Marseille : un sommet "One Ocean" fin 2021 ou début 2022 en France, annonce Macron

Publié le 3 septembre 2021 à 12h20, mis à jour le 29 octobre 2021 à 19h03

PLAN - Une longue visite pour un lourd dossier : de mercredi à vendredi, le président Emmanuel Macron est à Marseille pour y dévoiler un plan dont l'ambition est de guérir les maux de la deuxième ville de France et en faire une "capitale de la Méditerranée". Suivez les dernières infos sur ce déplacement.

Ce live est à présent terminé. 

MACRON ET HARRISON FORD


Pour son dernier jour à Marseille, le chef de l’État déjeune avec plusieurs personnalités… dont l’acteur américain Harrison Ford. Mais à quel titre ?

PÉCRESSE : "POUR SAUVER MARSEILLE, IL FAUT CHANGER LA FRANCE"


"Pour sauver Marseille il faut changer la France!", a tweeté ce vendredi Valérie Pécresse, candidate à l'élection présidentielle 2022. 


"Justice qui sanctionne, école qui fonctionne, immigration stoppée, destruction des ghettos", a-t-elle détaillé.

CONGRÈS MONDIAL DE LA BIODIVERSITÉ


Le Congrès mondial de la biodiversité s’ouvre à Marseille et a l'ambition de jouer un rôle important dans les négociations avant la COP15, prévue en 2022 en Chine. Ce sommet est inauguré par Emmanuel Macron, présent depuis trois jours dans la cité phocéenne.

CHOIX DES ENSEIGNANTS À MARSEILLE : MACRON DÉFEND "UNE OFFRE ÉDUCATIVE PLUS INNOVANTE"


"Il faut investir et permettre d'avoir une offre éducative plus innovante" : Emmanuel Macron a défendu ce vendredi sa proposition de laisser les directeurs d'école choisir leurs enseignants, dans les quartiers "difficiles" de Marseille. "Il faut expérimenter de manière pragmatique et évaluer", a-t-il ajouté.


"Est-ce que c'est attentatoire à l'unité de l'éducation nationale de donner des libertés aux personnes au plus près du terrain ?", s'est-il interrogé.

AIRES MARITIMES PROTÉGÉES


Le chef de l'État Emmanuel Macron a expliqué ce vendredi qu'il allait annoncer au Congrès mondial de la nature, "une multiplication par 25 des aires maritimes à très forte protection".


"Lorsqu'on protège, on arrive à régénérer la biodiversité et en l'espace de six ans, on retrouve des espèces très fragiles. Nous allons continuer de développer des parcs naturels régionaux. En Méditerranée, on doit aller beaucoup plus loin", a-t-il détaillé.

SORTIE DU PLASTIQUE UNIQUE


"Nous serons le premier pays dès le 1er janvier prochain à ne plus avoir de plastique autour de nos fruits et légumes", a annoncé Emmanuel Macron ce vendredi, à l'issue d'une sortie en mer, au large des Calanques.

CONGRÈS DE LA BIODIVERSITÉ : WWF ATTEND DES "ENGAGEMENTS CONCRETS"


Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France, le Fonds mondial pour la nature, a dit attendre "des engagements concrets" de la part du Congrès mondial de la nature qui s'ouvre ce vendredi. 


"Il est absolument crucial de saisir l’opportunité à Marseille pour rehausser le niveau d’ambition et obtenir des engagements concrets pour agir sur la racine de l’effondrement du vivant", a-t-elle rappelé sur franceinfo.


Et d'ajouter:  "il est très important de se doter d’outils, de stratégies et d’objectifs biodiversités basés sur la science qui soit notre boussole et qui nous engage jusqu’à 2030".

GÉRARD COLLOMB SUR MARSEILLE


Alors que le chef de l’État a annoncé une série de mesures visant à rénover Marseille, l’ancien maire de Lyon Gérard Collomb a déploré sur LCI le manque de mixité dans les grandes villes de France.

EMMANUEL MACRON DANS LES CALANQUES POUR PARLER PLASTIQUES ET BIODIVERSITÉ


Pour son troisième jour à Marseille, Emmanuel Macron a effectué vendredi une sortie en mer, au large des Calanques, pour parler du fléau des plastiques en mer et de la protection de la biodiversité.


A quelques heures de son discours devant le Congrès mondial de la nature (UICN), le chef de l'Etat a embarqué à bord du voilier de l'ONG Expédition 7e Continent, fondée par le navigateur Patrick Deixonne, en compagnie notamment de Nicolas Hulot et de la ministre de l'Environnement Barbara Pompili.


Après s'être fait présenter les opérations de protection du Parc national des calanques, Emmanuel Macron a "transbordé", en pleine mer, sur l'Alfred Merlin, le nouveau bateau du ministère de la Culture consacré à l'archéologie marine, où il a retrouvé plusieurs défenseurs de l'environnement et navigateurs. 

EMMANUEL MACRON VA DÉJEUNER AVEC L'ACTEUR AMERICAIN HARRISON FORD


Le chef de l'État va participer à un déjeuner ce vendredi en présence de personnes engagées dans la protection de l'environnement, dont l'acteur américain Harrison Ford. Ce dernier, membre du Conseil de l'ONG Conservation International prendra la parole en ouverture du Congrès mondial de la nature.

