POLÉMIQUE - Mis en cause par Mediapart pour des dîners en grande pompe à l'Assemblée nationale lorsqu'il était au Perchoir, François de Rugy se retrouve dans la tourmente. D'autant que les révélations s'accumulent, notamment au sujet de sa désormais ex-directrice de cabinet. Le ministre de l'Écologie, qui se défend d'avoir fauté, conserve pour l'heure la confiance de l'exécutif. Suivez les dernières informations en direct.
Ce live est à présent terminé.
DE RUGY
Ce mardi, Ouest France publie un entretien avec François de Rugy, une semaine après les révélations successives de Mediapart sur le train de vie du ministre de la Transition écologique quand il était président de l'Assemblée nationale.
"Qu’il y ait une attente de simplicité, je l’entends. Les apparences, cet apparat lié au protocole de l’Assemblée nationale… jouent contre moi", reconnaît le ministre sur les dîners fastueux à l'Assemblée. "Ce n’étaient pas des dîners entre amis ! Mais liés à ma fonction, répète-t-il en boucle. Il y avait notamment un paléontologue, le secrétaire d’une association qui fédère des entreprises du numérique."
MACRON RÉAGIT
Emmanuel Macron a déclaré lundi avoir "demandé au Premier ministre d'apporter toute la clarté" sur l'affaire François de Rugy. "Je ne prends pas de décisions sur base de révélations mais de faits", a-t-il expliqué, lors d'une conférence de presse à Belgrade aux côtés de son homologue serbe. "Il y a encore dans notre pays le droit de la défense, la possibilité de réponse, sinon ça devient la République de la délation". "J'ai demandé au Premier ministre de procéder en ce sens. Et donc des propositions seront faites et instruites par les faits", a poursuivi le chef de l'Etat.
UN NOUVEAU DIRCAB
Suite au limogeage fracassant de Nicole Klein, François de Rugy a nommé un nouveau directeur de cabinet, en la personne de Jack Azoulay. L'ex-directeur de cabinet de la secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon est un ancien élève de l'ENA, passé par La Poste, de 2010 à 2016.
CONTRE-ATTAQUE
Dans le JDD ce dimanche, le ministre de la Transition écologique riposte. Et tente de faire entendre sa bonne foi.
FOCUS
C'est à Agnès Roblot-Troizier qu'il revient d'inspecter les dépenses de François de Rugy du temps où il était président de l'Assemblée nationale. L’occasion de se demander quel est le rôle et le pouvoir de contrôle ou de sanction de cette docteure en droit public, qui occupe ce poste depuis août 2017.
SOUTIEN... OU PAS ?
Plusieurs membres du gouvernement se sont exprimés au sujet des révélations sur François de Rugy.
NICOLE KLEIN
L'ancienne directrice de cabinet du ministre, limogée après les révélations de Mediapart au sujet du logement HLM qu'elle a occupé pendant des années, revient sur LCI sur cet épisode. "Après quelques jours de sidération devant la violence médiatique et devant la violence de mon limogeage, il m'a paru indispensable de me justifier, de laver mon honneur, celui de mes enfants, celui de tous les hauts fonctionnaires (...). J'espère maintenant être en dehors de ce feuilleton dont je n'ai été qu'un personnage très secondaire", a indiqué Nicole Klein sur LCI ce samedi matin.
RÉACTIONS
Une seule raison : les dons de 1 200€ que je faisais chaque mois au parti EELV en tant que député du groupe EELV, comme TOUS les autres députés du groupe, et comme tous les autres parlementaires qui financent ainsi leurs partis et la vie politique. Où s’arrêtera l’acharnement ? https://t.co/7pjMbJ4sco — François de Rugy (@FdeRugy) 12 juillet 2019
FISCALITÉ
Alors que Mediapart publiait un article donnant les raisons pour lesquelles il n'avait pas été imposable en 2015 pour ses revenus déclarés en 2014 (ce qui lui avait permis de louer l'appartement d'Orvault pour lequel il était épinglé), François de Rugy a, de nouveau, pris le clavier sur les réseaux sociaux pour s'en expliquer : "Une seule raison : les dons de 1200 euros que je faisais chaque mois au parti EELV en tant que député du groupe EELV, comme TOUS les autres députés du groupe, et comme tous les autres parlementaires qui financent ainsi leurs partis et la vie politique".
