EN DIRECT - Municipales : à Toulouse, l'alliance de LaRem et de la droite propulse le maire sortant en tête des sondages

Publié le 25 février 2020 à 11h28, mis à jour le 5 juillet 2020 à 14h39
EN DIRECT - Municipales : à Toulouse, l'alliance de LaRem et de la droite propulse le maire sortant en tête des sondages
Source : AFP

MUNICIPALES 2020 - Dimanche 15 mars prochain aura lieu le premier tour des élections municipales, dans 34970 communes, afin d'élire plus de 500.000 conseillers municipaux. Un scrutin aux enjeux majeurs pour La République en marche, le parti présidentiel, tout comme pour les partis traditionnels, qui comptent bien en profiter pour se refaire la cerise. Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

NANCY

Le socialiste Mathieu Klein est officiellement élu maire de Nancy, au terme de l'installation du conseil municipal. Il a battu le maire sortant Laurent Hénart (Parti radical) le 28 juin dernier. 

REPLAY


Voici le premier discours d'Edouard Philippe redevenu maire du Havre. La mission de maire," le plus beau mandat que la  République puisse offrir."

Le 1er discours d'Edouard Philippe, redevenu maire du HavreSource : TF1 Info

EDOUARD PHILIPPE, L'HOMME ÉMU

PRESIDENTIELLE

Eric Piolle songe-t-il être candidat à la présidentielle 2022 ? "Ce n’est pas le moment pour cela. Je travaillle pour que l’arc humaniste puisse trouver un débouché politique. Aujourd’hui, Yannick Jadot est quelqu’un d’important dans la vie politique. Lui veut être candidat, moi je veux que notre arc humaniste gagne. On ne naît pas maire, on le devient. On ne naît pas président, on le devient. Il faut donner un débouché politique à une majorité culturelle."

"Nous lançons avec Anne Hidalgo un réseau que nous allons appeler 'Cité en commun'. Il est important de montrer ce cap politique qui se met en acte."

PIOLLE/GRAND JURY

Eric Piolle : "La question du nucléaire est dépassée. Nous avons voté la réduction de la part du nucléaire en 2015. Fessenheim a été arrêtée. Il faut reprendre le mouvement. On ne sait toujours pas comment démanteler une centrale."

"Il faut investir dans la matière grise pour apprendre à maîtriser la sécurité nucléaire". 

 "Il faudra définir une trajectoire pour la sortie du nucléaire. Il faudra sortir avant 2040. Il y a un lobby en France qui freine le développement des énergies renouvelables." 

PIOLLE/GRAND JURY

Eric Piolle, à propos des aides aux entreprises face à la crise. “Il faut mettre des conditions de transition énergétique, sociale. On ne peut pas arroser les entreprises comme en 2008. Celles qui captent l’essentiel de ces milliards, ce sont les multinationales, qui concernent une minorité d'emplois”

PIOLLE/GRAND JURY

Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, à propos de l'appel des maires écolos à un moratoire sur le développement de la 5G : "La 5G, aujourd’hui, c’est une fuite néo scientiste. Il y a en France plein de gens qui sont dans des zones blanches, c’est la priorité. Doit on passer dans une nouvelle techno qui va consommer encore plus d’énergie ?"

"On monte des territoires urbains toujours plus en techno, et on laisse des zones blanches.  Est-ce que le progrès c’est de voir des films pornos en HD ? Un quart des vidéos, ce sont des vidéo porno. J'ai va provoquer un peu, mais grosso modo, la 5G, c’est pour permettre de regarder du porno dans l’ascenseur."

PIOLLE/GRAND JURY

Eric Piolle, maire EELV réélu à Grenoble, est l'invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. 

"Il y a un mouvement de fond", juge-t-il à propos des victoires écologistes aux municipales. "Pourquoi on retrouve des leaders aussi variés à la tête des grandes villes, et dans les petites villes ? Il y a là un mouvement de société." 

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


L'ancien Premier ministre a pris la parole ce dimanche matin pour son premier discours en tant que nouveau maire de la ville.

Le 1er discours d'Edouard Philippe, redevenu maire du HavreSource : TF1 Info

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Edouard Philippe : "C'est la même émotion pour moi aujourd'hui qu'en 2001. Je peux dire comme beaucoup de mes collègues maires que le fait de se voir confier cette responsabilité c'est la chance d'exercer le plus beau mandat que la République puisse offrir. Le fait de le faire dans la ville qu'on aime tisse un lien avec des choses, des gens, des projets. Et tout cela créé une densité humaine que ceux qui s'engagent connaissent, mais que ceux qui regardent ne comprennent pas forcément."


"Quand on est élu, on sait qu'on ne fera pas tout bien. (...) On doit être animé par la conviction profonde qu'on fera du mieux qu'on peut. C'est déjà beaucoup."


"Je pense à Michel Sirronneau, qui ne m'a pas quitté durant la campagne. Il est mort durant l'exercice de ses fonctions. Il était mon ami, et là où il est, il... (ndlr : l'émotion l'empêche de terminer sa phrase)... Il doit boire une bière et être sacrément fier de nous."

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Edouard Philippe poursuit son premier discours en tant que nouveau maire du Havre : "C'est difficile de concevoir l'intérêt général. C'est pour cela que le débat public est important. (...)"

"L'intérêt général on ne peut le saisir, je crois, qu'après avoir beaucoup écouté, beaucoup réfléchi. (...) Mais je ne crois pas qu'il se résume à prendre en compte ceux qui parlent le plus fort."

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Edouard Philippe : "Nous voulons pendant l'été, avec l'Education nationale, apporter une aide aux élèves qui en ont besoin. (...) Dans beaucoup de domaines, les effets du confinement ont porté un coup. (...) Dans les deux ans à venir, nous voulons effacer les effets du confinement."

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Edouard Philippe poursuit son premier discours en tant que nouveau maire du Havre : "Je veux dire que nous sommes pleinement conscients de la responsabilité qu'ils placent sur notre dos. Je veux remercier les électeurs, les Havraises et les Havrais." 

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Edouard Philippe poursuit son premier discours en tant que nouveau maire du Havre : "Je veux dire que nous sommes pleinement conscients de la responsabilité qu'ils placent sur notre dos. Je veux remercier les électeurs, les Havraises et les Havrais." 

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Edouard Philippe prend la parole : "L'installation du conseil municipal intervient au terme d'une campagne très particulière. En raison d'une assez grande tension avant le premier tour. (...) Le débat peut être passionné, et il l'est souvent. Il peut donner lieu à de la mauvaise foi (...) je suis certain que cela m'est arrivé.


"La campagne a été marquée par quelque chose qui, je crois, n'était jamais arrivé : le report du second tour. Cette campagne a aussi été marquée par un niveau d'abstention très élevé. Elle n'est pas propre au Havre, elle a été parfois plus vive ailleurs."


"Les décisions dans une démocratie sont prises par ceux qui vont voter. Nous devons collectivement faire en sorte de montrer l'intérêt du débat public, et convaincre nos concitoyens de la nécessité d'y participer."

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Edouard Philippe est élu, par 47 voix contre 12 pour son adversaire.

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Avec 47 voix contre 12, Edouard Philippe reprend officiellement les rênes de la ville du Havre.

Edouard Philippe réélu maire du Havre : les imagesSource : TF1 Info

EDOUARD PHILIPPE AU HAVRE :  L'ELECTION EN DIRECT


Edouard Philippe retrouve son poste de maire du Havre ce dimanche. Suivez cette élection ainsi que le discours de l'ex-Premier ministre en direct en tête de ce papier et sur LCI Canal 26.

MARSEILLE


Voici le récit du "3e tour" qui a permis à Michèle Rubirola de devenir la première femme maire de la cité phocéenne :

Élections municipales : Michèle Rubirola fait basculer Marseille à gaucheSource : JT 20h WE

VITRY-SUR-SEINE


Arrivé en tête au second tour des municipales à Vitry-sur-Seine, Jean-Claude Kennedy a été battu ce samedi au "troisième tour" par l'un de ses colistiers, Pierre Bell-Lloch. Le secrétaire de la section communiste de Vitry était 5e sur la liste du maire sortant PCF.

STRASBOURG


Jeanne Barseghian est désormais officiellement la première maire écologiste de Strasbourg. "Je porterai de manière indissociable la réponse aux trois grands défis qui sont devant nous : le défi écologique, le défi social et le défi démocratique", a déclaré la juriste de 39 ans après avoir obtenu 53 votes favorables.


Elle a présenté, dès ce premier conseil municipal, une déclaration d'"état d'urgence climatique" pour sa ville.

MARSEILLE

La liste des adjoints de Michèle Rubirola à Marseille : le socialiste Benoît Payan sera son premier adjoint, la sénatrice Samia Ghali sera la 2e adjointe.

STRASBOURG

La nouvelle majorité municipale de l'écologiste Jeanne Barseghian, qui doit être formellement élue maire de Strasbourg samedi à 18 heures, va être rejointe par le groupe de son ancienne concurrente, la socialiste Catherine Trautmann, ex-maire de Strasbourg, ont annoncé les deux responsables

LYON

Grégory Doucet (EELV) est officiellement élu maire de Lyon. "Je mesure l'immense responsabilité qui est la mienne. L'immense responsabilité qui est la nôtre", déclare le successeur de Gérard Collomb.

HIDALGO

GAUDIN

L'ancien maire de Marseille Jean-Claude Gaudin rend hommage à Michèle Rubirola. 

"LA VOLONTÉ DU PEUPLE DE MARSEILLE A ÉTÉ RESPECTÉE"


VIDEO - Voici l'intégralité de la première déclaration de Michèle Rubirola dès après son élection.  "Je suis soulagée de voir que la volonté du peuple de Marseille a été  respectée", a-t-elle déclaré la voix empreinte d'émotion. Elle a promis de "réduire la fracture territoriale", dans une ville divisée  entre quartiers très paupérisés et riches. "Ce projet, c'est celui d'une ville  plus verte, plus juste et plus démocratique".