CORBIÈRE (LFI) "RIGOUREUSEMENT CONTRE" LE CHOIX DES ENSEIGNNATS PAR LES DIRECTEURS


"Je suis rigoureusement contre cette proposition", a déclaré Alexis Corbière, député La France insoumise, à propos de la décision d'Emmanuel Macron de faire expérimenter dès la rentrée 2022, dans 50 écoles de Marseille, la liberté du choix des enseignants par les directeurs. 


"Ce n'est pas le directeur qui, tel un chef d'entreprise, choisit ses personnels", a-t-il estimé, précisant que "Marseille n'a pas besoin d'expérimentation" mais "d'égalité républicaine".

LA PRÉSIDENTE DE LA METROPOLE MARTINE VASSAL (LR) "ATTEND DE VOIR VENIR" LES FONDS ANNONCÉS PAR MACRON


"J’attends de voir venir [...] Les paroles, cela m'intéresse, mais les actes encore plus", a réagi ce vendredi sur franceinfo Martine Vassal, présidente Les Républicains du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence après les annonces d’Emmanuel Macron.


"Depuis des années, on a un plan. On sait ce qu'on veut faire. On veut développer les transports, on veut améliorer la vie dans les quartiers. On veut que les habitants puissent mieux respirer, mieux se déplacer et bien sûr, faire du développement économique. On a tous les arguments et on a tous les atouts pour le faire", a-t-elle ajouté.

PROGRAMME DE LA JOURNÉE POUR EMMANUEL MACRON


L'ancien ministre de l'Écologie Nicolas Hulot retrouvera Emmanuel Macron ce vendredi pour une visite des calanques de Marseille, dont la biodiversité est menacée, avant d'assister à l'ouverture du Congrès mondial de la nature.


"Demain, je porterai auprès d'Emmanuel Macron l'urgence d'agir pour la biodiversité que représente la PFUE afin de prendre des décisions structurantes", a écrit l'ancien ministre ce jeudi soir sur Twitter.


La présidence tournante de l'Union européenne sera assurée par la France pour une durée de six mois à partir du mois de janvier.

POUR COLLOMB, DANS "BEAUCOUP DE GRANDES VILLES, ON A DES QUARTIERS EN PROIE À DES LUTTES VIOLENTES"


"Les jeunes qui se font assassiner à l'arme lourde, c'est insupportable", a estimé Gérard Collomb ce jeudi matin sur LCI. Pour l'ancien maire de Lyon, "c'est le problème de Marseille, mais pas seulement". 


"On voit que dans beaucoup de grandes villes, on a des quartiers en proie à des luttes violentes par rapport au trafic de drogue", a-t-il expliqué, ajoutant qu'il faut "restructurer la ville de Marseille, faire des opérations de rénovations urbaines".

CORBIÈRE (LFI) DÉNONCE "UNE OPÉRATION DE CAMPAGNE ÉLECTORALE"


Alexis Corbière, député La France insoumise, a dénoncé au micro de franceinfo une "opération de campagne électorale", à propos du plan pour Marseille annoncé par Emmanuel Macron. "On est à huit mois d'une élection présidentielle [...] le message subliminal est 'revotez pour moi'", a-t-il estimé.


"Mélenchon est intervenu plusieurs fois sur la question de Marseille à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.

L'ANCIEN MAIRE DE MARSEILLE N'A "JAMAIS DEMANDÉ L'AIDE DE L'ÉTAT", SELON SAMIA GHALI


"Il est clair que sur la question des élus locaux, il y a un sujet. Marseille est une métropole, en situation d'infériorité par rapport à d'autres villes. Il va falloir remettre de l’ordre", a estimé l'adjointe au maire de Marseille. 


"Moi qui suis un enfant quartier Nord, j’attends le métro depuis que je suis petite. C’est valable pour tout. L’argent n’est pas utilisé. Il n'y avait pas la volonté politique de faire des projets pour quartiers nord de la ville". 


Pour Samia Ghali, "Marseille a souffert de l’absence de l'aide de l’État, non pas à cause de l'État mais parce qu’on ne l’a jamais sollicité pour accompagner Marseille. Je n’ai jamais vu l’ancien maire de Marseille demander de l’aide, il était dans le déni". 

SAMIA GHALI : "ON SOUHAITE METTRE EN PLACE LES DOSSIERS"


Invitée d'Europe 1 ce matin, la maire-adjointe de Marseille, a réagi au plan d'Emmanuel Macron pour la ville, considérant que le président avait "considéré une approche globale", comme l'élu l'avait souhaité. "La sécurité, il en faut, c’est indéniable. Et surtout dans une vision plus globale des choses, au niveau de l'éducation, de l'emploi, des transports", a-t-elle ajouté.


Interrogée sur la différence de ce plan par rapport aux précédents, Samia Ghali explique qu'auparavant, "il n’y avait pas volonté politique locale à mettre en place les choses". "Aujourd'hui, le maire de Marseille souhaite qu’on mette en place les dossiers [...] C’est même pas une question gauche et de droite, il y a des villes droite qui ne laissent pas les quartiers dépérir, c'est une question de volonté politique".