Dons auxquels s'ajoute "le crédit d'impôts" dont il bénéficie au titre des enfants à charge. Cette déduction lui avait permis, au global, de déduire 20.000 euros de ces revenus, pour se rapprocher du seuil de revenus à ne pas dépasser pour pouvoir louer cet appartement.
Depuis, la loi a changé et un député ne bénéficie plus du régime dérogatoire lui permettant de ne pas déclarer l'ensemble de ses revenus. Piqué par l'article de Mediapart, François de Rugy a demandé : "Où s'arrêtera l'acharnement ?"
KLEIN
Après son interview à Ouest France, Nicole Klein poursuit sa tournée des médias avec RTL. Interviewée par Yves Calvi, elle est revenue sur les conditions de son licenciement. Elle explique notamment qu'elle a prévenu Matignon de situation, qui lui a conseillé de s'expliquer.
Soit l'inverse du comportement de François de Rugy : "Il a décidé de me limoger immédiatement, sans que je n'aie pu expliquer quoi que ce soit. [...] Je n'explique pas la violence de ce limogeage, je ne comprends pas comment on peut se séparer de sa collaboratrice la plus proche dans un moment d'extrême difficulté."
Et de qualifier le comportement de Rugy d'"inélégant" et de "brutal".
INSPECTION
Selon nos informations, confirmant celles de BFM, l'inspection des dépenses de François de Rugy, dans le cadre de la restauration de son logement de fonction au ministère de la Transition écologique et solidaire, qui avait coûté plus de 63.000 euros, a commencé. Elle durera une semaine et ses conclusions seront rendues publiques.
RIPOSTE
Mise en cause par Mediapart puis évincée par François de Rugy pour avoir gardé son logement social inoccupé pendant plus de dix ans, son ancienne directrice de cabinet riposte dans un entretien à Ouest-France. "Il a voulu sauver sa tête en offrant la mienne", affirme l'ex-préfète des Pays de la Loire Nicole Klein.
"Dès jeudi matin, avant même le décret mettant fin à mes fonctions, son chef de cabinet et son conseiller communication m'ont retirée de tous les moyens de liaison du cabinet, dont la messagerie Telegram. J'ai quitté les lieux à 15h30 sans un mot de plus avec le ministre"
RÉACTION
"Il ne faut pas que l'arbre de Rugy cache la forêt La République en Marche", a estimé vendredi le secrétaire national d'EELV David Cormand, jugeant que l'affaire qui éclabousse le ministre de l'Ecologie était à l'image d'un pouvoir "à côté de la plaque".
"Il faut faire attention (...) à ne pas se centrer sur le cas de Rugy, le cas personnel", a déclaré sur RFI le député européen, pour qui ces événements "font système" avec un pouvoir qui reproduit parfois "en pire" les travers de "l'ancien monde", et qui sur le plan social "est un petit peu à côté de la plaque par rapport aux réponses qu'il faudrait apporter".
DE RUGY
Invité de BFMTV, François de Rugy a lancé une contre-attaque médiatique pour répondre aux révélations de Mediapart.
RÉACTION
Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, invitée de la matinale de LCI ce vendredi 12 juillet, s’est exprimée sur l’affaire de Rugy. "Quand on est ministre, on se doit d’être exemplaire, d’être transparent. C’est tout à fait nécessaire aux yeux des Français qui nous ont fait confiance. La sobriété est de mise", a martelé la ministre, qui a rappelé qu’ "il est normal que le premier ministre demande des explications et François de Rugy a le droit de se défendre."