Michèle Rubirola élue maire de Marseille : sa première déclarationSource : TF1 Info

MARINE LE PEN


Pour la présidente du RN, c'est LR qui a "donné les clés" de la mairie à la gauche. 

RENAUD MUSELIER


L'ancien ministre et président de la Région Sud-Provence Alpes Côte d'Azur prend acte de l'élection du Michèle Rubirola et souhaite une révision de la loi PLM afin d'éviter qu'un tel 3e tour ne se reproduise.

MARSEILLE


Michèle Rubirola poursuit sa première prise de parole en tant que maire et rend hommage à ses équipes, à ses têtes de listes, et notamment au socialiste Benoît Payan, qu'elle remercie d'avoir su s'effacer avant la campagne pour se ranger derrière sa candidature. "Notre ville nous l'aimons, et nous y sommes profondément attachés. (...) Je suis sûre que nous allons faire de belles choses", a notamment déclaré la maire fraîchement élue.

MARSEILLE


Michèle Rubirola : "Le premier sentiment qui m'anime, c'est le soulagement de savoir que la volonté de la majorité du peuple marseillais a parlé. (...) Cette joie, ce bonheur, cet espoir, c'est celui du Printemps Marseillais. "


"J'éprouve une immense fierté à vous représenter dans ce fauteuil de maire. J'ai une pensé sincère pour Jean-Claude Gaudin qui a donné une partie de sa vie à cette ville."


"Soyez assurés que je serai toujours une maire attentive à vos demandes. Il n'y a dans cette ville aucune fatalité. (...) Ensemble, nous allons démontrer que la volonté politique peut déplacer des montagnes. Ne doutez pas de ma détermination à prendre de bonnes décisions."

Urgent

MARSEILLE


C'est officiel : Michèle Rubirola est la nouvelle maire de Marseille. La candidate du Printemps Marseillais a gagné au second tour de scrutin, avec 51 voix contre 41 pour son adversaire Guy Teissier (LR).


Avec ses neuf voix, Samia Ghali a permis à l'union de la gauche et des écologistes de remporter la majorité absolue et de ravir la mairie aux Républicains.


Les deux camps étaient arrivés au conseil municipal sans entente, Samia Ghali, qui a gagné son secteur et 2,89% des voix sur la ville, ayant demandé le poste de première adjointe en échange de son soutien à Michèle Rubirola, ce que lui avait refusé le Printemps marseillais (38%).

REACTION

MARSEILLE


Le dépouillement a débuté à l’hôtel de ville, le verdict est proche. Les élus RN, qui n'ont pas pris part au vote, reviennent dans la salle.

MARSEILLE


Selon nos informations, plusieurs ténors de la droite marseillaise sont furieux, et font savoir que le préfet va contester les modalités de cette élection à cause des suspensions de séance. 

MARSEILLE


Samia Ghali officialise son soutien au Printemps Marseillais : "Ma chère présidente, je voudrais vous remercier, vous êtes une élue exemplaire (...)  "J'ai décidé de ne pas présenter ma candidature et d'apporter mon soutien à Mme Rubirola". Cette dernière a alors traversé tout l’hémicycle pour donner une accolade à Samia Ghali.


Le second tour de scrutin est en cours et, sauf revirement de dernière minute, il devrait aboutir à l'élection de Michèle Rubirola.

Urgent

MARSEILLE


Selon nos informations, Samia Ghali retire sa candidature et va voter Michèle Rubirola.

MARSEILLE


Les conseillers municipaux reprennent leur place au sein de l'hémicycle, la séance va pouvoir - sauf surprise - reprendre. 

MARSEILLE


La présidente a tranché : une suspension est à nouveau validée, à la demande du camp de Samia Ghali puis du Printemps Marseillais. Le conseil reprendra à 14h15.

MARSEILLE


Après une énième suspension, le groupe de Samia Ghali revient dans la salle. La droite commence à perdre sa patience, multipliant les critiques sur la gestion du vote. "Qu'on fasse la suspension maintenant ou après, il va falloir la faire car nos estomacs vont nous rappeler à l'ordre."


Le camp LR est furieux d'avoir attendu 2h, scandalisés que les tractations se poursuivent. Guy Teissier : "La démocratie n’est pas l’anarchie. Tout ça ressemble plus à une assemblée marginale d’un parti d’extrême gauche qu’à une assemblée délibérante. Il faut fixer des durées de suspension."


Stéphane Ravier, lui, a déclaré qu'ils ne voteraient pas, ni 2eme tour ni au 3eme tour (s'il y en a un).

MARSEILLE


La suspension de séance se prolonge... Les discussions se poursuivent, l'équipe de Samia Ghali étant toujours retranché dans une partie du bâtiment. Le conseil devrait redémarrer dans cinq minutes, annonce Marguerite Pasquini dans le fauteuil de présidente de séance.

MARSEILLE


Après presque 2h de suspension, la séance reprend. "On est sur des négociations certainement" indique la présidente. "Je comprends que vous soyez exaspérés parce que c'est long".


 Devant la presse, l’élu RN Stéphane Ravier a dénoncé des "tractations nauséeuses" et confirme que son parti ne prendra pas part au 2e tour du vote au conseil municipal.

MARSEILLE


Les tractions se poursuivent à Marseille, depuis bientôt une heure. Selon le correspondant sur place du Monde, "les discussions ont repris entre le Printemps marseillais et Samia Ghali."

MARSEILLE


La suspension de séance s'éternise au conseil municipal. Depuis 30 minutes, les tractations vont bon train en coulisses. Michèle Rubirola est allée saluer ses partisans à l'extérieur, alors que Samia Ghali s'est isolée avec ses colistiers.

MONTPELLIER


Le socialiste Michaël Delafosse, qui avait remporté le 28 juin les municipales avec 47,2% des voix, a été élu maire de Montpellier avec 48 voix sur 65 (17 votes blancs) lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature.


A la tête d'une liste PS-PCF-EELV pour le second tour, M. Delafosse était arrivé devant le maire sortant divers gauche Philippe Saurel (34,7%) et devant le milliardaire Mohed Altrad (18,1%).


Arrivé en vélo à la mairie de Montpellier, M. Delafosse a été très applaudi en montant à la tribune après son élection et lorsqu'on lui a remis l'écharpe tricolore.

Urgent

MARSEILLE


Le verdict des urnes pour le premier tour est le suivant : 8 voix pour Samia Ghali, 41 voix pour Guy Teissier, et 42 pour Michèle Rubirola. Aucun candidat n'ayant obtenu la majorité absolu, un second tour va avoir lieu.

MARSEILLE


Les huissiers procèdent actuellement au dépouillement du premier tour, visiblement très serré, entre Guy Teissier et Michèle Rubirola.

MARSEILLE


Avant que les huissiers procèdent au dépouillement, rappel du contexte dans lequel se déroule le scrutin. Loi PLM (Paris-Lyon-Marseille) oblige, l'élection se fait par secteurs. Et aucune majorité absolue n'est sortie des urnes : 42 élus pour le Printemps marseillais, 41 à droite en comptant les 2 sièges restant au dissident LR Bruno Gilles. Loin, donc, des 51 voix nécessaires, sur 101, pour conquérir l'hôtel de ville et sa vue imprenable sur le Vieux Port et la "Bonne Mère".  


Mais tous ces calculs ont été bouleversés par le retrait des élus RN: la majorité absolue nécessaire pour élire le maire au deux premiers tours de scrutin ne concerne que les suffrages exprimés, soit 47 voix sans le RN, à supposer qu'il n'y ait aucune autre abstention. En tout cas, l'échec apparent des négociations du Printemps marseillais avec Mme Ghali pourrait barrer la route définitivement à Mme Rubirola.

MARSEILLE


La séance a repris, les candidats officialisent leur candidature, à commencer par Michèle Rubirola. Martine Vassal présente la candidature de Guy Teissier. La candidature de Samia Ghali est aussi présentée.


 L'heure est au vote. Le premier tour se décide au vote à majorité absolue sur les bulletins exprimés. Les 92 élus du conseil (101 moins les 9 du RN qui sont partis) procèdent au vote à bulletin. Le départ des neufs élus RN fait donc baisser cette majorité à un maximum de 47.

EN IMAGES


L'ambiance est électrique devant la mairie de Marseille, où se réunit le nouveau conseil municipal.

Marseille : élection sous tensionSource : TF1 Info

Urgent

MARSEILLE


Premier coup de théâtre : les neuf élus du Rassemblement national quittent la salle. "Nous ne présenterons pas de candidat, nous ne participerons pas au vote (...), nous laissons les magouilleurs, les marchands de tapis et ceux qui confisquent la démocratie, nous vous laissons entre vous", a tonné le sénateur RN Stéphane Ravier.


La séance est suspendue pour une dizaine de minutes à la demande du Printemps Marseillais. Le camp de Michèle Rubirola a quitté la salle, alors que les élus LR sont restés, formant un conciliabule autour de Martine Vassal.

MARSEILLE


Le conseil municipal à Marseille a débuté, avec la lecture des recommandations sanitaires et l'appel des 101 élus. Candidat au fauteuil de maire, Guy Teissier a cédé sa place de doyen à Marguerite Pasquini (élue sur la liste de Samia Ghali), qui le suit dans l'âge.

MARSEILLE


L'élu LR Lionel Royer-Perreaut, qui avait annoncé son intention de se présenter pour le poste de maire de Marseille au conseil municipal de samedi, a indiqué qu'il soutiendrait finalement l'autre candidat LR, Guy Teissier, au premier tour.


