru opportun d'associer certains parlementaires. C'est un travail en bon intelligence. Nous sommes déterminés à faire vite et bien."

GABRIEL ATTAL

INVITÉ POLITIQUE


Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education, répond aux questions de Christophe Jakubyszyn

APPLICATION


Quelques jours après les annonces d'Emmanuel Macron en réponse à la crise des Gilets jaunes, le gouvernement s'attelle lundi au casse-tête de l'application et du financement des mesures, en invitant les parlementaires à se joindre à sa réflexion lors d'un séminaire.


L'équipe gouvernementale, autour du Premier ministre qui devrait s'exprimer devant la presse à son arrivée, se réunit donc à partir de 9 heures pour une journée de travail. "L'occasion de discuter des mesures, de la méthode, du calendrier, donc de toute la mise en oeuvre opérationnelle des annonces du président", résume-t-on à Matignon. 

"MALHONNÊTETÉS"

Sans surprise, Marine Le Pen n'a pas eu de mots tendres à l'endroit d'Emmanuel Macron. Dimanche 28 avril, trois jours après le discours présidentiel, la députée d'extrême droite a qualifié les annonces faites de "succession de malhonnêtetés". Visant ainsi le mécanisme de saisine de pensions alimentaires pour les mauvais payeurs, "ça existe déjà".


Mais Marine Le Pen avait surtout dans le viseur les annonces sur le temps de travail d'Emmanuel Macron, ce dernier excluant un report de l'âge légal pour privilégier l'augmentation de la durée de cotisation. "On ne touche pas à l'âge de départ, en revanche, vous ne toucherez pas votre retraite pleine. [...] Si c'est 62 ans, vous aurez peut-être moins 15%, et puis 63 ans, peut-être moins 10%, ce qui veut dire que la durée de cotisation va augmenter et que, compte tenu de la faiblesse des retraites qui sont livrées aujourd'hui, les gens ne pourront pas partir à la retraite parce qu'ils n'auront pas de retraite pleine."


A la décharge du président, il s'est tout de même engagé à fixer un seuil minimal de pension de retraite à 1000 euros, à l'occasion de sa conférence.

RETRAITÉS : COMMENT ONT-ILS RÉAGI?

Comment les retraités ont-ils réagi aux annonces d'Emmanuel Macron ?Source : JT 13h Semaine

POUR CASTANER MACRON NE PARLAIT PAS AUX MANIFESTANTS


Emmanuel Macron s'est adressé "aux Français, pas aux 30.000 manifestants" rassemblés tous les samedis a estimé vendredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Évoquant les réactions très critiques des "gilets jaunes" après la conférence de presse de jeudi du président de la République, le ministre a jugé que "leur réponse était déjà écrite avant l'intervention du président".


"De toutes façons, je ne suis pas sûr que (leurs) revendications, que je ne connais plus, aient attendu une quelconque réponse" a-t-il ajouté. 


Il a également dénoncé un "rituel de la violence, presque tous les samedis".  "Il s'agit de mettre en cause le président de la République, de façon systématique, ils n'ont pour seul désir que de faire tomber nos institutions", a aussi dénoncé le ministre de l'Intérieur, à la veille d'une nouvelle mobilisation des Gilets jaunes.

FORCE OUVRIÈRE


Pour le syndicat Force Ouvrière, la conférence de presse d'Emmanuel Macron, a "confirmé" les orientations du début du quinquennat, dont des réformes "contestées" comme la réforme des retraites et de la fonction publique. 


Pour la centrale, Emmanuel Macron a "confirmé le bien fondé de ses critiques" sur le projet de régime universel de retraite. FO considère aussi que l'annonce de la fin des fermetures d'hôpitaux et d'écoles "demande des précisions". L'idée des maisons de services publics ou de service au public, regroupant en un même lieu par canton plusieurs services, "soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses", écrit-elle.


Quant à l'abandon de l'objectif de suppression de 120.000 emplois, question renvoyée au gouvernement, avec parallèlement un redéploiement d'emplois des administrations centrales vers les services déconcentrés, il est contesté par FO qui considère que "les administrations centrales sont elles aussi sous tension".

RETRAITÉS AGRICOLES


La Confédération paysanne a pris acte vendredi de l'annonce la veille par le président Emmanuel Macron d'une retraite minimale de 1.000 euros pour ceux qui ont une carrière complète, mais a estimé que les retraités agricoles restaient les "abandonnés de la République".


"Le Président vient d'acter qu'il fait de tous ces retrait.és des abandonné.es de la République", a estimé le syndicat agricole, positionné à gauche, dans un communiqué. Selon le syndicat "le niveau de pension agricole moyen est de 740 euros mensuel" pour "plus d'un million de retraités agricoles actuellement en France". Il  "demande la revalorisation immédiate à 85% du SMIC pour les "déjà retraités" de l'agriculture". 

AUDIENCES TÉLÉ


En ajoutant les audiences réalisées par les chaînes d'information à celles de TF1 et France 2, ce sont finalement 8,5 millions de téléspectateurs qui ont regardé la conférence de presse du président de la République. 