HULOT AVEC MACRON DANS LES CALANQUES


Emmanuel Macron sera accompagné de son ancien ministre de l'Écologie Nicolas Hulot vendredi dans les calanques de Marseille.

1,5 MILLIARD D'EUROS POUR LES TRANSPORTS, LA CULTURE ET LA SÉCURITÉ


L'État apportera au total à Marseille environ 1,5 milliard d'euros de financements nouveaux, principalement pour les transports mais aussi pour la culture et la sécurité, a détaillé l'Élysée jeudi soir. S'y ajouteront une contribution à la rénovation de 174 écoles, encore à chiffrer, a ajouté un conseiller d'Emmanuel Macron, qui a promis de revenir en octobre et en février pour un premier bilan.

LE RÉCAP' DES MESURES ANNONCÉES


Emmanuel Macron a annoncé jeudi une série de mesures, assorties de plusieurs milliards d'euros d'engagements, pour la deuxième ville de France. "Je ne viens pas faire des promesses, mais prendre des engagements, en en demandant", a-t-il prévenu. Voici l'essentiel.

LES MESURES ANNONCÉES : LE RÉCAP


- Investissements d'urgence : 

> 150 millions d'euros pour la sécurité (dont 200 policiers supplémentaires en 2022 et 500 caméras supplémentaires), l'insalubrité (15.000 logements rénovés en 15 ans), la santé (169 millions d'euros pour l'hôpital ainsi que 50 millions pour le pôle mère-enfant).


- Investissements à long terme : 

> Ecole : rénovation des établissements délabrés (financement à préciser), autonomie des directeurs d'écoles dans les quartiers les plus en difficulté dès 2022, création de 10 micro-collèges et 10 micro-lycées dès 2022 pour les décrocheurs.  

> Emploi : création de trois carrefours de l'entrepreneuriat à Marseille, d'un "capital jeune créateurs" pour les jeunes porteurs de projets, d'une "plateforme commune" pour structurer l'offre d'emploi pour les plus défavorisés. "Service militaire volontaire" pour les jeunes en plus grande difficulté, avec acquisition de savoirs par un encadrement militaire.

> Culture : création de "grands studios" permettant d'avoir l'infrastructure pour les tournages, ouverture d'un nouveau site pour accueillir les tournages, implantation d'une école "Ciné Fabrique", comme celle de Lyon et création d'une antenne marseillaise de la Cinémathèque française.

MACRON FIXE LE CALENDRIER

Emmanuel Macron annonce, pour porter ces projets, le lancement prochain d'une Société publique d'intérêt national pour les écoles et d'un groupement d'intérêt public pour les transports. Il demande, "sous deux mois", des propositions des élus locaux pour faire évoluer la gouvernance. 

"Je reviendrai en février prochain pour pouvoir rendre compte de ce qui a été fait et de ce qui n'a pas été fait."

MESURE POUR L'ENVIRONNEMENT

- Lancement d'Odysséo, réseau de recherche international, d'innovation des pays du bassin méditerranéen, dédié à la protection de l'environnement. Le premier lieu emblématique ouvrira en 2026. Il sera notamment porté par l'ancienne ministre de la Culture Françoise Nyssen.

LES MESURES POUR LES TRANSPORTS

- 1 milliard d'euros, dont 250 millions en subventions, engagés par l'État pour l'automatisation du métro, l'extension du tramway (4 lignes nouvelles) et le bus (5 lignes à haut niveau de service), à condition que ces financements se traduisent "par des réalisations concrètes pour tous". En contrepartie, une évolution institutionnelle donnant l'autorité à la Métropole. 

- 300 millions d'euros, dont 115 millions de l'État, pour la mise en place d’un RER à la marseillaise (axe Marseille-Vintimille).

- Projet de ligne nouvelle Marseille-Nice : 1,4 milliard d'euros apportés par l'État, sur les 3,5 milliards prévus. 

- L'État honorera ses engagements pour l'extension de l'aéroport. 

- Modernisation du port : investissements complémentaires. 

LES MESURES POUR LA CULTURE

- Formation aux métiers du cinéma. Création de "grands studios" permettant d'avoir l'infrastructure pour les tournages, les techniciens et les écoles, les pôles de création numérique. 

- Ouverture d'un nouveau site pour accueillir les tournages. Implantation d'une école "Ciné Fabrique", comme celle de Lyon. 

- Création d'une antenne marseillaise de la Cinémathèque française.

LES MESURES POUR L'EMPLOI

- Simplifier l'accès aux offres de formation pour les jeunes en créant trois carrefours de l'entrepreneuriat à Marseille. 

- "Le capital jeunes créateurs", une dotation de plusieurs milliers d'euros pour tous les jeunes présentant un projet sérieux.

- D'ici un mois et demi, mise en place d'une structure permettant de structurer l'offre d'emploi en direction des jeunes des quartiers défavorisés, une "plateforme commune". 

- "Service militaire volontaire" pour les jeunes en plus grande difficulté. Acquisition de savoirs par un encadrement militaire. 100 premiers jeunes concernés.

LES MESURES POUR L'ÉCOLE

- Rénovation. "On va mettre en place de nouvelles opérations de rénovations urbaines. Nous allons créer une société ad hoc dont le maire aura la présidence. Son objet sera de rénover les écoles les plus délabrées. On y mettra un financement conséquent."