Jeudi, il avait créé la surprise et fait voler en éclat l'unité de la droite en annonçant qu'il se présentait, ne pouvant accepter des arrangements en cours selon lui entre Guy Teissier et le Rassemblement national.


"Depuis, j'ai entendu les réactions de Mme Vassal (tête de liste LR à l'élection) disant que s'il devait y avoir une élection avec des voix du Front national, elle demanderait à M. Teissier de démissionner, j'ai entendu la réaction de notre président Christian Jacob et j'ai décidé d'accorder une présomption de confiance", a déclaré M. Royer-Perreaut à des journalistes juste avant une séance cruciale du conseil municipal destinée à élire le maire de la deuxième ville de France. "Je voterai Guy Teissier au premier tour", a-t-il ajouté.

MARSEILLE


L'ambiance est électrique ce samedi matin du côté du Vieux Port, où les nouveaux conseillers municipaux sont appelés à se rendre pour élire le nouveau maire. Des dizaines de militants du Printemps Marseillais ont fait le déplacement pour l'occasion.

SAMIA GHALI : "MAINTENANT, CA SUFFIT"


Forte de ses 9 sièges, Samia Ghali aura un rôle décisif lors de l'élection du maire ce samedi. Mais le torchon brûle avec la liste du Printemps marseillais. La sénatrice ex-PS a fustigé samedi matin les  "oukases" de Mme Rubirola et de Benoît Payan, son porte-parole, lui aussi élu  dimanche soir dans un secteur du centre-ville: "Maintenant ça suffit tous ces  gens qui veulent les voix des quartiers Nord et populaires mais qui ne veulent  jamais qu'ils soient représentés à leur juste place. (...) Plus personne ne  décidera à notre place".

3e TOUR : C'EST PARTI À MARSEILLE

MACRON

Interrogé sur les élections municipales lors d'une conférence commune avec la chancelière allemande Angela Merkel, Emmanuel Macron a estimé "qu'il ne s'agit pas, dans la vie de la Nation, de tirer des conséquences excessives de scrutins locaux", adressant au passage ses "félicitations" aux nouveaux élus.

Alors que les écologistes ont remporté plusieurs villes, le chef de l'Etat, qui a annoncé lundi une série de mesures issues de la Convention climat, a assuré que "l'ambition climatique ne doit pas être en réaction à un cycle électoral. C'est un devoir moral et une partie de notre souveraineté".

MARSEILLE


La deuxième ville de France va-t-elle basculer à gauche ? Réponse samedi : la mairie de Marseille annonce la convocation des 101 conseillers municipaux nouvellement élus le 4 juillet à 09H30. L'élection du maire se fera à bulletins secrets, les deux premiers tours à la majorité absolue de 51 conseillers, le troisième tour, si nécessaire, à la majorité simple.


L'issue est particulièrement incertaine dans cette ville où le scrutin se déroule par secteurs : la gauche a remporté une victoire historique en terme de suffrage populaire, avec 38% des voix, et espère imposer sa cheffe de file, l'écologiste Michèle Rubirola. Mais la droite menée par Martine Vassal (LR, 30%) n'a pas abandonné l'idée d'obtenir une majorité de conseillers municipaux.

LFI


Le coordinateur de La France insoumise Adrien Quatennens a estimé lors d'une conférence de presse que "chaque scrutin" avait "sa logique" et que le succès des écologistes et socialistes aux élections municipales n'empêchait pas "l'avancée" du mouvement de Jean-Luc Mélenchon vers 2022.


"Parler de vague alors que seul 14% du corps électoral s'est déplacé me paraît hasardeux", a déclaré le numéro 2 de LFI pour réagir à l'abstention massive et à la victoire des écologistes dans plusieurs grandes villes.

AGNÈS BUZYN


Arrivée 3e à Paris, l'ancienne ministre de la Santé a tenu à remercier ses supporters sur Twitter. 

PARTICIPATION


Le taux définitif de la participation est de 41.6%, selon le ministère de l'Intérieur. Il était de 62,1% en 2014. 


Depuis trente ans, l'abstention lors des élections municipales n'a jamais cessé d'augmenter, passant de 26,91% en 1989 à 36,87% en 2014...

GÉRARD COLLOMB


Interrogé devant l'Hôtel de ville de Lyon, le maire déchu Gérard Collomb a réagi à l'élection de l'écologiste Grégory Doucet. "On voyait bien qu’il y avait une vague verte qui était extrêmement forte, qui a été la même dans toute la France. On a essayé de pouvoir empêcher ça en faisant ce rassemblement (avec Les Républicains, ndlr), mais la vague était trop forte."


Distancé par Camille Augey (EELV) dans son arrondissement, l'ancien ministre de l'Intérieur a déclaré : "Un certain nombre de gens de mon camp n’acceptaient pas le rassemblement que nous avons fait et avaient appelé à voter pour les écologistes, donc à partir de là on ne pouvait pas être très bons." Pour autant, il n'a pas regretté cette union avec la droite, "car si nous n’avions pas fait cette alliance la vague aurait été encore plus forte, nous aurions sûrement perdu tous les arrondissements."


"Je suis serein, la vie continue. Je souhaite bonne chance à Grégory Doucet, cette ville mérite qu’on fasse le mieux pour elle", a-t-il conclu.

GRÉGORY DOUCET


Le futur maire de Lyon (EELV) arrive à l'Hôtel de Ville, il est revenu sur sa victoire au micro de LCI :  "On a une coalition très compacte, organisée autour de la transition écologique. Tous nos partenaires et au-delà, ils sont déterminés à engager la ville dans la transition écologique. Strasbourg, Grenoble, Poitiers... les villes sont nombreuses à avoir connu la vague verte. Je souhaite que Lyon puisse devenir une référence. Il y a une portée symbolique qui va au-delà de ce qu'on peut voir dans la ville." 


Grégory Doucet revient sur les raisons qui l'ont porté à la mairie  : "A Lyon, le ressenti du changement climatique, est déjà réel, on est une des villes qui a connu le plus grand nombre de pics de pollution, il y a une envie d'écologie qui est énorme." 

GILLES LE GENDRE


Sur LCI, le président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale a rappelé que le parti majoritaire "partait de zéro" et "frôlera les 10.000 élus". Cependant, Gilles Le Gendre a assumé les responsabilités du parti qui n'a "pas su apporter, dans tous les domaines, les réponses qu'il fallait". 

GILLES LE GENDRE


"Ce scrutin ne permet en aucun cas de tirer des leçons nationales", estime Gilles Le Gendre, "hormis la percée écologiste". Voyant un "transfert de voix entre la gauche traditionnelle et les écologistes", le chef de fil de LaREM à l'Assemblée nationale discrédite ainsi l'impact des Verts au niveau national. Si, "quand elle est au plus près du local, l'écologie a une force extrêmement positive", au niveau national, le président du groupe de la majorité voit une "bifurcation très claire" entre une "transition écologique qui continue de s'appuyer sur la création de richesse" et celle qui "mise sur la décroissance". 


Cependant, ces résultats "obligent" le parti de la majorité à "avoir une réponse écologique extrêmement forte dans les prochaines semaines". "Sur l'écologie, nous devons absolument accélérer", a lancé Gilles Le Gendre sur LCI.

LAREM PREND "UNE CLAQUE" À PARIS


Mettant notamment en cause "l'abstention très forte" dans l'échec de LaREM de trouver un ancrage municipal, Gilles Le Gendre a estimé que le bilan n'était pas "nul" pour le parti présidentiel. Cependant, le chef de fil des députés de la majorité a reconnu que l'élection à Paris était la "somme catastrophique de toutes les erreurs qu'il ne faut pas commettre." "Le dossier a été très mal engagé. Nous prenons en effet une claque et ce sera une très bonne leçon."


Agnès Buzyn n'y est cependant "strictement pour rien", a assuré Gilles Le Gendre.

Urgent

UNE "GRANDE DÉCEPTION" POUR GILLES LE GENDRE


"C’est une grande déception", a confié sur LCI  Gilles Le Gendre, estimant cependant être arrivé à relever le défi d'"apparaître dans un paysage local", qui est celui des municipales. "Nous savions que ça allait être difficile", d’émerger sur  ce territoire, a lancé le président du groupe LaREMà l'Assemblée nationale. "Nous savions que ça allait être difficile, mais ça a encore été plus difficile que prévu".

DES ÉCOLOGISTES AU GOUVERNEMENT ?


Suite au succès des écologistes dimanche soir, les Verts attendent un geste d'Emmanuel Macron. "Est-ce que pour les deux dernières années du quinquennat Emmanuel Macron va mettre en place un gouvernement pour effectuer un vrai virage écologique ?", s'est interrogé le député EDS Matthieu Orphelin sur LCI.

L'ESPOIR DE FAURE POUR 2022


Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure s'est dit "prêt" à se ranger derrière le candidat qui "incarnera le bloc social-écologiste", quelle que soit son "origine" politique en 2022. "Il ne faut pas regarder les choses en fonction des origines de chacun, la question n'est pas d'où il vient mais où il va et où nous allons ensemble", a-t-il ajouté à propos de ce futur candidat.

MINISTRES

Soupe à la grimace du côté du gouvernement. Si les ministres peuvent plastronner avec la victoire d'Edouard Philippe qui vient s'ajouter à celles de Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu ou encore Franck Riester au premier tour, les résultats du second tour sont bien plus en demi-teinte. A Paris, notamment, Marlène Schiappa et Agnès Pannier-Runacher ne seront même pas conseillères d'arrondissement.


A Vanves, Gabriel Attal a également été battu et restera conseiller d'opposition. 


Un bilan difficile, où l'on note que la présence des ministres sur les listes n'a eu aucun effet sur l'implantation locale de LaREM. Ceux qui ont été élus l'avaient déjà été.