AUDIENCES TÉLÉ


La conférence de presse du président de la République a été suivie par près de 7 millions de personnes sur TF1 et France 2 jeudi, selon Médiamétrie. 

Sur TF1, de 18 heures à 20 heures, ce sont 3,3 millions de téléspectateurs en moyenne qui ont suivi les annonces, soit 20,4% de part d'audience. Le JT de 20 heures a réuni 5,1 millions de personnes (22,8% de pda). Sur France 2, qui a diffusé l'intégralité de la conférence de presse, ce sont 3,6 millions de téléspectateurs qui étaient devant la chaîne (20,8% de pda), et le JT de 20 Heures, décalé à 20H30, a réuni 4,1 millions de téléspectateurs (17,8%).


Ces données n'intègrent pas les chaînes d'info, dont les scores seront connus en fin de matinée.

LE MAIRE


Le ministre de l'Economie a assuré que le gouvernement ne laisserait "filer" ni le déficit public ni la dette, après l'annonce de la réduction d'impôts sur le revenu. "Sur la dépense publique, nous ne lâcherons rien."

CHENU


Le député RN Sébastien Chenu a estimé qu'Emmanuel Macron avait fait "un sacré bras d'honneur aux Gilets jaunes en évacuant d'emblée les plus grandes revendications et les attentes les plus profondes, en indiquant qu'il allait continuer la même politique et allait accélérer".

LE MAIRE


Suppression de 120.000 postes de fonctionnaires : "Nous verrons avec Gérald Darmanin quels seront les emplois publics que nous réduiront moins" a expliqué Bruno Le Maire.  Le désir de service public des Français, et la nécessité de déployer plus de fonctionnaires sur le territoire, "nous amènera à moins réduire le nombre de fonctionnaires que ce que nous avions prévu" ajoute-t-il.

LE MAIRE


Le ministre s'explique sur les niches fiscales. "On ne touche pas aux niches fiscales pour les emplois à domicile" réaffirme-t-il. "Je recevrai dès la semaine prochaine les représentants des organisations patronales pour regarder ce qui répond à l'intérêt général et ce qui pourrait être réduit car c'est de l'argent public qui est mal utilisé. (...) Ce qui ne répond pas aux politiques publiques, nous le réduiront."

BELLAMY


François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes, est l'invité de LCI. 

"Tout ça pour ça. Il aura fallu des semaines pour qu'on en arrive à la redécouverte de ces évidences" déclare-t-il à propos de la conférence de presse d'Emmanuel Macron hier.

LE MAIRE


Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire annonce sur LCI qu'il fera au président de la République une proposition pour que "15 millions de foyers fiscaux" payent moins d'impôts. Il souhaite s'attaquer à la première tranche d'impôts, mais aussi à la seconde, la tranche à 30%.

RN


Dans un communiqué envoyé très tôt ce vendredi matin, le Rassemblement national a fustigé l'attitude du président de la République lors de son conférence de presse. "Les Français doivent savoir qu’après cinq mois de contestation sociale parfois violente, qu’après des semaines d’un prétendu débat,  le Président de la République est animé par la même conviction : si vous n’êtes pas d’accord c’est que 'je n’ai pas réussi à me faire comprendre' (sic). (...) Plus que jamais, à l’issue de cet exercice confus et sans haute vision de l’Etat et de la France, les Français doivent savoir qu’il n’y a que la sanction électorale du 26 mai qui mettra fin à la course sans fin d’un président somnambule, sans empathie, qui n’a rien compris et rien appris."

RÉCAP'

RÉACTIONS 


Comme il fallait s'y attendre, la conférence de presse du président de la République n'a pas laissé insensibles les membres de l'opposition. Florilège.

RÉACTION


Les Gilets jaunes n'ont pas manqué de faire part de leur déception, face aux annonces du président Macron. Notamment parce que celui-ci n'a pas retenu l’une de leurs principales revendications, le référendum d’initiative citoyenne.

PHILIPPOT (LES PATRIOTES)

MOURAUD (LES ÉMERGENTS)


"Je salue le travail réalisé, c'est un fait : ils ont planché sur le sujet ! (...) Mais les grands oubliés de la Nation sont les travailleurs pauvres, les agriculteurs, les temps partiels, les précaires, tous les ubérisés de la société." 

FAURE (PS)

LE GENDRE (LaREM)


"Le Président était très attendu et il a réussi l'exercice en fixant un cap et en apportant des réponses concrètes aux problèmes exprimés par les Français lors du grand débat national : impôt sur le revenu, retraites, école, grande dépendance. Il décide d'aller plus loin et plus vite pour réussir les grandes transitions de notre société : écologie, numérique, vieillissement, temps de travail", a-t-il déclaré à l'AFP.

BAY (RN)

CPME


La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a regretté jeudi qu'Emmanuel Macron n'ait pas entendu "le ras-le-bol fiscal des artisans" et des petites entreprises en annonçant la suppression de niches fiscales pour les sociétés afin de financer la baisse de l'impôt sur le revenu.  