- Autonomie. "Dans les quartiers où la situation est la plus difficile, il faut que les directeurs d'école puissent choisir l'équipe pédagogique. Il s'agit de faire un laboratoire de liberté et de moyens. Je veux qu'on puisse lancer ce projet dès la rentrée 2022-2023. Si les résultats sont concluants, je veux qu'on puisse le généraliser."

- Décrochage scolaire. Dès la rentrée 2022, 10 micro-lycées et 10 micro-collèges pour les élèves décrocheurs. 

ÉCOLE : "UNE QUESTION DE COURAGE"

Emmanuel Macron : "174 écoles sont dans un état de délabrement qui rend l'apprentissage impossible. Ce n'est pas la compétence de l'État. Mais si je laisse Marseille se laisse se débrouiller, ses écoles ne seront pas rénovées au bon rythme". 

"L'absentéisme, les grèves perlées, c'est un sujet. En même temps que l'on va investir, j'attends de vous, M. le Maire, que vous réformiez. La 2e ville de France ne peut pas supporter cette situation. Ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de courage."

"BÂTIR LE MARSEILLE DE 2030"

Emmanuel Macron : "Ces trois urgences font l'objet d'investissements massifs de l'État. Mais l'urgence ne suffit pas à relever les défis de Marseille. Il nous faut bâtir le Marseille de 2030."

SANTÉ

"La troisième urgence est sanitaire", indique le chef de l'État, qui évoque  les effets de la crise sanitaire actuelle, notamment dans les quartiers populaires de la ville. 

"Nous avons allégé la dette pour 233 millions d'euros, et 169 millions d'euros sont engagés pour la réhabilitation" de l'hôpital de la Timone. 

"J'ai décidé de faire plus en mobilisant 50 millions d'euros supplémentaires pour le pôle mère-enfant", ajoute Emmanuel Macron. 

"Tous les acteurs médicaux doivent se mobiliser. Il nous faut continuer de réinstaller des médecins et des soignants en ville."

"J'ASSUME"

PAUVRETÉ

Deuxième axe du plan "Marseille en grand" : des mesures de lutte contre la pauvreté. Emmanuel Macron cite notamment la réhabilitation des logements insalubres, rappelant l'engagement des 10000 logements réhabilités dans les 15 prochaines années. "Nous allons continuer de simplifier les procédures. Les chantiers doivent s'engager immédiatement."

SÉCURITÉ

Emmanuel Macron revient sur les 150 millions d'euros promis pour la sécurité : "Les chiffres s’améliorent, mais il y a une criminalité liée au trafic de drogue. Il y a un harcèlement à conduire contre les trafics. 200 policiers supplémentaires arriveront en 2022. Les deux compagnies de CRS présentes depuis mars seront pérennisées."

"Nous financerons le déploiement de 500 caméras de vidéosurveillance dans les zones qui en ont besoin."

"Nous prendrons dans les prochaines avec nos partenaires européens des initiatives pour démanteler les réseaux."

Le chef de l'État cite également les nouveaux équipements commandés pour les policiers de Marseille. 

"JE NE VIENS PAS FAIRE DES PROMESSES"

Emmanuel Macron : "Nous devons réussir ce pari, mais en tirant les leçons de ce qui a échoué. La réponse est multiple et ne se fera pas en un jour." 

"L'État peut arriver en proposant systématiquement des milliards. Si les chicayas locaux bloquent l'avancée, ces milliards n'arrivent jamais. Cela, ce n'est pas l'État qui peut le régler."

"Je ne viens pas faire des promesses, mais prendre des engagements, en en demandant"

"LE DEVOIR DE LA NATION"

Emmanuel Macron : "Pourquoi Marseille ? Parce que c'est la 2e ville de France. Marseille est grande comme deux fois et demi Paris. Ce sont des réalités physiques inédites. C'est une ville-monde."

"Elle est fracturée de toutes parts, héritière de tous ces rêves, de ces ambitions, et de toutes ces difficultés. Alors oui, j'assume complètement que de le devoir de la Nation est d'être aux côtés des Marseillais."

"LE DEVOIR DE LA NATION"

Emmanuel Macron : "Pourquoi Marseille ? C'est la 2e ville de France. Marseille est grande comme deux fois et demi Paris. Ce sont des réalités physiques inédites. C'est une ville-monde."

"Elle est fracturée de toutes parts, héritière de tous ces rêves, de ces ambitions, et de toutes ces difficultés. Alors oui, j'assume complètement que de le devoir de la Nation est d'être aux côtés des Marseillais."

PAYAN : UNE VISITE "HISTORIQUE"

Benoît Payan, maire PS de Marseille, arrive à la tribune du palais du Pharo. "M. le Président, votre visite à Marseille est historique et je voulais, au nom des Marseillais, vous apporter le meilleur accueil possible."

"Il n'y a pas de fatalité, pas plus que de solution miracle. Il s'agit de répondre à l'urgence."

"Les potentiels ne demandent qu'à s'exprimer si la volonté politique est au rendez-vous."

L'HEURE DU PLAN

Après une visite auprès des personnels soignants de l'hôpital de la Timone, Emmanuel Macron présente son plan d'investissement, très attendu, pour la ville de Marseille. 