ANALYSE

C'est un des points à noter de ce scrutin, outre la forte percée des écologistes. Le PS et LR, que d'aucuns croyaient politiquement morts après des élections européennes particulièrement difficiles, sont encore en vie. Avec Montpellier, Paris, Nancy ou encore Lille, Nantes, Rennes et Le Mans, les socialistes s'accrochent toujours solidement à leurs bastions. LR, lui, peut être satisfait. Outre une victoire en forme de soulagement à Toulouse, il conserve aisément Nice ainsi qu'Aix-en-Provence. Mais surtout, le parti "renoue avec la victoire" avec des victoires dans "plus de la moitié des villes de plus de 9000 habitants".

MARSEILLE, TOUJOURS

Autre information majeure à Marseille : le RN Stéphane Ravier, élu à la surprise générale maire du 7e secteur (13e et 14e arrondissements), a été battu par son rival LR. 

MARSEILLE

Malgré la victoire de l'union de la gauche avec les écologistes, l'incertitude règne dans la cité phocéenne. Avec 42 sièges, le Printemps marseillais reste loin des 51 sièges nécessaires pour obtenir la majorité absolue. C'est la dissidente du PS Samia Ghali qui détient les clés du scrutin avec ses 8 élus. LR, elle, devrait s'allier avec le dissident Bruno Gilles et le RN pour remporter le 3e tour.

DYNAMIQUE

Oui, le RN a remporté sa première grande ville depuis 1995 et la victoire à Toulon. Mais en dehors de ça, le parti d'extrême droite a stagné, au mieux.

A MARSEILLE 


Michèle Rubirola, victorieuse, à la sortie de son QG, à Marseille. "Victoire relative" mais "la droite n'est plus en mesure de gouverner".

AU HAVRE


Edouard Philippe a été largement élu au Havre (58,8%), face au candidat divers gauche Jean-Paul Lecoq (35,8%). Une victoire qui va pousser le Premier ministre à choisir entre ses deux fonctions de maire et de chef de gouvernement. Il doit rencontrer lundi le président de la République, quelques jours avant le tout premier conseil municipal de la ville Normande.

UNE VAGUE VERTE SANS PRÉCÉDENT 


Les écologistes apparaissent comme les grands vainqueurs du second tour des élections municipales dans les grandes métropoles françaises. A Bordeaux, ils mettent fin à 73 ans de domination de la droite. Ils devront toutefois composer avec leurs alliés.

A MARSEILLE 


La candidate des Républicains, Martine Vassal, battue dans son secteur.

FÉLICITATIONS D'ALLEMAGNE 


La présidente des Verts allemands félicite ses homologues français pour leurs résultats aux municipales : "Méga félicitations à nos amis verts en France, où une sensation se fait jour au second tour des élections locales : Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Tours, Grenoble + aussi la deuxième plus grande 🇫🇷 ville Marseille deviennent vertes. 💚"

"UNE VAGUE VERTE" 


Ce soir, EELV a remporté plusieurs bastions socialistes ou historiquement de droite : Marseille, Bordeaux, Lyon, Toulouse ... "C'est une vague verte", comme l'a déclaré Yannick Jadot.


Voici les villes devenues ou restées "vertes" : 


>> Notre article sur Marseille

>> Notre article sur Bordeaux

>> Notre article sur  Lyon

>> Notre article sur Poitiers

>> Notre article sur Strasbourg

>> Notre article sur Tours

>> Notre article sur Grenoble 

STRASBOURG - RÉSULTATS


Jeanne Barseghian (EELV) est élue maire de Strasbourg à l'issue du second tour des élections municipales. Elle a recueilli 41,7% des suffrages.

RENNES - RÉSULTATS


La maire de Nantes Johanna Rolland (PS) est réélue pour un second mandat avec 59,67% des voix, selon les résultats définitifs, dans un scrutin marqué par une abstention historique de 71,42%.

PARIS - RÉSULTATS 


La maire sortante Anne Hidalgo (PS) est réélue maire de Paris avec 49,3% des voix, selon des résultats partiels (4489 bureaux sur 4616).

DÉFAITE DE CÉDRIC VILLANI 


Cédric Villani, candidat dissident de LREM à la mairie de Paris, a annoncé dimanche à l'AFP ne pas avoir été élu au Conseil de Paris, et être simple conseiller d'arrondissement dans le XIVe, à l'issue du second tour des municipales dimanche.


"Je suis très fier d'avoir pu porter mes valeurs, mes convictions jusqu'au bout (...) et d'avoir porté des sujets cruciaux pour l'avenir de Paris, comme l'agrandissement de la capitale", a déclaré le mathématicien, médaillé Fields. "Cette élection est aussi un point de départ et nous allons continuer à travailler inlassablement avec nos deux élus d'arrondissement".

MONTPELLIER - RESULTATS


Philippe Saurel, maire sortant, se voit ravir la mairie par Mickaël Delafosse. 

DÉFAITE D’AGNÈS BUZYN A LA MAIRIE DE PARIS


La réaction de son entourage : 

TOULOUSE - ESTIMATIONS 


Jean-Luc Moudenc, maire LR sortant soutenu par LaREM, revendique une victoire confortable à Toulouse avec 52% des voix face à son adversaire écologiste.

RÉACTION DE RACHIDA DATI APRES SA DÉFAITE A LA MAIRIE DE PARIS 


Dans un communiqué, la candidate LR a la mairie de Paris, félicite "Anne Hidalgo pour son élection et remercier les Parisiens qui nous ont fait confiance avec 47,4% pour Anne Hidalgo, 36,8% pour mes listes et 13% pour Agnès Buzyn". Un peu plus loin, elle évoque l'abstention "inédite" pour une élection. "Cette abstention n’est pas la faute des Français, elle est de la responsabilité de ceux qui gouvernent et ont gouverné, localement et nationalement. J’irai même plus loin : ceux qui vont pleurer cette abstention ce soir sont ceux-là mêmes qui se complaisent de cette situation qui leur permet des tacites réélections. D’années en années, nous battons des records d’abstention sans qu’aucune volonté de changement ne s’exprime. Cette abstention ne me décourage pas. Elle me conforte dans mon engagement politique et ma détermination à agir. Car ce rejet du vote conduit à ce qu’une part croissante de Français s’expriment par les manifestations, les affrontements et les contestations (...) C’est un cocktail dangereux qui nécessite une réaction forte de l’autorité et une défense sans concession et sans faiblesse des valeurs de la République et de ses principes", estime la candidate. "Ce soir, je veux dire à tous les Parisiens qui ont voté pour mes listes ce qu’ils représentent au conseil de Paris. Il restait à peine 25 élus au conseil de Paris au début de la campagne. A l’issue de cette élection nous serons 60", poursuit-elle. 

DIJON - RÉSULTATS 


François Rebsamen a été élu à l'issue du second tour des élections municipales à Dijon, avec 43,51% des voix.

Urgent

PARIS


Agnès Buzyn (LREM) n'est pas élue au Conseil de Paris, selon des sources concordantes à l'AFP.

PAU - RÉSULTATS


Le président du Modem François Bayrou est réélu à l'issue du second tour des élections municipales à Pau, avec 55,4% des voix selon les résultats définitifs.

MARTINE AUBRY RÉÉLUE A LILLE 

RENNES - RÉSULTATS 


La ville de Rennes reste à gauche avec la réélection de Nathalie Appéré. 

DÉCLARATION DE RACHIDA DATI APRES SA DÉFAITE A PARIS 


Malgré sa défaite face à Anne Hidalgo, Rachida Dati se félicite d'avoir "redressé la droite à Paris".

VIDÉO - SUCCÈS D'EELV AUX ELECTIONS MUNICIPALES 


"Cette soirée est historique, c'est une incroyable vague verte", a déclaré Yannick Jadot.

Municipales : "C'est une vague verte" affirme le patron de l'EELV, Yannick JadotSource : TF1 Info

VIDÉO -  BORDEAUX 


Le candidat EELV Pierre Hurmic fête sa victoire dans les rues de Bordeaux. L'écologiste a battu le maire sortant LR Nicolas Florian et mettant ainsi fin à 73 ans de règne de la droite. Prenant la parole dans la cour de la mairie, il a promis d'assumer cette "victoire historique", "sans arrogance", et d'être un maire "à plein temps" pour "tous les Bordelais".

Pierre Hurmic (EELV) célèbre sa victoire à BordeauxSource : TF1 Info

ARLES - RÉSULTATS 


Patrick de Carolis, ancien journaliste et candidat divers centre, est élu maire à l'issue du second tour des élections municipales. Il recueille 57,22% des voix.

EXCLUSIF


 55 % des Français souhaitent qu'Edouard Philippe reste à Matignon suite à sa réélection à la mairie du Havre, selon un sondage Harris Interactive - Agence Epoka /TF1-LCI-RTL.

GRENOBLE RESTE A GAUCHE 


Le maire sortant Éric Piolle arrive largement en tête à Grenoble avec 53% des voix contre 23% pour Alain Carignon (DVD), selon des résultats partiels établis à partir de 63 des 86 bureaux de vote.

A BORDEAUX 


Depuis 1947, la droite remportait dès le premier tour, la mairie. En 2020, Pierre Hurmic, candidat EELV met fin à ces 73 ans de mandat de la droite.

CE QU'IL FAUT RETENIR DE CETTE SOIRÉE ÉLECTORALE 


- Ce second tour a été le théâtre d'une abstention record. Dans une déclaration, Emmanuel Macron s'est dit "très préoccupé". Sibeth Ndiaye elle, a fait part de la "déception" de la majorité, qui a enregistré des scores parfois "extrêmement décevants" en raison de ses "divisions" lors de ces municipales.