"Peu de mesures concernent directement les entreprises sauf l'augmentation d'impôt dissimulée sous le terme ambigu de suppression des niches fiscales des entreprises", a réagi la CPME au terme de la conférence de presse du président de la République. "A croire que le ras-le-bol fiscal des artisans, TPE et PME n'a pas été entendu !", s'est-elle insurgée, s'interrogeant notamment sur le financement des mesures annoncées par Macron, dont une baisse de l'impôt sur le revenu d'environ 5 milliards d'euros. 

LUDOSKY (GILETS JAUNES)

BENALLA


Relancé sur son ex-chargé de mission, Emmanuel Macron n'a pas voulu admettre de regrets pour son embauche. Tout en admettant ses "fautes très graves" et en exonérant l'exécutif de la moindre responsabilité dans cette affaire.

HAMON (GÉNÉRATION.S)

TEMPS DE TRAVAIL


Interrogé sur sa méthode pour augmenter la présence des Français au travail, Emmanuel Macron a écarté plusieurs hypothèses rebattues par ses proches ces dernières semaines pour, finalement, appuyer la réforme des retraites qui doit arriver au Parlement cet été.

ENA


La sanction est tombée pour l'ENA, dont les rumeurs de fermeture couraient depuis plusieurs semaines. Lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a confirmé vouloir supprimer l'École nationale d'administration, dont il a lui-même été élève.

LARROUTUROU (PS - PLACE PUBLIQUE - NOUVELLE DONNE)

REPLAY


Avant de conclure sa toute première conférence de presse, le président Macron a répondu à une question portant sur Alexandre Benalla.

Emmanuel Macron ne regrette pas d'avoir recruté Alexandre Benalla mais "il a fait des fautes très graves"Source : Sujet JT LCI

FINANCEMENT


Combien pourraient coûter les mesures annoncées par le président Macron ? François Lenglet, éditorialiste économique, fait les comptes.

Combien pourraient coûter les mesures annoncées par Macron ?Source : Sujet JT LCI

CHENU (RN)

LACAPELLE (RN)

KANNER (PS)

WOERTH (LR)

CIOTTI (LR)

MÉLENCHON (LFI)

DE HAAS (NOUS TOUTES)

RÉCAP'


Retraite, fiscalité, temps de travail... la longue liste des annonces d'Emmanuel Macron pour conclure le Grand débat national.

MACRON


Fin de la toute première conférence de presse d'Emmanuel Macron, avec un propos liminaire et un jeu de questions-réponses avec les plus de 300 journalistes accrédités aura duré près de 2h30. 

MACRON


Le président de la République annonce d'autres conférences de presse à venir. "Elles n'attendront pas deux ans", indique-t-il.

BENALLA


"C'est trop facile de regretter", avoue le président Macron, après avoir pris quelques secondes pour répondre. "Je pense que c'était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte. C'est sans doute pour ça que je lui en veux encore plus. Il a fait des fautes très graves. Il a le droit à la présomption d'innocence. (...) Il n'a pas donné une bonne image. Il n'a pas été protégé face à la justice et aux médias. Je ne regrette pas les choix faits à certains moments parce que je ne savais pas tout. C'est ma part de responsabilité. (...) On en a sans doute beaucoup fait sur cette affaire. Peut-être trop."

REPLAY 


La prime annuelle exonérée d'impôt et versée par les entreprises aux salariés sera reconduite. Elle avait été annoncée par Emmanuel Macron au plus fort de la crise des Gilets jaunes le 10 décembre dernier.

Emmanuel Macron reconduit la prime exceptionnelleSource : Edition spéciale
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MACRON


"Il y a des phrases que je regrette ou qui ont été totalement sorties de leur contexte."

REPLAY


Le récap' des grandes mesures annoncées par Emmanuel Macron.

Grand débat national : les mesures annoncées par Emmanuel MacronSource : Sujet JT LCI

EUROPE


Interrogé sur le couple franco-allemand, le président de la République reconnaît des désaccords avec l'Allemagne. "Les divergence entre la zone euro ont beaucoup profité à l'Allemagne. C'est le contraire du projet social que je porte. C'est normal que les cycles politiques et économiques ne font pas toujours de nous des parfaits alliés", affirme-t-il, évoquant notamment le Brexit.

REPLAY


Le chef de l'État a appelé à un renforcement de la loi de 1905 sur la laïcité en demandant "au gouvernement d'être intraitable avec l'islamisme politique notamment avec la police de proximité."

Laïcité : “La loi de 1905 doit être renforcée”Source : Edition spéciale
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REPLAY


Lors de son propos liminaire, le président Macron a annoncé la création d'un "conseil de défense écologique", porté à l'époque par l'ancien ministre Nicolas Hulot. "Il faut engager des transitions, et la première concerne le climat qui doit être au cœur du projet national et européen."

La création d’un "Conseil de défense écologique"Source : Edition spéciale
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PRÉSIDENTIELLE 2022


"Ce serait le meilleur moyen d'échouer. Ce serait indécent d'en parler. Je me fiche de la prochaine élection", assure Emmanuel Macron sur une candidature à l'élection de 2022. "Je veux réussir ce mandat. (...) "Ce n'est pas aujourd'hui du tout mon sujet. Mais il y a cinq ans c'était pas du tout mon sujet non plus, si je veux vous rassurer."