Un plan qui doit concerner notamment la rénovation des écoles et les transports, après les premières annonces relatives à la sécurité (150 millions d'euros) faites mercredi soir devant les forces de l'ordre. 

MÉLENCHON DÉNONCE LA COM'

"Ils sont dans une logique purement communicationnelle", dénonce le député LFI Jean-Luc Mélenchon, en visite dans une école du 2e arrondissement de Marseille, à propos de la visite présidentielle. "Dans une ville, qui a une Métropole, c'est le Président qui vient. Personne n'est étonné. Pourquoi est-ce lui qui vient et pas le Premier ministre ? Il y a un Président qui s'occupe des écoles, de la peinture. Je trouve ridicule le rôle dans lequel il s'installe."

QU'EN PENSENT LES MARSEILLAIS ?

ÉCHEC


Interrogé sur la réussite ou non de son plan pour la ville de Marseille, Emmanuel Macron a affirmé ne pas vouloir "répliquer ce qui n'a pas marché" auparavant.


"Je n'accable personne, il y a beaucoup de gens avant moi qui ont voulu aider Marseille à réussir", a-t-il affirmé, tout en pointant du doigt, "une concentration de difficultés et une division inédites" dans la citée phocéenne. "Collectivement, on n'a pas été la hauteur en terme de prise de responsabilité, et donc, c'est aussi une autre forme d'organisation et de jalons de responsabilité que je veux poser ce soir", a lancé le président.

"CETTE RENTRÉE, UNE FORME DE VICTOIRE"


VIDÉO - "Cette 2e rentrée par temps de Covid, avec un protocole expliqué durant l'été par le ministre, c’est déjà une victoire sur une forme de fatalité", estime Emmanuel Macron à l'issue de sa visite à l'école Bouge. "On peut continuer à éduquer et à apprendre avec le virus."


Le chef de l'État défend en outre son bilan, avec le dédoublement des classes de CP-CE1, puis de grande section de maternelle dans les quartiers défavorisés. "On va continuer sur cette logique, dans les endroits qui concentrent les difficultés, à multiplier les investissements de la Nation." 

Emmanuel Macron : "Cette rentrée est une forme de victoire"Source : TF1 Info

ÉCOLES : "IL Y A URGENCE"

VIDÉO - "Il y a urgence à restaurer les écoles" de Marseille, explique sur LCI la secrétaire d'État à l'Éducation prioritaire, Nathalie Elimas. "Le président de la République va faire des annonces très claires."

Nathalie Elimas : "Il y a urgence à restaurer les écoles"Source : TF1 Info

MÉLENCHON FAIT SA PROPRE RENTRÉE

Jean-Luc Mélenchon, qui dénonçait mercredi une campagne déguisée d'Emmanuel Macron à l'occasion de sa visite à Marseille, va visiter lui aussi une école marseillaise à l'occasion de la rentrée scolaire, quelques heures après le président de la République. 

Le député LFI des Bouches-du-Rhône, candidat à la présidentielle, se rendra en début d'après-midi dans une école du 2e arrondissement de Marseille et prendra la parole à l'issue de sa visite. 

"COMBIEN VOUS ÊTES PAYÉ  ?"


VIDÉO - La maîtresse de cette classe de CM2 de l'école Bouge avait préparé toute une séquence sur les valeurs. Mais les enfants ont changé le scénario en interrogeant Emmanuel Macron sur tous les sujets. "Combien êtes-vous payé", a notamment interrogé un élève. "Je dois être payé, avant le prélèvement à la source, 13500 euros. Après le prélèvement, ça doit faire 8500", a répondu le chef de l'État, un peu surpris. D'autres questions ont porté sur l'Afghanistan, la vaccination ou encore sa rencontre avec les youtubeurs McFly et Carlito.

Marseille : Emmanuel Macron dialogue avec les élèvesSource : TF1 Info

MACRON DANS UNE CLASSE DE CM2

Le chef de l'État est entré dans une salle de classe de CM2 de l'école Bouge. "On est plus fort que l'année dernière, parce qu'on a les vaccins", explique-t-il aux élèves. "Soit on arrivera dans les mois qui viennent à se débarrasser du virus, soit il reviendra, un peu comme la grippe. Mais cela devrait aller progressivement de mieux en mieux."

"On suit ce que disent les spécialistes, et pour l'instant ce sont les plus de 12 ans", explique Emmanuel Macron à une élève qui lui demandait pourquoi le vaccin n'était pas proposé aux plus jeunes. 

EMMANUEL MACRON SIFFLÉ À SON TOUR 


Après Jean-Michel Blanquer, le président de la République a été accueilli par quelques sifflets, à son arrivée dans cette école Bouge du 13e arrondissement de Marseille.

Il a échangé ensuite avec les élèves qui viennent de faire leur rentrée dans cet établissement, aux côtés du maire socialiste de Marseille Benoît Payan. Dans une ambiance assez sereine, le chef de l'État a entendu les nombreuses doléances du corps enseignant, alors qu'il est notamment attendu sur son plan d'investissement pour les écoles de la ville. 

BLANQUER HUÉ 


A son arrivée ce jeudi matin dans une école du XIIIè arrondissement de Marseille, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a été copieusement sifflé. 