>> Notre article


- Au Havre, Edouard Philippe a été réélu largement (58,8%), face au candidat divers gauche Jean-Paul Lecoq (35,8%). Une victoire qui va pousser le Premier ministre à choisir entre ses deux fonctions de maire et de chef de gouvernement.

>> Notre article 


- A Lille, Martine Aubry a été réélue sur le fil, avec un peu moins de 230 voix d'écart : "Un immense bonheur", selon la maire sortante.

 >> Notre article 


- A Perpignan, la ville passe sous pavillon FN. Une victoire sur "le front républicain", selon Louis Aliot. 

>> Notre article


- A Marseille, la défaite est sans appel pour la droite qui détenait la ville depuis 25 ans. La candidate LR Martine Vassal est arrivée dix points derrière l'écologiste Michèle Rubirola (29,8% contre 39,9% des voix). 

>> Notre article


- A Bordeaux, fief de la droite longtemps dominée par les figures de droite a été remporté par M. Hurmic face à Nicolas Florian (LR), malgré l'alliance de second tour LR-LREM.

>> Notre article 


- De nombreuses villes passent aux Verts : "une vague verte", pour Yannick Jadot. 

>> Notre article sur Marseille

>> Notre article sur Bordeaux

>> Notre article sur  Lyon

>> Notre article sur Poitiers

>> Notre article sur Strasbourg

>> Notre article sur Tours

>> Notre tour d'horizon et les enjeux de ces victoires vertes



- A Paris, Anne Hidalgo a été réélue, devant Rachida Dati et Agnès Buzyn : "un moment très particulier", pour la maire sortante. 

>> Notre article


>> Selon notre sondage exclusif Harris Interactive - Agence Epoka, 55% des Français souhaitent qu'Edouard Philippe reste à Matignon. 


Retrouvez tous les résultats des élections municipales 2020, en cliquant sur ce lien ICI 

DÉCLARATION DE MARTINE AUBRY APRES SA VICTOIRE "SUR LE FIL" A LILLE


"C'est un immense bonheur", a déclaré la maire sortante. 

"C'est un immense bonheur", affirme Martine Aubry, réélue à LilleSource : TF1 Info

RÉACTION D'EMMANUEL GRÉGOIRE, PREMIER ADJOINT A LA MAIRIE DE PARIS


Sur Twitter, Emmanuel Grégoire a félicité Anne Hidalgo.

DÉCLARATION D'ANNE HIDALGO RÉÉLUE A LA MAIRIE DE PARIS 


Déclaration d'Anne Hidalgo, à la suite de sa réélection : "Merci Paris. Chers parisiennes, chers parisiens, aujourdh'ui, vous m'avez accordé votre confiance pour être à nouveau maire de Paris. Les circonstances exceptionnelles qui entourent ce second tour rendent ce moment très particulier. Je veux remercier l'ensemble des citoyens qui se sont déplacés, malgré la crise du coronavirus et ceux qui se sont mobilisés pour cette élection. Par cet acte, vous avez montré votre attachement à notre démocratie (...) Vous avez choisi l'espoir, un Paris qui respire, une ville plus solidaire qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Je veux remercier David Belliard et toutes les forces qui se sont réunies autour de notre projet et qui ont permis de constituer cette alliance pour l'avenir de Paris. Je salue Agnes Buzyn et Rachida Dati (...) J'espère que nous pourrons travailler ensemble pour les Parisiennes et les Parisiens (...) Nous expérimenterons d'autres manières de faire vivre la démocratie parisienne. La victoire a du sens car elle est collective. Ce mandat est la plus belle des responsabilités. Avec mon équipe, nous serons là. Je pense à ceux et celles qui m'ont permis de devenir celle que je suis (...) Mes amis, ma famille, mon père arrivé en France, avec la République en idéal (...) Vitre confiance m'oblige, avec vous nous bâtirons le Paris de demain, pour la santé, un Paris qui permet de changer sa manière de vivre, de mieux se déplacer, s'alimenter avec une valeur commune, le respect de l’environnement (...) Être à la hauteur de la confiance que vous avez placé en nous, tous ensemble nous pouvons changer les choses et bâtir un avenir en commun, qui sera à la hauteur de notre espérance (...) Vive Paris"

VIDÉO - DÉCLARATION DE JEAN-LUC MELENCHON 


"La première caractéristique de cette élection, c'est l'abstention, ne perdons pas ça de vue (...) Et nous la redoutons d'autant plus que pour l'essentiel, dans les quartiers populaires, personne ne se déplace, c'est un rejet de toutes les institutions. Au milieu de cela, il y a de belles percées, comme à Lyon", a estimé le président de la France Insoumise. 

VIDEO - La réaction de Jean-Luc Mélenchon, après la victoire de Michèle Rubirola à MarseilleSource : TF1 Info

POITIERS PASSE EN VERT 


La candidate EELV Léonore Moncond'huy remporte la mairie de Poitiers. 

PERPIGNAN PASSE SOUS PAVILLON RN 


A Perpignan, Louis Aliot offre au RN sa première grande ville depuis 2001 : "Le front républicain est une escroquerie". 

MARSEILLE PASSE A GAUCHE 


Après 25 ans de mairie à droite, Marseille passe à gauche où la candidate Michèle Rubirola est donnée candidate.  

DÉCLARATION DE MARINE LE PEN APRES LA VICTOIRE DE LOUIS ALIOT 


Pour la patronne du Rassemblement National, la victoire de Louis Aliot s'est félicitée dimanche soir d'une "vraie grande victoire" de son parti aux municipales, y voyant un "vrai déclic".

Résultats du RN aux municipales : "C'est la fin du front anti-républicain", affirme Marine Le PenSource : TF1 Info

MARSEILLE 


Déclaration de Jean-Luc Mélenchon après la victoire de Michèle Rubirola à Marseille : "La première caractéristique de cette élection, c'est l'abstention, ne perdons pas ça de vue (...) Et nous la redoutons d'autant plus que pour l'essentiel, dans les quartiers populaires, personne ne se déplace, c'est un rejet de toutes les institutions. Au milieu de cela, il y a de belles percées, comme à Lyon. Les villes où les maires socialistes sont passés à LaRem, ils ont été sanctionnés (...) C'est dans un océan d'abstention et c'est le plus important. C'est une grève civique de masse. Un mot pour Marseille, ma suppléante est élue, dans une coalition gagnante (...) Et cela donne un beau résultat. EELV se substitue au PS qui résiste ailleurs. C'est réconfortant"

BORDEAUX 


Les Verts sont donnés gagnants à Bordeaux. Les résultats sont très serrés. 

LILLE - MARTINE AUBRY REVENDIQUE LA VICTOIRE 


L'entourage de Martine Aubry annonce que la maire sortante remporte "sur le fil", cette élection. La maire socialiste de Lille Martine Aubry l'a emporté en devançant "d'environ 200 voix" son concurrent écologiste Stéphane Baly, a annoncé à l'AFP son entourage.


Le suspense a duré une bonne partie du début de la soirée, les sondages donnant les deux candidats au coude à coude, largement devant la candidate macroniste Violette Spillebout.

MARSEILLE - ESTIMATIONS 


A Marseille, Michèle Rubirola (PS - PCF - LFI - EELV) remporte l'élection avec 39.9% des voix. Elle devance Martine Vassal (LR) qui obtient 29.8% et Stéphane Ravier (RN) : 19.8%. 

PARIS 


La mairie sortante Anne Hidalgo (PS) est donnée largement vainqueur du second tour des élections municipales à Paris, avec 50,2% des voix, selon nos estimations Harris interactive-Agence Epoka.

BORDEAUX - ESTIMATIONS 


Suspense à Bordeaux où pour l'heure, Pierre Hurmic (EELV - PS- PCF- G.s) obtient 45.6% des voix. Nicolas Florian (LR - Modem - LaRem), 44.6% et Philippe Poutou (NPA - LFI) 9.8%.

LORIENT PASSE A DROITE 


Le candidat divers droite Fabrice Loher l'a emporté au 2e tour des municipales à Lorient, fief du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, et ville dirigée par les socialistes depuis 1965.


Chef de l'opposition au conseil municipal, M. Loher est arrivé en tête d'une quadrangulaire avec 35,34% des voix, passant devant le candidat écologiste Damien Girard (32,83%) qui était arrivé en tête au premier tour avec une liste d'union de la gauche (PS-PCF-EELV). 


Le maire Norbert Métairie (PS), élu sans discontinuer depuis 1998, ne se présentait qu'en dernière position de la liste de son adjoint à l'urbanisme Bruno Blanchard (DVG), qui arrive troisième avec 19,55% des voix.

LE MANS - RÉSULTATS 


Le socialiste Stéphane Le Foll, ancien porte-parole du gouvernement et maire sortant a été réélu avec 63,14% des voix, sur fond d'abstention record. "On devra être à la hauteur de la confiance donnée", a déclaré M. Le Foll, dont le succès était attendu, alors qu'il avait obtenu près de 42% des voix au premier tour. L'ancien ministre de l'Agriculture était opposé à une autre liste de gauche, emmenée par la députée PS Marietta Karamanli (36,85%). La participation a été très faible au second tour, avec une abstention de 73%. 

VICTOIRE DES VERTS A LYON 


Grégory Doucet (EELV) a été élu à l'issue du second tour des élections municipales à Lyon, avec 50,8% des voix.

ABSTENTION A PARIS 


Selon Harris Interactive et Epoka, le taux d'abstention à Paris est de 63.7%. 

LILLE - INCERTITUDES SUR LE VAINQUEUR 


A Lille, Martine Aubry remonte au fur et à mesure des dépouillements. Voici les derniers résultats : 

Baly (EELV) 39,6%

Aubry (PS-PCF) 39,6 %

Spillebout (LREM) 20,8 %

MULHOUSE - ESTIMATIONS 


La maire sortante (LR) de Mulhouse (Haut-Rhin) Michèle Lutz a été élue dimanche dans cette ville durement touchée par le coronavirus, devançant largement à l'issue d'une quadrangulaire l'écologiste Loïc Minery (38,60% contre 27,22%) lors d'un scrutin marqué par une abstention record dépassant les 75%.