CORBIÈRE (LFI)

GLUCKSMANN (PS - PLACE PUBLIQUE)

CHÔMAGE


"Je ne remets pas en cause l'objectif des 7%" de chômage pour 2022 qu'il avait lui-même fixé au début de son quinquennat. "Quand il s'agit de rebâtir une cathédrale (en référence à Notre-Dame de Paris, ndlr), on sait se fixer un objectif. Je pense qu'il faut le faire pour tout, c'est un élément de mobilisation collective".

CHEMINADE (SP)

DÉMOCRATIE


Emmanuel Macron plaide pour 20% de proportionnelle à l'Assemblée nationale et pour 25% à 30% de parlementaires en moins.

ENA


Le chef de l'État avait affirmé sa volonté de mettre en place une réforme de la haute fonction publique sans supprimer l'ENA.

Conférence de presse d'Emannuel Macron : l'ENASource : Edition spéciale
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ENA


Finalement, après avoir laissé entendre le contraire dans son propos liminaire évoquant des "rumeurs", Emmanuel Macron se prononce pour la suppression de l'ENA pour bâtir "une réforme ambitieuse". "Il faut supprimer l'ENA, pas par plaisir mais pour faire quelque chose qui fonctionne mieux", justifie-t-il.

LE FOLL (PS)

AUBRY (LFI)

RIC


"Est-ce que je l'écarte jusqu'à la fin du mon quinquennat ? Non", déclare simplement Emmanuel Macron. "À certains moments, ça peut permettre de clarifier les choses. C'est un choix que je ne m'interdis pas."

RETRAITES


Les Français s'opposent à un report de l'âge légal de départ à la retraite et n'envisagent pas non plus de cotiser plus longtemps.

TRAVAIL


Le chef de l'État ne souhaite ni revenir sur les 35 heures ni sur la suppression des jours fériés. Il écarte aussi l'idée d'élever l'âge légal du départ à la retraite à 62 ans. "Tant qu'on n'a pas réglé la question du chômage, reculer l'âge légal serait hypocrite", explique-t-il.

IMPÔTS


Le président de la République estime à 5 milliards d'euros la baisse d'impôts pour les classes moyennes et les entreprises. Il laisse toutefois au gouvernement rendre les arbitrages pour arriver à ce résultat.

MACRON


"Quand on cherche le pouvoir, quand on l'obtient par le soutien du peuple, on accepte la part de colère qui va avec. (...) La haine qu'on a vu déferler contre moi, ma famille, les élus, c'est une dilution de la morale collective", se défend le président Macron, qui souhaite "remettre l'humain au centre du projet. "Je ne deviendrai pas pour autant celui qui cherche à plaire, ça ne rendrait pas service à notre pays."

BROSSAT (LFI)

AUTAIN (LFI)

QUATENNENS (LFI)

REPLAY


Emmanuel Macron écarte l'idée d'un RIC, souhaité par les Gilets jaunes. Il souhaite l'abaissement à un million de signataires du seuil pour le RIP et au niveau local, il veut renforcer le droit de pétition.

Conférence de presse d'Emmanuel Macron : le RICSource : Edition spéciale
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NICHES FISCALES


"Au vu de cette sortie du Grand débat, il faut qu'on soit réaliste, et voir si c'est tenable de maintenir l'objectif de maintenir les suppressions annoncées. Je suis prêt à lever cet objectif, mais pas celui de la tenue des dépenses publiques."


Le président de la République indique que seules les niches fiscales concernant les entreprises seront concernées par l'examen.

ROUSSEL (PCF)

SERVICE PUBLIC


"Cette réorganisation de l'État, je pense qu’on peut le faire sans créer de nouveaux postes de fonctionnaires et en tenant plus d'exigences", explique le président Macron, interrogé sur la réduction de 120.000 fonctionnaires et son souhait de redéployer les services publics sur le territoire. "Aujourd'hui quand il faut gérer la vie quotidienne de nos services sur le terrain, ça remonte à Paris."

DUPONT-AIGNAN (DLF)

BESANCENOT (NPA)

MACRON


"J'ai parfois donner l'impression d'être injuste et je le regrette. J'ai voulu le Grand débat national et ce moment m'a transformé. Je crois que j'ai touché l'épaisseur des vies. Parfois je n'avais pas confiance de cette attente qui a justifié une certaine colère". 

MACRON


Après presque une heure de propos liminaire au lieu de la vingtaine de minutes initialement programmée, place désormais aux questions des journalistes. Deux heures d'échanges sont prévus.

LAÏCITÉ


"C'est la possibilité de croire en Dieu ou de ne pas y croire, de pouvoir vivre ensemble et de respecter les règles de la République. La loi de 1905 doit être renforcée. Nous l'avons déjà fait en fermant des écoles ou associations quand ils ne respectaient pas les règles de la République. Mais aujourd'hui nous ne devons pas nous masquer, quand on parle d'un besoin de laïcité on parle en fait du communautarisme qui s'est installé dans certains quartiers de la République. Là-dessus, j'ai demandé au gouvernement d'être intraitable avec l'islamisme politique notamment avec la police de proximité."