FRANCOIS DE RUGY S'EXPLIQUE
FRANCOIS DE RUGY S'EXPLIQUE
François de Rugy affirme bénéficier du "soutien" du président de la République, soutien qu'il dit avoir reçu lors du Conseil des ministres du mercredi 10 juillet. Le ministre de la Transition écologique indique par ailleurs qu'il se réserve le droit de "porter plainte pour dénonciation calomnieuse";
FRANCOIS DE RUGY S'EXPLIQUE
S'estimant "victime d'une tricherie du propriétaire et de l'agence immobilière" par laquelle il a loué son logement d'Orvault, près de Nantes, François de Rugy envisage "qu'on demande une enquête".
Logement social: François de Rugy se dit "victime d'une tricherie du propriétaire et de l'agence immobilière" pic.twitter.com/QDues5rJNV — BFMTV (@BFMTV) July 12, 2019
FRANCOIS DE RUGY S'EXPLIQUE
Au bord des larmes, François de Rugy reconnaît avoir songé "à tout abandonner". "Quand on est attaqué matin, midi et soir, que tous les jours sortent des nouvelles choses qui sont fausses, et bien évidemment, on peut avoir envie de rester chez soi. On peut avoir envie de lâcher prise. Mais je ne le ferai pas, car je suis très en colère quand je lis un article qui prétend que j'occupe un logement social."
"Je suis très en colère." François de Rugy se défend d'avoir un jour "demandé un logement social" pic.twitter.com/tTwsI4kRIe — BFMTV (@BFMTV) July 12, 2019
Urgent
RUGY EXCLUT DE DÉMISSIONNER
Invité de BFMTV pour s'expliquer sur les révélations successives le concernant, François de Rugy, visiblement ému, estime n'avoir aucune raison de quitter le gouvernement. "Je n'ai absolument pas de raison de démissionner. Je l'ai dit au Premier ministre qui ne me l'a pas demandé (...) Je n'ai jamais profité indûment d'un logement social", assure-t-il.
DE NOUVEAUX DÎNERS POLÉMIQUES ?
Selon Ouest France, François de Rugy aurait organisé, fin mars 2019, un dîner aux côtés d'"un lobbyiste des véhicules écolo" et de "plusieurs personnalités importantes du monde de l'énergie", rapporte le quotidien. Problème ? Le ministre de la Transition écologique aurait fait en sorte que ce rendez-vous n'apparaisse pas dans son agenda public. "C’est un dîner dont j’ai pris l’initiative personnellement. C’est un dîner informel comme j’en ai déjà organisé d’autres. Ce n’est pas un dîner officiel, il ne doit d’ailleurs pas apparaître dans l’agenda public", aurait-il ainsi écrit dans une note de mise au point.
REVUE DE PRESSE
Fidèle à ses titres impertinents, Libération consacre sa une de ce vendredi à l'affaire François de Rugy.
A la une de «Libé» ce vendredi https://t.co/9SdHs4Azyi pic.twitter.com/y0ly4QMJB1 — Libération (@libe) 11 juillet 2019
NOUVELLE SALVE
Le Ministre est, cette fois mis en cause, pour la location d'un appartement.
MATIGNON
On en sait un peu plus sur le déroulement de l'entretien de François de Rugy et Edouard Philippe. Selon nos informations, la rencontre a eu lieu en deux temps. D’abord à 16h30 puis après le rendez-vous du Premier Ministre où ils se sont revus un quart d’heure. François de Rugy a écourté son déplacement en accord avec le Premier Ministre mais n'a pas été convoqué.
Les deux hommes ont évoqué la transparence dans cette affaire et François de Rugy a fait preuve de bonne foi, selon l'entourage du Premier Ministre. "On va vérifier si les travaux sont conformes, s’il n’y a pas d’excès", a indiqué celui-ci.
A aucun moment, la question d'une démission n'a été posée, affirme les entourages respectifs des deux hommes.