"Le résultat du vote des Mulhousiens en faveur de mon équipe est clair et sans appel", a indiqué dans un communiqué Mme Lutz, qui avait remplacé en novembre 2017 Jean Rottner, parti présider la Région Grand Est.

Urgent

PARIS - ESTIMATIONS 


Toujours selon Harris Interactive - Epoka, Anne Hidalgo remporte l'élection avec 50.2% des voix. Elle devance Rachida Dati (32.0%) et Agnès Buzyn (16.0%) des voix. Cédric Villani obtient lui, 0.8% tout comme Danielle Simonnet. 


Le nombre de sièges pour Anne Hidalgo (PS - PCF - EELV) est estimé entre 94 et 101 sièges. Rachida Dati obtiendrait entre 52 et 58 sièges. Et Agnès Buzyn entre 8 et 12 sièges. 

DÉCLARATION DE SIBETH NDIAYE 


Dans une déclaration à l'AFP, la porte-parole du Gouvernement a estimé : "ce soir nous éprouvons une déception".

Urgent

LYON - ESTIMATIONS 


Selon Harris Interactive - Epoka, le candidat EELV Grégory Doucet remporte la mairie de Lyon, devant le candidat Cucherat (LR) et Képénékian (LaREM) 

DIJON - RÉSULTATS 


François Rebsamen est réélu à Dijon. 

CLERMONT-FERRAND - ESTIMATIONS 


Le maire sortant Olivier Bianchi (PS) est réélu à l'issue du second tour des élections municipales à Clermont-Ferrand, avec 49 % des voix, selon nos estimations Harris Interactive - Agence Epoka /TF1-LCI-RTL.

VIDÉO - PERPIGNAN PASSE SOUS PAVILLON RN 


La déclaration de Louis Aliot, après sa victoire face au maire sortant, Jean-Marc Pujol. 

"Nous pouvons donner l'exemple pour les élections à venir", affirme le nouveau maire de PerpignanSource : TF1 Info

EELV 


Yannick Jadot (EELV) salue la victoire d'"une espérance autour d'un beau projet" écologiste dans plusieurs villes de France comme Besançon et Poitiers. 

CLERMONT-FERRAND - ESTIMATIONS 


Le maire sortant, Olivier Bianchi (PS) est réélu .

BESANÇON PASSE AU VERT - ESTIMATIONS 


Besançon passe au vert, ce dimanche. La candidate investie par EELV, Anne Vignot, a battu le maire sortant Jean-Louis Fousseret.

LILLE - ESTIMATIONS 


Selon nos estimations, Stéphane Baly (EELV) arriverait en tête avec 40,1% des voix, devant la maire sortante Martine Aubry, qui recueillerait 39% des votes.

DISCOURS D'EDOUARD PHILIPPE DEPUIS LE HAVRE 


Le Premier Ministre a été réélu au Havre : "Merci, et maintenant, au travail"


Notre article sur la victoire d'Edouard Philippe

Le discours d'Edouard Philippe après sa large victoire à la mairie du HavreSource : TF1 Info

ELYSÉE 


Dans un communiqué de l'Elysée, Emmanuel Macron se dit "préoccupé par le faible taux de participation aux élections municipales". 


Le ministère de l'Intérieur fait état d'un taux de participation à 17H de 34,67%, soit quatre points en dessous de ce qu'elle était à la même heure le 15 mars (38,77%), mais aussi près de 18 points en dessous de celle du second tour des municipales de 2014 (52,36%), et près de 20 points de moins par rapport à 2008 (54,45%). Selon les estimations, la participation finale à 20H00 devrait s'inscrire entre 40% et 41%.

SECOND TOUR DES ELECTIONS MUNICIPALES 2020


Retrouvez tous les résultats des élections municipales 2020, en cliquant sur ce lien ICI 

MARINE LE PEN - RN 


Sur Twitter, la patronne du Rassemblement National a écrit : 

EELV A POITIERS 


La candidate EELV Léonore Moncond'huy revendique la victoire au second tour de l'élection municipale à Poitiers (Vienne), face au socialiste Alain Claeys qui briguait un troisième mandat.

DÉCLARATION DE LOUIS ALIOT DEPUIS PERPIGNAN


Déclaration de Louis Aliot, depuis Perpignan : "C'est une victoire d'une équipe et de militants pour que cesse un système qui a duré trop longtemps. Nous avons eu à faire à un front républicain qui est une escroquerie. Ce soir, les catalans disent que les murs sont faits pour être abattus (...)". 

LILLE - ESTIMATIONS 


Selon nos estimations, la marie sortante, Marine Aubry est battue. 

DÉCLARATION D’ÉDOUARD PHILIPPE AU HAVRE


Depuis la mairie du Havre, Edouard Philippe a déclaré :  "Ce soir, au Havre comme dans d'autres communes françaises, on votait. Si ces élections ont pu se dérouler dans de bonnes conditions, c'est qu'un très grand nombre de nos concitoyens ont tenu les bureaux de vote (...) Je voudrais les remercier (...) Ce moment démocratique a pu se dérouler grâce à l'engagement d'un très grand nombre de bénévoles, d'agents municipaux. Les résultats sont nets, au Havre, je voudrais remercier les Havrais et Havraises qui nous ont chargé de poursuivre la transformation (...) Il nous revient de nous engager dans cette direction et de faire de notre ville, cette ville exemplaire, plus douce, plus verte, plus attractive que nous voulons construire. Je voudrais remercier l'équipe qui a participé à cette campagne, elle est formidable (...) On est heureux, on va fêter cette victoire. Je voudrais saluer mon adversaire, Jean-Paul Lecoq (...) Maintenant, pour nous, au travail !" 

PAU - ESTIMATIONS 


François Bayrou est reconduit à Pau. 

BESANÇON - ESTIMATIONS 


L'écologiste Vignot devance d'une courte tête le candidat LR.

PERPIGNAN - ESTIMATIONS 


Louis Aliot, candidat RN l'emporte avec entre 53.1 et 54% des voix. 

LE HAVRE - ESTIMATIONS 


Edouard Philippe est réélu au Havre, face au candidat PCF, Jean Paul Lecoq. Le premier ministre arrive en tête avec 58.8% des voix.

EN DIRECT DE CREIL 


Comment s'est déroulé le second tour des municipales, à Creil, ville située dans l'Oise, l'un des tous premiers foyers de coronavirus en France ?

VIDEO - Comment s'est déroulé le vote à Creil, l'un des premiers foyers de coronavirus en France ?Source : TF1 Info

FERMETURE DES BUREAUX DE VOTE 


Dans une dizaine de minutes, tous les bureaux de vote en France seront fermés. Dans certaines communes, celles qui ont clôturé leurs bureaux de vote à 18h, le dépouillement a déjà commencé.  

EN DIRECT DE PERPIGNAN 


Quels sont les enjeux pour Louis Aliot à Perpignan ? Nos explications. 

VIDEO - Les enjeux des élections municipales à PerpignanSource : TF1 Info

VERS UNE ABSTENTION HISTORIQUE 


Le scrutin du dimanche 28 juin a battu tous les records d'abstention lors d'une élection en France sous la Ve République, selon les projections Harris Interactive-Epoka pour LCI et TF1. A 20 heures, l'abstention atteindrait ainsi 59,5% des électeurs inscrits. Des chiffres sans précédent, y compris lors des élections européennes.

EN DIRECT DU HAVRE


Dans l'attente de l'arrivée d'Edouard Philippe à la Mairie du Havre, on vous explique les enjeux de cette élection locale pour le Premier Ministre.

VIDEO - Les enjeux des élections municipales au HavreSource : TF1 Info

FERMETURE DES BUREAUX DE VOTE A 18h


Dans de nombreuses communes de France, les bureaux de vote ont fermé. Le dépouillement a commencé. 

YONNE 


La préfecture informe que l'ouverture des bureaux de vote est prolongée de 3h à Thorigny sur Oreuse. Ainsi, la clôture devra intervenir à 19 heures au lieu de 18 h. Ce dimanche matin, un électeur mécontent de devoir porter un masque a cassé l'urne. Selon Le Bien Public, l'homme est en garde à vue. 

PARTICIPATION A MARSEILLE 

SOIRÉE SPÉCIALE SUR TF1 


A partir de 19h45, TF1 vous propose une édition spéciale en direct animée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau. Au programme, les estimations de la participation puis à 20h, les résultats. En plateau, voici les invités : 


Stanislas GUERINI (LREM)

Jordan BARDELLA (RN)

Bruno RETAILLEAU (LR)

Yannick JADOT (EELV)

Gabriel ATTAL (LREM)

Thierry MARIANI (RN)

Boris VALLAUD (PS)

Clémentine AUTAIN (LFI)


Les envoyés spéciaux de la rédaction interviendront en duplex de nombreuses villes-clé, à forts enjeux électoraux.

Urgent

ESTIMATION DE L'ABSTENTION À 20H


Selon les estimations d'Harris Interactive – Agence Epoka pour TF1-LCI et RTL, l'abstention à 20 heures s'élèverait à 59,5%.  

Urgent

PARTICIPATION TOUJOURS EN BAISSE À 17H


A 17h, le taux de participation s'élève à 34,67%.

Au premier tour le 15 mars dernier, il était de 38,77%. Au second tour à 17h en 2014, 52,36% des électeurs avaient voté.

KYLIAN MBAPPÉ A VOTÉ


Le joueur du PSG a publié deux photos sur son compte Twitter pour indiquer qu'il avait voté, à Bondy. 