CE QU’IL FAUT RETENIR DES ANNONCES D’EMMANUEL MACRON


DÉMOCRATIE 

- Conforter le rôle des maires par un statut "digne de ce nom",  réduction du nombre de parlementaires de 25% à 30% . En revanche, le président de la République s’est dit hostile à la mise en place du vote obligatoire ou du vote blanc.

- Proportionnelle: Emmanuel Macron a évoqué la mise en place de 20% de proportionnelle à l'Assemblée.

- Création d’un conseil de la représentation citoyenne à la place du Cese (conseil économique, social et environnemental). 150 citoyens tirés au sort dès juin.

- Referendum : Emmanuel Macron écarte l’idée d’un RIC, souhaité par les Gilets jaunes. En revanche, il souhaite l’abaissement à 1 million de signataires du seuil pour le Referendum à l’intiative du peuple (RIP) et au niveau local, il veut renforcer le droit de pétition. "Au dela d’un certain seuil à définir."


UN NOUVEL ACTE DE DÉCENTRALISATION / SERVICES PUBLICS

- Une profonde réorganisation de l’administration sera présentée en mai par le gouvernement.

- Plus de fermetures d’hôpitaux ou d’école sans l’accord du maire d’ici la fin du quinquennat. 

- Création de "Maisons ‘France service’" dans chaque canton qui regrouperont l’accueil des services de l’Etat mais aussi des collectivités locales (CAF, Pôle emploi, mairie, mission locale… )   


HAUTE FONCTION PUBLIQUE

- "Je pense qu'il faut supprimer l'ENA" , a indiqué le chef de l'Etat tout en plaidant pour une réforme plus globale du recrutement des fonctionnaires et de leur carrière. IL a plaidé pour la suppression des "grands corps" de la fonction publique.   Une mission sera confiée à Frédéric Thiriez


BAISSE D'IMPÔTS / NICHES FISCALES /POUVOIR D’ACHAT

- Baisser "significativement" l’impôt sur le revenu . Emmanuel Macron a évoqué "5 milliards" de baisses supplémentaires.

- Évaluation de la réforme de l’ISF pour 2020

- Reconduction de la prime exceptionnelle défiscalisée versé par les entreprises en fin d’année

- Suppression de "certaines niches fiscales" des entreprises.


EDUCATION

- Des classes de 24 élèves maximum de la grande section de maternelle au CE1


RETRAITES

- Réindexation des petites retraites de moins de 2000 euros sur l’inflation au 1er / 01/ 2020 et pour toutes les retraites à partir de 2021. 

- Bâtir un système de retraite juste "par points" présentée à l’été

- Pas de retraite de moins de 1000 euros pour tout salarié qui aurait eu une carrière complète.

- Pas de relèvement de l'âge légal. En revanche, le président évoque un allongement de la durée de cotisation. 


TEMPS DE TRAVAIL / JOURS FERIES

- Macron demande de "travailler davantage" pour financer la baisse d'impôts 

- Il est hostile en revanche à la suppression d'un jour férié.


CLIMAT

- Mise en place d’un "conseil de défense écologique" qui  réunira "le Premier ministre et les principaux ministres chargés de cette  transition (...) pour  "prendre les choix stratégiques et mettre au coeur de toutes nos politiques cette  urgence climatique"


PENSIONS ALIMENTAIRES

- Donner aux CAF le pouvoir de prélever directement les pensions alimentaires en cas de non versement.

EUROPE


Dans sa quatrième orientation, Emmanuel Macron évoque l'Europe et dit vouloir "refonder Schengen, quitte à ce que ce soit avec moins d'États". "Nous devons refonder notre politique. Une Europe forte est une Europe qui tient ses frontières, il faut refonder l'espace Schengen. Je crois à l'asile, mais pour accueillir ceux qui y ont droit nous devons limiter ceux qui en abusent. Ce contrôle, cette reprise en main doit passer par des nouveaux choix. Je souhaite installer chaque année un débat au Parlement sur la politique migratoire. Il faut un patriotisme inclusif où chacun prend sa part."

CLIMAT


Dans sa troisième grande orientation, le chef de l'État annonce la création d'un "conseil de défense écologique", porté à l'époque par Nicolas Hulot. "Il faut engager des transitions, et la première concerne le climat qui doit être au cœur du projet national et européen. La convention citoyenne avec 150 citoyens tirés au sort travaillera sur ce sujet. Ce qui en sortira sera soumis au vote du Parlement soit à un référendum. Je veux aussi la mise en place d'un conseil de transition écologique pour prendre les choix stratégiques et s'assurer du suivi dans tous les champs ministériels."

RETRAITES 


Beaucoup de retraités partagent un même sentiment : leur pouvoir d'achat aurait diminué particulièrement ces dernières années. S'agit-il seulement d'un sentiment ? Plusieurs études confirment une baisse.

RETRAITES


En attendant de connaître les arbitrages qui seront rendus par l'exécutif, découvrez les arguments "pour" et "contre", avec, respectivement, Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites, et Danielle Simonnet, conseillère de Paris, "oratrice" nationale de la France Insoumise et co-coordinatrice du Parti de Gauche.