Marseille: le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer sifflé à son arrivée dans une écoleSource : TF1 Info

EMMANUEL MACRON ATTENDU DANS UNE ÉCOLE DU 13E ARRONDISSEMENT


Le chef de l'État est attendu dans une classe de CM2 de l'école Bouge, dans le XIIIe arrondissement, quartier populaire, en ce jour de rentrée scolaire.

MARLÈNE SCHIAPPA : "UN DÉPLACEMENT" "POUR FAIRE AVANCER LES CHOSES"


"On ne va pas aligner des déclarations et des promesses de milliards, on va écouter d'abord", a assuré ce jeudi sur LCI Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, à propos du de la visite d'Emmanuel Macron à Marseille.


"Ce déplacement de 3 jours est inédit pour un président de la République avec beaucoup de rencontres, d'écoute [...] L'idée, c'est d'être très concret pour faire avancer les choses", a-t-elle ajouté.

F-X BELLAMY (LR) : "MARSEILLE EST LE LABORATOIRE DE LA FRANCE"


D'après l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, "Marseille, c'est le laboratoire de la France. C'est ce qu'il se passe dans la France entière". Au micro d'Europe 1, il a assuré que "ce sursaut tardif ne masquera pas le fait que nous n'avons pas su, sous la présidence d'Emmanuel Macron, appliquer le quoi qu'il en coûte. Quand on veut faire la guerre à la délinquance, il faut la combattre quoi qu'il en coûte". 


"C'était plus un candidat qui fait sa campagne qu'un président qui vient agir [...] C'est Emmanuel Macron qui doit rendre des comptes", a-t-il ajouté.

"LA PRIORITÉ EST DE RAMENER LA SÉCURITÉ À MARSEILLE", SELON BARDELLA


Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé ce jeudi matin sur CNews que "la priorité est de ramener la sécurité à Marseille". "C'est le jour sans fin. Il faut donner des moyens à nos forces de l'ordre et à la justice. On ne règle pas tout à coup de fric. Il faut surtout changer de politique pénale", a assuré l'eurodéputé, estimant qu'"on est en train de mourir du laxisme judiciaire". 


Pour Jordan Bardella, qui demande la suppression d'aides sociales chez les familles d'enfants récidivistes, "il y a des zones de non- droit à Marseille".

FABIEN ROUSSEL (PCF) : "QUE DE DRAMES À MARSEILLE POUR EN ARRIVER LÀ"


"Que de drames à Marseille pour en arriver là, que de temps perdu, que de rapports enterrés [...] c'est le temps des campagnes qui s'ouvre", a réagi le Premier secrétaire du Parti Communiste français et candidat à la présidentielle Fabien Roussel, alors qu'Emmanuel Macron a annoncé des financements pour 500 caméras vidéos et assuré que 200 policiers supplémentaires promis par le ministre de l'Intérieur arriveront avec un an d'avance d'ici la fin 2022.


Invité de RTL, le communiste a assuré se mettre à "la place des élus, des Marseillais". "Il faut tout de suite mettre en place des groupes de travail avec les élus et les habitants pour que l'argent promis vienne vraiment et que l'on suive les investissements. Des promesses à Marseille, il y en a eu", a-t-il ajouté.

"IL FAUT RATTRAPER LE RETARD", ESTIME YANNICK JADOT


Pour l'eurodéputé EELV et candidat à la primaire écologiste, la priorité à Marseille est "donner de donner des moyens à la police", "il faut un parquet spécial sur Marseille, des magistrats sur les enjeux financiers, le trafic d'armes", a-t-il estimé sur France 2 ce jeudi matin.


"Il faut rattraper le retard, 25 ans d'abandon des quartiers populaires", a ajouté l'élu, qui plaide pour une "légalisation du cannabis".

DEUXIÈME JOUR DE VISITE À MARSEILLE POUR EMMANUEL MACRON


Après avoir plongé dans les problèmes d'insécurité des cités du nord de la ville, Emmanuel Macron poursuit jeudi sa visite à Marseille en assistant à la rentrée dans une école avant de détailler un plan d'urgence pour la ville. 


Au deuxième jour de sa visite dans la cité phocéenne, le chef de l'État a été accueilli dans une classe de CM2 de l'école Bouge, dans le 13e arrondissement, le jour de la rentrée scolaire avec le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer et le maire socialiste Benoît Payan.


Le président de la République se rendra en début d'après-midi à l’hôpital de la Timone en présence du ministre de la Santé Olivier Véran, pour échanger avec les soignants sur la reconstruction de l'hôpital, et notamment de sa maternité. 


Ces visites de terrain seront suivies par la présentation, vers 16h45 au palais du Pharo, du plan "Marseille en grand" qui comprendra une série de mesures et de projets, "co-produits avec les collectivités", selon l'Élysée, pour un montant qui n'a pas été dévoilé, mais devrait dépasser le milliard d'euros.

LE GRAND CHANTIER DES ÉCOLES DÉLABRÉES


Emmanuel Macron effectue une visite de trois jours à Marseille pour présenter un plan destiné notamment à répondre aux "urgences" éducatives de la deuxième ville de France. Le 20H de TF1 vous montre l'ampleur du défi.