SUITE DE L'AFFAIRE DE RUGY DANS MEDIAPART
Avant même la publication d'un article supposé être sur son logement à Orvaux, dans la banlieue de Nantes, François de Rugy prend les devants et publie lui-même sur Facebook, certains documents. "Mediapart affirme qu’il s’agit d’un « logement à loyer social préférentiel », en s’appuyant sur certains témoignages", écrit-il. "Cette information, si elle est avérée, je n’en n’ai moi-même JAMAIS eu connaissance", précise le Ministre qui publie son contrat de bail, ainsi que l'annonce.
ASSEMBLÉE NATIONALE
Dans la foulée du communiqué de Matignon, Richard Ferrand, président de l'Assemblée Nationale indique qu'il "a été saisi par François de Rugy qui souhaite soumettre aux autorités de contrôle compétentes les frais mis en cause lorsqu’il présidait l’Assemblée nationale".
Richard Ferrand indique qu'il a "missionné le Secrétaire général de l’Assemblée et de la Présidence pour examiner et vérifier cette situation". François de Rugy sera donc invité "à s’expliquer dans le cadre de cette démarche dans les prochains jours".
Il précise que "le Secrétaire général de l’Assemblée et de la Présidence pourra à tout moment solliciter le concours de la Déontologue de l’Assemblée nationale". Celle-ci ne pouvant être saisie directement par le ministre de la transition écologique et solidaire car il n'exerce pas de mandat de député, actuellement.
MINISTÈRE
François de Rugy est donc maintenu en poste.
Urgent
RÉACTION DE PREMIER MINISTRE
Edouard Philippe, le Premier ministre rappelle que "tout responsable public est astreint à la double exigence de transparence et d’exemplarité".
Le Premier Ministre et Edouard Philippe ont convenus "ensemble de la nécessité de répondre à toutes les questions que se posent légitimement les Français", indique Matignon.
Concernant les travaux dans le logement de fonction affecté au Ministre de la transition écologique et solidaire, le Premier ministre a demandé au Secrétariat Général du Gouvernement de diligenter dès demain une inspection qui permettra de vérifier le respect des règles en vigueur et du principe d’exemplarité qui s’imposent à tous les ministres. Concernant les frais de réception à l’hôtel de Lassay, le gouvernement ne peut s’immiscer dans l’organisation du pouvoir législatif.
Matignon indique que François de Rugy souhaite cependant soumettre les frais de réception contestés aux autorités de contrôle de l’Assemblée Nationale que désignera la Président de l’Assemblée Nationale.
François de Rugy a conscience de l’émotion légitime de nos concitoyens face à la polémique et ne veut laisser perdurer aucun doute. Si la moindre ambiguïté persistait à la suite du travail de vérification, il s’engage à rembourser chaque euro contesté.
Urgent
MATIGNON
François de Rugy quitte Matignon à l'instant. L'entretien avec Edouard Philippe vient de s'achever.
RÉACTION DE BARBARA POMPILI
Dîners fastueux de François de Rugy : "Je suis son amie et je n'ai jamais été invitée à ces repas. Cela veut bien dire quelque chose", estime @barbarapompili . >> https://t.co/4W9pAM4rK8 #DeRugyGate #DirectAN pic.twitter.com/1ns8gckTxf — LCP (@LCP) 11 juillet 2019
A MATIGNON
Recadrage ou démission ? Nos éléments de réponse
#FrançoisDeRugy : "Démission ? Simple recadrage ?". Écoutez @nivin_potros , en direct de l'Hôtel de Matignon à Paris pour @LCI #La26 . pic.twitter.com/g3TGXTWBgc — LCI (@LCI) July 11, 2019
"AFFAIRE DE RUGY"
Voici les clés pour comprendre pourquoi François de Rugy est dans la tourmente :
>> La polémique en trois points
>> Des "dîners informels" peuvent-ils relever d'un "travail de représentation" ?