PARTICIPATION


Quels sont les départements qui ont le plus voté ? Et ceux qui ont le moins voté ? 

MACRON AU TOUQUET


Le couple présidentiel est arrivé au Touquet pour voter. 

A l'issue de son vote, il s'est offert un bain de foule (en respectant les règles de distanciation physique). De nombreux habitants sont venus saluer le président de la République. Il a quitté les lieux sous les applaudissements. 

 RACHIDA DATI A VOTÉ À PARIS


La candidate LR Rachida Dati - élue au premier tour dans le 7e arrondissement - a voté à Paris, où elle a porté une procuration pour un habitant du 11e arrondissement.

UNE PARTICIPATION EN BAISSE 


A midi, le taux de participation est de 15,29%. Un chiffre en baisse par rapport au premier tour, où à la même heure, 18,38% des électeurs s'étaient déplacés pour aller voter. En 2014 au second tour le taux de participation était de 19,83%.

AUBRY A VOTÉ À LILLE


Martine Aubry, candidate à sa succession à Lille, a voté. La socialiste était arrivée en tête au premier tour, avec 29,80% des voix. Au second, elle est opposée à l'écologiste Stéphane Baly, et à Violette Spillebout (union C.).

MÉLENCHON A VOTÉ À MARSEILLE


Le député LFI Jean-Luc Mélenchon a voté à Marseille. Avant ce second tour, il a apporté son soutien à Michèle Rubirola, candidate du Printemps Marseillais.Le portrait de l'écologiste, qui pourrait créer la surprise face à la candidate LR Martine Vassal, est à lire ci-dessous : 

BUZYN A VOTÉ À PARIS


Agnès Buzyn, candidate LaREM à Paris, a voté à Paris. L'ancienne ministre de la Santé affronte au second tour la maire sortante Anne Hidalgo (PS), et Rachida Dati (LR). Au premier tour, elle avait obtenu 17,26% des suffrages.

ESTROSI A VOTÉ À NICE


Le maire de Nice Christian Estrosi, candidat à sa réélection, vient de voter à Nice. Au premier tour, le Républicain était arrivé en tête avec 47,63% des voix. Au second tour, il est face à Philippe Vardon (RN) et Jean Marc Governatori (autre ecolo). 

UN SCRUTIN PAS COMME LES AUTRES


Trois grandes métropoles font exception dans le scrutin des élections municipales en France : Paris, Lyon et Marseille. Dans ces villes, la conquête des arrondissements précède la victoire à l'élection. Explications.

PAS DE CANDIDAT, PAS D'ÉLECTION


À Pont-d'Ain, dans l'Ain, aucun candidat ne s'est déclaré aux élections municipales, alors que le maire veut passer la main après trois mandats. A l'instar de cette commune de 3000 habitants, une centaine de villes sont également dans cette situation.

Élections municipales : Pont-d'Ain, une commune de 3 000 habitants sans candidatSource : JT 13h Semaine

PHILIPPE A VOTÉ AU HAVRE


Accueilli par un collectif de professionnels du milieu de la nuit, le Premier ministre Édouard Philippe, candidat au Havre, a pris le temps de discuter avec eux. Il a voté peu avant 8h30. Le candidat était arrivé en tête au premier tour avec 43,59 % des votes.

HIDALGO A VOTÉ À PARIS


La candidate PS Anne Hidalgo, candidate à sa réélection à la mairie de Paris, a déposé son bulletin de vote dans l'urne ce dimanche matin peu après 8h15. Au premier tour, elle avait rassemblé 30,2% des voix, loin devant Rachida Dati (LR) et ses 22,2% et Agnès Buzyn (LaREM) qui a réuni 17,6% des voix.

ALIOT A VOTÉ À PERPIGNAN


Le député RN Louis Aliot, candidat aux municipales de Perpignan, a voté ce dimanche matin à l'ouverture des bureaux de vote. Il était arrivé en tête du premier tour des élections municipales avec 35,65% des suffrages, devant Jean-Marc Pujol (LR) qui a obtenu 18,43%.

OÙ VA-T-ON VOTER CE DIMANCHE ?


Dans quels départements reste-t-il le plus de conseils municipaux à élire ? Certains ont-ils déjà élu tous leurs maires ? Il est possible de savoir tout cela grâce à la carte ci-dessous, réalisée par notre partenaire Esri France. 

Urgent

LES BUREAUX DE VOTE SONT OUVERTS


Il est 8h. Les bureaux de vote dans 4820 communes sont désormais ouverts. 16,5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes en ce dimanche de second tour des élections municipales, trois mois et après le premier tour.

UN CHIFFRE QUI INTERPELLE


Avec une campagne quasi inexistante, la persistance du coronavirus et l'approche des vacances, le second tour des élections municipales prévu ce dimanche pourrait être marqué par une abstention record.

LES (NOUVELLES) RÈGLES DU JEU


Ce dimanche, pour le second tour des élections municipales, les règles sanitaires dans les bureaux de vote seront très strictes, plus qu'au premier tour. Le port du masque sera obligatoire, et le nombre d'électeurs par bureau, limité à trois.

UN DIMANCHE DE VOTE EN FRANCE


Ce dimanche, les électeurs français sont appelés aux urnes pour le second tour des élections municipales dans 4820 communes, près de trois mois et demi après le premier. Plus de 157.000 candidats et 16,5 millions d'électeurs - obligatoirement porteurs d'un masque - sont concernés par ce scrutin hors normes, tenu sous protection sanitaire renforcée avec port du masque dans les bureaux de vote, gel hydroalcoolique et priorité aux personnes vulnérables pour voter.


Quelque 15% des communes sont concernées, ainsi que les arrondissements et secteurs de Paris, Lyon, Marseille, où les conseils n'ont pas été élus au complet le 15 mars. Le second tour concerne principalement les villes, puisque les communes rurales ont massivement conclu l'élection dès le premier tour. Outre les traditionnels duels, les candidats s'affronteront dans 786 triangulaires et 155 quadrangulaires.

TOUS LES RÉSULTATS A PARTIR DE 20H DIMANCHE


Qui sera élu maire de votre ville ? Consultez les résultats à partir de 20H ce dimanche 28 juin en cliquant dans notre moteur de recherche.  Et rendez-vous sur TF1 dès 19h45 et LCI dès 17h pour nos soirées électorales. 

LE 2e TOUR EN CHIFFRES


- Quelque 16,5 millions de personnes seront appelées à voter, soit environ 39% du corps électoral français.

- 157.632 candidats sont en lice dans 4.820 communes où les conseils n'ont 

pas été élus au complet au premier tour, le 15 mars.

- Les conseils municipaux restent à pourvoir dans environ 15% des communes 

et dans les arrondissements et secteurs de Paris, Lyon, Marseille.

 - Les conseillers municipaux sont élus pour six ans, selon un mode de 

scrutin à la fois majoritaire et proportionnel qui dépend de la taille des 

communes. 

DERAPAGE HOMOPHOBE A TOULOUSE


Un collaborateur de la majorité municipale de centre-droit de Toulouse a été mis à pied pour des propos homophobes visant le candidat écologiste à la mairie, a appris l'AFP. Dans un communiqué, le Groupe Toulouse Ensemble du maire LR sortant, Jean-Luc Moudenc, a annoncé avoir "notifié une mise à pied à titre conservatoire" et engagé "une procédure disciplinaire" à l'encontre de l'un de ses employés, qui avait posté dans la nuit de jeudi à vendredi sur Facebook des propos à caractère homophobe.

L'auteur de ces propos les avait supprimés de son compte Facebook, au profit d'un post de contrition : "Hier soir j'ai tenu ici même des propos inacceptables qui ont dépassé ma pensée. Je les ai retirés depuis. Je présente mes excuses à François Piquemal et à sa tête de liste", indique-t-il. 

Cinquième sur la liste verte-rouge-citoyenne du candidat écologiste Antoine Maurice, François Piquemal a indiqué à l'AFP s'apprêter à porter plainte vendredi pour "injures publiques" contre l'employé mis à pied. 

HIDALGO VOIT LOIN


La plateforme de soutien à Anne Hidalgo "Paris en commun" va devenir une "structure politique" aux ambitions nationales, avec la présidentielle 2022 en ligne de mire.

AVENIR


Agnès Buzyn a déclaré dans la semaine qu'elle comptait être élue maire de Paris dans 6 ans. Est-elle toujours sur la même ligne ce vendredi ? "On va commencer par passer ce troisième tour, tout est ouvert. On ne joue pas le match avant que les gens aient voté."

"Je m'engage pour Paris durablement", déclare la candidate LaREM, qui dit ne pas être "dégoûtée" par tout ce qu'elle a vécu au cours de cette campagne.

PERIPHERIQUE


Alors qu'Anne Hidalgo souhaite abaisser la vitesse sur le périphérique, Agnès Buzyn se montre pour, mais à condition d'y ajouter d'autres mesures. "Ca ne peut pas être une mesure unique. Ce qui compte c'est de fluidifier, empêcher les rétrécissements. Ce qui compte c'est d'avoir trois voies de chaque côté. Il faut baisser la vitesse pour baisser la pollution, mais il faut fluidifier."

RUE DE RIVOLI


Si elle est élue maire, Agnès Buzyn conservera-t-elle les pistes cyclables rue de Rivoli ? "Je vais évaluer. Il faut voir le report de circulation dans les rues avoisinantes. Anne Hidalgo pense qu'en supprimant les places de parking on supprime les voitures. C'est faux. Mon objectif est de favoriser les voitures électriques, les véhicules partagés."