SAMIA GHALI : "UNE BONNE CHOSE POUR LA VILLE"


Après le sénateur du RN, c'est la maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia Ghali, qui a été interviewée par Ruth Elkrief. 


Celle-ci a salué la venue d'Emmanuel Macron dans la ville. "Quand le président de la République vient 3 jours à Marseille pour s’imprégner de la situation, je considère que c’est une bonne chose pour la ville", a-t-elle assuré. 


Dénonçant la fracture entre le nord et le sud de la ville, Samia Ghali a assuré que la rénovation urbaine était aussi nécessaire. La maire est également revenue sur les propos de Manuel Valls qui assurait qu'il fallait raser les cités. Ce n'est pas une solution pour Samia Ghali. 


"On ne peut pas détruire une cité, ça demande du travail et il faut 100 ans pour le faire. Oui, il faut continuer et aller plus vite. C’est une question de volonté politique", a-t-elle déclaré. 

Macron à Marseille : la réaction de l'adjointe au maire Samia GhaliSource : TF1 Info

LA RÉPLIQUE DU RN STÉPHANE RAVIER


"Il a fallu attendre 2021 et qu'un enfant de 14 ans soit victime des stups pour que le président réalise enfin ce qu'il se passait à Marseille", s'est exclamé le sénateur RN des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, au micro de Ruth Elkrief.


"On ne m'a pas écouté, j'ai eu le seul tort d'avoir raison trop tôt", déplore le sénateur, assurant que les engagements sociaux étaient suffisants, les moyens devant surtout être déployés pour les policiers et la justice. 


"Darmanin a déjà fait le show l'année dernière, on ne peut plus se contenter des annonces des uns et des autres, tenez vos engagements parce que les Marseillais n'en peuvent plus", appelle le représentant du Rassemblement national.

Macron à Marseille : la réplique de Stéphane Ravier (RN)Source : TF1 Info

"ON A DES RÉSULTATS"


"L'idée que la République ne rentre pas dans certains quartiers, c'est faux", assure devant des policiers le président de la République. Saluant l'action qui a déjà été menée, il assure que la stratégie nationale contre la drogue commence à se déployer. "On a des résultats et je vous en remercie, mais il faut continuer", affirme Emmanuel Macron. 


"La sécurité, c'est la première des libertés", certifie le président.

COMMISSARIAT


Pour conclure sa première journée à Marseille, Emmanuel Macron effectue une visite dans un commissariat. En plus d'un déploiement d'effectifs avec notamment 200 nouvelles arrivées dès l'année prochaine, le président de la République a réaffirmé un investissement financier pour donner plus de moyens aux forces de l'ordre.


Il assure également que cet engagement policier s'accompagnera d'une aide du côté de la justice. 

BILAN DU PREMIER JOUR À MARSEILLE


À la sortie d'un moment d'échanges avec des membres d'associations impliquées dans les quartiers Nord de Marseille, le président de la République a brièvement évoqué ce qu'il souhaitait mettre en place dans la ville. 


"Ma réponse ne se fait pas en un jour, mais elle est évidemment sécuritaire", a-t-il d'abord commencé, ajoutant que des mesures plus concrètes allaient être annoncées aux policiers qui luttent contre le trafic de drogue dans la ville. 


Cependant, Emmanuel Macron a également détaillé les autres domaines pour lesquels des fonds seraient aussi débloqués. Soulignant que des dispositifs avaient déjà été mis en place, le chef de l'État a reconnu que ce n'était pas suffisant. "La détresse est telle que ce n'est pas suffisant, on doit intensifier et avoir une échelle de temps et d'investissement bien supérieur", explique-t-il. 


"Je considère que me déplacer ici et venir écouter, c'est un signe de respect et de considération", certifie Emmanuel Macron, ajoutant, "la confiance, elle reviendra avec l'efficacité et les résultats, elle ne reviendra pas avec un discours, je suis très lucide".

Emmanuel Macron répond à quelques questions après un échange avec des associationsSource : TF1 Info

TRAÇABILITÉ DES FONDS 


Durant le déplacement d'Emmanuel Macron dans la cité Bassens dans les quartiers Nord de Marseille, un éducateur n'a pas hésité à interpeller le président de la République. 


"Apparemment, vous allez débloquer des fonds, il faudrait une traçabilité", assure le jeune homme. Attaquant le plan anti-drogue lancé par Christophe Castaner et Nicole Belloubet, l'éducateur a assuré : "Il n'y a rien eu du tout. Alors, certes, Rome ne s'est pas faite en un jour, mais ce qui a perdu notre ville, c'est les arrangements entre amis, le copinage..."


L'éducateur a également mis en avant la nécessité de débloquer des fonds pour l'école. "L'éducation, c'est primordial, primordial ! L'âge d'or de l'apprentissage, c'est à 12 ans, l'éducation, faut miser dessus pour pas que ces jeunes dérivent...", a fini par dire l'éducateur, concluant son discours en déclarant "on compte sur vous !"

VIDEO LCI PLAY - Macron à Marseille, l’échange avec un éducateur : "Il faut une traçabilité des fonds débloqués"Source : Sujet TF1 Info

MESSAGE


"La République vous reconnaît et vous aime. Elle vous doit de vous donner les mêmes chances et aujourd'hui, elle ne le fait pas", a reconnu Emmanuel Macron, à l'attention des habitants des quartiers en difficulté de Marseille, auprès de France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur.