- En déplacement dans les Deux-Sèvres, François de Rugy a réagi à la révélation des différentes affaires qui le concernent, ce jeudi 10 juillet.
"Pour ma part, j'ai répondu à toutes les questions qui m'ont été posées. Je suis pour la transparence depuis toujours, je la pratique depuis toujours. (...) Je ne m'arrêterai pas, ni dans la transparence que je pratique. (...) De la même façon que je continuerai mon travail pour l'Écologie à la tête de ce ministère", affirme François de Rugy.
- François de Rugy était convoqué à Matignon, ce jeudi en fin d'après-midi. L'entretien vient de s'achever. "Le Premier ministre a demandé au Secrétariat Général du Gouvernement de diligenter dès demain une inspection qui permettra de vérifier le respect des règles en vigueur et du principe d’exemplarité qui s’imposent à tous les ministres", indique Matignon dans un communiqué. François de Rugy se dit prêt à soumettre les frais à des "autorités de contrôle" de l'Assemblée et "s'engage à rembourser chaque euro contesté".
DE RUGY
Le ministre de la Transition écologique est arrivé à Matignon pour son rendez-vous avec le Premier ministre, Edouard Philippe.
François de Rugy a écourté une visite dans les Deux-Sèvres pour remonter à Paris.
Urgent
DE RUGY
François de Rugy reçu à 16h30 par le Premier ministre Edouard Philippe, annonce Matignon à l'AFP.
DE RUGY
Selon Ouest France, François de Rugy est convoqué à 16h à Matignon pour rencontrer Edouard Philippe.
DE RUGY
Selon Marcelo Wesfreid, journaliste politique au Figaro, l'annulation du déplacement de François de Rugy dans les Deux-Sèvres est dû à une "contrainte d'agenda". Rien à voir avec une potentielle convocation à l'Élysée ou à Matignon.
« Une contrainte d’agenda », dit-on au ministère ou on souligne que le ministre qui a fait 4 h sur le terrain ce matin est dans l’obligation d’annuler « une petite séquence ». Son entourage assure que ce n est pas pour aller à l’Elysee et Matignon. https://t.co/aMNy108KjA — Marcelo Wesfreid (@mwesfreid) July 11, 2019
Urgent
DE RUGY
Le ministre de la Transition écologique François de Rugy, dans la tourmente depuis les révélations sur ses dépenses de bouche à l'Assemblée nationale quand il en était le président, a écourté une visite dans les Deux-Sèvres pour retourner à Paris, a-t-on appris auprès de la préfecture.
M. de Rugy, qui était dans les Deux-Sèvres pour un déplacement sur la question des ressources en eau, a quitté Niort après un déjeuner à la préfecture pour rentrer à Paris, sans effectuer les deux visites de sites qui étaient prévues à son agenda dans l'après-midi.
DE RUGY
Depuis les Deux-Sèvres, François de Rugy est revenu sur les dîners fastueux qui ont lieu lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale.
"Je comprends que les Français puissent être un peu choqués par certaines images", concède le ministre.
RÉACTION
En déplacement dans les Deux-Sèvres, François de Rugy a réagi à la révélation des différentes affaires qui le concernent.
"Pour ma part, j'ai répondu à toutes les questions qui m'ont été posées. Je suis pour la transparence depuis toujours, je la pratique depuis toujours. (...) Je ne m'arrêterai pas, ni dans la transparence que je pratique. (...) De la même façon que je continuerai mon travail pour l'Écologie à la tête de ce ministère", affirme François de Rugy.
DÎNERS FASTUEUX
Invité de LCI, Fabrice Arfi, le journaliste de Mediapart ayant l'affaire Rugy, affirme que c'est la femme du ministre qui lui a confirmé que les invités des dîners organisés à l'Assemblée étaient "pour l'essentiel le cercle amical".
APPEL
Après la députée Delphine Batho, c'est au tour du porte-parole d'Europe Écologie Les Verts (EELV) Julien Bayou d'appeler à la démission de François de Rugy.