RETRAITES


"Il faut bâtir un agenda 2025 pour donner de la visibilité à chacun. Face au vieillissement, il faut rebâtir un système de retraite juste. Ce sera présenté à l'été et c'est une transformation qui doit remettre de la confiance et de la justice dans notre système." 


Le président de la République confirme sa volonté de mettre en place un système par points. 


Au sujet de la dépendance des personnes âgées, il explique que "nous finaliserons pour cet automne une stratégie pour restructurer une filière qui va embaucher pour qu’à horizon 2025 elle soit appliquée."

RETRAITES


"Au 1er janvier prochain, nous réindexerons les retraites de moins de 2000 euros et qu'il n'y ait plus de sous-indexation à partir de 2021."

REVENU UNIVERSEL D'ACTIVITÉ


"Si on veut corriger les injustices, il faut que le travail paie" avec "une meilleure association des salariés à l'intéressement, une répétition cette année de la prime exceptionnelle entrée en vigueur l'année dernière, et la mise en place d'un revenu universel d'activité."

INÉGALITÉS


"Les vraies inégalités ne sont pas fiscales. Ce sont celles qui s'appliquent à la naissance. Il faut donc agir dès la petite enfance. Il faut donner à chacun les mêmes chances pour réussir et nous avons commencé depuis deux ans mais nous devons aller plus loin. On doit avoir des classes qui ne dépassent jamais 24 élèves car c'est le moment où l'on apprend à lire, compter, écouter. Nous devons rendre nos écoles plus accueillantes. Cela suppose de mieux former les professeurs. Idem dans l'enseignement supérieur en donnant accès partout sur le territoire à une large offre de formation."

IMPÔTS


"Je veux des baisses pour ceux qui travaillent en réduisant significativement l'impôt sur le revenu. (...) Il n'y aura pas de hausses d'impôts", annonce clairement le chef de l'État.


Le président Macron précise que les niches fiscales seront visées pour financer la baisse d'impôts pour les classes moyennes.

ISF


Le rétablissement de l'ISF, revendication récurrente du mouvement des Gilets jaunes, avait déjà été écarté le 10 décembre dernier. 

ISF


"La deuxième orientation" avec l'imposition, et notamment la question de l'impôt sur la fortune, dont le retour est voulu et souhaité par les Gilets jaunes. "L'ISF est paru comme une injustice fiscale. Je veux rappeler que ce n’était pas une suppression mais une transformation vers le patrimoine immobilier pour encourager l’investissement dans l'économie réelle, puisque, sans ça, il y a une économie qui se vend aux investisseurs étrangers. Je me fais un devoir de la défendre et s'il n'est pas efficace nous en ferons le bilan. C'est une réforme pour produire, pas un cadeau pour les plus fortunés."

ENA


Pour le sénateur SRCE du Var Pierre-Yves Collombat, auteur d'une proposition de loi pour réformer la haute administration et interrogé par LCI, une telle décision est une "stupidité" si elle ne s'accompagne pas d'un autre cursus de formation pour les hauts fonctionnaires.

ENA


"Notre haute fonction publique ne peut être tenue à l'écart d'une modification qui s'impose. Des changements sont à faire. En termes de recrutement déjà. Est-ce que notre haute fonction publique ressemble à la société dans laquelle nous sommes ? Non, ce n'est plus le cas. Il faut repenser la formation."


"Je souhaite que nous mettions fin aux grands corps."

SERVICES PUBLICS


"Nous avons trop de monde à Paris qui prend des décisions sans voir le problème ou les gens. Il n'y a plus assez de monde sur le terrain, près des gens, pour apporter des solutions. Je veux qu'on remette des fonctionnaires sur le terrain et qu'on en retire dans l'administration sociale."


Le président de la République promet de mener "un nouvel acte de décentralisation" en s'appuyant sur des principes claires : "responsabilité, lisibilité et financement". Selon lui, l'État se doit d'assurer les services publics "à moins de 30 minutes" sur tout le territoire.

RIC


Malgré les demandes régulières en ce sens, le président Macron écarte définitivement le référendum d'initiative citoyenne.

RIP


"Je veux aller plus loin sur le référendum d'initiative partagé en simplifiant les règles (...) avec une meilleure utilisation au niveau local, avec un droit d’interpellation d’un élu local pour demander la mise à l'ordre du jour d’une question à un certain seuil qui doit être à définir."

RIC 


Le président de la République rejette le référendum d'initiative citoyenne, l'une des propositions portées depuis le début du mouvement par les Gilets jaunes. Il écarte également la reconnaissance du vote blanc. 

DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE


"La première est de changer en profondeur notre démocratie et notre administration. (...) Les citoyens veulent participer d'avantage. Plusieurs questions ont émergé qu'il faut considérer. Comme celle du vote obligatoire. Je ne retiens pas l'option. Je ne pense pas que ce soit la solution et là où la mesure a été instaurée, elle a été difficile à faire respecter."


Le président Macron évoque à nouveau une part significative de proportionnelle à l'Assemblée et une limitation du nombre de mandat dans le temps. Il affirme "croire dans les élus de la République" et souhaite "conforter leur rôle par un statut digne de ce nom."