QUARTIERS NORD


Après sa visite dans les quartiers nord, le président de la République Emmanuel Macron s'est dit "ému" par ce qu'il a vu.

ÉCHANGES 


Le maire de Marseille Benoit Payan a accompagné le président de la République dans son échange avec des membres d'associations à la cité Bassens.

BAIN DE FOULE

"ON VA FAIRE LE MAXIMUM"


A un journaliste de LCI qui lui demandait pourquoi le plan d'Emmanuel Macron réussirait là où beaucoup de ses prédécesseurs ont échoué, le président de la République a répondu : "Il n’y a rien qui le garantit, donc on va faire le maximum. On va essayer de le faire avec les gens qui savent sur le terrain, de simplifier les choses et de se donner les moyens mais je ne peux pas vous dire qu’on réussira. On va faire le maximum mais je mentirai si je vous disais" que nous réussirons.

MACRON À LA CITÉ BASSENS 


Le chef de l'Etat est arrivé à la cité Bassens. Il a été accueilli par l'adjointe au maire de Marseille et maire d'arrondissement Samia Ghali. Le chef de l'Etat a également été reçu par des jeunes du quartier, qui lui ont notamment demandé "du travail".


"L’éducation c’est primordial. Il faut miser sur l'éducation pour pas que ces jeunes dérivent", a déclaré un éducateur présent sur place au Président. Ce Marseillais a également réclamé "un suivi" et une "traçabilité" des fonds qui seront alloués à la ville.  


Une mère de famille a également demandé au chef de l'Etat d'aider les mères de famille qui ont perdu leurs enfants dans les règlements de compte.

MÉLENCHON : "MACRON EST EN CAMPAGNE"


Le député des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) a dénoncé devant les caméras le caractère "monarchique" de la visite d’Emmanuel Macron à Marseille, à l’issue d’une rencontre entre le Président et les élus locaux à l’Hôtel de Ville. "Il arrive, il vient avec plein de sous, et le voilà qui s’occupe de transports, d’écoles dans la ville de Marseille. (…) Je ne supporte pas ça, le gars qui arrive, on est à 8 mois de l’élection présidentielle, tout le monde comprend qu’il est en campagne électorale, on est tous priés de faire semblant de ne pas l’avoir vu", a déclaré le candidat à l’élection présidentielle. 


"Je ne comprends pas ce qu’il vient faire là à part la campagne électorale. (…) Il est en campagne électorale, je ne participe pas à sa campagne. La meilleure amélioration que je propose de faire c’est de le remplacer. Comme ça c’est clair, les intentions de chacun sont nettes."

Mélenchon : "Je ne comprends pas ce qu'il vient faire là, à part la campagne électorale"Source : TF1 Info

UNION


"Ce ne sont pas les milliards qui régleront les problèmes de la ville mais votre capacité à faire ensemble", aurait déclaré Emmanuel Macron aux élus des Bouches-du-Rhône rencontrés à la mairie de Marseille, selon les informations de LCI. 

MACRON À LA MAIRIE DE MARSEILLE


A l'entrée du Président dans la mairie de Marseille où il a rencontré les élus locaux, quelques "Macron démission" se sont fait entendre sur le Vieux Port. 

UNE VISITE HISTORIQUE ?


Emmanuel Macron débute ce mercredi une visite inédite de trois jours dans une seule et même ville, Marseille. Un déplacement exceptionnel sous la Ve République. 

MACRON EST ARRIVÉ À MARSEILLE


Le chef de l'Etat est arrivé à Marseille. Il se trouve actuellement à l'Hôtel de Ville, où en compagnie du maire socialiste Benoît Payan, il rencontre les élus marseillais. Parmi eux : le député LFI Jean-Luc Mélenchon.

MACRON À MARSEILLE


Une longue visite pour un lourd dossier : de mercredi à vendredi, le président Emmanuel Macron sera à Marseille pour y dévoiler un plan dont l'ambition est de guérir les maux de la deuxième ville de France et en faire une "capitale de la Méditerranée". 

Emmanuel Macron est attendu mercredi après-midi à Marseille pour présenter un ambitieux plan destiné à donner un nouveau souffle à la deuxième ville de France, dont il dit vouloir faire une "capitale de la Méditerranée".

Entamé après le Conseil des ministres, ce déplacement de deux jours et demi est le plus long consacré au chef de l'État à une seule ville depuis le début de son quinquennat. Il est justifié par la place "singulière", selon l'Élysée, qu'occupe la cité phocéenne en France, mais aussi "l'urgence" de sa situation, illustrée en particulier par la recrudescence des règlements de compte sanglants cet été.

Soucieux de respecter les susceptibilités locales, l'Élysée assure que "ce plan a été co-construit en lien étroit avec différents acteurs, en particulier les élus locaux" et qu'il ne s'agit pas que "Paris gère Marseille".

Accompagné de sept ministres, le chef de l'État devrait annoncer le déblocage d'importants moyens financiers dans trois secteurs dans lesquels Marseille affiche un grand retard structurel : les écoles, les transports et la rénovation urbaine.


La rédaction de TF1info

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