"J'ai trouvé ses explications (...) particulièrement scandaleuses", a jugé Julien Bayou sur Radio Classique, soulignant les témoignages à Mediapart de l'épouse de François de Rugy et de l'éditorialiste Jean-Michel Apathie reconnaissant que ces dîners "n'étaient pas professionnels". "Il a invité ses amis et il prétend le contraire" et "il est pris en flagrant délit de mensonge", a dénoncé Julien Bayou.
ACTE 3
Après les révélations sur les fastueux dîners financés par de l'argent public à l'hôtel de Lassay, Mediapart révèle que François de Rugy a fait réaliser pour 63.000 euros de travaux dans son appartement ministériel, toujours avec de l'argent public.
DIRECTRICE DE CABINET
Pour la porte-parole de LREM Aurore Bergé, le départ de Mme Klein "s'imposait, à partir du moment où elle occupe de manière indue (...) un HLM alors qu'il y a tant de Français qui attendent pour pouvoir bénéficier de ce type de logement". La situation est "extrêmement différente" de celle de François de Rugy, a estimé la députée des Yvelines sur France Info.
GUERINI EN APPELLE À LA DÉONTOLOGUE
Le délégué général de LaREM, Stanislas Guerini, a estimé jeudi que la déontologue de l'Assemblée nationale devait se pencher sur les dîners organisés par François de Rugy du temps où il occupait le perchoir. "Si ce sont des dîners strictement privés, alors il faut rembourser, ce n'est pas normal d'utiliser les moyens de l'Assemblée nationale pour des dîners privés, mais François de Rugy a donné des éléments indiquant que c'étaient des dîners dans le cadre de ses fonctions. Dans ce cas, il est légitime de pouvoir réceptionner les personnalités", a-t-il jugé sur France 2.
DÉTOURNEMENTS
POLÉMIQUE
L'entourage du ministre de la Transition écologique et solidaire a confirmé ce départ auprès de l'AFP, sans plus de précision, rapporte l'agence.
RÉACTION
"Je comprends l'émotion et l'indignation", a réagi sur LCI Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'Egalité femmes-hommes, aux révélations de Mediapart sur les dîners de François de Rugy. "Il faut que chacun puisse s'exprimer", a-t-elle poursuivi, évoquant une "enquête à charge" mais affirmant aussi que certaines pratiques "posent question".
🗣 @MarleneSchiappa à @chrisjaku : " #FrançoisDeRugy a toujours été attaché à la transparence. Je suis persuadée qu'il apportera toutes les réponses nécessaires à toutes les questions qui, légitimement, se poseront". 📺 #LaMatinaleLCI sur @LCI #La26 . pic.twitter.com/qU7ir1Hg3K — La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) 11 juillet 2019
RÉCAP
BIENVENUE
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre les dernières informations concernant les révélations autour de François de Rugy, épinglé par Mediapart notamment pour de fastueuses réceptions à l'Assemblée nationale.
Les révélations s'enchaînent autour de François de Rugy. Accusé par Mediapart d'avoir organisé avec son épouse de fastueux dîners privés à l'Assemblée nationale à l'époque où il présidait l'hémicycle, le ministre de la Transition écologique et solidaire fait face depuis mercredi à une vive polémique. Une polémique qui s'est intensifiée après que le journal d'investigation a également épinglé sa directrice de cabinet, Nicole Klein, poussée à la démission pour une affaire de logement HLM que cette dernière occupait depuis 2001.
Mais François de Rugy se défend. "Ce que je fais, je le fais parce que je peux l'assumer", a-t-il assuré. "Et la meilleure façon d'assumer, c'est de pratiquer, pas seulement de revendiquer, la transparence", a-t-il estimé, reconnaissant "une dizaine de dîners informels" avec des personnalités issues de la société civile pour un travail classique de "représentation". Pour l'heure, l'ancien locataire du Perchoir conserve la confiance d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe.
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