BUZYN CRITIQUE LE BILAN D'HIDALGO


"Les Parisiennes et Parisiens en ont marre d'Anne Hidalgo. Il y a un ras-le-bol de la façon dont la ville est gérée, sans concertation. Tout est comme ça. La propreté n'a jamais fonctionné, ce n'est pas son problème, la sécurité non plus. La maire sortante bénéficie d'une inertie des votes." Elle pense aussi que si la maire socialiste est à ce point favorite, c'est parce que "les grandes villes ont tendance à voter à droite ou à gauche".

"Quand je parle d'effet d'annonce je parle d'écologie. On ne peut pas faire une politique écologique en tirant un trait jaune sur la chaussée", estime Agnès Buzyn, qui ajoute qu'Anne Hidalgo fait une politique "anti-écolo" et qu'elle ne prépare pas la ville au réchauffement climatique.

BUZYN


Agnès Buzyn, candidate à la mairie de Paris, est l'invitée de la matinale de LCI.

Derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati dans les sondages, l'ancienne ministre de la Santé a toujours espoir de "gagner des arrondissements" dimanche prochain. "L'objectif est d'envoyer un maximum de conseillers au Conseil de Paris." Elle dit aussi pouvoir toujours gagner la ville de Paris.

PARTICIPATION

Selon un sondage dévoilé par l'institut Odoxa, le second tour des municipales pourrait voir six électeurs sur dix bouder le scrutin. Un niveau comparable à celui du premier tour, résultat d'une campagne "au rabais", et fruit d'un second tour centré sur les grandes villes, où "l'électorat est traditionnellement plus difficile à mobiliser", a indiqué le président de l'institut Gaël Slimane.

NICOLAS HULOT

Dans un entretien donné à Libération, Nicolas Hulot a qualifié de "faute politique" la stratégie choisie par LREM pour les municipales, à Bordeaux, Strasbourg, Toulouse ou Lyon, où les candidats investis par le parti présidentiel se sont alliés à la droite, contre les listes écologistes. Face au discours porté par les candidats marcheurs "caricaturant l'écologie", l'ancien ministre d'Emmanuel Macron admet ne pas comprendre "que la droite républicaine soit encore engluée dans ses préjugés". 


Je souhaite un triomphe de l’écologie", a poursuivi Nicolas Hulot, qui rend hommage à Eric Piolle, maire écologiste arrivé à la mairie de Grenoble grâce à une alliance avec l'union de la gauche en 2014 et arrivé en tête avec 47% des voix. "Il faut rendre hommage à l'écologie et à ceux qui l'ont portée. [...] L'histoire leur donne cruellement raison". 

TOULOUSE

Dans un sondage donné par La Dépêche du Midi et Sud Radio, le candidat écologiste, soutenu par la France insoumise et au profit duquel le PS s'est retiré, est toujours donné en tête devant le maire sortant soutenu par LR et LREM. Antoine Maurice arriverait en tête avec 50,5% des voix contre 49,5% à Jean-Luc Moudenc. Ce sondage a été réalisé du 20 au 23 juin, sur un échantillon de 807 personnes. Les 

PARIS


Les révélations de Mediapart sur l'utilisation de ressources parlementaires en soutien à l'organisation de la campagne municipale LREM vont trouver une traduction judiciaire, vendredi 26 juin. 


Les candidats LR aux municipales dans le 12e arrondissement et dans Paris-centre ont en effet sollicité la justice pour qu'elle tranche sur ceux qu'ils jugent comme une utilisation illicite des ressources parlementaires. 


En l'occurrence, Valérie Montandon et Aurélien Véron, têtes de liste respectives de ces deux circonscriptions, ont repris à leur compte les informations de Mediaprt selon lesquelles la députée Laëtitia Avia, 29e sur la liste LREM dans le 12e arrondissement, avait fait travailler ses assistants parlementaires lors de la campagne municipales. "Des violations allégués [...] du Code électoral", susceptibles selon les deux requérants "d'entraîner le rejet des comptes de campagne de Mme Sandrine Mazetier", tête de liste LREM dans le 12e.rejet des comptes de campagne de Madame Sandrine Mazetier", tête de liste LREM dans le XIIe.

PARIS

Après son report, mercredi 24 juin, le débat du second tour des municipales entre Agnès Buzyn, Rachida Dati et Anne Hidalgo se tiendra finalement ce jeudi soir, sur BFM TV. La chaîne avait dû reporter le débat après les désistements successifs d'Anne Hidalgo et Agnès Buzyn. C'est la maire sortante qui avait initié la démarche, en soutien aux grévistes du groupe Altice, qui protestaient contre un plan social visant à supprimer 300 postes de journalistes. La direction du groupe ayant décidé d'ouvrir des négociations, la grève a été suspendue.

MARSEILLE

Baiser de judas ou renfort de poids ? Martine Vassal, la candidate LR à la mairie de Marseille, en mauvaise posture après le premier tour, a en tout cas enregistré le soutien du maire sortant Jean-Claude Gaudin, qui s'est ému de l'"intolérance, la méchanceté, les coups bas", dont avait été frappée celle qu'il aimerait bien voir lui succéder à l'hôtel de Ville.


Visée par une enquête sur fond de soupçon de fraude aux procurations, Martine Vassal a tenté, en point presse jeudi 24 juin, un parallèle avec François Fillon, dont la candidature présidentielle avait été assommée par les révélations du Canard enchaîné sur l'emploi fictif de son épouse Penelope Fillon, fustigeant "une campagne dure, cruelle et violente".


Devancée par la tête de liste du Printemps marseillais, soutenu par la gauche et les écologistes, Michèle Rubirola, Martine Vassal multiplie depuis le début de la campagne du second tour les alertes contre une potentielle victoire de cette médecin engagée dans le secteur associatif, la comparant à "un cheval de Troie de l'ultra-gauche".

LILLE

Dans un point presse, mercredi 24 juin, Martine Aubry a mis toute son expérience de maire dans la balance pour obtenir un 4e mandat de la part des électeurs lillois. Face à "la récession qui s'annonce", elle a rappelé son bilan, fait valoir qu'elle avait "l'expérience, les réseaux et les idées" et que, alors qu'une nouvelle crise s'avance, "il faut de la compétence, du travail". Manière de dire que, face à son challenger écologiste Stéphane Baly, qui la talonne dans les sondages, elle était la seule "avec LFI, à parler d'emploi, de santé", ou à placer comme priorité la lutte contre les inégalités.

MUNICIPALES A PARIS


BFMTV annonce le report à demain jeudi du débat prévu ce mercredi soir entre Anne Hidalgo, Rachida Dati et Agnès Buzyn sur son antenne. Plus tôt dans l'après-midi, la maire sortante de Paris et la candidate LaREM à sa succession avaient annoncé y renoncer en raison du mouvement social des salariés de la chaîne. Rachida Dati avait de son côté indiqué avoir proposé aux représentants de l'intersyndicale "de leur céder une partie de [son] temps de parole". 

DEBAT

Après Anne Hidalgo, Agnès Buzyn annonce à son tour qu'elle ne participera pas au débat prévu sur BFMTV en raison du mouvement social.

De son côté, Rachida Dati n'envisage pas d'annuler sa présence mais indique qu'elle a proposé aux représentants de l'intersyndicale "de leur céder une partie de [son] temps de parole". 

HIDALGO

La candidate socialiste annonce dans un communiqué qu'elle ne participera pas au débat prévu mercredi soir sur BFMTV entre les trois têtes de listes parisiennes en raison du mouvement social à l'appel des syndicats du groupe Next Radio TV. Anne Hidalgo demande le report à jeudi du débat "afin de respecter le droit de grève de ses salariés".

PROCURATIONS

HIDALGO

Les sondages se suivent et se ressemblent dans la capitale. Après notre enquête Harris Interactive - Epoka qui plaçait Anne Hidalgo largement en tête des intentions de vote le 28 juin, un sondage Elabe pour BFMTV paru mercredi place à nouveau la maire sortante à 44%, loin devant Rachida Dati (35%) et Agnès Buzyn (18%).

PERPIGNAN

BUZYN

UNION DE LA GAUCHE

PHILIPPE


Restera, restera pas à Matignon ? Edouard Philippe a remis une pièce dans la machine hier soir, lors d'un débat sur France 3 Normandie avec son concurrent  Jean-Paul Lecoq. "Mon objectif, c’est d’être maire du Havre, vite. Ça peut arriver très vite. Si ça arrive très vite, ça sera très bien", a glissé le Premier ministre.

Dans les colonnes de Paris-Normandie, le 16 juin, Edouard Philippe avait déclaré : "Je serai de retour au Havre. Au plus tard en mai 2022, mais peut-être beaucoup plus tôt."

34.970 communes et autant de maires, plus de 500.000 conseillers municipaux. C'est un gigantesque scrutin qui s'annonce, le 15 mars 2020, avec les élections municipales. Le parfum du renouveau devrait, lui aussi, souffler. De fait, l'arrivée tambour battant de La République en marche, en mai 2017, dans le paysage politique, a renversé l'échiquier politique et ses pièces maîtresses qu'étaient jusqu'alors Les Républicains et le Parti socialiste, tandis que la mouvance écologiste soulevait, à l'occasion des européennes, les promesses d'une deuxième lame de fond. 

Après un dernier scrutin encore difficile pour LR et le PS, l'heure de la revanche est-elle arrivée ? Pour cette élection particulière, les partis traditionnels (105.000 sièges pour la droite parlementaire, 72.000 pour la gauche parlementaire), tirent encore leurs forces des nombreuses mairies remportées en 2014 et même avant. LaREM doit de son côté surmonter deux obstacles : son manque d'ancrage local et un possible vote sanction, après trois années de pratique du pouvoir macroniste. De quoi le faire s'engager dans une stratégie de soutien à de nombreux maires ou candidats issus d'autres partis et à d'ores et déjà s'inscrire dans une stratégie de front républicain, afin de contenir une poussée de l'extrême droite. 

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La rédaction de TF1info

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