MACRON


"Il y a quatre orientations sur lesquelles je veux construire cette nouvelle étape qui s'ouvre aujourd'hui", affirme le chef de l'État. 

MACRON 


"Ce nouveau temps je veux lui affecter un objectif simple en demandant à chacun d'entre nous de donner le meilleur de lui-même. Je veux relancer l'art d'être Français, (...) l'art être à la fois attaché à nos racines et embrasser l'avenir, d'avoir cette capacité à débattre de tout et en permanence, et porter un projet de résistance et d'ambition pour aujourd’hui et pour demain."

MACRON


"La réponse n'est pas dans le reniement", affirme Emmanuel Macron. "En revanche, notre projet national doit être plus juste et plus humain."

MACRON 


"Est-ce qu'on a fait fausse route depuis deux ans ? Je crois tout le contraire. (...) Je pense que les orientations prises étaient indispensables. Les fondamentaux des deux premières années doivent doivent être poursuivis et même renforcés. Les premiers résultats commencent à être là."

MACRON


Le président de la République dresse successivement les portraits des Françaises et des Français en s'appuyant sur des cas concrets. "On a tous entendu ce profond sentiment d'injustice. Sociale, fiscale, territoriale... Il y a ce sentiment, il faut y répondre."

MACRON


"C'est pour cela que j'ai voulu le Grand débat national. Ma grande fierté est d'avoir vu les concitoyens prendre part à ce débat. Elle m'a convaincu que nous sommes avant tout les enfants des Lumières et c'est de se débat que peuvent naître les bonnes solutions pour le pays et en aucun cas dans l'obscurantisme."

MACRON


"Ce mouvement a été récupéré par les violences de la société. Aujourd'hui, l'ordre public doit revenir à tout prix. Il ne faut pas que les dérives de quelques-uns éclipsent les justes demandes portées par ce mouvement."

MACRON


Emmanuel Macron arrive à son bureau devant les journalistes. Il débute son propos liminaire avec un récapitulatif sur la crise des Gilets jaunes qui a conduit au Grand débat national : "Que s'est-il passé au fond depuis le mois d'octobre dernier ? Un mouvement inédit qui a dit sa colère, son inquiétude mais aussi son impatience pour que les choses changent plus vite dans un monde incertain."

DISCOURS


Le président Macron va débuter avec un propos liminaire d'une vingtaine de minutes, où il annonce ses mesures, avant de répondre par la suite aux questions de la presse pendant plus de deux heures.

MINISTRES


Les ministres et secrétaires d'État s'installent tour à tour dans la salle. Le Premier ministre Édouard Philippe sera assis au premier rang.

À L'HEURE


Habitué à se faire attendre, Emmanuel Macron devrait bien être à l'heure pour ce premier grand exercice face à la presse. Les services de l'Élysée maintiennent que le président de la République prendra la parole à 18h précise. Tout est prêt pour l'accueillir.

320 JOURNALISTES FACE AU PRÉSIDENT


320 journalistes seront présents à l'Elysée pour la conférence de presse d'Emmanuel Macron, dont un tiers représentants des médias étrangers.


La quasi totalité du gouvernement sera également présente (sauf Jean-Yves Le Drian et Agnès Pannier-Runacher) et placée de part et d'autre du chef de l'Etat.

SONDAGE


Selon un sondage EuroTrack d’OpinionWay et Tilder pour Les Echos publié ce jeudi, le Rassemblement national devancerait La République en marche aux futures élections européennes. Une première. La liste de Jordan Bardella recueillerait 24% des voix, contre 21% pour la liste de Nathalie Loiseau.


Selon Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay, la liste présidentielle pâtit d’un début de campagne poussif et la restitution du Grand débat. En revanche les révélations de Mediapart sur Nathalie Loiseau et son apparition sur une liste d’extrême-droite lorsqu’elle était étudiante à Sciences-Po n’a pas eu d’incidence.

VIDÉO - Les Présidents et les conférences de presse de de Gaulle à Macron

Les Présidents et les conférences de presse de de Gaulle à MacronSource : Sujet JT LCI

GLUCKSMANN


Raphaël Glucksmann, candidat en tête de la liste Place publique/PS, a estimé ce matin sur Franceinfo que le président n'avait apporté "aucune réponse politique à la hauteur de la crise que l'on traverse". 


"J'espère qu'il y aura plus qu'un catalogue de mesures qui a fuité dans la presse auparavant" a-t-il réclamé. 

CONFÉRENCE DE PRESSE


A quelques heures de la conférence de presse du président de la République ce jeudi soir, l'ancien conseiller en communication de François Hollande, Gaspard Gantzer était l'invité de la matinale de LCI. 


L'occasion de rappeler que la réussite d'une conférence de presse tient également à la maîtrise des problèmes techniques. Gaspard Gantzer a notamment évoqué l’anecdote d'une conférence de presse de François Hollande durant laquelle l'ancien président a dû tenir son pupitre d'une jambe pour éviter qu'il ne s’effondre. 

Conférence de presse des présidents : exercice à risqueSource : Sujet TF1 Info

FIN


Pour clore ce live consacré à la Grande confrontation entre six tenors des principaux partis, nous vous proposons un reportage dans lequel des Français dévoilent leurs attentes avant le discours d'Emmanuel Macron de ce jeudi.

Conférence de presse d'Emmanuel Macron : qu'attendent les Français ?Source : JT 20h Semaine

CONCLUSION


Marine Le Pen affirme que si le peuple français décide de faire une autre Europe, une Europe "des coopérations", dans laquelle la Commission ne serait qu'un "secrétariat technique", il serait possible de la créer.

CONCLUSION


Stanislas Guérini affirme que la France fait face à d'immenses difficultés mais des "vieux réflexes resurgissent", notamment mettre la faute sur d'autres. "On va continuer à valoriser le travail, à baisser les impôts, à protéger les plus faibles".

CONCLUSION


François Bayrou observe que personne ce soir n'a affirmé être "contre" l'Europe. "Nous n'aurions aucune chance si se produisait ce que tant de gens cherchent : l'explosion de l'Union européenne".

CONCLUSION


Laurent Wauquiez appelle à une refondation de la France sur le travail, la laïcité et les racines chrétiennes.

CONCLUSION


Olivier Faure défend le plan "finance climat" de Pierre Larroutourou et Jean Jouzel pour lutter contre le réchauffement climatique en investissant via la création monétaire.

CONCLUSION


Adrien Quatennens appelle à préparer l'après Macron et estime que les européennes sont un référendum anti-Macron. Il appelle à la formation d'une fédération des forces de gauche comme Jean-Luc Mélenchon et  cite enfin Victor Hugo : "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent".

CONCLUSION


En guise de conclusion, chaque représentant doit évoquer un sujet sur lequel un consensus serait possible.

EUROPE


Laurent Wauquiez affirme que le vote pour LR permet à la France d'être influent au sein du groupe le plus nombreux au sein du Parlement européen. François Bayrou rétorque que cela revient à se placer sous la coupe à la droite allemande, qui souhaite que le Parlement européen quitte Strasbourg et que la France quitte son siège au Conseil de sécurité de l'OTAN.

ÉCOLOGIE


Adrien estime que les politiques écologiques ambitieuses sont entravées par les traités européens, qui empêchent d'investir massivement. Stanislas Guérini répond que la sortie des traités équivaut à une sortie de l'UE. 

EUROPE


Olivier Faure plaide pour une Europe plus sociale et écologique. Adrien Quatennens estime que l'UE organise le dumping social et fiscal. Stanislas Guérini veut une harmonisation mais estime que celle-ci est possible dans le cadre des traités.

EUROPE


Laurent Wauquiez estime que la vision de l'Europe de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron sont des impasses, car Marine Le Pen propose une déconstruction de l'Europe et Emmanuel Macron une augmentation de la bureaucratie. Laurent Wauquiez plaide pour une "Europe des projets"

EUROPE


François Bayrou affirme que certains personnalités qui veulent détruire l'Europe sont influencés par l'étranger. Marine Le Pen s'indigne et estime qu'on peut aimer l'Europe sans aimer l'UE.

REPLAY


Adrien Quatennens et Marine Le Pen se sont opposés sur l'immigration.

Grande confrontation : Marine Le Pen et Adrien Quatennens s'écharpe sur l'immigrationSource : Sujet TF1 Info

TRAVAIL DÉTACHÉ


François Bayrou estime que si la loi est censé permettre le principe du "travail égal, salaire égal", des fraudes massives ont lieu et doivent être réprimées.

TRAVAIL DÉTACHÉ


Pour Stanislas Guérini, le protectionnisme ne marche qu'au niveau européen, tout comme la politique écologique. Adrien Quatennens rétorque que l'exemple du travail détaché entraîne toujours un dumping social, en prenant l'exemple d'une fiche d'un salarié roumain détaché depuis l'Italie et qui travaille en France, en payant 0 euros de cotisations.

REPLAY


Salaire de François-Henri Pinault : comment se positionne chaque représentant ?

La Grande confrontation : les chefs de parti débattent de la rémunération de Pinault, 22 millions d'euros pour 2018Source : Sujet TF1 Info

IMMIGRATION


Stanislas Guérini estime qu'il y a un problème de coordination entre pays européens pour l'immigration, car un pays européen peut renvoyer dans un autre pays européen un clandestin et que les immigrés de certains pays n'ont pas les mêmes chances d'obtenir l'asile suivant le pays européen où ils font la demande.

PROPORTIONNELLE


François Bayrou répond à Olivier Faure sur la proportionnelle, qu'il défend :

Grande confrontation : Bayrou répond à Olivier Faure sur la proportionnelleSource : Sujet TF1 Info

PROPORTIONNELLE


Pourquoi Olivier Faure est contre la proportionnelle intégrale :

Grande confrontation : Olivier Faure mitigé sur la dose de proportionnelleSource : Sujet TF1 Info

IMMIGRATION


Olivier Faure et Marine Le Pen s'opposent sur le coût de l'immigration illégale. La seconde affirme avoir proposé une "aide médicale d'urgence" en remplacement de l'aide médicale d'État. 


La rédaction de TF1info

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